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HELLFEST 2015, le carnet de bord de FENRYL
Par FENRYL le 19 Juin 2015
Publié le 15 Juillet 2015 Consulté 7375 fois

DAY ONE :

Retour sur mes terres de Clisson pour la 7ème année… On vient en pèlerinage fêter les 10 ans de ce fest royal et orgasmique pour tous les amoureux de la musique (et pas seulement du Metal ou de l'extrême).
Pour la 3ème année consécutive donc, j'y retourne en simple visiteurs payant son pass 3 jours comme tout le monde, me privant pour le coup des tous mes cadeaux d'anniversaire et de Noël sur l'altar de mon amour du Metal !

On nous avait annoncé du lourd pour cette grande fête anniversaire, il faut bien reconnaître que je ne savais pas trop quoi en penser… Mon assiduité pour ce festival de l'enfer me coûte désormais de revoir encore et encore de nombreux groupes déjà vus auparavant et l'affiche de l'année ne me faisait pas trop prendre mon pied par avance. Néanmoins, elle a le mérite de solutionner mes choix cornéliens des années passées : vous savez, 2 combos aux mêmes heures et il faut trancher dans le vif. Là, je limite mes dilemmes maintenant !
Il m'a suffit de voir DARK TRANQUILLITY au programme pour ne pas résister (ce groupe si cher à mon cœur – j'y reviendrai en temps et en heure – ayant déjà pâti de ma sélection en direction d'OZZY à l'époque de mémoire !).

Bref, au moment d'arriver sur site, j'étais simplement heureux. Temps magique annoncé et effectif (moins chaud que l'an passé heureusement mais bien frappant tout de même), le week-end s'ouvrait sur les meilleurs hospices.
Bracelet récupéré tranquillement mais placé sur le poignet droit cette année obligatoirement… Détail qui me chagrine et que je ne comprends pas sur le coup avant de remarquer une puce de lecteur dessus. Cette année, on badge. Mouai. Peu d’intérêt au final.
Je franchis les portes de l'enfer, de plus en plus belles et magistrales (cf photo sur le site officiel ou le net)… Et c'est la claque : de l'herbe, de la vraie, verte et dense recouvre tout le site.
Les scènes sont dotées d'écrans géants de super qualité : 3 pour les Main Stages et une devant chaque autre scène (ALTAR, TEMPLE et VALLEY) qui ne sont plus des chapiteaux courants d'air mais bien des structures fermées de taille conséquente désormais (quoique, la suite me prouvera le contraire !). Cerise sur le gâteau : des routes enrobées, avec des sortes de bouches d'égout à l'effigie des (têtes d') affiches des années passées, sorte de walk of fame made in Clisson ! Top !

Je note la présence d'une rampe de skate grillagée déjà prise d'assaut par des malades du genre !

Je note de suite l'apparition de structure de restauration officiel marchand avec le système Cashless (carte magnétique prépayée/créditée permettant de régler les boissons et des hamburgers à base de beignets de pomme de terre véritablement excellents et assez raisonnable en terme de coût) en structure métallique. L'idée de donner mon argent au festival me plaît davantage et comme la qualité est vraiment au rdv, bingo les organisateurs… qui vont être victime de leur succès !

Une fois ma gueule de loup de Tex Avery calmée, il est temps de parler enfin de musique !

N'ayant pas réussi à m'organiser avec mes comparses, je n'ai pu être sur site que pour assister à la fin du set de WE ARE HARLOT. Le groupe de l'ex chanteur d'ASKING ALEXANDRIA qui œuvre dans le sillon d'un AEROSMITH. Du Rock sympa en terme de mise en bouche mais néanmoins bien peu original pour susciter un premier émoi !

ARMORED SAINT

Voilà un groupe que je voulais voir en live pour assister à la prestation d'un de mes chanteurs favoris, à savoir le trop mésestimé John Bush. Depuis "The Sound Of White Noise" d'ANTHRAX, je suis mordu de ce type et le voir là, à quelques mètres de moi face à une foule trop clairsemé me fait déjà plaisir même si il décroche haut la main la palme du pire look du fest ! Un pauvre jogging kitch genre avec des tatouages tribaux, des spartiates ou un truc du genre, pas de quoi donner du crédit sur la forme ! Pour le reste, sa voix est fantastique en live et le groupe nous livre une setlist variées parcourant l'histoire du groupe. 10 titres et un set solide et appliqué qui fait du bien sous le soleil de Clisson.

SODOM

Seconde fois avec le groupe, 10 morceaux balayant là aussi la disco du groupe allemand qui me m'a toujours pas fait craquer face à KREATOR et DESTRUCTION dans ce trio infernal.
Prestation carrée pour le combo venu remplacer malheureusement ANTHRAX au dernier moment absent à mon grand désarroi (et je n'étais pas le seul à pester dans l'assistance).

Je quitte donc les Mainstages pour aller zoner du côté du TEMPLE avec :

ARKONA

Le Pagan du groupe russe m'attire. Masha ne ménage pas ses efforts pour haranguer la foule et délivre une énergie folle et assez communicante. Le TEMPLE monte en température et répond parfaitement à toutes ses demandes. Les mélodies folk sont entêtantes.
Un bon moment avec 8 titres et une prestation qui vous invite à découvrir la disco complète de ce combo productif ! Mention tout à fait spéciale à la frontwoman dont les passages chant clair/chant growlé sont sacrément maîtrisés et puissants.

