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Par ISAACRUDER le 19 Juillet 2015
Publié le 9 Juillet 2015 Consulté 8445 fois



VENDREDI

Après une arrivée au Hellfest la veille, avec les difficultés habituelles pour trouver un emplacement de camping le site ouvre ses portes, superbes par ailleurs, et je me dirige vers BREAKDUST par curiosité, la matinée étant de toute façon assez morne pour moi en terme de groupes à voir.
Le public est présent pour eux devant la Mainstage II heureusement, et les BREAKDUST serviront un Thrash Metal efficace bien que très classique. Le chanteur semblera intimidé par le public, peu à l'aise, sauf quand il s'agira de créer le premier Wall Of Death du festival, avec réussite, davantage parce que les festivaliers voulaient en découdre de bon matin plutôt que par sa verve, mais enfin, c'était réussi tout de même.

N'ayant rien de bien passionnant à voir j'ai pu prendre le temps de me balader et de voir le travail opéré par l'orga cette année. Déjà, de la pelouse a été installée partout, un vrai paradis pour ceux qui veulent se poser devant les Mainstage ou tout simplement pour éviter de passer le festival à déguster la poussière locale. Une allée a été créée avec une plaque ronde commémorative de chaque édition, façon Hollywood Boulevard: la grande classe. Du point de vue des scènes rien ne change si ce n'est la décoration très parc d'attractions des Mainstages. On notera les urinoirs sous forme de gouttières très particuliers, qui te permettent de regarder en continu une rivière de pisse plus ou moins claire, un régal.

TRUCKFIGHTERS donc, histoire de prendre du bon Rock dans les gencives et d'inaugurer la Valley, riche encore une fois cette année. Le trio est bon, très bon, entre le chanteur bassiste et sa voix sortie des 70's et le guitariste qui court partout. Le son est bon, les riffs pleuvent, et l'ambiance est au rendez-vous tant l'énergie est communicative sur scène.
Bon, je m'attendais à de vrais combats de camion mais il faut croire que cette époque est dans la publicité mensongère.

Direction la Warzone, toujours excentrée par rapport aux autres scènes, afin de voir DEFEATER.
Le monde est là pour ce Modern Hardcore très puissant et plein d'émotions. Le chanteur fait le méchant alors qu'il a une tête à jouer dans un épisode de Babar mais il déborde d'énergie. Une énergie qui ne compense pas les faiblesses de son chant, à la limite de se briser bien souvent.
Pour le reste, c'est du Modern Hardcore comme le produit Deathwish: violence, émotion et larsens. Bien fait donc, mais peu original, même si scéniquement sympathique.

Toujours attiré par la Valley je vais voir HIGH ON FIRE avec l'assurance de reprendre une rasade de riffs et un avant goût de Motörhead. Pas de déception donc, HIGH ON FIRE passe la moitié du set à envoyer un Stoner très rapide, avec malheureusement un son moyen qui ne fait entendre que la double-pédale. L'autre moitié sera plus lourde, et meilleure, avec une guitare bien plus audible, qui rend justice à des riffs écrasants et massifs exécutés avec de vraies balls bien américaines. L'impression de se retrouver face à des texans arriérés encore persuadés que les Noirs viennent de sous terre et que Barack Obama est un reptilien. Jouissif.

Pour voir MOTÖRHEAD d'assez près il a fallu que je traverse la foule désormais compacte comme Aragorn pénètre les hordes de gobelins de la Moria. Bon ok c'était moins épique mais il y avait des gars en gobelin, alors globalement je me crois où je veux, et là c'était la Moria. Impossible d'avancer d'un mètre à moins de perdre 20 minutes de ta vie et de te faire repasser entre deux types comme une serviette.
Donc j'ai regardé le premier quart du show de loin, juste le temps de constater que musicalement, MOTÖRHEAD est toujours au top, mais que vocalement et scéniquement, le pauvre Lemmy est en train de mourir. D'ailleurs je soupçonne une partie de l'affluence d'être dûe à cela: voir Lemmy mourir sur scène. Je dois vous avouer y avoir cru moi aussi, tant le maître semblait en phase terminale sur scène, complétement à l'Ouest, et esquissant des sourires 5 minutes après une blague de son guitariste. Pour jouer et chanter? Pilote automatique. Ou alors il était défoncé. Très probable aussi.

