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YEAR OF NO LIGHT
Par WËN
Le 11 Décembre 2013

THE GATHERING
Par VOLTHORD
Le 30 Novembre 2013

DISGORGE + INTERNAL BLEEDING + BEHEADED
Par DARK MORUE
Le 11 Novembre 2013

Festival 15ans de Garmonbozia
Par DARK MORUE
Le 3 Novembre 2013

Steve VAI met le feu à la Coop' de Mai
Par JEFF KANJI
Le 20 Octobre 2013

NOFX à La Coopérative de Mai
Par CHAPOUK
Le 20 Octobre 2013

FINNTROLL + TYR + SKALMOLD
Par VOLTHORD
Le 12 Octobre 2013

NECROS CHRISTOS + GRAVE MIASMA (Bruxelles)
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Le 7 Octobre 2013

NECROS CHRISTOS + GRAVE MIASMA (Paris)
Par ENENRA
Le 7 Octobre 2013

Vulcain
Par CITIZEN
Le 6 Octobre 2013

Psycroptic + Hour of Penance
Par DARK MORUE
Le 2 Octobre 2013

WACKEN OPEN AIR 2013
Par JEFF KANJI
Le 19 Septembre 2013

Motocultor 2013 (2)
Par DARK MORUE
Le 30 Août 2013

Motocultor 2013 (1)
Par DOLORÈS
Le 29 Août 2013

Metal Méan 2013
Par CITIZEN
Le 26 Août 2013

EYEHATEGOD + ORANGE GOBLIN
Par ENENRA
Le 23 Août 2013

Party San 2013
Par DARK MORUE
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Hell's Pleasure 2013
Par ENENRA
Le 1 Août 2013

TORCHE
Par ENENRA
Le 24 Juillet 2013

PRAGUE DEATH MASS Vol. II
Par ENENRA
Le 19 Juillet 2013

NEUROSIS
Par ENENRA
Le 7 Juillet 2013

NEUROTIC DEATHFEST 2013
Par ENENRA
Le 20 Juin 2013

SUFFOCATION
Par DARK MORUE
Le 20 Juin 2013

IRON MAIDEN
Par WËN
Le 8 Juin 2013

MICHAEL SCHENKER
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Le 29 Mai 2013

SEPTICFLESH
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Le 27 Mai 2013

MELVINS
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Le 23 Mai 2013

AMENRA
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Le 9 Mai 2013

PPM Fest 2013
Par JEFF KANJI
Le 20 Avril 2013

KVELERTAK
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Le 26 Mars 2013

ROMPEPROP
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Le 25 Mars 2013

CULT OF LUNA
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Le 7 Février 2013
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WACKEN OPEN AIR 2013
Par JEFF KANJI et CHAPOUK le 31 Juillet 2013
Publié le 19 Septembre 2013 Consulté 7091 fois

Une nouvelle fois me voici en route pour La Mecque du Metal. Comme l’an dernier une petite étape luxembourgeoise permettra de ne pas déjà s’user sur la route du plus grand festival Metal d’Europe : le Wacken Open Air. Arrivée sous l’eau (rain or shine disent les wackeners) en ce mardi 30 juillet (les concerts ne débutent pas avant le 31 et le festival démarre réellement le jeudi 1er) et premières rasades de bière pour notre nouvelle recrue Chapouk et mon compagnon Red One (Forces Parallèles) qui s’est joint à l’aventure, témoignant une nouvelle fois des liens ténus entre nos deux sites.



La flotte du mardi soir a bien endommagé les allées qui jusque-là avaient bénéficié du temps clément de la semaine passée. Rien de mieux qu’une bonne paire de New Rock pour passer par-dessus la gadoue environnante. Après une longue promenade à travers le village sous un soleil radieux, nous récupérons nos précieux sésames et retrouvons avec grand plaisir des wackeners de l’année dernière eux aussi fidèles au poste. On notera cependant la prise d’importance internationale prise par le Hellfest dont de nombreux tee-shirts viennent s’intercaler entre vestes à patchs et le célèbre bullhead de Wacken qui reste l’uniforme privilégié par la plus grosse frange des 80000 festivaliers.

Day 1

Et nous sommes déjà jeudi… La première journée - A Night To Remember – porte bien son nom et de nombreux fans campent déjà devant la True Metal Stage qu’investira RAMMSTEIN à 22:15 pétantes. Il faut dire que le groupe est très attendu sur ses terres germaniques et que la tête d’affiche de Wacken est une sacrée consécration pour un groupe pas toujours épargné par la critique dans son propre pays. ANNIHILATOR va se charger d’ouvrir très sérieusement les hostilités avec un set compact d’une efficacité sans faille porté par un Jeff Waters a l’air toujours aussi avenant et un Dave Padden toujours remarquable que ce soit vocalement ou guitaristiquement. Le groupe, qui s’apprête à sortir un nouvel opus (disponible dans les bacs à l’heure où j’écris cette chronique) va mettre tout le monde d’accord et inciter tous mes voisins, Red One y compris, à se plonger sérieusement dans la discographie du combo canadien qui a délivré ¾ d’heure d’un Thrash mélodique de haute volée, ponctué par un "Alice In Hell" toujours efficace. Jeff Waters présente d’ailleurs avec humour ce classique demandant au public : " quel est le dernier morceau que nous allons jouer, un morceau que nous jouons à chaque fois en final depuis vingt-cinq ans " évitant avec tact le réchauffé rappel nimbé de mystère, alors même que tout le monde sait à quoi s’attendre. Imaginez AC/DC faire une présentation Hollywoodienne de "For Those About To Rock"…

