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NIGHTWISH / ARCH ENEMY / AMORPHIS @Lyon
Par VOLTHORD le 23 Novembre 2015
Publié le 3 Décembre 2015 Consulté 10148 fois

Aller à la Halle Tony Garnier si tôt après les évènements du Bataclan, forcément c’est un peu flippant. La salle Lyonnaise est un grand gymnase utilisé de temps à autre pour des concerts plus qu’une réelle salle faite pour la musique. Réputée pour son acoustique désastreuse, je me rends compte aussi que les sorties de secours sont quand même super putain de loin de la fosse. Malheureusement c’est la seule salle lyonnaise dont l’affluence peut coller avec la notoriété de NIGHTWISH. ARCH ENEMY et AMORPHIS, accolés à l’affiche comme « special guests » ne sont au final que du bonus : la dernière fois, même le NIGHTWISH d’Anette Olzon avait fait salle comble avec une première partie anecdotique. Pour moi, une telle affiche était simplement rêvée : trois groupes que je voulais impérativement voir sur les planches. Entre les changements de personnels des deux têtes d’affiches (avec peut-être ce qui constitue les deux meilleures chanteuses du moment) et un AMORPHIS qui décidément m’aura toujours filé entre les doigts au moment où il passait, c’était le bonheur total.



Alors bien sûr, NIGHTWISH est désormais un groupe qui attire une faune mainstream un peu en décalage avec ce qu’on a l’habitude de voir sur des dates au Ninkasi Kao ou au Transbordeur. Dans l’idée ça n’a rien de choquant, c’est même presque attendrissant d’entendre des quarantenaires qui pourraient être ta tante Germaine qualifier les timides pogoteurs de « petits filous qui poussent ». Dans les faits c’est parfois pénible, quand tu te rends compte que pour certaines, le premier réflexe quand tu entends "Stargazers" ("Stargazers" putain), c’est le selfie entre bestas. Le nombre de golios qui filment des titres entiers avec la qualité merdique de leur portable atteint un stade indécent pour un concert de metal (et c’est pas un truc générationnel, ça touche les trentenaires comme les ados). On imagine que c’est un peu le revers de la médaille lorsqu’on fait une musique accessible. Bizarrement j’en avais pas noté un seul pendant le concert d’EPICA deux semaines avant. Bon c’est pas le même niveau non plus, on en conviendra.

Et là vous vous dites qu’il faut sacrément pas avoir de vie pour commencer une chronique de concert juste pour râler. Et vous n’avez pas tort. La différence entre Nightfall et Skyblog est ici ténue, la principale différence étant que Skyblog a eu son heure de gloire.

Pour revenir à nos Stargazing moutons, quel putain de concert !

Un peu comme il commence à être de tradition à Lyon, ça commence à 19h30 au lieu de 20h (comme annoncé). Désormais, la norme c’est être en avance. Tant mieux pour nous autres qui étions là depuis 18h, dommage pour les autres, ils louperont un set d’AMORPHIS nickel et sans bavure.
On voit des gars qui jouent sur scène, ils te demandent de taper dans tes mains tout juste pour que tu sois en décalage avec eux et que ça ressemble à rien. Ca a son charme. La foule ne connaît pas les Finlandais, et la bande à Tomi fait pas franchement d’effort surhumain pour rallier le public à sa cause. Il annonce le titre et l’album dont il est tiré (la réaction étant généralement « wé ok » par le public), joue et enchaîne. C’est carré, le son est absolument parfait et prouve à tout le monde que oui, on peut avoir un son correct dans cette halle même quand on fait pas du brit-rock ultra mou. Dommage que le groupe paraisse assez peu engageant, en mode « on joue en première partie et on se résigne ». En attendant, les meilleurs titres du dernier album passent crème en live et le groupe joue ses « tubes » des quatre derniers albums. Rien d’étonnant mais rien à jeter non plus. Mention archi spéciale pour un "Hopeless Days" et "House Of Sleep" que j’avais vraiment envie d’entendre en live.

Un set très cool, mais on n’a pas été chamboulés avant l’heure.