LAMB OF GOD décalé en même temps qu'ENVY c'était la mauvaise nouvelle de la journée. Hors de question néanmoins de rater les japonais, qui passent trop peu souvent en France et qui ont une autre classe que le groupe de Randon Blythe. J'arrive suffisamment en avance pour être devant la scène et j'assiste aux balances. Le son s'annonce très bon quoique le chant en retrait. La Valley se remplit peu à peu.
Le groupe démarre avec "Ignorant Rain ..." tirée du nouvel album "Atheist's Cornea" (la chronique arrive promis!) et en effet, le son est superbe, tout est limpide, l'ensemble puissant. Le choix du titre en entrée, audacieux, permet d'instaurer lentement l'atmosphère de ce soir, un mélange de ce qu'ENVY sait faire en terme d'agressivité dans son Screamo, et ses accalmies contemplatives indécentes d'émotions.
La setlist sera excellente, avec "Blue Moonlight" efficace en live, et des titres anciens tirés de "All the footprints you left and expect ahead" comme "Left Hand", impressionnant.

Après cette claque, rien de bien passionnant à voir, je me ballade donc le temps que MASTODON commence sous la Valley pleine à craquer. Je regarde le live depuis l'extérieur de la tente, sur l'écran géant. Le son est bon, la setlist concentrée sur l'excellent "Once More Round The Sun" et le groupe assure avec son guitariste qui fait mine de faire l'amour à sa basse et le chanteur sosie de Robin Williams qui envoie question grimaces.

La seconde claque de la journée ce sera MESHUGGAH sous la Altar encore une fois bondée.
Chaque fois qu'une ombre semblait passer sur la scène les cris fusaient. Les Suédois ont leur réputation, et j'allais le découvrir bien vite. Entrée de set sur "Rational Gaze", sans aucun appel de batterie. Le son est impressionnant, notamment dans une Altar d'ordinaire assez sale. Les titres vont fleurir entre le mastodonte "Demiurge" ou la classique "Bleed". Les lights sont impressionnantes et les MESHUGGAH, bien que statiques, dégagent une aura purement extraordinaire. Que ce soit dans le son, incroyablement propre et puissant, ou dans leur attitude, tout est carré, droit, parfait et spectaculaire.

Je quitte le show de MESHUGGAH en avance afin d'aller voir SLIPKNOT et je peux vous dire que je vais regretter ce choix plus d'une fois. Les neuf masqués arrivent sur scène après "XIX" (même pas chantée par Corey sur scène) et lancent "Sarcastrophic", bien entendu immonde, comme tout le dernier album. Celui-ci aura sa part dans la setlist, avec trois morceaux au total dont l'infâme "The Devil in I" encore plus nul que sur disque ou"AOV", flaque de vomi. Trois morceaux de perdus donc, qui auraient pu être remplacés par "My Plague" par exemple.
Extrêmement déçu par SLIPKNOT donc, du point de vue du son, catastrophique (où sont les guitares?), de la setlist (le groupe va se réveiller à la fin en jouant des classiques de l'éponyme) et surtout, mais alors SURTOUT, de Corey Taylor! L'ayant vu avec STONE SOUR je ne peux qu'être surpris devant sa performance de leader agaçante. Autant son chant reste bon, autant ses discours infatigables sur le fait qu'on est une famille, qu'on est les meilleurs, que la vie c'est beau et tout ça, fuck it! INSUPPORTABLE! Son temps de parole a facilement avoisiné 2 morceaux! Quelle mièvrerie! Infect, et je pèse mes mots. La pire déception du fest, moi qui ai pu être fan durant mes années de lycée, au secours l'échec. Et son masque est risible par-dessus le marché. Du balai!

SAMEDI

Rien de tel que de se réveiller avec du Deathcore bien de chez nous. Les DEEP IN HATE s'activent sur la Mainstage avec énergie, leur son est gras, ça défouraille sévère, et l'envie est là: tout ce qu'on attend d'un bon show matinal.
Impatient je suis jeune padawan de voir ELDER sous la Valley du lourd envoyer. Car leur dernier album est dans mon top de l'année. Leur Heavy/Psyché Stoner/Mon Cul sur la Commode fera mouche sur scène. Le son est d'abord excellent, et le trio montre une envie de jouer qui fait plaisir à voir. "Compendium" mes amis, quelle excellence! Et le guitariste, qui a l'air très jeune, chante et joue aussi bien que sur disque: impressionnant.

La séquence "curiosité" c'était BUTCHER BABIES et leur Metal grassouillet couplé à leurs deux chanteuses pa grassouillettes du tout pour le coup. Le concept est simple: du riff basique et efficace avec deux chanteuses sexy. L'une avec une voix sacrément bonne d'ailleurs, l'autre moins. Rien de bien incroyable mais divertissant.