Curieusement, on se demande un peu ce qui se passe quand THUNDER monte sur scène mais nos papys pratiquent un Hard Rock efficace qui rappellera UFO jusqu’à son vocaliste grisonnant, classieux à la Phil Mogg. Mais les rangs se resserrent déjà : un géant fondateur s’apprête à dire la messe sur la Black Stage : DEEP PURPLE qui au son d’un "Highway Star" époustouflant de puissance et de maîtrise (même Gillan s’arrache les cordes vocales, nous régalant de ces cris aigus dont on pouvait légitimement penser qu’il étaient partis définitivement avec l’âge). Paice mouline, Glover semble toujours autant s’amuser avec le manche de sa basse et la paire Don Airey/Steve Morse cherche à se reconvertir en artificier décochant les soli avec une facilité et une énergie que bien des jeunes peuvent leur envier. Comme souvent avec DEEP PURPLE, on ne sait pas trop à quoi s’attendre niveau setlist même si l’on sait bien que "Perfect Strangers", "Black Night" ou encore "Smoke On The Water" ne manqueront pas à l’appel. Et ce "Into The Fire" exhumé de "Fireball" est un délice qui confirme la bonne impression du départ. Après, et c’est là que les festivaliers seront sans doute partagés, la musique de DEEP PURPLE est une véritable matière mouvante rendant chaque concert unique. Je déplore de mon côté des soli qui certes contribuent à cette sensation d’assister à une jam géante mais aussi à faire baisser un peu l’attention (et la tension pour le coup). Pourtant l’émotion est à son comble quand, sur les premières mesures de "Above And Beyond" le portrait de Jon Lord vient illuminer les écrans géants (oui, avec trois écrans géants auxquels on ajoute celui présent à côté de la Party Stage et celui à proximité du Metal Market, l’organisation a parfaitement conscience de la masse de spectateurs potentielle). Ian Gillan s’effondre en larmes en livrant une interprétation tout simplement monumentale de cet extrait de "Now What?!", opus qui passe avec brio l’examen du Live, "Hell To Pay" semblant avoir déjà fait son chemin à en juger le public qui reprend le refrain en chœur. Que dire de ce signe du destin qui voit Steve Morse délivrer quelques mesures mythiques au moment où un zeppelin traverse le ciel de Wacken. Avec une avalanche de tubes ("Strange Kind Of Woman", "Perfect Strangers", sans doute mon titre favori avec "Highway Star"), la cadence infernale semble ne pouvoir s’arrêter (Steve Morse s’amuse même avec le "Sweet Child O’ Mine" des GUNS N’ROSES) au moment où Uli Jon Roth entre en scène armé de sa Sky Guitar pour accompagner nos Anglais dans une version forcément spéciale de "Smoke On The Water" qui voit le virtuose allemand improviser un solo dont il a le secret pour un moment de partage typique de Wacken. Uli sera d’ailleurs, avec Joakim Brodén de SABATON, celui qu’on verra le plus souvent sur scène se mêler aux groupes afin de délivrer des versions spéciales de certains titres.

Setlist DEEP PURPLE
Highway Star - Into The Fire - Hard Lovin’ Man - Vincent Price - Strange Kind Of Woman - Contact Lost - The Well-Dressed Guitar - Hell To Pay- Lazy - Above And Beyond - No-One Came - Don Airey solo - Perfect Strangers - Guitar solo - Smoke On The Water (feat. Uli Jon Roth) - Green Onions (Booker T. & the MGs) - Hush (Billy Joe Royal) - Black Night


