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KREATOR + ARCH ENEMY @Lyon
Par WËN
Le 4 Décembre 2014

MICHAEL SCHENKER'S TEMPLE OF ROCK @Annecy
Par GEGERS
Le 30 Novembre 2014

ELUVEITIE + ARKONA @LYON
Par MR LOUP
Le 12 Novembre 2014

GOTTHARD @Lyon
Par GEGERS
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ARCH ENEMY @Rouen
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Le 22 Octobre 2014

THE GREAT OLD ONES + REGARDE LES HOMMES TOMBER
Par DARK MORUE
Le 29 Septembre 2014

FALL OF SUMMER 2014
Par CITIZEN
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MOTOCULTOR 2014
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Le 22 Août 2014

HELLFEST 2014 : Jour 3
Par FENRYL
Le 13 Juillet 2014

HELLFEST 2014 : Jour 2
Par DARK MORUE
Le 9 Juillet 2014

HELLFEST 2014 : Jour 1
Par DOLORÈS
Le 4 Juillet 2014

PPM FEST 2014
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Le 26 Juin 2014

MARYLAND DEATHFEST 2014
Par ENENRA
Le 31 Mai 2014

CAUCHEMAR @Paris
Par CITIZEN
Le 27 Mai 2014

THE GREAT OLD ONES @Bordeaux
Par WËN
Le 22 Mai 2014

NEUROTIC DEATHFEST 2014
Par DARK MORUE
Le 10 Mai 2014

PROCESSION @Paris
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Le 5 Mai 2014

NEGURA BUNGET @Bordeaux
Par WËN
Le 22 Avril 2014

TOXIC HOLOCAUST + EXHUMED
Par DARK MORUE
Le 4 Mars 2014

TURISAS @ Lyon
Par MR LOUP
Le 17 Février 2014

ENSIFERUM @LYON
Par MR LOUP
Le 6 Février 2014
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de NIME publiés sur Dark Side
 
HELLFEST 2014 : Jour 3
Par FENRYL et CITIZEN le 22 Juin 2014
Publié le 13 Juillet 2014 Consulté 9296 fois



BON. C'est bon, on en a chié sous le lourd soleil de plomb, ça y est allé à grands renforts de pichets et de bastons de caddies. C'est le 3e jour, la dernière grande ligne droite. Le baroud d'honneur. L'apothéose, l'instant ultime. Et on commence ça par une interview exclusive de notre chère Chapouk. Alors, elle a quoi à dire sur le festival la demoiselle?

Niveau orga je vois pas beaucoup de points sur lesquels râler à part le camping qui était mal foutu. Putain c’était mon premier Hellfest et je ne savais pas qu’en arrivant le jeudi à 20h il me faudrait faire en long en large et en travers tous les camps avant de trouver un champ « de réserve » en traversant une route qui était quasi libre. Bon même si je me suis ainsi retrouvé à près d’une demi-heure de marche du fest, il faut voir le point positif : le sol c’était de la paille j’avais un super matelas naturel, et puis les voisins étaient bien cools, bien qu’un peu crades (mais ça je m’en suis aperçue le lundi matin quand un immonde tas d’ordures faisait une muraille sur l’arrière de ma tente).

Mis à part ça le cadre était juste superbe. Même la mini-ville/Disneyland/reproduction de Camden Town qui frappait littéralement le festivalier à l’arrivée c’était chouette. Et puis tous cette ambiance métallique dans la forêt du Muscadet, et ces nombreux éléments de décor qui s’enflammaient la nuit tombée, franchement c’était super beau. Ça contribuait à créer un contexte post-apocalyptique ou Steampunk, une bulle dans laquelle on vivait le fest coupé de tout. L’orga a même poussé le vice jusqu’à diffuser des éclairages zebrés sur le sol qui donnaient un effet moquette génial, mais qui ont aussi contribué à me désorienter tous les soirs, vu que j’étais bien claquée et que je suivais les motifs (lol).

Par contre niveau bouffe je me suis ruinée… Le merch aussi m’a défoncé la tirelire, mais c’était un peu plus prévisible. Mais bon point pour les boissons qui étaient à des prix tout à fait abordables, surtout avec le système de jetons qui était bien avantageux si on ne choisissait qu’un verre et qu’on alternait entre Bar et point d’eau (si ceux du camping et de la Valley étaient bondés ou foireux, celui de la Warzone était super fonctionnel et bien pratique, car là-bas il n’y avait pas un pet d’ombre !). Grande surprise au niveau de tout ce qui était toilettes (sèches ou non) qui étaient dans l’ensemble très bien entretenues et Dieu sait que quand vous êtes une fille et que vous passez votre journée à boire parce qu’il fait chaud, vous avez besoin de toilettes à peu près propres !

L’espace VIP était lui aussi bien décorée et assez bien agencé. Seulement gros bémol pour les prises électriques qui manquaient cruellement. Le seul moment où j’ai voulu recharger mon téléphone pour accéder à mes mails sur le net, je n’ai pas pu car les seules prises disponibles étaient dans les box destinés aux interviews et donc n’étaient pas libres.