Faire jouer MONARCH à 12h c'est aussi drôle que regarder Nosferatu de jour. Cela ne m'empêche pas de m'y rendre et d'en attendre pas grand chose, sachant que je ne suis pas un amateur sur disque.
Sur scène pourtant je me suis laissé envoûter. L'ensemble rappelle YEAR OF NO LIGHT (Shiran oblige): c'est massif, Drone, et très spirituel. La chanteuse hurle à pleins poumons avec force effets sur le chant, et l'ambiance est clairement au reccueillement ténébreux. Surprenant pour le coup et très intense.

J'ai déjà pu voir AIRBOURNE et je savais que le show serait excellent. Le set sera gâché par une coupure de son sur la Mainstage mais il sera bon de voir que (contrairement à KORN dimanche) la réaction du groupe sera cool, le chanteur faisant de l'humour et restant communicatif avec le public. Pas d'escalade des tours cette fois mais un superbe passage de solo de guitare joué sur les épaules d'un mec de la sécurité, moment mémorable du show toujours aussi rock'n'roll!

TERROR c'est comme un bon plat de pâtes, tu y reviens avec plaisir, tu sais que c'est efficace, t'as la saveur en tête. Rien de nouveau donc, leur NYHC est toujours aussi terrible sur scène, les mosh pits pleuvent et ça groove sévère.

Je ne connais pas FAITH NO MORE et j'en ai honte. Mais je connais MIKE PATTON, très bien même, et je suis un grand admirateur de l'artiste et du chanteur. Alors c'est un pur bonheur de le voir sur scène et de découvrir ce groupe légendaire. Je n'accrocherais pas à la musique mais la performance est dingue. Patton chante tellement bien, et il se permet d'enchainer des ballades en plein HELLFEST sans problème. Le décor est amusant, le groupe se la jouant secte, tout de blanc vêtu, avec des fleurs partout.
Patton fera un échange de t-shirt avec un gars de la sécurité ("Take off your pants!") et s'amusera à lancer des "bisoux bisoux" à des filles dans le public certainement hagardes devant son accent ridicule et forcé. Pour le reste, c'est dynamique, fou, et je le redis, Patton est une bête de scène.

Le feu d'artifice sera dément, et durera un moment pour les 10 ans du festival. Les écrans projetteront des chiffres et des remerciements. La foule est en délire, l'effet est diablement réussi.
Voir SCORPIONS m'a fait quelque chose. Les types ont 50 ans de carrière et envoient comme pas possible le sourire aux lèvres. L'envie toujours intacte, rien de surjoué. C'est du pur Rock avec des tubes à la pelle, un batteur qui se tapera un solo et exhibera son tatouage de rockeur avec classe, un son excellent et un chanteur plutôt juste, ce qui d'après ce que j'avais entendu de leur ancien passage, n'était pas gagné. Gros plan sur les couples qui s'embrassent avec "I'm still loving you", les plus vieux qui pleurent: moment émotion.

Le dernier concert de la journée c'est MARILYN MANSON. J'attends le show avec impatience, le dernier album étant excellent et n'ayant jamais vu le Révérend. Cependant ce sera à l'instar de SLIPKNOT une déception. Déjà le bougre est totalement sous coke (il s'en jettera sur les dents face caméra), s'ouvre la main avec une bouteille de bière cassée et semble ne pas vouloir être là.
Les titres s'enchainent entre "Mobscene", "The Beautiful People" ou"Sweet Dreams" et les transitions entre chaque morceau n'existent pas. Noir sur scène, on attend 2 minutes et on rallume. Etrange et maladroit. Un des festivaliers gueulera à plusieurs reprises "JEAN-MICHEL TRANSITION" et aura raison.
Moment bizarre du live, MANSON qui annonce que c'est l'anniversaire de son guitariste et lui touche le bout du nez comme une allumeuse en disant "It's your birthdayyyy". Le musicien avait juste l'air du type qui se fait violer par le boss derrière un rail de coke. MALSAIN!

DIMANCHE

La fatigue commence à grimper même si je note cette année une amélioration de mon sommeil ainsi que l'absence de gros norvégiens qui tombent sur ma tente à 4 heures du matin. Presque le paradis ! Je dis bien presque !
Direction la Mainstage histoire de se réveiller avec le Thrash/Hardcore d'IRON REAGAN. Découverte pour ma part, mais le nom était suffisamment classe pour que je m'y rende. Le groupe assure clairement sur scène, pratiquant un style à la MUNICIPAL WASTE. C'est efficace, violent et la foule apprécie. Notons la reprise de CANNIBAL CORPSE, " A Skull Full Of Maggots " plutôt bien amenée.