Je comprends rapidement que les places vont être chers face à certaines têtes d'affiche et je décide de rester sur site pour attendre :

CRADLE OF FILTH

Là aussi déjà victime d'un choix par le passé, pas question de les rater.
"At The Gates Of Midian"/"Cthulhu Dawn" en guise d'apéritif, c'est déjà dantesque sous le TEMPLE ! "A Dream Of Wolves In The Snow", "Summer Dying Fast", "Honey And Sulphur" déboulent pour notre plus grand plaisir. La voix de Danni impressionne au départ puis connaît pas mal de ratés dans les suraigues qui le définissent si bien au cours du set.
Il rétablit par miracle cela petit à petit avant de nous annoncer les débuts live de "Right Wing Of The Garden Triptych" tiré du prochain album à venir ("Hammer Of The Witches") dont le riff de la guitare lead fait son effet. Entêtant. Une grosse pensée pour mon pote MEFISTO !
"Nymphetamine Fix" permet de savourer les plans chant lyrique dont raffole le groupe. La claviériste assure à ce niveau, rien à redire. Ce morceau demeure vraiment taillée pour le live, c'est indéniable.
Le temps passe et je dois avouer attendre toujours impatiemment… Secrètement… Un morceau si cher à mon cœur de métalleux… C'est le moment de prendre un "Born In A Burial Grown" toujours aussi bandant. Quelle efficacité après autant d'années !
"Cruelty Brought Thee Orchids" puis ce moment magique où votre rêve devient réalité : "Her Ghost In The Fog" raisonne et je perds pied ! Putain que j'aime ce titre ! Putain qu'il est bon ! Putain il est là, live ! J'ai profité de chaque seconde avant de m'en remettre sur un "From The Cradle To Enslave" venant clôturer une prestation franchement réussie, dense et complète. Le TEMPLE sait remercier ses héros et réserve aux anglais une sacrée ovation. Bravo et merci COF !

CHILDREN OF BODOM

Là, c'est le drame : MASTODON ou CHILDREN OF BODOM ? Deux groupes que j'adore, j'ai déjà vu les premiers il y a quelques année, une putain de gifle et j'avais du zapper les seconds déjà une fois pour les mêmes raisons de "il faut choisir mon grand"… Impressionné par les derniers albums des américains (sans doute le groupe le plus créatif de cette décennie), je leur offre mon accréditation au détriment de la bande des sales gamins de Bodom…
"Tread Lightly" et "Once More'round The Sun" tirés du dernier album font plaisir, "Blasteroid" issu de "The Hunter" font le taff mais toujours pas trop de magie comme par le passé. Je reste circonspect et regarde autour de moi. Beaucoup de curieux face à la scène THE VALLEY blindée comme un œuf.
"The Motherload" puis "Chimes At Midnight" me font dire que chaque membre du groupe a chanté son titre. Mais qu'on est déjà à 4 titres sur 5 issus du dernier opus… Très bon certes mais à mi chemin du set, toujours rien de "Crack The Skies". Je m'inquiète et je reste assez hermétique…
Je tranche et quitte le navire… J'apprendrai par la suite que le groupe ne jouera AUCUN morceau de cette merveille absolue ! Déception, la première du fest.
Je fonce donc assister à la fin du set de COB : j'arrive pour "Hate Crew Deathroll", j'ai raté "Every Time I Die" (vais-je m'en remettre un jour ?). Alexi me bluffe : chant extra, soli techniquement au point et tranchant, il crache moins et balance moins de "Fuck" que sur toutes les vidéos et autres prestations live que je connais !
"Lake Bodom" fait plaisir à entendre comme "Downfall" puis "Angels Don't Kill". Terminer avec un "In Your Face" me déçoit : pas de "Needle 24/7" ?????? Putain les mecs, sans déconner ? Qui ne connaît pas un titre aussi puissant ???
Bref, un set qui me botte, me fait regretter mon choix de départ au final mais bon, qui ne tente rien n'a rien. J'ai joué, j'ai en partie perdu. C'est le truc du verre à moitié vide/à moitié plein !

FIVE FINGER DEATH PUNCH

Curiosité pour souffler, je reviens assister à la fin du set des américains. Un groupe assez dur à qualifier : du Hardcore, du Metal mélodique, du Néo, du Heavy parfois mais surtout une teinte Groove Metal… On pense à du MACHINE HEAD, du DISTURBED, du Korn, du SLIPKNOT, du LIMP BIZKIT, parfois du SOAD. Bref, on ratisse large. Le groupe possède une sacrée fanbase en tout cas. Sympathique mais à voir en studio pour saisir toute la diversité du groupe. Rien de choquant ni de vraiment décevant mais un côté trop "simple" et commercial un poil dérangeant à mon goût ("The Bleeding").