Enfin la prog m’a bien évidement charmée, il y a éventuellement quelques groupes qui m’ont posés des dilemmes comme TURISAS et SEPULTURA qui jouaient en même temps, mais c’est vraiment histoire de trouver un point négatif, car comme dans tous les fests il faut faire des sacrifices c’est le jeu.


Et maintenant on parle musique. Pour la dernière fois. Vous êtes chauds ? Pardon ? Plus fort, je vous entend pas !
Est-ce que vous êtes chauds ? FAITES DU BRUIT POUR NIME ! GO!


BLUES PILLS

DarkMorue : Premier groupe que je vais voir de la journée, direction les Mainstages. Et c'est parti pour un énorme rayon de soleil, de doux psychédélisme, d'une voix surpuissante et voilà, la chanteuse quoi. C'est bon je suis amoureux à nouveau, pour pas faire original, comme absolument tous ceux qui sont allés la voir je crois. Celle-là si elle passe au gang-bang après les festival y'a 5000 personnes qui font la queue tellement tous les cœurs ont fondus. OoooooooOOOOOOoooooh Devil Maaaaaaaaaan...

COBRA

Citizen : Averti à l’avance au sujet de COBRA ("Non ! N’y va pas ! C’est un truc de hipsters ! ") j’ai tout de même fait un nouvel effort matinal pour foncer au fin fond du site du hellfest, derrière le sous-bois et les champs de poussière infinis, devant la warzone. Première fois que je me fais l’ouverture les trois jours tiens ! COBRA s’est imposé comme un des meilleurs souvenirs de cette édition rien que par la force de sa tchatche, toute de provocation, d’énergie et d’humour (dont j’ai pas trop saisi le degré, hommage ou parodie, mais peu importe) alors qu’il y avait pas mal de concurrence pour ça y compris chez les combos plus établis. "Vous avez amené des pistolets ? Tirez en l’air pour montrer que vous êtes contents ! " etc etc, une espèce de punk à l’arrache sous un ciel qui promet une petite averse pour changer, je ronronne.

BLACKLODGE

DarkMorue : un groupe que j'attendais beaucoup, une de mes formations Black Indus préférées. Et c'était bien furieux, véritable monument de fureur mécanique, ça y allait méchamment sur la BAR, les trois membres offrent une prestation ténébreuse et monolithique, on prend lourd et cette grosse descente psychotropique dans les ténèbres mal famées a du bon en début de journée, surtout que la foule présente est pour une fois relativement clairsemée. Par contre le son c'était pas trop ça, au niveau des guitares c'était un beau bordel et ça manquait d'impact, mais bon, un bon moment malgré tout.



SATANS SATYRS

Citizen : Pire transition possible à un hellfest : vouloir quitter la warzone pour se placer pour le tout début d’un concert sous la Valley. Vient encore l’heure de sprinter pour aller voir SATANS SATYRS, même si à 11H30 il y a pas encore des torrents de monde sur la route à côté du bois. Inexplicablement le public sous la tente est très clairsemé, alors que deux jours avant à la même heure elle était pleine pour CONAN ! Faut croire que CARCASS a eu raison de la plupart ! Bref, le power-trio s’installe, balance nonchalamment un "We’re Satan’s Satyrs man" pendant les balances avant d’envoyer leur espèce de doom retro et agressif à la sauce punk, qui pour l’occasion sonne encore plus groovy, plus Stoner, un groupe taillé pour la Valley quoi ! Je m’atomise les cervicales du début à la fin, je pourrais à la limite me plaindre qu’il y ait pas eu les claviers qui font une partie de leur ambiance glauque sur album, même si c’est vrai que le propos y était pas !

LOFORORA

Chapouk : Dernier jour sur le site et encore debout de bonne heure pour aller devant LOFOFORA. Bien que Reno ait un peu perdu niveau vocal, il possède toujours sa gouaille légendaire et le groupe se montre dynamique. La foule quant à elle est ultra réceptive, enchainant les pogos, et accueillant même en son sein Maxime Musqua du Petit Journal qui apparemment expérimente les joies du slam et du circle-pit. Les français ont joué quelques titres phares comme « L’œuf », et nous ont fait découvrir quelques morceaux de leur nouvel album « L’épreuve Du Contraire » (qui sortira en septembre prochain) qui m’ont plutôt mis l’eau à la bouche.

IN SOLITUDE

Dark Schneider : 3ème et ultime journée du fest. J'arrive alors que le concert de IN SOLITUDE est déjà bien entamé. Bonne prestation des heavy metalleux occulte, mais tout cela manquait encore un peu de charisme. Si IN SOLITUDE est sur la pente ascendante en studio, pour le live, il y'a encore du travail.