A ne pas rater ce matin, BIRDS IN ROW, qui jouent sur la Warzone à 11h. J'avais pu les voir une première fois en compagnie de TOUCHE AMORE et c'était avec leur ancien bassiste. Voilà l'occasion pour moi de les revoir avec plaisir et de constater du changement scénique avec l'arrivée de Quentin Sauvé (AS WE DRAW, CALVAIIRE) à la basse.
Le groupe gagne en dynamisme avec lui, bien plus sauvage et bondissant que Ditow, qui restait dos au public devant son ampli. Le parterre de gens s'agrandit au fil du set constitué des meilleurs titres du groupe. " Pilori ", " Colossus " sont des tueries. Prise de risque à noter, les lavallois décident de jouer trois nouveaux morceaux, qui annoncent du très bon pour la suite, même s'ils semblent rester dans le style BIRDS IN ROW sans bouger d'un iota. Bémol majeur : les discours de Bart qui annoncent les thématiques de certains morceaux à base de " la religion parasite ton esprit " et " il faut faire ce que tu veux dans la vie ". Assez ridicule je dois dire. Une conclusion sur " You, Me And The Violence " mettra néanmoins tout le monde d'accord : l'émotion et la rage étaient là.

Sans le rappel de Bart lors du show de BIRDS IN ROW j'aurais raté DEATH ENGINE sur la Valley, le groupe étant en remplacement récent et pas annoncé sur le programme. Je fonce donc et trouve une bonne place pour apprécier le live d'un groupe vendu comme intense et énergique par les médias. " Mud " ayant été une déception j'attends avec impatience de voir si la sauce prend sur scène et autant dire que la déception a perduré.
Le son a beau être massif, rendant justice aux passages les plus Noise du groupe, il faut dire que sur scène il ne se passe rien. C'est morne, statique et sans grande conviction. Le seul moment de folie presque forcé sera le chanteur guitariste qui frappe sa guitare au sol et se barre sans un mot à la fin du show. Et encore, cela manquait de sauvagerie. Je note toutefois un " Guns " très intense ainsi qu'un " Medusa " vraiment excellent, mais le tout reste trop fade à mon goût.

RUSSIAN CIRCLES c'était bien. Pas fou, mais bien. Trop peu de " Memorial " déjà, et trop statique. Le son a beau être excellent et le charisme des musiciens légendaires évident, cela n'excuse pas un manque de dynamisme.

CAVALERA CONSPIRACY sera une surprise pour ma part. Je pensais le gros Max fini mais il n'en est rien. Avec son perfecto bien dégueulasse et son vieux bide il enverra la purée, à base de reprises du bon vieux Sepultura et de morceaux efficaces tirés d' "Inflikted ". Rien de dingue mais le son et l'ambiance seront là pour un bon moment.

Une de mes grandes attentes de ce Hellfest c'est CANNIBAL CORPSE que je n'ai jamais vu et dont j'attends beaucoup, d'une part car leur dernier album est un monstre mais aussi car la Altar ne déçoit pas en terme de son, que ce soit avec MESHUGGAH ou OBITUARY.
J'arrive trouver une bonne place pour voir le show et l'Altar est très vite remplie. Les CANNIBAL CORPSE arrivent et démarrent sur le démentiel et groovy " Scourge Of Iron ", diablement efficace. Comme je m'y attendais, le son est vraiment excellent, tout est limpide, puissant, et la voix de Corpsegrinder est un monument de gras.
Cette première claque prise le groupe va enchaîner une setlist de folie, entre " Kill Or Become ", " Sadistic Embobiment ", " I Cum Blood " ou " A Skull Full Of Maggots ". Corpsegrinder lancera un défi aux plus chevelus : tenir plus longtemps que lui en headbang. Défi lancé, défi accepté, mais comme il l'avait prévu, tous ont échoué de façon pathétique. Le sieur se relève au bout de longues secondes de ventilateur avec sa tête et déclare : " I Win. ". La classe. Et finir sur " Hammer Smashed Face " ? La branlée ultime.

