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AMON AMARTH & MACHINE HEAD (Paris)
Par KOL et JOHN DUFF le 13 Octobre 2022
Publié le 16 Octobre 2022 Consulté 1522 fois

Grosse soirée de Metal au Zénith de Paris avec rien de moins que 3 groupes majeurs à l’affiche : The HALO EFFECT, AMON AMARTH et MACHINE Fuckin’ HEAD, dont le dernier opus a régalé nombre de chroniqueurs de NIME, marquant un retour en fanfare pour Robb et sa bande.


The HALO EFFECT
Kol Il est 19h30 précises quand The HALO EFFECT monte sur scène. Ayant particulièrement goûté leur premier album, le groupe composé d’anciens IN FLAMES et de Mikael Stanne de DARK TRANQUILLITY vient jouer pour la première fois de sa courte carrière à Paris. Une occasion qu’il m’était impossible de rater. La scène est élégamment parée de l’artwork de "Days Of The Lost", vert pétant sur fond noir. Jesper n’est malheureusement pas présent comme je le craignais, ce qui n’empêche pas les Suédois de délivrer un show court (30 minutes) mais de qualité.
Les titres choisis sont les plus pêchus, adaptés au format. “Gateways“ sonne aussi bien que la version studio, et “Feel What I Believe“ ou “Conditional“ font notamment leur petit effet. Malheureusement, sur ce dernier titre, et plus encore sur “Shadowminds“, la voix de Mikael lâche subitement. Malgré tous ses efforts, et quelques refrains balancés ici et là, le chanteur ne peut finir le titre. Voilà qui jette une petite ombre à la prestation d’ensemble, très (trop ?) propre. Problème de micro, ou plus probablement surmenage lié à la présence du Frontman dans 3 groupes et beaucoup de tournées récemment ? Ce n’est malheureusement pas impossible, tant son style est exigeant. Pour le reste, c’était du tout bon !

John Duff Pour démarrer cette affiche monstrueuse, THE HALO EFFECT entame la soirée devant une fosse peu remplie (mais qui se garnira au fur et à mesure). Il nous a proposé un show sobre mais terriblement efficace. Le son est massif, on entend parfaitement les guitares. J’ai poncé l’album et en live le rendu est très bon. Mikael Stanne assure même si sur la fin on a vu quelques soucis, j'espère que ce n’est rien de grave.



Setlist : Days of the Lost - The Needless End - Gateways - Feel What I Believe - Conditional - Shadowminds


AMON AMARTH
Kol Le temps d’attraper une bière et un hoodie (à un prix indécent il va sans dire) pour soutenir l’initiative, et je retourne me coller aux spectateurs qui se pressent devant pour accueillir les mighty vikings d’AMON AMARTH. Auteurs eux-aussi d’un nouveau disque plus qu’honorable, la démesure est de mise avec deux statues géantes encadrant le groupe. Celles-ci céderont successivement leur place à un drakkar, puis au serpent de mer géant qui clôture les shows du groupe.

Entre-temps, tout y passe, de Loki à des flammes rouges de toute beauté. Le show est excellent, et les sourires sont de mise. AMON AMARTH file vraiment la banane même sans être nécessairement un die-hard fan de la formation. L’exécution est impeccable et Johan Hegg a toujours ce growl profond si savoureux. Quelques coups de rame à même le sol, les horns bien brandies au ciel, et le spectacle s’achève.

John Duff Troisième fois que je vois AMON AMARTH et le constat est le même, le show est carré, la bonne humeur est de mise avec un Johan Hegg souriant tout du long. La décoration est dantesque, la mise en scène avec les vikings qui se fritent est sympa et amène un côté théâtral plutôt bienvenu. La setlist brasse exclusivement les albums post-2004, ce qui était à prévoir. Les morceaux issus du dernier album (plutôt correct il faut le dire) passent très bien l’épreuve du live, mention spéciale à “Heidrun” et ses “Who’s The Goat, Who’s The Goat”. Le show se terminera en beauté sur mon titre préféré “Twilight Of The Thunder God”. Pyrotechnie, mini feu d'artifice, vraiment un très bon show !



Setlist : Guardians Of Asgaard - Raven's Flight - Deceiver Of The Gods - The Pursuit Of Vikings - The Great Heathen Army - Heidrun - Put Your Back Into the Oar - Cry Of The Black Birds - The Way Of Vikings - First Kill - Shield Wall - Raise Your Horns - Twilight of the Thunder God


MACHINE HEAD
Kol Présent au Trianon 3 ans avant pour la tournée “Burn My Eyes“ au cours de laquelle MACHINE HEAD avait délivré une prestation impeccable de près de 3h, jouant notamment l’intégralité de son premier album avec le line-up d’origine. Quitte à se manger une pandémie mondiale dans la foulée, c’était la meilleure façon de clore une année 2019 riche en concerts. Autant dire que les attentes étaient élevées de mon côté… Et la formation a été au niveau! Malgré une configuration de salle toujours un peu froide et trop grande, le gang d’Oakland a mis tout le monde d’accord, avec un son d’une précision diabolique, puissant mais ne nécessitant pas de protections auditives (contrairement aux vikings). Robb est en grande forme et les nouveaux arrivants dans le groupe (Vogg à la guitare, Matt derrière les fûts) s’intègrent parfaitement.

Le show est de grande qualité, et le combo n’a pas besoin d’artifices scéniques pour asséner son Metal féroce et mélodique à la fois. La setlist est impeccable, même si je regrette quelque peu la rareté de morceaux issus de “Øf Kingdøm And Crøwn“. J’espérais découvrir en live les nouveaux titres à cette occasion, mais il me faudra me contenter d’un best-of, efficace mais manquant quelque peu de nouveautés. C’est avec grand regret que j’entends MACHINE HEAD entamer son “Halo“ de fin, sur le coup de 23h30.

John Duff Comme KOL, je garde un très bon souvenir du Trianon et des 3h de show. J’attendais énormément MACHINE HEAD et je n’ai (encore une fois) pas été déçu. “Become The Firestorm”, seule chanson issue du dernier album entame les hostilités de la plus belle des manières. Bordel quel titre ! Le son est très propre, Robb est en feu. Quel plaisir d’hurler à gorge déployée “Imperium”, mon titre préféré du groupe. Le show passe à une vitesse folle, le public est chaud bouillant. La setlist est très bonne, brassant presque chaque album. “Darkness Within” et son final chanté par un Zénith me file des frissons. Entendre “South Of Heaven” est également une surprise, Robb expliquant que sa première expérience au Zénith était de voir le public français chanter le riff principal de SLAYER et que ça l’avait marqué. En bref, le show d’1h30 paraît tellement court et comme KOL j’en aurais bien repris une heure.



Setlist : Become The Firestorm - Imperium - Ten Ton Hammer - I Am Hell (Sonata In C#) - Aesthetics Of hate - Darkness Within - Now We Die - From This Day - Davidian - South Of Heaven (SLAYER Cover) - Halo


John Duff En conclusion, la soirée fut réussie. L’affiche de qualité couplée à un son plutôt propre tout le long ont permis de profiter pleinement de ces trois très bons groupes. Je n’étais pas particulièrement fan du principe de double headliner mais là je suis conquis. Hâte de revoir ces trois formations en live !



             



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