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MELVINS
Par ENENRA le 10 Mai 2013
Publié le 23 Mai 2013 Consulté 5860 fois

Les MELVINS... Toute une histoire quand même. Peut-être le groupe à la fois le plus important et le moins reconnu de toute l'Histoire du Rock. Être une bande de cons qui se prennent pas au sérieux et tournent toute interviews en festivals de plaisanteries n'aide pas d'un autre côté à attirer le regard des média. Et puis aujourd'hui ? Ah bah tout le monde les vénère hein! Bon... Internet ne doit pas être si étranger à cet intérêt croissant. Aujourd'hui tout est à portée de main, et n'importe quel gonze peut aller découvrir l'obscur groupe de Black Metal brésilien qui n'a enregistré qu'un album en 1987 (EXTERMINATOR bravo! Tu as gagné un Chocapic). Bref, les MELVINS aujourd'hui ont leur groupies de tous les âges et ils tournent H24 dans le Monde entier. Pas la peine de crier sur tous les toits "J'ai vu les MELVINS" comme si c'était quelque chose d'unique, de rare et qui n'arrivait que quand les planètes sont en parfait alignement (Hercule, Disney vaincra). Oui je fais référence à un gus, Samedi soir, qui a hurlé à plein poumon sa joie, son contentement. Alors qu'entre nous, en deux ans, les Melvins sont passés trois fois à Paris, et une fois au Hellfesse, le festival où toute la populace metalleuse française se rend. Donc ne pas les avoir vu jusque là, j'ai envie de dire... que je vais m'arrêter ici et parler un peu du show. Des deux set livrés par le groupe ces 10 et 11 Mai 2013.








Night 1


Premier soir. Toutes les entrées en scène des musiciens se feront sur la toux bien connue de "Sweet Leaf" passé par la manivelle "loop" avec la masse d'effet en bonus et le riff d'intro bien entendu. Bref. Le but de la tournée étant de jouer les productions les plus (re)connues du groupe, on ouvre donc les festivités avec l'EP "Eggnog" et les deux albums "Lysol" et "Houdini". Première parte de soirée, un mix entre les deux plus courtes pièces "Lysol" et "Eggnog". Car oui, on se rendra bien vite compte que le groupe n'a pas décidé de jouer à l'enfant modèle et réciter sa leçon par coeur et dans l'ordre. Il nous fait un petit mélange à sa sauce. Ce qui est d'un côté décevant car nous envoyer à la gueule Lysol d'un bloc, comme il a été composé au départ, aurait été jouissif et deuxièmement l'enchainement des titres tout au long de la soirée aurait été pour le coup parfait. Mais ne boudons pas notre plaisir et accueillons les bras ouverts "Charmicarmicat", dernier titre dronesque d' "Eggnog", la sortie du groupe que je maitrise le moins des deux soirs. On enchaine pour rester dans l'ambiance sur "Hung Bunny" / "Roman Dog Bird", le duo d'ouverture également très lourd, de "Lysol". N'en pouvant plus d'attendre, le groupe nous envoie tout le reste de l'EP à la gueule, passage noisy au poil, riff qui pètent le feu, bref gros échauffement de nuque en cours avant de revenir sur "Lysol" et clore la première partie de la soirée par un "Sacrifice" (reprise de FLIPPER) que l'on ne se gênera pas de crier en choeur sur le refrain.

Entracte.

Retour des musiciens sur "Sweet Leaf" et sa toux. Et maintenant début des choses sérieuses pour le public dans la fosse du Trabendo. "Houdini". On ménage le public en ouvrant sur "Hag Me", on se débarrasse du boulet "Pearl Bomb" et la fosse commence à se mouvoir sur "Hooch". Alors là après... c'était festival. Nous épargnant bien heureusement "Spread Eagle Beagle", il ne nous restait donc quasiment que des hits en puissance en live et le groupe ne se prive pas de délivrer tout ce bon monde avec l'énergie qu'on lui connait. Le bassiste de Big Business, en combi carton Buzz l'Eclair (en quelque sorte) faite maison, avec deux bouteilles scotchées de part et d'autres de la tête, toujours aussi fou se penche sur les premiers rangs, vient nous offrir des gâteaux, bref farandole de bonne humeur. Tellement que certains stage divers en oublient qu'il y a deux mômes au premier rang, venu avec leur mère apparemment, qui ont failli (et encore, je crois que ça s'est fait) se prendre des coups de pompes dans le nez. Ce qui n'a pas manqué d'énerver Buzz Osborne qui rappela au public qu'on était quand même là pour s'amuser, et s'amuser ne veut pas dire blesser des gens, bordel de merde. Et personne de blesser sur "Honey Bucket", nous vous rassurons. On prendra autant de plaisir que sur "Sacrifice" à beugler les paroles de "Goin' Blind", reprise de KISS, et celle de "Joan of Arc", parmi tant d'autres.