THE RUINS OF BEVERAST

Dolorès : J'aurais voulu me bouger voir YEAR OF THE GOAT et BLUES PILLS mais impossible de me motiver à affronter le soleil des Mainstages, c'est finalement avec un début d'averse que je me dirige vers la Temple avec un peu d'avance. Concert très sobre, assez solennel dans l'ambiance et l'allure des musiciens. Sûrement bien meilleur en salle, à revoir donc.

CROWBAR

Dark Schneider : Changement d'ambiance totale avec CROWBAR. Sans doute un des rares groupes du festival pour lequel le soleil de plomb fut bénéfique. Car quoi de mieux qu'une chaleur étouffante pour accompagner la lourdeur phénoménale du metal sludge de CROWBAR ? Les connaisseurs ont du se régaler en tout cas.

POWERWOLF

Dark Schneier : On enchaîne rapidement avec POWERWOLF. Whoa ! Je ne l'aurais jamais cru mais ce show fut encore une des claques du Hellfest, et oui ! Pour ma part je n'avais vu ce groupe qu'à ses débuts, alors qu'il n'était encore qu'un side project parodique du stoner band RED AIM, mais que de chemin depuis ! Toujours sans bassiste, les POWERWOLF ont délivré un show théâtral spectaculaire, grâce à la grande présence de leur chanteur grimé en vampire et surtout de leur claviériste arpentant régulièrement la scène pour faire participer le public. Et musicalement, c’est du bon power au potentiel hymnesque évident (et puis ces titres : « resurrection by erection », faut le faire !).
Chapouk : Comme d’hab dans ces eaux là c’est l’heure de manger ! Donc petite pause à l’ombre et retour dans la fournaise pour POWERWOLF. Ayant déjà vus les allemands à Wacken je suivrai seulement de loin leur set. Néanmoins je confirme ce que je pensais de ce groupe, en live leur musique est vraiment fédératrice puisque la foule ne s’est pas endormie au soleil et scande spontanément le nom du groupe à la fin de « Sanctified By Dynamite ».

DORDEDUH

Dolorès : Les Roumains ont encore frappé. DORDEDUH, c'est pour moi le même ressenti que NEGURA BUNGET. Je n'arrive pas à écouter un album en entier, mais sur scène c'est vraiment une grosse tuerie. Les instruments traditionnels prennent une place assez modeste (si on laisse de côté l'ouverture du concert), ils mettent l'accent sur une composition folklorique sans blinder, en gardant quand même une véritable base Black, simplement arrangée.
DarkMorue : Superbe concert plein de tradition, dégageant un esprit solennel, tranquille et naturaliste. On vient voir des Roumains qui tapent sur des planches en bois avec des marteaux pendant une intro envoûtante puis c'est parti pour un Black Metal doux et aux accents folkloriques entraînant et évocateur, maîtrisé à la perfection. Même si j'ai été moins emporté que la fois où je les ai vus en salle, j'applaudis des deux mains.


REPULSION

Citizen : REPULSION impose son death sous une Altar ridiculement peu fournie, des blasts continus, des riffs à couper au couteau et une reprise de SLAUGHTER et de VENOM qui sort de nulle part, que demande le peuple ? Bonne surprise à 15h même si se faire botter le cul faisait un peu partie du topo avec ces mecs-là. Le death a vraiment très rarement déçu cette année.
DarkMorue : Ouais ça commençait bien mais enchainer du Grindcore sans la moindre pause après DORDEDUH ouais non je m'en passerais, je bouge.

TAGADA JONES

Chapouk : Un petit peu de sport pour la suite, le RunFest : il s’agit de marcher très vite et de se faufiler entre les gens pour rejoindre la Warzone et pouvoir voir TAGADA JONES en étant placé au mieux. Défi réussi, c’est au milieu d’une foule compacte est motivée que je me retrouve pour entendre les bretons, contents de jouer sur le fest, nous servir une sorte set-list best-of (à mon gout) qui pioche dans les 3 meilleurs albums (toujours à mon gout) des TAGADA et à mon grand bonheur regroupe un tas de titres que j’adore ! C’est dans une atmosphère à la fois contestataire et festive que le concert se déroule. En témoigne l’ambiance de la dernière chanson « Karim & Juliette », hommage au BERURIERS NOIRS, avec un refrain en « laïlaïla » qui rappelle celui de « Vivre Libre Ou Mourir » et qui fait pousser des crêtes imaginaires sur la tête de tous les festivaliers présents à ce moment-là. L’ambiance est telle que le public continuera à chanter ces « laïlaïla » entêtants même après la fin du concert et se lancera dans un joyeux circle-pit non loin du point d’eau pendant qu’un bénévole arrosera tout le monde à l’aide d’un karcher.
Dark Schneider : Malgré l’excellente surprise que fut POWERWOLF, je dû quitter la mainstage avant la fin du concert afin de me rendre à la warzone, ne voulant manquer aucune miette du show des bretons de TAGADA JONES, groupe qui m’est cher. Jouant devant un public nombreux et conquis, les rennais ont délivré une prestation forcément très énergique. Cependant le discours très téléphoné sur le côté « indépendant » du groupe m’a parut quelque peu incongru voire déplacé, surtout au vu de la promotion importante faite pour le groupe sur le festival (pleins d’affiches promouvant le nouvel album à l’entrée du fest). D’ailleurs, la set-list fut une pure set-list de promotion de l’album Dissident, avec beaucoup d’extraits de ce disque, plus les 2 hits de Descente Aux Enfers et 2 titres de l’excellent Le Feu Aux Poudres. Néanmoins, qualité d’interprétation et énergie déployée sont de rigueur, et le final en hommage aux BERURIER NOIR fut tout simplement dantesque.