JUDAS PRIEST

Je vais faire mon connard de base. J'étais venu assister à la fin du PRIEST il y a quelques années pour la fameuse tournée d'adieu (comme SCORPIONS tien au passage) et les revoilà ! Pas grave, je vais l'avoir mon "The Sentinel" en live bordel !
Écrans géants une fois encore, pochette des galettes dans la progression, moto sur scène, Rob vieillissant et changeant de parure à chaque morceau. La routine en somme ? Oui et non car sa voix, putain, SA VOIX est toujours aussi fantastique ! Metal God ! Bordel ! Tout le monde la ferme et déguste ! La foule est médusée.
Côté setlist je n'avais pas écouté le "Redeemer Of Souls", je n'ai pas eu mon "The Sentinel", mais j'ai au moins eu un "Jawbreaker", encore une fois des classiques comme "Breaking The Law", Livin' After Midnight", "Hell Bent For Lever" ou "You've Got Another Thing Comin'" et un seul putain de morceau tiré de "Painkiller", à savoir le titre éponyme… Pas de "Hell Patrol" !
Une prestation exemplaire de tout le groupe avec notamment un Richard Ian Faulkner qui confirme une fois encore qu'il assure totalement à la place de K.K Downing.
Techniquement une claque, émotionnellement une semi-déception… Je vous l'avais dit, je suis un connard sur ce coup là mais là je fais ma diva car j'aime tellement ce groupe que j'en espérais sans doute trop !

SLIPKNOT

Ah ah ah, je les attendais ceux-là ! Vu au Parc des Princes il y a quelques années au cours d'un set brouillon et féroce en première partie de METALLICA. Mais les voir ici de retour après leur départ d'un précédent HELLFEST par peur d'être électrocuté sous les huées des festivaliers, inutile de vous dire qu'ils étaient attendus au tournant pour leur retour !
Corey Taylor était bien revenu depuis avec STONE SOUR mais là les 9 de Des Moines avaient sans doute à cœur on l'espérait de se racheter. Il ne faudra pas longtemps pour le comprendre : le frontman ne va pas cesser entre chaque titre de nous dire comme il nous remercie d'être là, qu'il nous aime, que les meilleurs concerts se passent toujours ici en France (grosso merdo). Une sacrée entreprise de suçage de boule en règle !
A part cet aspect trop consensuel , il faut bien dire que le groupe ne ménage pas ses efforts, à part Seven et James Root qui sont toujours aussi posés. Je remarque outre les deux grands malades sur leurs fûts à vérin (Shawn et Chris) que Sid aka Monkey Boy saute toujours comme un malade de sacrées hauteurs (pas calmé depuis sa chute lui ayant coûté ses deux talons !). Flammes, mise en scène minimaliste et efficace. Rien à redire.
Côté setlist, je passe un très bon moment : la fantastique ouverture "XIX" couplée avec "Sarcastrophe" ouvre le bal avec force en passant l'épreuve du live avant un "The Heretic Anthem" qui dévaste toujours tout sur son passage ! Ce sera d'ailleurs tout pour "Iowa" à mon grand désarroi (pas de "People = Shit" !! Incroyable!). Le seul titre de "All Hope Is Gone" est logiquement "Psychococial". Sympathoche mais loin des aspirations à se défouler.
"The Devil In I" comme attendu est excellente sur scène : son puissant, changement de rythme qui fonctionne. La voix de Corey commence à sacrément me bluffer ce soir. "OAV" le confirme d'ailleurs de suite.
Superbe surprise avec la présence d'un "Vermillion" tiré de "Vol.3" mais pas de "The Blister Exits" bizarrement avant un "Before I Forget" entrecoupé par un "Wait And Bleed" !
Et puis, chaos. Pas technique, non, au contraire. Le chaos car le groupe balance toute l'artillerie lourde pour le final : écoutez bien les fans du groupe car on s'enchaine "Duality", "Eyeless", "Spit It Out" et son traditionnel "tout le monde à genoux" (Corey Taylor n'a même pas besoin de l'expliquer les milliers de personnes se prosternent déjà face au groupe !) . Toujours impressionnant de voir des dizaines de milliers de métalleux sauter au même moment !
Le rappel se déroule avec "(Sic)" mon titre préféré de SLIPKNOT avant un "Surfacing" toujours aussi dévastateur… Les américains quittent ainsi la scène à 2h avec à juste titre le sentiment du devoir accompli. Et moi aussi.
Un excellent moment en leur compagnie.


DAY TWO :

Une bonne nuit de sommeil, un rythme plus souple et de retour pour flâner et découvrir le début du site de…
CRUSHER : de retour après plus de 15 ans de mise en veille. Du folklore avec deux "sœurs siamoises" tatouées et percées à outrance, qui officient sur scène. Les alsaciens présents depuis 1987 sur la scène Death (!) viennent reprendre la température sous l'ALTAR. Son frontman n'arrête pas de nous dire quel pied il prend et le groupe ne fait pas semblant en nous livrant un set carré, énergique et puissant. Pas d'économie et du don de soi, même du don de sang car Crass se fait poser des "perf" avec ponction de sang (fake ? Ou pas ? Désolé j'étais trop loin !). Bref aucune économie, du respect pour les nanas, les anciens, une dédicace pour le pape qui "pourrait faire vivre un pays comme le Bénin en vendant une de ses bagues", un "Progress Without Regression" qui envoie la sauce. Une belle révélation, il va falloir se faire la disco de toute urgence en ce qui me concerne.