Et le voilà ce revival de l'adolescence : LIMP BIZKIT ! L'impatience mes amis, l'impatience ! La mainstage est forcément blindée, et je trouve le moyen de me mettre bien devant, histoire de pouvoir admirer le style de Fred Durst, tout de blanc vêtu et arborant fièrement sa barbe comme un imam. Wes Borland est excellent, avec son costume de mime coloré.
N'y allons pas par quatre chemins le live de LIMP BIZKIT restera l'un des grands moments du festival. Le groupe est taillé pour ce type de shows et sa setlist sera irréprochable. Nostalgie nous voilà ! " My Generation ", "My Way ", " Crushed " ou " Rollin' " : la majeure partie de l'excellent " Chocolat Starfish " y passe. Fred Durst est un showman accompli, Wes Borland n'est pas en reste, alternant les poses lascives près du staff technique assis sur le côté de la scène et les plans vite exécutés de METALLICA. A ce titre, le groupe nous gratifiera d'une vraie reprise : " Killing In The Name Of " de RAGE AGAINST THE MACHINE, bien exécutée et avec un solo bien à l'arrache de Borland. Deux moments comiques : Durst qui demande à chacun de faire un bisou à son voisin et qui déprime devant l'échec de sa demande, avec un Wes pleurant dans le micro. Et le deuxième ? Le set terminé sur " Take A Look Around ", Fred Durst reste seul sur scène à danser sur " Stayin' Alive " des BEE GEES ! " Can you feel it Hellfest ? ". Et de le voir se barrer en groovant sans un mot de plus et sans se retourner restera l'un des meilleurs moments du festival. Il puait la classe et le groove ! Kuzco rentre chez toi putain !

De retour après leur premier passage il y a deux ans, les KORN vont jouer leur premier album en intégralité pour fêter ses 20 ans. L'occasion de voir un set des plus sauvages, que ce soit avec " Clown ", interrompue malheureusement par un autre soucis de son qui coupe sur la Mainstage ou " Lies ", terriblement féroce. Pour le reste, le son sera bon, très lourd, et Davis sera en forme, mais le show souffrait je trouve d'un manque d'envie assez étrange, et je me disais que cet album devait être incroyable joué il y a 20 ans dans une cave.
Le groupe terminera l'album dans l'ordre et finira son set sur " Falling Away From Me " et " Freak On A Leash ". Pas d'albums récents donc, certains diront tant mieux, j'aurais pour ma part été curieux d'entendre ça sur scène, dommage.

Le dernier concert du festival pour moi c'est NIGHTWISH que je vais voir avec curiosité, n'ayant jamais été un connaisseur du groupe, même si j'apprécie " Oceanborn" ainsi que d'autres de leurs classiques.
Le show sera vraiment impressionnant, entre déluge pyrotechnique et son de grande qualité. La nouvelle chanteuse, en plus d'être magnifique, fait honneur au groupe. Sa voix est superbe, et lorsqu'ils interpréteront "Stargazers" (non jouée depuis 10 ans) elle rivalisera sans problème avec Tarja. Très spectaculaire. Le set fera la part belle aux nouveaux albums, si bien que je ne serai pas pleinement dans le live, mais véritablement, on est face à du spectacle et surtout du plaisir de jouer, chaque membre affichant un grand sourire et se démenant sur scène. Mention spéciale à leur farfadet qui semblait se téléporter avec un nouvel instrument à chaque fois et à leur chanteur bassiste que j'imaginais aisément chanter "Trolololo".

Pour avoir vécu deux années de Hellfest avant celle-ci, je peux parler avec un peu d'expérience. La flamme et la fougue des premières fois ne sont plus là, il n'y a plus ce frisson avant de se rendre en Terre Infernale. Mais force est de constater que le Hellfest s'améliore, grandit, trouve son style, sait parler à son public et qu'il fait vivre de bons moments. Il ne reste plus qu'à espérer que cette décennie d'existence ne soit que la première.


Le 21/07/2015 par LE DUC ROUGE

Ah c'est toi et tes potes qui nous ont bousculé à MOTÖRHEAD et failli écraser ma copine ?
Eh bien je ne vous félicite pas !
Blague à part je me suis senti en danger durant MOTÖRHEAD dans cette foule compacte et déchaînée, et suis sorti pour être plus au calme. De toute façon vu la prestation que nous a sorti Lemmy ... Pas de regret !


Le 14/07/2015 par BOB

Non mais franchement !
"Il se permet d’enchaîner des ballades en plein HELLFEST sans problème" Ah lala Mike Patton quel couillu !
Si on arrêtait de raconter n'importe quoi ? Comme si les ballades étaient interdites au Hellfest, comme si SCORPIONS, AEROSMITH, BLUES PILLS, YEAR OF THE GOAT n'étaient jamais passés ? Et plusieurs fois en plus !
Non franchement ça me fait mal de voir ce genre d'âneries sur Nightfall. Ok fesses no more a fait des ballades mais pas de quoi en faire tout un foin !
Pour moi c'est la démonstration qu'une fois de plus ce groupe et ce Mike sont complètement surcôtés.

Bob énervé.



             



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