ANGRA

Dark Schneider : Au tour d'ANGRA de reconquérir son public en pleine chaleur sur la mainstage 2. Que vaut donc le groupe depuis l'officialisation de Fabio Lione au poste de chanteur ? On est rassuré, plus que rassuré même : Lione est le bon choix ! Supérieur à Edu Falaschi, certainement meilleur que le André Matos de ces dernières années, Lione assure une prestation très pro, très juste, et parfaitement adapté à la zic des brésiliens qui opteront pour une set-list best-of imparable. Cette formation a de l'avenir ! Cela dit, ANGRA se fit malgré eux voler la vedette par les pompiers qui ont copieusement arrosé le public sur le côté gauche, et on en avait bien besoin !

THE LAST RESORT

Chapouk : Je reste à pogoter avec les joyeux arrosés sur la Warzone et entendrait seulement ANGRA de loin. J’ai une bonne place pour LAST RESORT il n’est pas question que je la lâche. Voir enfin ces légendes de la Oi ! anglaise ça fait plaisir. Le côté patriotique de certaines chansons comme « This Is My England » me font un peu tiquer mais le groupe faisant partie intégrante du « Spirit Of 69 » du mouvement skinhead, c’est compréhensible. D’autres titres, comme le mythique « A.C.A.B » ou « Working Class Kids », me font carrément lever le poing et beugler leurs refrains au milieu d’un groupe de punks et de skinhead quinquagénaires aux idées claires qui pogotent sagement et me proposeront même de boire une bière avec eux. Le groupe a vieilli et son public aussi ça se sent au niveau de l’ambiance biens moins virulente que par le passé, mais c’était tout de même un beau moment dédié au « Punks’N’Skins United » qui ne séduira malheureusement pas tous les métalleux, présents à ce moment-là, qui auront plutôt tendance à s’emmerder.

ANNIHILATOR

Chapouk : Retour sur les mainstages pour ANNIHILATOR et leur show que je regarderai assise, la fatigue m’ayant un peu calmée à ce moment-là. Quelle claque pourtant, plus pêchus qu’au Wacken l’an dernier, les Canadiens se sont arrachés pour nous offrir un beau set : courant d’un bout à l’autre de la scène et enchainant les solis, les thrasheurs semblaient enragés. Malgré un son étonnamment trop fort pour mes oreilles (LAST RESORT ayant contribué à me latter les tympans le show d’avant) on a quand même pu apprécier une set-list variée reprenant de nombreux classiques du combo.

DARK ANGEL

Dark Schneider : Pour cause de pause apéro, je ne verrais que de très loin le show d'ANNIHILATOR. En revanche la curiosité me poussa à assister à la prestation des thrasheurs de DARK ANGEL. Déception. Pâtissant d'un son exécrable (s'améliorant légèrement au cours du show), ce thrash brutal et un peu alambiqué ne m'a été que peu appréciable. Gene Hoglan a assommé le concert (on n'entendait que lui), et le jeu de scène du chanteur ne m'a pas particulièrement emballé. Peu d'osmose au sein de ce groupe où chacun semblait faire sa sauce dans son coin. Bof. Suivant !



MAD SIN

Chapouk : Encore un aller direction la Warzone pour MAD SIN, groupe que j’ai loupé plusieurs fois et que je vais enfin pouvoir voir sur scène. Et voilà un show qui s’est déroulé dans la joie et l’allée graisse (en témoigne le surpoids du chanteur). Le groupe aux jolis crêtes bien droites joue vite, très vite, et le public, très réceptif à cet espèce d’hybride entre Rockabilly et Punk speedé, pogote joyeusement tout en jetant des regards interloqués vers la contrebasse de Valle, et rieurs vers Mourad au chant. Car celui-ci se démène pour amuser la galerie utilisant des sortes de canons à confettis, des objets télécommandés, trollant une bonne partie de la Warzone en jouant l’intro de « Raining Blood» de SLAYER, puis stoppant d’un coup en disant : « Non on déconne c’était juste pour attirer du monde après on arrête ». Le chanteur est un véritable showman et contribue à faire apprécier sa musique au public metalleux qui s’adonnera même au wall of death et accueillera avec plaisir Valle qui tentera un stage-diving. Une pure tuerie !