ACE FREHLEY

Pour la culture, je ne connais rien de KISS (je dois avoir honte, je le sais) encore moins de son ancien guitariste. Ce que j'en retiens : une alternance de titres fadasses et de bons moments bien heavy avec des guitares inspirées. On a ainsi le droit au répertoire des Bisous "Rocket Ride", "Love Gun" génialissime avec Scot Coogan (batteur de BRIDES OF DESTRUCTION) au chant avec un timbre très proche de Blackie Lawless de W.A.S.P., "Shock Me" et "Deuce". Un solo de guitare avec guitare en feu (fumée quoi). Une prestation sérieuse et plaisante aidé par un Richie Scarlet (SEBASTIAN BACH) parfait alter ego. Chapeau mister !
Grand moment : "Love Gun", "Rock Soldiers" et "2 Young 2 Die".

ONSLAUGHT

Je fonce à l'ALTAR pour enfin avoir droit live à ONSLAUGHT, un combo britannique que je défends depuis toujours sur NIME. Excellente prestation de 8 morceaux balayant comme de coutume la disco d'un groupe œuvrant depuis 1985 tout de même !
C'est d'ailleurs "The Force" (1986) qui est présent… en force ! Ouverture du bal avec le rageur "Let There Be Death" (puis plus tard "Fight With The Beast"/"Metal Forces") enchaîné avec un "Killing Peace" et son refrain rageur ("Born into religion and a 3rd world war… Spitting blood in the face of God"). Quelques notes de boite à musique d'enfant, c'est bien le signal de l'excellent "66 Fucking 6" que j'avais présenté comme taillé pour la scène dans ma chronique à l'époque et bien je vous le confirme !! On retrouve quelques titres plus loin "Chrildren Of The Sand" et son intro très orientale avant le final "The Sound Of Violence" et "Onslaught (Power From Hell)" ! Un set complet et puissant que les britanniques n'ont pas bâclé. Appliqués et volontaires, ils sont bien voulu marquer le fait qu'ils étaient là depuis longtemps et comptait bien le rester. Très bon moment !

AIRBOURNE

Retour sur les Mainstages pour ENFIN pouvoir voir live AIRBOURNE !
Je me place comme d'habitude entre les deux scènes et l'intro de Terminator 2 déboule dans les enceintes. Et bim "Ready To Rock", l'hymne né pour le Hellfest ! La foule est en délire et tout le monde prend son pied ! "Too Much, Too Young, Too Fast" ne fait redescendre la température et la foule s'époumone sur le refrain avant que le groupe n’enchaîne avec un "Chewin' The Fat" sous une chaleur de plus en plus marquée… et là, c'est le drame. Pour la première fois en 7 ans au Hellfest, j'assiste à un incident : coupure de courant total ! Dingue mais surtout incroyable de voir le groupe continuer car il a son retour et ne comprend pas ce qu'il se passe de suite. Joel O'Keeffe stoppe la machine, comprend qu'il va falloir gérer, harangue la foule, explose des bières sur sa tête, balance de la flotte. Dur de communiquer avec un public quand on n'a plus de micro !! Mais le frontman est doué et arrive à se mettre tout le monde dans la poche, même quand les enceintes repartent pour les instruments… mais pas pour le micro !
Après quasi 10 minutes de bordel (pas plus) et des groupes électrogènes qui n'auront donc pas rempli leur rôle en secours, retour aux affaires : "Girls In Black" dévaste tout, Joel en donne encore plus, le set ne laisse pas une minute de repos et l'audience est médusée. Certes, on pense à AC/DC (j'étais au Stade de France récemment) mais ce combo a vraiment une touche plus énergique, plus déluré qui me plaît véritablement.
Le groupe quitte la scène, on dépose une alarme anti-aérienne, Justin Street revient la faire sonner pour annoncer un "Live It Up" avant le "Runnin'Wild" clôturant un set dantesque et étouffant ! Des bieres en canette éclatées sur le crâne, des bonds dans tous les sens, une sacrée dose de bonne humeur et de fraîcheur sous le soleil brûlant de Clisson, on en redemande !
Merci AIRBOURNE !
Les galettes des australiens seront sold out quelques heures après leurs prestations au Market ! Un sacré signe !

L7
Un set décevant des nanas grunges qui se sont réunies pour faire une tournée souvenir. Le son est trop brouillon, on est loin de la provoc' d'antan (les filles balançaient selon la légende des tampons usagées dans le public à la grande époque !). Accueil chaleureux du public toutefois.

SLASH
Je reste pour faire plaisir à mes potes. C'est la 3ème fois que je vois le guitariste au chapeau haut de forme et je n'attends rien si ce n'est un peu de nostalgie !
Je vais simplement faire le malin et épater mes potes en annonçant la setlist avant chaque morceau. Je passe pour un dieu vivant : "You're A Lie" pour ouvrir (alibi) avant "Nightrain" puis "You Could Be Mine" avant le final plus tard "Sweet Child'O Mine" et "Paradise City". Entre chaque reprise des GUNS 'N ROSES, on a le droit à un titre tiré de SLASH ou VELVET REVOLVER ou SLASH feat. Myles Kennedy. Rien de neuf.
Le frontman d'ALTER BRIDGE est toujours aussi bluffant, il est en terrain conquis à Clisson vu le nombre de passages à son actif ! J'adore toujours autant ce mec et le set fait son petit effet. Je fais mon fan diehard des GUNS, je chante à pleins poumons entouré des potes !
11 morceaux pour une prestation honnête et sans fioriture mais bien peu originale pour les anciens du fest.
De toute façon direction la WARZONE avec quelques mordus de BODY COUNT, un groupe que je compte pas rater, pour les suivre depuis si longtemps… Sauf que...

