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SLIPKNOT au Zénith de Paris
Par CHAPOUK
Le 3 Février 2015
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de NIME publiés sur Dark Side
SLIPKNOT au Zénith de Paris
Par CHAPOUK le 29 Janvier 2015
Publié le 3 Février 2015 Consulté 7276 fois

Jeudi 29 Janvier 2015, 13h30, en route pour SLIPKNOT !
Le trajet nous a paru incroyablement long (surtout sur le périph' parisien) mais nous nous préparions déjà mentalement pour l’enfer !
Arrivée sur Paris 19h30, juste le temps de manger un morceau et direction le zénith !



À 20h et des brouettes, KING 810 monte sur scène pour assurer la première partie du set. Le groupe (qui m’était alors inconnu jusqu’ici), qualifié de Neo Metal, nous a joué un mélange de Groove Metal et de Hardcore à la HATEBREED qui sortait tout droit de son premier album signé chez Roadrunner Records (on comprend mieux pourquoi ils partageaient la scène avec SLIPKNOT).
Malheureusement pour eux la qualité sonore dégueulasse de leur prestation et leur peu de notoriété en France les ont desservis. Le public était vraiment très (trop) sage : les gens dans la fosse bougeaient à peine la tête, et ceux des gradins s’emmerdaient pas mal… Malgré tout le groupe a reçu quelques applaudissements entre chaque titre car il se démenait réellement pour chauffer la salle.

Set-List KING 810 :

810
Killem All
Murder Murder Murder
Desperate Lovers
Boogeyman
Write About Us
Fat Around the Heart

Petite pause clope et on file dans la fosse pour la suite ! À 21h15 SLIPKNOT entre en scène, enfin façon de parler… Derrière un épais rideau l’intro du dernier album des masqués est lancée, Corey et le public s’époumonent ensemble, la tension est à son comble. Et lorsque le rideau se soulève, que les premières notes de "Sarcastrophe" sont lâchées, dans le public c’est déjà le bordel, les gens commencent à se chauffer rien qu’en entendant les premières notes de guitare, et lorsque le morceau part c’est le chaos le plus total ! Sans mentir je me suis retrouvée aspirée dans un pogo et je n’ai pas touché le sol pendant plusieurs minutes !

À la fin du morceau Corey stoppe les hostilités en nous racontant que ça lui fait plaisir de revenir en France. Pendant ce temps-là j’observe la scène, qui est extrêmement bien décorée, ainsi que les plateformes mobiles sur lesquels sont juchés Shawn, Chris, Craig et Sid. Répit de courte durée puisque Corey nous demande si ça nous dit un petit bout d’ "Iowa" ? Quelle question ! Bien sûr ! Et c’est parti pour "The Heretic Anthem". Ça fait vraiment quelque chose je trouve, de redécouvrir ce morceau entendu des milliers de fois sur mon baladeur, ma chaine-hifi. L’intro qui est reprise en chœur par le public se voit portée par quelque chose de plus solennel que d’habitude et quel bonheur de hurler avec des milliers d’autres personnes « If you're 555 I'm 666 », même si ça n’a pas vraiment plus de sens que d’habitude. S’ensuit "My Plague" avec son refrain mélodique, accompagné d’un très joli light-show. Ensuite, pas le temps de faiblir, voilà la très attendue "The Devil In I" ! Cette intro qui hérisse les poils, ces couplets mélodiques, et ce putain de refrain où tout le monde hurle en chœur avec le groupe « Step inside !!! See the Devil in I !!!! » pendant que des flammes jaillissent sur scène et que les light virent au rouge sang ont déchaîné la fosse !

Légère pause entre "Psychosocial" et "The Negative One", juste le temps pour Corey de lancer un « I want to see you become fucking insane », et c’est reparti pour un tour : un énorme circle-pit se déclenche.
Dans la fosse, la chaleur est à son comble, l’ambiance est à son paroxysme, Corey nous le fera d’ailleurs chaleureusement remarquer tandis que Sid (qu’on soupçonne d’avoir été sous cocaïne pendant tout le show) escalade les divers éléments du décor, saute, voltige, danse et chauffe à blanc le public. S’en suit un "Liberate" libérateur, où je vois arriver les premiers slammeurs du concert, ainsi qu’un bon nombre d’objets et vêtements divers passer au-dessus de ma tête.
Je profite du break, qui n’est autre que "Frail Limb Nursery", et de "Purity" pour reprendre un peu mes esprits, avant de m’arracher complètement sur "Before I Forget" et de hurler le premier couplet, que je connais par cœur, de "Duality" avec le reste du public.