BEHEMOTH

Chapouk : Ensuite retour vers la bande à Nergal qui atomisera tout avec son Black corrosif ce soir-là. Ce genre de musique habituellement c’est pas mon truc, mais franchement il faut reconnaitre que leur prestation était impressionnante ! Tout le jeu scénique de BEHEMOTH était monstrueux, que ce soit le côté théâtral des musiciens, leurs costumes et maquillages, ou simplement les effets pyrotechniques, tout était là pour te faire sentir tout petit. Par contre ne connaissant pas assez bien le groupe je suis incapable de dire quels morceaux ont bien pu être joués, et je dois avouer que objectivement je n’ai pas vu de grande différence entre chaque (me tapez pas je sais je suis une hérétique). Je peux juste avouer que la dernière chanson «O Father O Satan O Sun ! » m’a mis une bonne claque, la preuve j’ai retenu son nom !
Dark Schneider : BEHEMOTH, c'est du lourd. Après la prestation assez chiante de DARK ANGEL, les polonais ont eux le mérite de capter d'emblée l'attention. Nergal, quoiqu'on en pense, impose d'emblée un charisme indéniable. Oui mais voilà, en ce qui me concerne la musique des polonais ne me botte pas plus que ça, je m'en vais donc au bout de 10 min pour me précipiter vers la Temple afin d'assister au show de VREID.

VREID

Dark Schneider : Bien m'en a pris ! C'est un univers musical tout autre, plus ambiancé, plus mélodique, et surtout tellement plus émotionnel ! VREID délivra un show mélangeant des titres de leur répertoire black'n'roll fort agréable avec des morceaux du défunt WINDIR. En guest, ni plus ni moins que le frère de Valfar au chant. WINDIR, c'est juste le plus grand groupe de viking black qui fut, indépassable. Et force est de constater que ce soir là VREID a su rendre honneur à la légende.
Dolorès : Je sais que beaucoup de fans de VREID et de WINDIR ont été déçus du concert. J'apprécie les deux sans être une groupie, et même si le son n'était pas incroyable (pour changer) et que le frère de Valfar, assurant le chant, ne semble pas être fait pour la scène avec quasiment aucune présence et aucun charisme... C'était quand même un excellent concert.
DarkMorue : Ergh. J'avais hâte de voir WINDIR mais suis arrivé un poil à la bourre because parti bouffer quelque chose. Et de là où j'étais le son était une infamie sans nom et me donnait l'impression d'écouter un groupe de Folk Pouet-Pouet, juste hideux, je déserte vite.

SOUNDGARDEN

Chapouk : Je rage un peu à la fin du set quand je m’aperçois que je suis coincée et que je ne verrais pas les MISFITS, ou alors je dois sacrifier ma place que je garde jalousement pour BLACK SABBATH. Je me dis bon tant pis, j’ai vu Glenn Danzig et Doyle sur scène à Wacken l’été dernier, j’aurais vu des demi-MISFITS on va dire. Et puis lorsque SOUDGARDEN joue je rage complètement … J’ai jamais été fan du groupe mais je m’attendais pas à me faire autant chier durant leur set. Putain tout était monotone, du chant jusqu’au rythme des morceaux qui trainassaient carrément ! En discutant avec un pote qui était fan lorsqu’il été ado il m’avouera lui-même « ça me paraissait quand même bien mieux SOUDGARDEN quand j’étais au lycée… »



PARADISE LOST

DarkMorue : Je regarde d'un peu loin la fin du set, pendant que je me plaçais dans les premiers rangs pour SOLSTAFIR. Et j'aurais franchement du me bouger plus tôt pour assister à tout, parce que ce Doom aux forts relents de Heavy rappelant désormais plus mes chouchous de GRAND MAGUS qu'autre chose tape en plein dans le mille. Comme si la musique était baignée d'une aura dorée, grandiose et pleine de puissance, juste terrible, va vraiment falloir que je me penche de nouveau sur leurs dernières œuvres.