BODY COUNT

Sauf que je ne suis pas le seul à priori ! Au départ, on se dit que tout le monde a soif et va vers le secteur "Muscadet" ou les bars à bière. Je me retrouve totalement porté par la foule, nous sommes tous collés les uns et autres et l'expression "jouer des coudes" prend ici tout son sens… Une marée humaine se déverse sur la WARZONE ! Quand je pense que l'an passé l'espace était bien clairsemé pour l'excellente prestation de WALL OF JERICHO, là je reste abasourdi. C'est blindé mais alors de chez blindé ! Côté sécurité, c'est plus que limite : le moindre mouvement de foules et on va à la catastrophe. J'arrive à me placer tant bien que mal sur la droite de la scène et ma grande taille me sauve la vie. Je vois tout et correctement. Pas d'écran ici donc la sélection naturelle joue à plein régime !
J'écoute Ice-T et sa bande depuis 1992, alors les voir enfin live, c'était un putain de rêve devenu réalité ! Je ne pensais pas voir autant d'engouement. Tout le monde chante, rape, déclame en même temps que l'acteur/chanteur ! Ernie C déboule (petit par la taille, immense par le talent et as de la gonflette), chope sa gratte et nous lance direct "Body Count's In The House", putain of course ! Et le MONSIEUR Ice-T arrive et là, tout le monde prend une leçon !
"Body M/F Count", "Masters Of Revenge", "Bowels Of The Devil", "Necessery Evil", "Manslaughter", "Drive By", "Voodoo", "There Goes The Neighborhood", "Body Count", "KKK Bitch" ! Voilà ce que je retiens avant une cover de THE EXPLOITED ("Disorder") dédié au fan de SLAYER et de punk mélangé avec du BODY COUNT ! On obtient quoi ? "you get chaos MF" !!
Ice-T demeure toujours aussi bavard mais c'est drôle, engagé et outrancier comme on aime ! Il parle des dames dans l'assistance (!), nous informe qu'il s'agit de la dernière date de la tournée, il échange avec une demoiselle de 14 ans acclamée car elle est au premier rang alors qu'à son âge on apprécie plutôt J. Biber ! Il lui propose de devenir son oncle et de l'appeler en cas de soucis. Il sera toujours là !
Il nous présente aussi son fiston qui assure les chœurs avec un autres lascars. Il l’emmène dans notre beau pays car à L.A il est en danger constant et… une décharge de fusil d'assaut éclate, son fils simule l'impact en se jetant en arrière ! Saisissant !
Il lui montre plus tard (ou tôt) comment son vieux père arrive encore à faire ce qu'il veut de son public, et pas lui !
Dès les premières notes du riff de "Talk Shit, Get Shot" tiré du dernier "Manslaughter", on frise l'émeute ! Tout le monde hurle, chante et bouge autant que possible !
C'est un putain de triomphe romain avant de lancer un "Cop Killer" au moment où deux gendarmes fendent la foule sous mes yeux ! Surréaliste !
Énorme set, énorme ambiance et surtout la sensation d'avoir assister à un truc vraiment spécial avec pas mal de frustrés restés sur le carreau ! Je pourrais dire : j'y étais !
Surprise : pas de "Born Dead", ni de "Hey Joe".
Déception : je rêvais de mon titre préféré "Momma's Gotta Die Tonight", dommage !

FAITH NO MORE

Pas encore remis de mon tabassage en règle sur la WARZONE avec BODY COUNT, il faut arriver sur la Mainstage 2 et voir… des fleurs partout et du blanc ! Pas de doute, FAITH NO MORE est installé.
Soyons clair de suite : Mike Patton est l'un des chanteurs les plus charismatiques et doués de sa génération. Mike Bordin un des batteurs les plus enthousiasmants que je connaisse. Bref, je ne suis pas pour autant un fan de FNM ! Je sais, n'allez pas chercher à comprendre !
"Motherfucker" est un titre d'introduction classieux et impressionnant en live, sa montée en puissance vous glace, vous immobilise. Patton annonce la couleur : il vient apporter un peu de paradis dans cet enfer !
"Be Aggressive" ("Be Obscene" du refrain de "Mobscene" de MARILYN MANSON viendrait de là ???) + "Caffeine" comblent d'entrée les mordus de "Angel Dust" et je suis heureux d'entendre "Evidence" qui surprend les personnes ne connaissant pas le groupe.
Mike y fait étalage de tout son talent de chanteur. Quel feeling !
"Epic", genre de parodie des RHCP fait son effet !
Mais un certain malaise s'installe… Roddy Bottum fait preuve de suffisance voire de mépris face à la foule. Je n'arrive pas à le cerner. Nous sommes plusieurs à ne pas savoir si c'est du lard ou du cochon… Il attrape finalement une guitare folk, Mike Patton un tambourin et on découvre "Black Friday". Décevant.
Des efforts par contre du côté du frontman qui tente du français, descend de scène pour échanger avec le public avant de réclamer le Tshirt orange d'un des mecs de la sécu ! Les costumes tout blancs dénotent désormais sur scène mais geste sympa !
Je salue la présence de morceaux comme "The Gentle Art Of Making Enemies" mais surtout le surpuissant "Cuckoo For Caca" durant lequel Patton hurle comme un damné ! Je n'aurais pas penser l'entendre live !
Je regrette un "Digging The Grave" bizarrement absent ou un "What A day" ou "Just A Man".
Le set se déroule de façon plus consensuel avec "Easy" of course et une cover bien trop calme pour achever le set ("This Guy's In Love With You") : pas sur que du crooner soit la meilleure idée pour se tirer du Hellfest, mais bon.
Un bilan en demi teinte, qui penche davantage vers la déception globalement au final…