La configuration de la salle qui fait que le son est atroce dans le coin inférieur droit de la fosse n'aide pas le pit à s'élargir et à le rendre aussi convivial qu'il avait pu être au Villette Sonique l'année dernière. La bière continue de voler, les T shirt également. Et on fera vite tomber le sien, parce que putain il faisait chaud. Et ce sera tout pour ce soir, folks.



Night 2



Bon et bien la soirée que j'attendais le plus. Hein, bon... jouer en entier "Bullhead" et "Stoner Witch", soit les meilleurs albums du groupe, on peut difficilement faire pire. Encore une fois on regrettera que les pistes ne soient pas exécutées dans l'ordre de l'album, car pour le coup on a une vraie cohérence dans la suite des morceaux. Qu'importe. Première partie de la soirée, on attaque avec "Bullhead" et on ouvre à sec avec "Anaconda" (j'ai pas ce souvenir, je me base sur la setlist de Vienne qui est globalement similaire à celle qu'on a eu, si ce n'est la même en réalité) qui possède LE riff de tout l'album pour ensuite enchaîner de plus belle, la même énergie de la veille, intacte. On criera le refrain de "Zodiac", on vibrera lors de l'introduction de "Boris", on s'arrachera la gorge sur "Your Blessened" et on gesticulera comme un con lors des soli de batteries. Bref. Que du bonheur si on excepte encore une fois un pit mal géré du à une configuration de salle pas si folle que cela.

Entracte.

De retour pour l'orgie. Et faudra être patient. La seconde partie de la soirée s'ouvre avec "Lividity" et une ligne de basse que je connais par coeur mais dont je n'arrive plus à mettre la main dessus... Zut! Et on poursuit sur Shevil, histoire d'exclure d'office les pistes les plus calmes et mettre en bouche, avant d'envoyer les trois minis bombes de l'album, j'ai nommé "Sweekis", "June Bug" et "Sweet Willy Rollbar". Courtes et intenses. Rien de tel pour relancer le public paralysé par l'introduction d'un quart d'heure, minimum. Et ce n'est pas tout, je ne vais pas vous citer le reste des titres, tous des hits en puissance, vous vous imaginerez juste très clairement le bordel compact qu'on s'est mangé pendant "Revolve" et "Queen", le groove de cowboys de "Goose Freight Train" quand il débarque après "Roadbull" lui aussi bien Western sur lequel tout le public (du moins ceux qui savent) sifflera en choeur le passage de bravoure final. Et la fin arrive toujours trop vite dans ces cas-là vous savez. On en a jamais assez... Décidément jamais assez de Melvins.

Deux soirs riches, complets dans le sens conséquent du terme. Deux soirs très plaisant où il manquait simplement une ambiance plus convivial, un espace de jeu plus large pour ceux qui voulait bouger. Ne blâmons pas le public, car en effet, trop au fond le son était vraiment trop étouffé, le choix du placement était vite trouvé. Pas de regrets. Les deux soirées furent à la hauteur. Du divertissement, du fun, des riffs à la pelle, de l'électricité. MELVINS quoi.

On se retrouve dans un an !


Le 29/05/2013 par WZX

Pour ceux qui ont loupé le concert comme moi, rendez-vous sur:
http://liveweb.arte.tv/fr/video/The_Melvins_Villette_Sonique_trabendo/

Le live entier du premier soir est dispo !



             



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