Set-list AMORPHIS :

1. Death of a King
2. Sacrifice
3. Hopeless Days
4. Bad Blood
5. Drowned Maid
6. Silver Bride
7. The Four Wise Ones
8. House of Sleep

Chronique AMORPHIS "Under The Red Cloud"


ARCH ENEMY, c’est une autre paire de couilles.

Paradigme inversé : le son est exécrable mais l’énergie que renvoie le groupe balaye tout sur son passage. Allissa White Gluz débarque en cosplay de la méchante de Power Rangers, bondit, headbangue, fait comme si tous les jours c’était le dimanche matin d’un gosse de 8 ans qui aurait bouffé tous les Golden Grahams d’un coup. Honnêtement je comprends même pas comment c’est possible qu’il y ait encore des haters de cette meuf. Pas assez familier avec tous les titres du groupe, j’ai assez bien révisé mon "War Eternal" pour être à jour sur les refrains et pas trop me sentir largué dans la bouillie sonore. Et autant "War Eternal" parait peut-être un peu classique sur cd, ces titres sont dévastateurs en live. "Avalanche" aura peut-être le monopole de la qualité pour moi : riff de dingue, que seul viendra égaler le très évident et pourtant bien dément "Nemesis".

Côté public, ça s’éclate mais c’est pas le carnage, on ose facilement imaginer la fosse nettement plus dynamique lorsque le groupe jouait en première partie de KREATOR. Là c’est assez timide, la fosse est tellement compacte que le mini-pogo du devant de la scène s’apparente davantage à un gros câlin. C’est confortable, et c’est finalement mieux comme ça, ça évite la grosse fatigue avant le clou du pestacle.


Set-list ARCH ENEMY:

1. Yesterday Is Dead and Gone
2. War Eternal
3. Ravenous
4. Stolen Life
5. You Will Know My Name
6. As the Pages Burn
7. Under Black Flags We March
8. Avalanche
9. No Gods, No Masters
10. Nemesis

Chronique ARCH ENEMY "War Eternal"


NIGHTWISH m’avait déjà laissé une sacrément bonne impression lors de sa tournée "Imaginaerum", et même si "Endless Forms Most Beautiful" a été assez décevant pour beaucoup de fans, tous les titres avaient un bon potentiel pour le live (sauf les plus niais "Elan" et "My Walden", que le groupe a forcément joué… non mais sans dec, vous les aimez vraiment ces titres ou vous faites juste semblant pour pas les décevoir ?). D’entrée de jeu, "Shudder Before The Beautiful" et "Yours Is An Empty Hope", déjà des titres solides sur album, balayent tout sur leur passage. On aimerait quand même que les samples soient pas aussi proéminents dans le mix (et putain qu’est ce que ça crache). Les premiers effets pyrotéchniques ont forcément eu un côté un peu flippant, une semaine seulement après vous-savez-quoi.

Il suffira pas plus que le sublime "Ever Dream" pour être aux anges après seulement trois titres (je sais que ça se fait de moins en moins, mais oui, je prends toujours NIGHTWISH très au sérieux).
Floor semble un peu moins maîtriser son chant sur "She’s My Sin" m’a paru un peu à côté de la plaque, chose que je retrouverai plus tard sur un "Ghost Love Score" un poil moins orgasmique que prévu. Les titres empruntés à Tarja sont forcément difficile à s’approprier, même si la version de "Nemo" de Madame Jansen est moins soporifique que celle de Tarja, et moins difficile à entendre que celle d’Anette. "Sleeping Sun" est par contre toujours aussi nul, quelle que soit la chanteuse. Mais bon, pour le petit moment nostalgie où j’appuyais sur "Next" sur ma vieille chaîne hifi qui n'avait pas de télécommande, je dis pourquoi pas.
Moi qui pensais que "Dark Passion Play" allait peu à peu s’éclipser et tomber dans l’oubli, le groupe nous refait (et franchement tant mieux) l’émouvant "The Islander", où Marco est laissé en tête à tête avec le public. Et ce "7 Days To The Wolves", toujours aussi prenant.