FEU D'ARTIFICE :
25 minutes de pause dans le programme pour un feu d'artifice. J'aime pas les feux d'artifice, ça m'emmerde les feux d'artifices, c'est… TA GUEULE Fenryl !
Oui, je viens d'assister au plus beau feu d'artifice de ma vie ! 20 minutes sur une bande son de dingue : "Thunderstruck" (AC/DC), "Satellite 15" (IRON MAIDEN), "Bohemian Rhapsody" (QUEEN) et "South Of Heaven" (SLAYER) ! 450 000€ d'effets pyrotechniques à couper le souffle ! Merci aux organisateurs !

SCORPIONS

Autant vous le dire de suite, la dernière prestation du groupe m'avait profondément ennuyé pour ce qui était leur tournée d'adieu… Et tout comme JUDAS PRIEST la veille, ils sont de retour…
Je leur laisse une change, faute de mieux.
Agréable surprise globalement. Toujours aussi grandiloquent côté écrans géants, le groupe fait un peu perdu sur scène, surtout Klaus qui me semble avoir pris un coup de vieux. Sa voix est étrangement toujours la même, j'ai toujours eu du mal avec ce timbre. Il est même trop souvent à la rue.
En plus les plombs sautent sur "The Zoo", le groupe ne s'en rend pas compte, gros moment de solitude pour les zicos. Les techniciens n'arrivent pas à remettre le son général, le ton monte dans la foule. Mais tout revient dans l'ordre.
Je suis heureux d'entendre "Always Somewhere" dont je raffole et que je n'avais pas eu la fois précédente (tout comme "Winds Of Change") même si la version unplugged est décevante (Meine est très limite) et en plus dans le cadre d'un medley.
Le groupe balaie son répertoire, trouve son auditoire, arrive le faux rappel, car bien évidemment nous n'avons eu "Still Loving You" ! On voit des larmes coulées (arf) et le groupe ferme les portes avec un classique "Rock you Like A Hurricane". Avant cela on a eu le droit à l'insupportable Kottak pour son ridicule solo de batterie (ce mec me sort par les yeux).
Heureusement Schenker et Jabbs sont à la hauteur de l’événement et permettent au groupe de nous délivrer un concert correct plus honnête et moins prétentieux que la fois précédente.

MARILYN MANSON

Là aussi, une seconde chance pour un personnage que j'adore. La fois précédente, il avait sauvé son set en jouant heureusement "Great Big White World", mon titre préféré, sans en plus le chier.
Dernière date de la tournée pour Brian Warner et ses acolytes. Jolie scène.
"Deep Six" en ouverture. Titre du dernier opus qui fait effet tout comme par la suite "Third Day Of A Seven Day Binge".
Warner est énorme : il a grossi de façon inconsidérée, je guette ses réactions redoutant ses coups de folie. Je le connais trop bien.
Très vite, je pense qu'il est bourré. C'est souvent le risque des artistes qui passent de 1h à 2h du mat' et qui ont attendu toute la journée leur passage.
La voix est là, c'est bon. "Disposible Teens" réveille la foule. Mais le reste délire : MM met entre 30 et 50 secondes pour revenir sur scène entre chaque morceau, il demande d'acclamer Twiggy pour son anniversaire, plus tard il exigera qu'on lui lance des soutiens gorges à la gueule en guise de cadeau pour reprendre le set et chanter "Rock Is Dead"… Grand moment de solitude de longues minutes sans que personne ne cède à son caprice ! De guerre lasse, il reprend sa prestation !
C'est "Antechrist Superstar" qui est largement représenté dans la setlist avec 4 titres dont un final titre éponyme/"The Beautiful People". "Tourniquet" et le surprenant " Angel With The Scabbed Wings" sont de la partie.