EMPEROR

Citizen : EMPEROR a dû faire plaisir à beaucoup de monde, du moins à en juger depuis devant la mainstage d’à côté où la foule était déjà absolument étouffante. J’avais ressorti "In the Nightside Eclipse" pour me replonger dans l’ambiance quelques semaines avant, c’était pas mal de se replonger un peu dans ce style de black même si comme trop de frontmen en festival Ihsahn ne résiste pas à la tentation de balancer des "COME ON HELLFEST" (enfin vous voyez l’idée) au beau milieu d’un refrain qui est censé être le paroxysme d’un morceau, ruinant pas mal l’immersion. Sinon le groupe avait toujours de l’énergie et le son était très correct même en étant assis et noyé dans une masse de monde, je suppose que les gens de la mainstage 2 ont dû prendre cher. Et "Inno a Satana" est une chanson toujours aussi puissante que dans mon souvenir (par contre le groupe a coupé quelques morceaux de "Nightside", dommage).
Dolorès :N'étant pas une adepte de « In The Nightside Eclipse », je ne m'attendais pas à grand chose. Mais la fan de Black que je suis était tout de même curieuse de voir le monstre en live. Peu de choses à dire, la performance était vraiment bonne, avec des musiciens à fond, des lumières et des effets vraiment surprenants. Reste que la première moitié du concert ne permettait d'entendre quasiment que la batterie et le chant, difficile de distinguer des riffs de là où j'étais. Et qu'ils n'ont pas joué « A Fine Day To Die », seul titre que j'attendais avec impatience.
Chapouk : Mais voilà EMPEROR ! Alors pareil que pour BEHEMOTH je me suis jamais penchée plus que ça sur ce groupe puisque la scène Black ne m’attirait pas plus que ça mais c’est ce concert qui m’a donné envie de plonger dans les opus des norvégiens, autres que « The Nightside Eclipse » qu’ils ont joué en intégralité lors de ce show » (ouais je suis inculte mais je connais mes classiques !). Quelle méga baffe là aussi ! Ils m’ont complétement sorti de la torpeur dans laquelle SOUDGARDEN m’avait plongée ! La nuit tombante et le lightshow donnaient au set une sorte d’atmosphère mystique et inquiétante mais terriblement prenante, et le look sobre (comparé à BEHEMOTH) de Ihsahn et Samoth un côté sombre à toutes les interprétations des morceaux. Ici pas de « blackeux poseurs », ce qui me va à ravir, même les effets pyrotechniques sur « Inno A Satana » seront légers. Pas besoins d’artifices pour le groupe pour t’asseoir et te faire comprendre que tu es face à une puissance noire beaucoup plus forte que toi. Oui je viens de me faire calmer par une légende du Black, je réalise ma chance et j’en redemande encore !
Dark Schneider : 22h. C'est le début de la grande messe noire. EMPEROR, le tout puissant groupe de black sympho va se déchainer. Le look sobre des zicos, presque hors de propos, ne fait que rendre encore plus classe la musique des norvégiens. On se tait et on écoute, totalement pris dans cette ambiance. Ishahn impose toute son autorité. Parfait hors d'œuvre à la légende qui va suivre.

SOLSTAFIR

DarkMorue : Ouais, j'ai loupé EMPEROR pour retourner voir les Islandais qui m'avaient déjà fait pleurer au Party San. Et ça n'a pas manqué. Nos cowboys ont débarqué et envoyé une déferlante d'émotions à l'état pur, à fleur de peau, tirant sur la corde sensible et m'arrachant encore les larmes. Cette voix bon sang, ces moments Post-Rock planants et enivrants, on entre dans une autre dimension, le temps s'arrête et on voudrait que le concert dure pour toujours... Ma plus grosse claque du festival. J'y reviendrais encore et encore. Pour l'éternité.

SOILWORK

DarkMorue : Juste après SOLSTAFIR, changement d'ambiance un peu trop brutal mais bon, c'est pas bien grave. Les Suédois débarquent pour la première fois en France depuis un paquet de temps, et attaquent dur, balançant du lourd et du speedé. Et des Thrasheries en veux-tu en voilà, avec des "Like The Average Stalker" et "Bastard Chain" incongrus. Et également l'un des grands moments du festival quand, pendant le lancement de "Spectrum of Eternity", l'un des guitaristes saute et fait s'effondrer le sol, passant à travers la scène. Pas de blessure mais une belle tranche de rigolade de la part de tout le groupe, et une interruption de cinq bonnes minutes qui amputera le set d'un morceau. Malgré cet incident épique, la prestation est tout de même en béton armé, Speed gère sa voix, la batterie est certes un peu trop fort mais voilà. J’émets quelques réserves sur la setlist cependant, "This Momentary Bliss" n'ayant rien à foutre en titre d'ouverture, et puis voilà, deux extraits du moyen "Stabbing The Drama" et un seul de "Natural Born Chaos" c'est quand même discutable.