La setlist n’est finalement pas drastiquement différente de celle de la tournée Imaginaerum, mais peu importe, NIGHTWISH en live, c’est complètement dingue. J’ai oublié de mettre une mention spéciale à ce "Alpenglow" qui compte l’une des plus belles mélodies « rétro » de NIGHTWISH et ce dernier titre fleuve couillu et admirablement interprété.

Le jour où ils montent sur scène avec un vrai orchestre, j’aurais mon billet dans l’heure, ça c’est sûr.


Setlist NIGHTWISH :

1. Shudder Before the Beautiful
2. Yours Is an Empty Hope
3. Ever Dream
4. She Is My Sin
5. My Walden
6. The Islander
7.Élan
8. Weak Fantasy
7 Days to the Wolves
8. Alpenglow
9. Storytime
10. Nemo
11. Stargazers
12. Sleeping Sun
13. Ghost Love Score
14. Last Ride of the Day
15. The Greatest Show on Earth

Chronique NIGHTWISH "Endless Forms Most Beautiful"


Le 14/12/2015 par ZECTON

Je suis lyonnais et tenais à préciser que la Halle Tony Garnier n'a jamais été un gymnase, mais n'est autre qu'un halle des anciens abattoirs.


Le 12/12/2015 par BIFIDUSMETALLUS

Non je n'ai rien contre l'accent d'Alissa (même si j'avoue que le contraste entre la partie ou elle growl et la partie où elle parle fait quasi obligatoirement sourire ^^), c'est juste sur le contenu de ses interventions, notamment lorsqu'elle a voulu commencer un speech sur les attentats de Paris dont elle n'arrivait pas à se dépêtrer. Aussi bon ses petites expressions à elle la rende craquante genre "Allez avec le band on veut que vous sautez ! Allez Saute, saute, saute".

Après c'est du détail hein, c'est pas ça qui fait que le show soit bon ou pas, c'est juste que bon, ça porte un peu à sourire.


Le 09/12/2015 par VOLTHORD

Ah je ne savais pas qu'ils avaient modifié la setlist pour la date de Paris. "When Your Lips Are Still Red" est pas trop mal. Moi j'aurais bien voulu l'entendre, comme j'avais déjà entendu "The Islander" lors de la tournée précédente. Mais bon, c'est un titre qui fait toujours son petit effet.

Quant aux interventions d'Alissa, je les trouvais tout à fait correctes. Son accent est pas validé par l'Académie Française et beaucoup le lui reprochent (je ne sais pas si c'est ton cas), mais je trouve ça un peu con tout de même.


Le 07/12/2015 par BIFIDUSMETALLUS

J'étais au concert de Bercy, qui ne doit pas être fondamentalement différent.

Très rapidement, voici ce que j'en ai pensé (et en comparaison avec ce que Volthord nous dit).

AMORPHIS : très bien, trop court, et public totalement absent (je faisais partie des 3 pelés à fond dedans, ce groupe étant l'un de mes favoris).

ARCH ENEMY : Son effectivement dégueu, et même constatation que toi sur le public (des pogos "mignons"), et Alissa fait très bien le job (par contre faut qu'elle arrête d'essayer de parler...).

NIGHTWISH :

ça m'a aussi fait bizarre quand il y a eu les premiers effets pyro...

J'ai trouvé Floor Jansen magitrale !

Les 3 chansons d'entrée m'ont foutu une bonne patate qui est retombée sur l'enchainement "My Walden"/"Elan"/"When Your Lips Are Still Red" (j'aurais préféré "The Islander"...)

Cela faisait plaisir de réentendre des titres d'"Oceanborn".

La playlist était vraiment trop axée sur le nouvel album, du coup je me suis un peu fait chier par moment (exception faite de "Shudder Before The Beautiful" et "Alpenglow" qui sont 2 titres forts du dernier).

Bref en conclusion, ça sera ma dernière fois avec NIGHTWISH, sauf s'il font un show spécial type "tournée hommage aux premiers albums" ou avec un orchestre sympho !



             



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