Plus le set avance, moins on y croit et le groupe également. Les musiciens sont des larbins (le batteur est stoppé net une fois par le boss puis sur un autre titre il lui demande de jouer moins fort car il reprend sa section rythmique beaucoup trop violemment).
Les zicos sont amorphes, regardent Warner changer de micro (poing américain, énorme couteau) et oublier de chanter dedans à force de singeries (comme marcher comme un robot vers les enceintes et s'y emplafonner). Le public se casse en masse d'ailleurs au cours du set. Je reste par respect, pitié et amour de l'artiste mais on frise la pitié par moment…
On a au final le sentiment que cela l'emmerde d'être là. Il aura passer plus de temps sur la fin du show à s'évertuer à récupérer une immense tortue gonflable qu'il en aura arrêté de chanter pour récupérer son autre micro en forme de couteau et la perforer en hurlant "Fuck the turtle"… Pathétique ? Oui, vraiment.
J'ai eu l'impression de voir une bête aux abois. Un artiste doué pourtant mais qui plonge (dépression pas réglée ?) et qui semble vraiment mal… En espérant que cela ne finisse pas mal...

DAY 3

LE jour tant attendu ! En effet, je vais enfin pouvoir voir en live le groupe qui m'a fait revenir sans hésiter cette année : DARK TRANQUILLITY. Victime d'un choix donc par le passé, il était hors de question de les rater cette année, pour voir un set énorme, monstrueux et long et… QUOI ????? 40 minutes allouées sur la mainstage 2 c'est tout ????? C'est une blague ?
8 titres donc ! Mais une claque tout de même ! Je suis à quelques mètres seulement de la scène, mesurant la charisme de Mickael Stanne ! Quelle voix ! Quelle classe ! Brillant !
Je note de suite l'absence d'un bassiste connu (il faut dire que sur ce poste, c'est compliqué depuis pas mal de temps pour le groupe !) et de Niklas Sundin pour cause de paternité/famille. Il est remplacé par Erik Jacobson (DEALS DEATH).
Bref, on fait sans et cela me va de tout façon ! Le groupe va faire la part belle au petit dernier "Construct" (pas mon préféré, loin de là) en ouvrant avec "The Science Of Noise" et "The Silence In Between" (puis "State Of Trust", antépénultième). Et puis, on commence à perdre pied avec l'intro d'un "Terminus (Where Death Is Most Alive)" qui me fait remarquer que le groupe déplace les foules et possède bien une putain de fanbase ultra réactive. J'appartiens à cette catégorie et quand DT enchaîne avec "The Wonders At Your Feet", il n'est plus possible de ne pas comprendre que sous cette chaleur, je vais être gâté.
Belle surprise avec un extrait de "Character" : "Trough Smudged Lenses" bourrine et fait du bien.
Moment de solitude pour Stanne (je ne saurais plus vous indiquer précisement quand dans le set) quand il descend chanter avec la foule mais n'arrive pas à remonter sur scène à la fin du morceau ! Il est donc obligé de faire le tour et de remonter backstage, abandonnant le reste du groupe un peu perdu et éberlué, sans son frontman ! Cocasse !
"State Of Trust" live ne me réconcilie pas avec ce morceau que je n'ai pas apprécié en version studio mais me fait espérer mon miracle… Qui se produit ! "ThereIn" est joué ! Je filme tout, je déguste chaque seconde (si vous avez lu ma chronique du monumental live/DVD du combo, c'est en écoutant ce titre que j'ai eu mon père sortant du coma eu téléphone… Marquant à vie). Bref, je ne touche plus le sol ! "Misery's Crown" est un titre né pour le live et il clôt cette démonstration avec brio. On en redemande mais on ne croit pas au miracle. C'est la mort dans l'âme mais heureux que je laisse partir ce groupe, tout de même frustré de n'avoir eu AUCUN titre de "Damage Done" ! Pas de "Final Resistance" ou "Hours Passed In Exile" ou… Merde, n'importe lequel quoi !??

HOLLYWOOD UNDEAD

Je reste par curiosité. Du Rap Metal, j'ai toujours été client mais je n'ai jamais entendu parler de ce combo.
Ils déboulent masque, SLIPKNOT-like, haranguent la foule, enchaînent plusieurs titres en passant à quasi tous les postes : frontman, guitare, batterie/percu (il existe quasi deux kits complets sur scène !). C'est vraiment excellent et accrocheur. Mais surtout, c'est noir de monde et quasi tout le monde chante à tue tête ! Côté son : du LIMP BIZKIT (on comprend mieux leur présence), du Metalcore, du Rapcore donc, mais des sonorités plus pop parfois.
Le début du set est rageur et dantesque : ça bouge dans tous les sens et la chaleur aidant, les grosses gouttes déboulent sous les masques ! Je ne sais pas si c'est toujours le cas mais au bout de quelques titres, chaque membre se découvre le visage et on se retrouve dans une dynamique plus classique. Mais rien ne change et HD demande du soutien constamment, ce que le public du HELLFEST lui rend bien. Un sacré triomphe, une belle réussite, un set bien troussé et moi, je vous réserve la disco du groupe au final ! Une belle découverte comme je les aime grâce à ce long week end !

