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NOFX à La Coopérative de Mai
Par CHAPOUK le 19 Juin 2013
Publié le 20 Octobre 2013 Consulté 6002 fois

Mercredi 19 juin 2013, un jour que Clermont Ferrand, la ville la plus « Rock » d’Auvergne, attendait avec impatience, histoire de pogoter dans tous les sens à la fameuse Coopérative de Mai sur le son de NOFX (qui étaient, soit dit en passant, également au Hellfest) et des BREAKING STRAIN en première partie.

Après avoir bien galéré à retrouver la Coopé et s’être joyeusement perdus dans Clermont sur fond sonore de punk à roulette, nous arrivons enfin Rue Serge Gainsbourg où une armée de keupons, de coreux et de dreadeux attendaient de pied ferme le début du concert. Le temps de fumer une clope, et zou on est partis pour BREAKING STRAIN.

Entrée dans la salle et … surprise ! Un assez grand nombre de personnes est présent rien que pour la première partie ! Beaucoup sont dans les gradins, mais les copains et la famille du groupe ainsi que quelques irréductibles, déjà bien entamés par la bière, poireautent devant les barrières.
Quand les Clermontois montent sur scène, ils ne font pas dans la dentelle, ils sont quand même l’ouverture du show de NOFX, faut assurer ! Donc ça tabasse sec, nous est envoyé dans les oreilles du gros Punk Hardcore bien speedé et assez mélodique, issu de leur premier album "Spit And Die". Mais les pogos se font désirer, la plupart doivent s’économiser pour la suite. Je ne pourrai pas vous donner la setlist, étant donné que nous avons déserté un petit moment la salle histoire d’aller boire un coup avant de se dessécher (et grand bien nous en a pris). Le temps d’accéder au bar et de commander, les trois quarts de leur set étaient écoulés, nous sommes revenus pour la dernière chanson pendant laquelle le chanteur faisait sa promo et remerciait le public. Dommage, mais le peu que j’en ai vu était sympathique, à voir mais sans grosse tête d’affiche derrière pour mieux se rendre compte de leur potentiel.

Place à un petit break durant lequel nous nous éclipsons prendre l’air, puis retour dans l’arène afin de se placer assez convenablement, l’ambiance y est carrément détendue, on nous laisse en fond sonore quelques morceaux de Reggae assez prenants, cependant on s’aperçoit quand même que les choses sérieuses vont pas tarder à commencer, une foule de keupons est pressée contre les barrières, suivis de quelques dreadeux, coreux …

Soudain malgré les lumières toujours allumées, et un "Welcome To Jamrock" de DAMIAN MARLEY à peine arrivé à la moitié, apparaît Erik Sandin le batteur, sous les acclamations du public qui nous surprennent puisque nous n’étions pas spécialement préparés à une entrée en scène « à l’arrache » comme celle-ci. Suivent de la même manière et tour à tour : Eric Melvin, El Hefe, et notre Fat Mike international. En attendant la fin du morceau Reggae, Eric Melvin suit la rytmique à la guitare, tandis que dans la foule ça se presse, ça se compresse, et ça s’oppresse, tout le monde veut être devant, les gens sont montés sur piles, l’ambiance est électrique.