Et viens le moment de violence gratuite : "Left Behind" ! Moment tellement intense, que je perds littéralement mon pied lorsque qu’un grand gaillard me retombe dessus violemment, lui par contre a dû perdre sa cheville à l’écoute du craquement qui a suivi sa réception au sol… Petit branle-bas de combat, le temps de lui apporter un peu d’aide et d’aller chercher des secours, je loupe finalement la fin de "Left Behind" et une bonne moitié de "Spit It Out". Je retrouve ma place seulement au moment où Corey demande au public de s’asseoir dans la fosse pour le fameux moment « jump the fuck up ». Le chanteur s’amuse, nous fait patienter avec des « not yet » pour faire monter la pression … Et enfin le fameux signal arrive : « JUMP THE FUCK UP » !! La fosse et les gradins bondissent alors comme un seul homme et c’est le bordel le plus total, je repasse en lévitation pendant quelques secondes (il est bizarre ce sol, il est pas palpable !) mais finis par retoucher la terre rapidement.

Vient le tour de "Custer" annoncé par Corey par un « tou tou ta, tou tou ta, tou tou ta ta ta » comme sur ".5 : The Gray Chapter". Je me souviens alors à ce moment-là avoir pensé lors de ma première écoute de ce titre que le refrain très bas du front devait tout de même être excellent en live, avec ces martèlements de fûts et cette batterie bondissante. J’ai obtenu ma réponse assez rapidement : oui c’est le cas, c’est complètement abrutissant mais jubilatoire de sauter sur place le plus haut possible comme un teubé en hurlant « Cut cut cut me up and fuck fuck fuck me up !!! ».
Remerciements de Corey et noir total.

Retentit alors l’intro du premier album des 9 furieux, cette dernière annonce "(Sic)" on le sait tous, on s’y prépare tous ! Et bingo ! Le rappel débute par "(Sic)" et déchaîne encore une fois la fosse qui hurle un très convaincant « Here comes the pain ! » avant de se lancer dans un pogo infernal. Pas le temps de respirer : "People = Shit" est là ! Oh putain ça y est ! Celle que j’attendais le plus est là ! Vite ! On file devant et on va mosher avec les autres survivants ! Là aussi c’est un rêve de gosse qui se réalise : quand j’étais môme je m’imaginais dans un concert des Knots hurler le célèbre « People=Shit » en levant les genoux aussi haut que possible. Ben voilà c’est fait j’y suis ! Je suis ballottée, je m’arrache les poumons, mais je kiffe !

À la fin du morceau, le public est encore en ébullition, Corey le remarque et pour bien nous achever il nous demande si l’hymne de SLIPKNOT nous tente. Et "Surfacing" débarque à grands coups de fûts pour signer la fin du concert ! C’est l’apothéose, du premier rang de la fosse au dernier rang des gradins tout le monde bouge, hurle des « fuck » au monde entier et toutes les emmerdes de la vie, et lève son majeur bien haut !

Et voilà ! Fin ! Les musiciens saluent, s’inclinent et nous remercient un millier de fois pour l’ambiance de folie de ce soir avant que le rideau ne se referme.

Bilan de la soirée, à part les coups et les bleus c’était vraiment un super show. On m’avait bien dit que SLIPKNOT en live c’était de la bombe mais je pensais pas autant : sur scène tous les zikos sont d’une précision incroyable et ont un rôle bien défini (même les petits nouveaux) tout en pouvant aussi se permettre des coups de folie pour galvaniser le public. Ce côté spectacle rend le show du groupe aussi agréable à regarder qu’à vivre. Le seul petit bémol, c’est que les titres s’enchaînent avec une rapidité effarante et on ne voit vraiment pas le temps passer.

Au vu de tous les gens qui sont venus pour s’éclater ce soir-là : on peut affirmer que quoiqu’on en pense, non SLIPKNOT n’est pas mort !

Set-List SLIPKNOT :

XIX
Sarcastrophe
The Heretic Anthem
My Plague
The Devil in I
Psychosocial
The Negative One
Eeyore
Liberate
Frail Limb Nursery
Purity
Before I Forget
Duality
Left Behind
Spit It Out
Custer

Rappel:
742617000027
(Sic)
People = Shit
Surfacing



             



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