DEEP PURPLE place la barre très haut en ce premier jour et le public est chauffé à blanc pour accueillir RAMMSTEIN qui au son de "ch du dir weh" dévoile sa monumentale mise en scène faite de métal, de lumière blanche, de fumées et d’artifices et surtout de feu. Car une fois qu’on a pris la mesure de la raclée scénique qui nous attend, Till délivre les premières salves de feu sur le classique "Wollt Ihr das Bett in Flammen sehen ?" et ses « Ram-mstein » massifs repris en chœur par le public. Nos Allemands ont scénarisé leur set dans ses moindres détails et c’est un véritable show auquel on assiste, en même temps que les perles (de plomb) défilent. Le public s’excite sur un "Feuer Frei !" qui donne une occasion de plus au groupe de jouer avec le feu. Si le coup de la marmite peut paraître un peu éculé maintenant, "Mein Teil" demeure aussi subtil et écrasant qu’un 38 tonnes et après un "Wiener Blut" plus ambiancé où le groupe dégagerait presque quelque chose de poétique, c’est la rafale de gatling avec l’avalanche de tubes plus dansants et fédérateurs les uns que les autres notamment un "Mein Herz Brennt" en piano-voix qui, s’il perd sa puissance monumentale, retrouve de l’aplomb dans l’interprétation de son texte (le titre se traduit par « mon cœur brûle » dans la langue de Molière). Et que dire de la démarche du groupe d’inviter sur scène Heino, chanteur traditionnel lui aussi accusé à tort de nazisme à ses débuts . Un joli pied de nez de la part de RAMMSTEIN qui a longtemps souffert de cette image. Et Heino vient interpréter avec nos Allemands un morceau loin d’être anodin. Je l’attendais, mais "Sonne", repris en chœur par 80000 personnes dépasse l’entendement. La puissance et l’émotion dégagée par l’énonciation des nombres du refrain réussit à dépasser la puissance de ce "Du Hast" que Till nous fait chanter quasi a cappella, soutenus par une discrète nappe de clavier de Flake qui s’acquitte une nouvelle fois de son rôle de souffre-douleur à la perfection, conservant ce côté dérangeant qui émane de la formation est-allemande. Nous quittant juché sur son gigantesque dard en mousse qui éjacule de longues minutes pendant un "Pussy" lui aussi fédérateur, RAMMSTEIN tire sa révérence de la manière la plus solennelle possible, se posant poing sur le cœur, genou au sol, à l’avant-scène, devant le public de Wacken, le remerciant chaleureusement. Je plains déjà les groupes des deux prochains jours car il va être très difficile de se défaire de l’idée que le plus beau show de cette édition 2013 vient d’avoir lieu.
Setlist RAMMSTEIN
Ich du dir weh - Wollt Ihr das Bett Flammen sehen ? - Keine Lust - Sehnsucht - Asche zu Asche - Feuer Frei ! - Mein Teil - Ohne Dich - Wiener Blut - Du Riecht so Gut - Benzin - Links 2,3,4 - Du Hast - Bück Dich - Ich Will - Mein Herz Brennt (pian-voix) - Sonne (Feat. Heino) - Pussy


Day 2

Aujourd’hui c’est canicule au programme avec un soleil qui va nous taper fort sur le crâne, ne nous empêchant pour autant pas de se délecter des shows de cette journée. Le set de TRISTANIA passe comme une lettre à la poste. Écouté de loin, échaudé que j’étais par la prestation chiantissime du Wacken 2005, je dois dire que ce que j’ai attendu ne m’a pas déplu, les riffs mordants ne manquant pas à l’appel et la vocaliste Mariangela Demurtas, évitant trop de simagrées, pratique un chant clair sans artifices efficace. Les réjouissances commencent au point presse. En effet un énigmatique papier imprimé un peu partout annonce « Black Metal event of the year at 1 :00 PM ». Et c’est apercevant un chevelu me faisant cruellement penser à Samoth que je réalise, étant donné qu’Ihsahn lui tient compagnie, que le grand EMPEROR se reformera pour quelques évènements très spéciaux dont le Wacken (les deux autres dates étant le Sweden Rock et le Hellfest) pour interpréter l’intégralité du référentiel "In The Nightside Eclipse" qui fêtera ses 20 ans en 2014 ! Et Ihsahn de m’annoncer (ben on pouvait poser des questions alors pourquoi se priver) que la setlist serait axée sur les débuts du groupes et ce n’est que quelques jours plus tard que nous apprendrons que c’est Bård Faust, batteur dudit album qui se joindra aux deux guitaristes. Quelle jouissance !



Mais il est déjà temps de retrouver la Black Stage avec l’ouverture magistrale que va nous livrer GOJIRA. Dire que ce set va passer en un éclair est un doux euphémisme. Plus maîtrisé et mieux équilibré que la mandale délivrée sous la Wet Stage en 2010, ce set qui parcourt l’ensemble de la discographie de nos Français, nous balançant dans les gencives les copieux "Love" ("Terra Incognita") et le très MORBID ANGEL-esque "Remembrance" avec son final à faire pâlir tous les moshers du festival. Nous ne mangerons pas aujourd’hui dix missiles comme "The Heaviest Matter Of The Universe". GOJIRA a beaucoup appris de la scène ces dernières années et sait ménager les temps forts : rouleau compresseur qui lui sont caractéristiques et passages plus aérés avec quelques sonorités plus éloignées du Metal comme l’hypnotisant "The Gift To Guilt" au beat Dubstep qui nous entraîne vraiment sur une autre planète. Ça commence fort ! Dire que dans une heure nous aurons IHSAHN avec LEPROUS comme backing band, nous interprétant un large florilège d’extraits de sa carrière solo, "Eremita" étant logiquement plus représenté, Ihsahn ayant souhaité, comme il l’a précisé lors de la conférence d’EMPEROR, montrer au public un condensé ce qu’il est musicalement aujourd’hui. Ihsahn ou le vampire Armani pour paraphraser notre cher Erwin.