Les premières notes de "60%" se font entendre et c’est un joyeux bordel, les gens n’ont pas l’air de comprendre que le concert est en train de démarrer, certains parlent avec leur voisin d’autres se tournent vers la scène avec des regards interrogatifs qui semblent dire « Vous avez commencé ? ». Mais lorsque la chanson s’accélère, les fauves sont lâchés !! Un pogo monstrueux démarre du devant jusqu’au milieu de la fosse et perdurera tout le long du set des Californiens, des gobelets volent dans tous les sens ainsi que d’autres objets pas forcément identifiables, mais qui font mal lorsqu’ils te retombent dessus.
NOFX sait mettre l’ambiance "We Called It America" et ses « whohohow » fédérateurs trouvent les poings levés comme réponse, même scénario pour les « Oi ! Oi ! » de "The Brews" que la salle reprend en cœur en doublant l’intensité du pogo. On vibre carrément, n’importe qui dans la salle se sent punk avec cette chanson jouée dans une telle ambiance. C’est pourquoi Fat Mike nous jouera deux fois "Murder The Government" tellement le public a été réceptif au morceau. Après quelques vannes échangées avec la foule sur le fait que « Clermont Ferrand rocks ! » place à "72 Hookers" extraite du dernier album, le Punk Hardcore mélodique est efficace, je vois une chaussure passer pas loin de moi, son propriétaire la suit en slamant pendant que tout le monde s’essaie aux cris d’indiens présents pendant le pont.
Et puis paf !! D’un coup, après une ou deux vannes faites par Fat Mike à El Hefe parti chercher sa trompette place à "Eat The Meek" un bon Reggae très posé, que la foule reprend en chœur. On en profite pour souffler un chouïa en se dandinant sur place, car les pogos sont intenses et même sans bouger la chaleur est telle qu’on cuit littéralement. Mais l’accalmie est de courte de durée les hostilités reprennent avec "Seeing Double At Triple Rock". Deux chansons plus tard retentit l’intro basse-guitare de "I Believe In Goddess" qui reçoit un accueil phénoménal tout le monde se prépare à mosher … oui, oui j’ai bien dit mosher, la tension est telle que le pogo suffit plus à ce niveau. Soudain changement de rythme, une intro Reggae résonne dans la salle, en écoutant bien le rythme et les paroles je me dis que cette chanson ne m’est pas inconnue mais ne sort pas du répertoire de NOFX. C’est au refrain «Radio ! Radio ! Radio ! » que je comprends que c’est une reprise de RANCID. Le public à du capter aussi puisque les chants se font plus entendre sur le refrain que le reste de la chanson. Le groupe enchaîne avec "Herojuana" et "Ronnie & Mags" elle aussi issue du dernier album, le refrain qui rentre bien en tête est repris en chœur par le public et les musiciens le poing levé. Fat Mike rend un petit hommage à la France en nous faisant comprendre qu’on est meilleur public que les Anglais ou les Allemands, puis lance les premières notes des "Champs Elysées" que tout le monde dans la salle chante en sautillant joyeusement.
Après une petite série de vannes lancées à un jeune keupon à cheveux rouges qui se manifestait bruyamment "Fuck The Kids" est lancée suivie de près par "Linoleum" qui déchaîne la foule. Celle-ci sera coupée dans son élan par l’intro très Salsa de "What Now Herb?" mais qui a quand même le mérite de faire dandiner joyeusement les gens. Quand les premières notes de "The Separation Of Church & Skate" retentissent la foule pète littéralement un câble, ça se prépare de nouveau à mosher, cette chanson je l’attendais depuis le début du show, je vais y faire honneur !! La fin de la chanson sonne l’heure de partir pour le groupe, mais pas pour nous !

Après un court rappel, Fat Mike entame "Stickin In My Eye" Yihaaaaa ! Deuxième chanson que j’attendais avec impatience ! Seconde chanson du rappel "Franco Un-American" Double Yihaaaaa ! Encore une que je voulais entendre, les pogos sont moins violents, ça sent la fatigue dans la fosse (et accessoirement la sueur) à côté de moi un groupe de personnes sautille, parmi lesquelles se trouve le grand black batteur de BREAKING STRAIN, et à qui Fat Mike dédicacera la dernière chanson du show : "Kill All The White Man" qui déchaînera le public une dernière fois.

Après 2h30 de show qui ont filé à la vitesse de l’éclair, le bilan est unanime : TUERIE DE SOIREE !!
Même si on sent que Fat Mike et ses potes commencent à avoir quelques années dans les pattes et bougent moins sur scène ils dégagent une énergie folle que le public arrive à bien ressentir et sont très chaleureux ce qui donne ambiance intimiste à leur concert. Bref si vous souhaitez passer une soirée sympathique et vous défouler un bon coup aller voir NOFX, vous en ressortirez complètement vidé, mais avec un sourire niais sur le visage qui partira pas de la soirée !!

Set-List de NOFX :
60%
We Called It America
Murder The Government
The Brews
72 Hookers
Quart in Session
There's No Fun in Fundamentalism
Perfect Government
Eat the Meek
Seeing Double At The Triple Rock
My Orphan Year
Mattersville
I Believe in Goddess
Insulted By Germans (Again)
Radio (Rancid cover)
Herojuana
Ronnie and Mags
Champs Elysées
(Joe Dassin cover)
Fuck the Kids
Linoleum
What Now Herb?
The Separation of Church and Skate
Rappel:
Stickin' in My Eye
Franco Un-American
Bottles to the Ground
Kill All The White Man



             



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