BLACK SABBATH

Dark Schneider : 23h. La messe noire continue, de plus belle. Quoi de mieux que de faire venir l'une des plus grande légende du Heavy Metal en ultime tête d'affiche du festival ? BLACK SABBATH saura être à la hauteur de sa réputation. Et notamment Ozzy. Il chante faux sur quelques lignes de chants ? Oui et alors ? Ozzy a t-il déjà été juste sur l'ensemble d'un concert dans sa carrière ? Non, on connait le personnage et on sait à quoi s'attendre. Ozzy a été à la hauteur, et a su montrer à quel point il est unique et le seul à être capable de conférer cette atmosphère surréaliste aux morceaux du SAB. Ozzy ce soir a été complètement fou, et ne s'est pas ménagé pour faire participer un public pour le moins fatigué. Derrière, Geezer et Iommi ont été à la hauteur de leur réputation. Deux bémols cependant : un solo de batterie tout à fait dispensable et une set-list écourtée. Mais ce fut bien un excellent concert, un moment magique (dont le sommet fut incontestablement le titre éponyme du groupe), qui terminera ce festival sur les mainstages.
Chapouk : Viens enfin BLACK SABBATH ! Alors eux je les attends au tournant ! Pour tout dire au début du set je m’attends à quelque chose de décevant scéniquement de la part de Ozzy (comme ce que j’ai pu voir sur le DVD « Live... Gathered In Their Masses »). Et bien surprise ! Pas du tout ! Déjà l’intro « War Pigs » m’enchante, et la set-list entière accentuera ce sentiment en étant composée de titres comme « Children Of The Grave », « Fairies Wear Boots », « Into The Void » ou les éternels « Iron Man » et Paranoid », avec même quelques références à leur dernier album avec ma préférée « God Is Dead ? ». Niveau prestation scénique c’est du lourd les écrans géants derrière le groupe diffusent des images ultra psychédéliques et atteignent l’apothéose sur « Black Sabbath », je peux vous jurer que j’avais rien pris comme drogue, mais je me suis quand même tapé un joli trip bien malsain sur ce morceau. Geezer et Iommy étaient bien présents et surtout très complices pour épauler, avec l’aide de Tommy Clufetos qui maltraitait ses fûts de façon magistrale, un « mamy Ozzy » bipolaire. Alors oui le bonhomme c’est un peu mon idole même s’il ressemble plus à grand-chose maintenant, moi je trouve que ce côté un peu « « sénile » qui en agace certain lui va bien. Je trouve que ça accentue encore plus ce côté Madman notamment avec ses craquages mentaux durant lesquels, entre deux chansons, il lançait des « Coucou ! » au public (qui forcément lui répondait) ce qui le faisait bien marrer : « Ahaha ! You make me crazy ! ». Par contre le garçon m’a tout de même fait pitié quand il s’agissait de se déplacer ou de haranguer la foule à chaque fois qu’il devait trouver le temps long sur scène à coup de « I can’t hear you ! » ou « Put your hands in the air ! ». Et puis son chant était un peu à géométrie variable, autant certaines chansons comme « War PIgs » sont chantées de façon tout à fait correcte, autant certains morceaux sont massacrés ! « God Is Dead ? » a été enterré ce soir-là et « Paranoid » l’a été à certains moments également, heureusement que c’est un hymne et que les gens chantaient en même temps et donc ne faisaient pas trop gaffe… Néanmoins c’etait pour moi un énorme set, et malgré tous ces petits couacs, je suis conquise j’ai enfin vu BLACK SABBATH « le vrai » (ou presque) avec Ozzy, et ça déchire !
Citizen : Arrive une des raisons de chopper son billet, BLACK SABBATH… un show un peu volé par un Ozzy moins Prince des ténèbres que vieille femme sénile avec ses coucous emmerdants qui ruinent l’ambiance, dire que le groupe était labellisé comme Doom dans le livret, il aurait été plus exact de mettre "metal de stade" ou "show de vieille rock star", faut dire que voir Tony et Geezer très sobres dans le fond et Ozzy devant ça fait un peu peine. A part ça un show sans anicroches, "War Pigs" qui vous capture directement et un visuel excellent pour le coup et bien dans le thème, entre le sobre et de grande classe et le plus élaboré avec ces films tantôt inquiétants tantôt spatiaux et psychédéliques (le meilleur à mon avis sur "Fairies Wear Boots", en plus… "Fairies Wear Boots"…). Y a de toute façon pas une chanson que Sab puisse jouer qui n’est pas un hymne, on navigue entre les riffs entêtants, les longs passages écrasants et les breaks à vous couper le souffle, "Snowblind", "Behind the Wall of Sleep"… tout le monde a dû y trouver son compte. Ozzy n’a donc pas réussi à ruiner un excellent Sabbath, cela dit si j’en crois le planning le concert a été écourté d’un quart d’heure et aucun morceau de "Sabbath Bloody Sabbath" n’a été joué ce qui était un impératif je croyais.

OPETH

Dolorès : Les absents ont eu tort. Pas mal de gens ont fait l'impasse sur ce dernier concert du festival, parce qu'ils pensaient qu'ils ne joueraient que des titres récents, Prog/Rock. Raté, on a eu droit à un beau final sur « Deliverance » et « Blackwater Park », après être passés par « Hope Leaves » et « Demon Of The Fall ». J'avais imaginé OPETH comme un groupe assez timide, ou en tout cas très peu dans le contact avec le public. Finalement, j'ai eu à quelques mètres devant moi un Mikael Åkerfeldt très charismatique, drôle, avec ses petites blagues au sujet de BLACK SABBATH et sa bonne humeur. Dernière belle claque pour clôturer ce festival.
Chapouk : Enfin j’irai voir OPETH ou plutôt écouter OPETH d’une oreille, puisque encore une fois il m’est impossible de rentrer sous l’Altar. C’est donc en papotant avec un copain que je suivrai de loin la prestation des Suédois. Un peu déçue de ne pas pouvoir voir de plus près ce que fait ce groupe, puisque je ne me suis jamais réellement penchée dessus, je me promets d’aller explorer leur disco une fois rentrée du fest. C’est vers 2h du mat que je pars enfin me coucher, car demain il y a de la route à faire pour rentrer !