Setlist GOJIRA
Explosia- -Flying Whales - Backbone - Love - L'Enfant Sauvage - Vacuity - The Heaviest Matter Of The Universe- Connected - Remembrance - Oroborus - The Gift To Guilt


Mais sur la True Metal Stage doit se tenir l’un des concerts que j’attends le plus : PRETTY MAIDS que je n’ai jamais eu l’occasion de voir en Live. Si Ronnie Atkins m’a déjà convaincu de son talent lors du show d’AVANTASIA au PPM Fest ici ce sont ses propres morceaux qu’il va interpréter et si le bougre connaît quelques problèmes de retours (un larsen part de la façade à intervalles réguliers lors des premiers morceaux, tous deux extraits de l’excellent "Motherland". Le groupe joue costaud et montre qu’il en a à revendre. Si Ken Hammer ne peut rivaliser niveau charisme avec son vocaliste, il drive le set avec sa disto mordante pour un set qui très tôt nous propose l’enchaînement mortel de "O Fortuna" et "Back To Back" qu’HAMMERFALL a bien contribué à remettre à la mode. PRETTY MAIDS défend son bout de steak avec ardeur en piochant dans "Pandemonium" à deux reprises avec les accrocheurs "I.N.V.U." et "Little Drops Of Heaven". Sinon, "Future World" est à l’honneur avec pas moins de quatre extraits dont le terrible morceau titre qui viendra clôturer avec "Red Hot And Heavy" un set trop court, certes gâché par un son parfois capricieux pour un groupe sans doute peu habitué à jouer devant une assemblée déjà si nombreuse.



Setlist PRETTY MAIDS
Mother Of All Lies - I See Ghosts - O Fortuna - Back To Back - Rodeo - Needles In The Dark - Yellow Rain - I.N.V.U. - Little Drops Of Heaven - Future World - Red Hot And Heavy


Et là les dilemmes commencent. IHSAHN ou UGLY KID JOE ? J’ai semble-t-il choisi la bonne option avec Red One, mes potes ayant trouvé le set des Américains juste sympathique alors qu’IHSAHN a lui fait une démonstration d’inventivité et de maîtrise sur la Black Stage. Choix osé des organisateurs de proposer une musique si peu accessible sur l’une des scènes principales en plein après-midi. Osé aussi de proposer juste avant les Allemands de POWERWOLF et tout leur attirail vampirique sur la True Metal Stage montrant une volonté du Wacken de se tourner vers l’avenir, reléguant des grands du Metal comme SONATA ARCTICA ou AMORPHIS sur la Party Stage, qui bénéficie pour le coup d’une distribution de haute qualité. Le show semble remporter l’adhésion du public allemand (ultra-majoritaire il faut le rappeler) et le second degré que POWERWOLF insuffle à son Heavy Metal agrémenté d’orgue et d'oraisons latines.

Il faudra ensuite choisir entre la légende du Hardcore New-Yorkais AGNOSTIC FRONT et le non-moins fameux SOILWORK qui auréolé d’un double album réussi, s’apprête à déclencher la tempête sur la Party Stage ornée de jolis éléments de déco inspirés dudit album. Ayant déjà assisté au set de Wacken 2007 des Suédois, je délaisse Speed Strid pour AGNOSTIC FRONT qui va foutre un boxon monstre (les New-Yorkais joueront tellement fort qu’il sera difficile d’entendre ce qui se passe du côté de SOILWORK d’ailleurs). Je me décourage cependant tant mes jambes me font défaut en cette chaleur caniculaire. Dire que j’ai raté de peu "Gotta Go" un des rares morceaux que je connaissais…

Je me serai économisé pour SABATON qui va faire le plein devant la True Metal Stage, reprenant le créneau tenu l’an passé par HAMMERFALL avec le même succès. La formation suédoise a la chance de disposer d’un frontman ultra charismatique en la personne de Joakim Brodén qui sait s’y prendre afin de fédérer les plus grandes audiences et cela passe aujourd’hui par une dégustation de bière au son des « noch ein bier » lancés par les wackeners au chanteur, qui entre deux extraits en langue natale de son dernier-né "Carolus Rex" va échanger sa fameuse veste gilet par balles avec un fan ou encore roter dans le micro tout en nous faisant reprendre sous l’impulsion de Snowy Shaw les refrains ultra-catchy de "The Art Of War" ou "Primo Victoria" qui mettent à genoux Wacken, montrant que rien ne semble arrêter nos Suédois qui s’étaient montrés conquérants sur la Party Stage il y a cinq ans.