EXODUS

Pour la troisième fois, me voilà face aux américains ! Pourquoi encore une fois ? Ils ont viré comme un malpropre Dukes ! Et vachement original, qui est de retour ? Syndrome ANTHRAX ? Et oui, Souza ! Bingo !
Fort d'une nouvelle galette ("Blood In, Blood Out"), on a le droit à 3 titres tout beau, tout neuf : "Black 13" enchaîné avec le titre éponyme. Démarrage quelconque avant de retrouver un "Children Of The Worthless God" qui laisse entrevoir davantage de rage et d'envie.
Le riff de "Raining Blood" pour nous signaler l'absence sur scène de Gary Holt qui finalise le dernier album de SLAYER. Le groupe nous assure (sic) qu'il sera de retour très vite pour porter EXODUS comme il l'a toujours fait ! Pas sur !
"Blacklist", "Body Harvest", "Bonded By Blood", "The Toxic Waltz" et "Strike Of The Beast" pour terminer. Set sympa mais bien moins dévastateur que par le passé, avec des circle pit dantesques et poussiéreux portés par un Dukes qui savait y faire. Je suis sur ma faim mais bon, je fais sans doute ma fine bouche.

Je regarde une nouvelle fois le début du set de NUCLEAR ASSAULT (sympa) avant de partir pour me placer pour ALESTORM.
Le TEMPLE est totalement bondé ! Inaccessible ! Je suis obligé de me placer sous l'ALTAR pour assister de loin à cette prestation mémorable des écossais ! Quelle ambiance ! Quelle énergie ! Une foule totalement en transe, totalement acquise à leur cause ! On danse autour de moi, on chante, on est dans une taverne, on pourrait croiser des Hobbits, des pirates des caraïbes ! Bref, festif à souhait ! Excellent moment !

AT THE GATES

Fort de cette erreur de placement, je reste devant la scène de l'ALTAR et attend mes seconds chouchous du jour : AT THE GATES ! Leur dernier opus en sélection, j'avais fait le pari de les voir live et de mesurer toute la puissance de ce "At War With Reality" !
Énorme prestation des suédois ! Bordel ! Difficile de m'en remettre ! Les meilleurs morceaux des chaque album y passent ! "Death And The Labyrinth" et bim, in your face un "Slaughter Of The Soul" qui ravage tout ! Je suis à 2 mètres de la scène. J'en prends plein les yeux et les oreilles !
C'est dantesque ! La setlist est phénoménale et je suis bouche bée !
"Cold" confirme et enfonce le clou tout comme le titre éponyme du dernier opus ! Je chante comme un damné ! "Terminal Spirit Desease" puis "The Circular Ruins" (mon titre préféré du dernier opus) avant un "Under The Serpent Sun" et un "Heroes And Tombs" ! La voix de Tomas démarre fort, me fait un peu peur dans la première moitié du set avant de totalement m'émerveiller !
Je manque de superlatif pour vous narrer ce concert ! Quel pied !
C'est alors que Marco Aro de THE HAUNTED déboule sur scène pour participer à la fête sur "City Of Mirrors" !
"Suicide Nation", "Nausea", "Kingdom Gone" et un "The Book Of Sand" pour clôturer magistralement cette prestation ! Mais, mais, … il manque … Mais non !! "Blinded By Fear" vient se rappeler à nos souvenirs de fans absolus et AT THE GATES peut désormais quitter la scène la tête haute : le combo vient de tuer la concurrence et renvoyer clairement les autres groupes à leurs études ! Une démonstration !

Totalement dans les étoiles, je retourne errer pour assister à la fin du set d'IN FLAMES, le troisième larron du Death Mélo, en mode mélodieux et popisant de plus en plus je trouve !
J'irai les voir à Rouen à la fin de l'année et pour les avoir déjà vu je n'en attendais rien. Sympa mais trop tard, la messe était déjà dite !

ARCH ENEMY

Je me place pour terminer en beauté mon HELLFEST 2015 avec ARCH ENEMY déjà vu en début d'année au 106, à Rouen une fois encore !
Depuis est arrivé Jeff Loomis (ex-NEVERMORE) à la place de l'excellent Nick Cordle.
Une setlist classique désormais et je guette la nouveauté : pour moi, "Burning Angel", "Stolen Life" (avec les nouveaux soli de Loomis) et "Avalanche" (tous deux extraits du dernier excellent "War Eternal").
Set ultra carré et excellent, avec une Alissa toujours aussi bienvenue pour le renouveau du groupe. Le son est génial, l'ALTAR est bondé et la magie opère totalement.
Je reste une nouvelle fois consterné de n'entendre aucun morceau de l'éblouissant "Burning Bridges" (allez-vous comprendre bordel à la fin ?) et pas de "We Will Rise" (surprenant). Mais l'effet de surprise en moins pour moi (concert précédent en Avril donc), il faut bien une nouvelle fois reconnaître la suprématie de ce combo sur scène ! Très très bon moment !

C'est ainsi que se referment les portes de mon HELLFEST 2015 ! 10 ans très marquants et un anniversaire réussi.
Les progrès d'accueil sont marquants, les écueils techniques à relativiser et l'attente pour Juin 2016 délicate ! Mais on parle déjà de METALLICA en coulisse, les tractations étant en cours… Mais chut, je ne vous ai rien dit !
Fuckin' HELLFEST !


Le 19/07/2015 par NOORS

Je t'attendais particulièrement pour avoir des nouvelles de JUDAS et ONSLAUGHT. De même pour BODY COUNT. Je vois SCORPIONS cet hiver. On verra l'évolution. Merci.



             



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