Le 02/08/2014 par NABOMOUETTE

Et personne n'est allé voir ULCERATE ?! Mais c'est un scandale !


Le 22/07/2014 par GUILLAUME THE ELDER

Tous les ans, c'est la même chose : le dimanche arrive vite et on sait qu'il n'y aura pas de lendemain, qu'on sera bien obligés de patienter 51 week-ends pour retrouver cette métallique féérie...

UNLEASHED : encore un Grand Ancien du Death, un titulaire de la fameuse compil' française "Masters Of Brutality" sortie en 1992. Un Death Early 90's donc, efficace, bien ficelé, sans fioritures... Pas le petit côté malsain et attirant de PUNGENT STENCH la veille mais agréable moment tout de même, un groupe bien en phase avec son public.

DARK ANGEL. Une belle surprise que le remplacement de MEGADETH par DARK ANGEL.... sur le papier. En réalité, une bonne déception. Un groupe qui visiblement s'est reformé sans être passé par les cases Répétition, Travail et Cohésion. L’exécution des titres était plus que moyenne, le son était mauvais et la prestation scénique quelconque. Seul "We Are Arrived" est parvenu à faire illusion. Normal me direz-vous pour ce titre qui est, à mes yeux, dans le Top 10 du THRASH. Le reste, c'était un peu du Gloubi-Boulga. DARK ANGEL, c'est assez complexe et alambiqué ("Darkness Descends") ; un groupe en petite forme, c'est donc le ratage assuré... C'est malheureusement ce à quoi on a assisté... Dommage pour ce groupe que presque personne en France n'avait vu sur scène.

BEHEMOTH. Même mal placé pour la MS2, il fallait être miro pour ne pas se rendre compte que les Polonais ont offert un spectacle de très grande qualité, à l'image de leur dernière vidéo "Blow Your Trumpets Gabriel", flippant et envoûtant. J'aurais pas aimé voir ça à 1 heure du mat. un soir de pleine lune, j'en n'aurais pas dormi de la nuit !

SOUNDGARDEN. Un autre Groupe que j'attendais avec impatience. Les années Grunge ont marqué toute une Génération et SOUNDGARDEN en a été un des fleurons. Des titres d'une beauté rare, on était tous prêts !! Et puis, petite déception encore ! Le bassiste était assez ridicule et pas crédible ("faites gaffe, je suis un cinglé, avec moi, tout peut arriver, j'ai envie de tout péter...."), le son était pas bon, les guitares inaudibles (un comble pour ce groupe aux soli cristallins). J'ai eu des difficultés à reconnaître "Jesus Christ Pose"... En fait, il s'est pas passé grand chose...

EMPEROR. Le Black Metal à lunettes !! Cette non-recherche visuelle renforce le respect pour le Groupe. Pas de tralala, juste quelques lights. La musique et rien que ça et bien sûr, ça MARCHE!! Un Best-Of Black à lui tout seul, un témoignage de la genèse du "True Norvegian Black Metal".

BLACK SABBATH. On parle souvent des papys du Metal. Le SAB', c'est plus que ça ; ils sont les Inventeurs du Metal, du Thrash, du Death, du Black... Dans 30 ans, on pourra encore le dire qu'on a vu le SAB' au Hellfest. Pour faire bref, j'ai trouvé le groupe en bonne forme. Ozzy était drôle (COUCOU !!!!), la voix bien assurée. Le grand moment ? L'interprétation de "Black Sabbath" : Ozzy plus qu'impliqué, gros frissons, SATAN n'était vraiment pas loin, pas loin du tout... Mon petit regret ? aucun titre de mes albums préférés "Sabbath, Bloody Sabbath" et "Sabotage"... Mais Iommi & Co avaient décidé de nous ramener en 70, 71 et 72 et que voulez-vous, c'est eux qui décident, c'est eux les patrons.

OPETH. Le désormais fameux concert de 1 heure du matin !! Comment mieux finir ce Hellfest qu'avec nos talentueux OPETH ? Ce fut beau, intimiste, précis, doux et rugueux à la fois. Comme toutes les fins de soirée, ça s'est fini entre bons amis dans une ambiance de plénitude.

Après un vendredi très correct et un samedi mémorable, un bon dimanche malgré quelques fausses notes et petits regrets. Un bilan donc plus que positif pour cette édition 2014. Merci à tous.


Le 14/07/2014 par WëN

Sache, infâme Morue, que la planche en bois de DORDEDUH, c'est un simandre ;)



             



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