Setlist SABATON
The March Of War - Gott Mit Uns - Carolus Rex - Into The Fire - Cliffs Of Gallipoli - Midway - The Carolean's Prayer - Sun Tzu Says - The Art Of War - Primo Victoria - Metal Crüe


Encore une programmation cruelle de la part des organisateurs qui m’aurait contraint à rater la fin de ce set, alors que j’opte pour celui de CORVUX CORAX et celui de que j’avais décidé de zapper s’appelle donc MOTÖRHEAD. Lemmy n’a pas la forme ces temps-ci et la tournée de MOTÖRHEAD a été annulée. Seule la date de Wacken a été maintenue… mais pas pour longtemps. Après un "Damage Case" efficace (bien qu’éculé), "Stay Clean" commence par inquiéter, Phil Campbell doit attendre son frontman pour démarrer le morceau, mais à l’issue de "The Chase Is Better Than The Catch" c’est fini… Après un quart d’heure de jeu, MOTÖRHEAD ne reprendra pas, nous apprendrons que Lemmy a fait un malaise. Espérons que les wackeners présents n’ont pas assisté au dernier concert de la « Tête de Moteur »… alors que je ne me suis toujours pas décidé pour le dilemme de ce soir : revoir DORO ou assister au show du culte ANVIL ?

J’opte pour ANVIL avant de vite déchanter car si son batteur Robb Reiner tient la baraque remarquablement, aidé par un son parfait, Lips fait le guignol un peu dans le vide, ressortant son traditionnel vibromasseur… Bref du réchauffé et rien de bien folichon… Dire que j’ai laissé DORO au son de "I Rule The Ruins" pour ça. M'enfin, Red One semble avoir grandement apprécié. Et c’est au son du "Denim And Leather" de SAXON que nous pénétrons à nouveau dans l’aire nous menant à la True Metal Stage. C’est la messe, l’arène est remplie ras-la-gueule alors que Biff Byford lui-même nous régale de sa présence, lui qui vient (tout comme Doro Pesch) à Wacken tous les ans, y compris les années où il ne joue pas. Doro semble toujours ravie est impressionnée de jouer avec les artistes qui l’entourent, en particulier Bas Maas (ex-AFTER FOREVER) qui tient bien la scène comme commandant en second. Cette impression de voir une petite fille émerveillée dans la Metal Queen est tout aussi appréciable que ce répertoire dans lequel elle pioche, que ce soit sa carrière solo ("Raise Your Fist" ou encore l’hymne du Wacken "We Are The Metalheads") , ou dans le mythique répertoire de WARLOCK (les classiques "Metal Tango" ou encore "Für Immer" qui voit le retour d’Uli Jon Roth, une heure avant son propre concert sous la Wet Stage.

Setlist DORO
I Rule The Ruins - Burning The Witches - Rock Till Death - East Meets West (Feat. Chris Boldenthal) - The Night Of The Warlock - We Are The Metalheads - Raise Your Fist In The Air - Denim And Leather (Feat. Biff Byford) - Hellbound - Für Immer (Feat. Uli Jon Roth) - Revenge - Metal Tango (Feat. Eric Fish et Frau Schmidtt) - Breaking The Law (Feat. Phil Campbell) - All We Are (Feat. Corus Corax, Eric Fish, Joakim Brodén) - Earthshaker Rock


Heureux mais un peu fatigués, nous nous dirigeons vers la Party Stage pour le show d’AMORPHIS. Avec une mise en scène soignée en rapport avec l’artwork de son dernier opus, AMORPHIS débarque avec guitares acoustiques et saxophone sur scène !!! En un mot comme en cent, nous avons le privilège d’assister à un set acoustique des Finlandais, six titres qui vont de plus piocher dans l’ensemble de la disco du groupe, en premier lieu "Rusty Moon" extrait de "Tuonela". Le groupe reprend les guitares électriques pour une deuxième partie de set au moins aussi excellente, bien que manquant d’un peu de pêche. Si le groupe fait honneur à son nouvel opus ("Circle"), il revisite son passé en exhumant l’antédiluvien "The Castaway" extrait de "Tales From The Thousand Lakes" ou encore via le traditionnel "My Kantele" qui reste indémodable. On notera qu’étrangement l’opus précédent "The Beginning Of Times" n’est pas représenté…

Setlist AMORPHIS
Unplugged
Enigma - I Of Crimson Blood - Empty Opening - Rusty Moon - Karelia intro/Sign From The North Side
Électrique
Shades Of Gray - Nightbird's Song - Silver Bride -Narrow Path - The Castaway - Hopeless Days - House Of Sleep - My Kantele


Il est tard, mais rien ne saurait nous priver de GRAVE DIGGER, toujours redoutable d’efficacité en festival, ce qu’il va une nouvelle fois démontrer. Si le groupe de Chris Boldenthal avait mis les petits plats dans les grands en 2010 avec son show-anniversaire pour les quinze ans de "Tunes Of War" où tartans et guests étaient de sortie. Ici ce sera bien plus sobre, même si VAN CANTO se joint une nouvelle fois à la fête pour servir de chœur pour reprendre les (nombreux) fédérateurs de la bande qui pour le coup nous propose une setlist radicalement différente réhabilitant pas mal de vieilleries et de titres plus récents, ne misant pas sur sa célèbre trilogie médiévale dont ne subsistent que trois des hymnes majeurs ("Rebellion (The Clans Are Marching)", "Knights Of The Cross" et "Excalibur"). Ainsi on se félicitera de ce medley introduit et conclu par le riff pachydermique de "Twilight of The Gods" reprenant des extraits de "The Reaper", "Heavy Metal Breakdown" et "Knights Of The Cross". "The Reaper", bien mis en valeur aujourd’hui avec l’adjonction de l’agressif "Wedding Day". Si l’on excepte l’écrasant et presque Doom "Clash Of The Gods" introductif au refrain pataud, les extraits des derniers opus passent aisément le cap de la scène, "Hammer Of The Scots" et surtout "Home At Last", que la cornemuse de CORVUS CORAX vient prolonger tout en crachant du feu ("Highland Farewell"). Et c’est sur un festival de chœurs wacken que vient "Rebellion" accompagné des guests de la soirée et de Joakim Brodén dont c’est visiblement la soirée !!! Nous allons nous coucher du GRAVE DIGGER plein la tête. La grosse journée pour moi c’est demain !!!

Setlist GRAVE DIGGER
Charon - Clash Of The Gods - Death Angel & The Grave Digger - Hammer Of The Scots - Knights Of The Cross - Wedding Day - Ballad Of A Hangman - The House - Medley Twilight Of The Gods/The Reaper/Baphomet/We Wanna Rock You/Twilight Of The Gods - Excalibur - The Last Supper - Home At Last - Highland Farewell - Rebellion (The Clans Are Marchings) (Feat. Joakim Brodén) - Heavy Metal Breakdown


Day 3



Si FEAR FACTORY se fera sans moi (beurk la prestation précédente), pour ALESTORM ce sera compliqué ! En cette heure précoce, la foule est dense et motivée à l’idée de reprendre "Captain Morgan’s Revenge" ou l’hymne définitif "Rum" en chœur avec un Christopher Bowes visiblement déjà un peu chaud. Histoire de ne pas rater SONATA ARCTICA, je me positionne entre la Party Stage et la True Metal Stage, ce qui me permet de voir (enfin) DIE APOKALYPTISCHEN REITER et sa mixture si étrange. Mêlant, Heavy, Thrash, éléments Folk et parfois presque Indus, le style du groupe est assez difficile à définir mais s’avère efficace en concert et particulièrement adapté à un festival. La seul ombre au tableau se profile hélas à l’horizon, on dirait bien qu’il va pleuvoir. « Rain or shine » - telle est la devise de Wacken. Oui, le seul show de SONATA ARCTICA se verra entaché par une pluie battante… ce qui ne découragera pas nos Finlandais qui montent sur scène avec une énergie qu’on croyait envolée depuis quelques années. Au revoir le pilotage automatique. Le groupe, rafraîchi tant musicalement que physiquement (seuls Elias Viljanen et Henrik Klingenberg ont conservé leur crinière) par leur dernier opus "Stones Grow Her Name" se montre enthousiaste, sans doute plus en phase avec sa musique désormais. Ce sont pas moins de cinq titres de leur set d’une heure qui sont consacrés au dernier opus. Les vieux de la veille comme moi apprécieront les toujours efficaces "Black Sheep", "Fullmoon" ou autres "Replica" (aucun extrait de "Unia" snif) mais pour le fan de Speed pur et dur, on pourra peut-être se trouver déçu. L’époque du Speed triomphant est belle et bien terminée, même si le récent "Cinderblox" vient se rappeler à notre bon souvenir. Vraiment rassuré et rafraîchi (au propre comme au figuré) par cette prestation.

Setlist SONATA ARCTICA
Only The Broken Hearts (Make You Beautiful) - Black Sheep - Shitload Of Money - Losing My Insanity - The Last Amazing Grays - I Have A Right - Replica - Fullmooon - Cinderblox - Don't Say A Word


Il faut que je me décide, ANTHRAX – SECRET SPHERE ou ANTHRAX – SECRET SPHERE – ANTHRAX, ou encore SECRET SPHERE tout seul. Vu le début du show des Américains (qui comptent deux absents dans leurs rangs, Rob Caggiano ayant déserté le navire (remplacé par un efficace Jonathan Donais (SHADOWS FALL) et Charlie Benante étant resté auprès de sa progéniture) porté par un Jon Dette redoutable. Le cogneur a joué avec les plus grands combos Thrash de la planète faut dire (TESTAMENT, SLAYER, HEATHEN) et le début de set qui enfile les tueries Thrash de "Among The Living" les unes derrière les autres me rend dingue ! ANTHRAX a eu ma peau et tant pis pour mes Italiens adorés, je vais mosher tout seul comme un con… et c’est bon. Méga mandale dans la tronche ! Les Américains viennent de montrer qui étaient les patrons.



Setlist ANTHRAX
Among The Living - Caught In A Mosh - N.F.L. (Efilnukefesin) - Hymn part 1. - In The End - Deathrider - T.N.T. (AC/DC cover) - Indians - Got The Time (Joe JACKSON cover) - Fight 'Em 'Til You Can't - I Am The Law - Madhouse - Antisocial (TRUST cover)


DANZIG ! Ah une légende s’apprête à débarquer sur scène pour un show célébrant le 25ème anniversaire de la carrière solo de l’ex-MISFITS. Glenn Danzig, qui comme le dit très justement mon acolyte Red One ressemble de plus en plus à une sorte de Sigourney Weaver sous stéroïdes ne triche pas. Il gueule, vocifère, fout le bordel sur scène et chante avec ses tripes, bien aidé par le travail colossal abattu par la tête pensante de PRONG. Tommy Victor à la guitare. DANZIG déroule les classiques majoritairement extraits des trois premiers opus si ce n’est ce "SkinCarver" efficace et Heavy extrait de "Circle Of Snakes". Après un véritable best-of ("Mother", "How The Gods Kill" sont ici bien entendu), le musculeux Doyle monte sur scène avec sa guitare-fusée et nous voilà plongés trente ans en arrière avec cet enchaînement de grands classiques des MISFITS, groupe éminent que METALLICA a contribué à remettre au goût du jour. "Die Die My Darling" ou encore "Last Caress" sont au programme bien sûrs mais également les classiques "Skulls" ou "Death Comes Ripping". Glenn Danzig m’a gâté pour mon premier show. J’ai vu à la fois DANZIG et les MISFITS (je rappelle que si les MISFITS existent toujours, seul demeure du line-up originel le bassiste Jerry Only, frère de Doyle) et un timide Randy Blythe (LAMB OF GOD) encouragé à rejoindre la scène par Glenn Danzig, sous le regard émerveillé de Dino Cazares et des FEAR FACTORY viendra se joindre à la fête. Parfait avant de m’attaquer à TRIVIUM qui avec un son d’une rare puissance va faire trembler le sol… et me décourager. Car si la bande de Matt Heafy dispose de véritables qualités, son Metal moderne me séduit bien mieux sur album, en particulier sur "In Waves". Le temps de recharger les batteries au point presse avant l’apothéose de ce soir : l’enchaînement ALICE COOPER – NIGHTWISH.

Setlist DANZIG
SkinCarver - Hammer Of The Gods - Twist Of Cain - Am I Demon? - Her Black Wings - Devil's Plaything - Blood And Tears - How The Gods Kill - Death Comes Ripping (MISFITS feat. Doyle) - I Turned Into A Martian (MISFITS feat. Doyle) - Vampira (MISFITS feat. Doyle) - Skulls (MISFITS feat. Doyle) - Astro Zombies (MISFITS feat. Doyle) - Bullet (MISFITS feat. Doyle) - Last Caress (MISFITS feat. Doyle) - Mother - Die, Die My Darling (MISFITS feat. Doyle)


Idéalement placé pour ALICE COOPER mais quelque peu dérangé par les slammers pour être honnête, le maître nous réserve un show magistral une fois de plus mais peut-être moins granguignolesque qu’à l’accoutumée. Accompagné par Orianthi qui remplace maintenant le fidèle Damon Johnson, il nous livre un florilège de morceaux plus ou moins inattendus. En effet, avec moins de la moitié du set reprenant la setlist de Wacken 2010 (sa première venue), tous des classiques indéboulonnables ("School’s Out", "No More Mr Nice Guy", "Poison"), Alice Cooper nous gâte avec "Hey Stoopid", "House Of Fire" ou encore "He’s Back (The Man Behind The Mask)"). Si la guillotine, la camisole ou encore la chaise électrique sont toujours de sortie, c’est surtout à des éclairages soignés que le show doit son ampleur et sa qualité. Et que dire de ce final où le maître voit s’ériger les pierres tombales de quelques grands noms du Rock auquel il va rendre hommage en reprenant leurs plus grands classiques. Ainsi Jim Morisson, John Lennon, Jimi Hendrix et Keith Moon se voient honorés pour notre plus grand bonheur. Il va jusqu'à glisser un bout du "Another Brick In The Wall" des FLOYD au milieu de "School's Out" Voir un bonhomme de plus de soixante ans, à la popularité mondiale garder cette humilité de sacrifier ses propres classiques, moi je dis Monsieur !

Setlist ALICE COOPER
The Underture - Hello Hooray - House Of Fire - No More Mr Nice Guy - Under My Wheels - I'll Bite Your Face Off - Billion Dollar Babies - Caffeine - Department Of Youth - Hey Stoopid - Dirty Diamonds - Drum Solo (Glen Sobel) - Guitar Solo (Orianthi) - Welcome To My Nightmare - Go To Hell - He's Back (The Man Behind The Mask) - Feed My Frankenstein - Ballad Of Dwight Fry - Killer - I Love The Dead - Break On Through (THE DOORS cover) - Revolution (THE BEATLES cover) - Foxey Lady (JIMI HENDRIX EXPERIENCE cover) - My Generation (THE WHO cover) - I'm Eighteen - Poison - School's Out


Floor Jansen. Quelle admiration je porte à l’amazone ! Entre son charisme, son énorme paire de seins et surtout ses cordes vocales, plus précieuses que n’importe quoi d’autre, on parle juste de la plus talentueuse chanteuse du circuit. J’ai été très fan de NIGHTWISH mais je crois que Tuomas et ses sbires ont absolument tout fait pour me détourner du chemin, à commencer par cette Annette qui m’avait fait fuir la True Metal stage en 2008. L’orientation « masturbation intellectuello-symphonique » de l’album/B.O./film "Imaginareum" n’allait pas plus me faire rester dans le giron lapon (cf ma kro-express). Toutefois il y avait sur ce disque quelques titres bien efficaces qui seront – surprise ! – ceux mis à l’honneur ce soir. En attaquant le set sur "Dark Chest Of Wonders", l’un des morceaux les plus Heavy de "Once" on en prend plein les yeux. NIGHTWISH a parfaitement compris qu’un show doit être visuel et l’écran géant en fond de scène associé aux plus beaux éclairages des trois jours (faut quand même passer après RAMMSTEIN et ALICE COOPER qui ont mis la barre très haut) témoignent d’un savoir-faire et d’une préparation évidents. Le show est filmé et sortira en novembre 2013 en DVD. Ce spectacle, l’un des derniers de la tournée est donc un évènement spécial dont le public prend pleinement conscience ; « Wish I Had An Angel » lui aussi servi par une magistrale prestation de Floor qui n’a pas son pareil pour mêler chant plus lyrique inspiré de Tarja Turunen (il ne faut pas oublier que l’ex-vocaliste qui s’épanouit en solo a inspiré bon nombre de ses collègues) et chant plus en puissance auquel elle nous a habitués et séduits. Ainsi, malgré les difficultés, "She’s My Sin" en plus d’être une bonne surprise est une réussite avant que "Ghost River" bien aidé par les voix d’enfants des samples et la présence scénique de Marco Hietala ne passe l’épreuve du live avec les honneurs. Et là on comprend… "Everdream" ne pourra être mieux interprétée que ce soir je pense. Floor comme toujours enterre la concurrence et amène ce titre efficace mais plutôt bateau dans des sphères insoupçonnées. Troy Donockley vient enrichir le son de la formation finlandaise avec sa flûte et sa cornemuse irlandaise et instaure une atmosphère presque mystique, aidé en cela par des éclairages somptueux une nouvelle fois. On a tout de même de la surprise encore avec "Romanticide", extrait de "Once" pas forcément des plus évidents mais qui mérite son exhumation vu son potentiel Heavy. "Song Of Myself"… Il était osé déjà de jouer le mythique "Ghost Love Score" et surtout d’avoir les balls de le magnifier de la sorte, tant Floor y est majestueuse de tendresse ; j’avoue, je pleure sur le final quand la vocaliste, véritable héroïne ce soir, se dépasse pour foudroyer les 85000 spectateurs de Wacken transis par le froid. "Song Of Myself" et son refrain hypnotique remporte aussi mon adhésion malgré mon scepticisme du départ. Les poèmes interminables du final étant projetés sur grand écran pendant le passage central où le riff plombé d’Emppu Vuorinen joue avec la pyrotechnie. "Last Ride Of The Day" au titre idéal conclut dans une dernière cavalcade un show monumental.

Setlist NIGHTWISH
Dark Chest Of Wonders - Wish I Had An Angel - She's My Sin - Ghost River - Everdream - Storytime - I Want My Tears Back - Nemo - Uillean pipes solo (Troy Donockley) - Bless The Child - Romanticide - Amaranth - Ghost Love Score - Song Of Myself - Last Ride Of The Day


Si je devais retenir quelques shows de cette édition de Wacken, RAMMSTEIN, DEEP PURPLE, SABATON, ANTHRAX et NIGHTWISH constitueraient un joli bouquet ! Ce ne sera pas le cas de ce LINGUA MORTIS feat. RAGE qui malgré la présence d’un orchestre efficace (excellente version de "From The Cradle To The Grave") et la curiosité de voir Victor Smolski jouer du violoncelle ne me sortira pas de la situation d’épuisement dans laquelle je me trouve…

See You next year wackener! Rain or shine!



Merci encore à Red One pour ses bons moments passés et à Chapouk pour les photos réalisées avec les moyens du bord !



             



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