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Par DARK BEAGLE
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Le 5 Avril 2017

TRUST à Clermont-Ferrand
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Carpenter Brut @Théâtre Berri, Montréal
Par ISAACRUDER
Le 14 Mars 2017
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de NIME publiés sur Dark Side
Chapouk au HELLFEST !
Par CHAPOUK le 16 Juin 2017
Publié le 26 Juillet 2017 Consulté 6289 fois

Retour en enfer ! Après 2 éditions loupées, nous revoici à Clisson sous le soleil et la chaleur écrasante. Transporter tout le bordel de camping jusqu'au Blue Camp fut une épopée sympathique… Heureusement qu'on a pu passer le reste de la première soirée au Hell City Square, en sirotant une bière devant IF RENAUD WAS A PUNK (ceci est une supposition, disons que j'ai cru reconnaître le groupe) sur la scène centrale.

JOUR 1



Le lendemain, debout 7h et déjà ready to rock. Bon en même temps pas trop difficile d'être matinale quand tu n'as pas fermé l'œil de la nuit et qu'il fait déjà trop chaud le matin pour pouvoir enfin dormir… Mais qu'importe ! Après avoir fait un tour sur les différents stands de merch' et pris à boire durant la fin du set d'INGLORIOUS, le fest à vraiment débuté.

Et c'est SIDILARSEN qui nous a mis dans l'ambiance. Je les avais déjà vus au mois de Novembre dernier dans une petite salle (big up au Café Charbon de Nevers) et la soirée avait été magique. J'attendais donc avec grand intérêt la prestation du groupe sur une scène de festival pour voir ce qu'il pouvait donner. Et je n'ai pas été déçue ! A 11h du mat' les gens étaient déjà au taquet, les pogos ont démarré direct sur "Retourner La France", un premier Wall Of Death à lieu et l'apothéose a été atteinte sur le dernier titre joué : "Des Milliards". Pour illustrer les paroles qui évoquent le soulèvement des peuples contre une élite, Didou nous fait tous asseoir et nous dit d'attendre son signal pour se lever comme un seul Homme et montrer ensemble que "tant que l'Humain s'adresse à l'Homme, nous sommes des milliards contre une élite ! Impossible qu'ils nous évitent !". Bref une entrée en fanfare pour ce début de fest'. La prestation des Toulousains, bien qu'elle fut courte, fut des plus convaincantes même si je pense qu'au final je préfère quand même voir ce groupe en salle pour la simple et bonne raison que le jeu de lights et les images diffusées sur les écrans pendant le show donnent un peu plus de profondeur aux paroles, lorsqu'on les voit réellement.

On se déplace ensuite de quelques mètres pour aller sur la Mainstage II voir MYRATH. Idem que pour SIDILARSEN je les avais déjà vus dans l'ambiance intimiste du Café Charbon en Novembre dernier et j'étais assez curieuse de voir ce que ça allait donner en fest. Pas vraiment d'originalité dans la setlist qui était à deux trois chansons près la même qu'en novembre et même si j'ai trouvé le groupe un peu timide dans sa prestation, j'ai tout de même passé un bon moment. Le côté oriental se mariait très bien avec la chaleur ambiante déjà présente, mais je crois que j'ai quand même préféré les voir en salle également.

Pause miam-miam durant BETRAYING THE MARTYS, digestion sur TEXTURES et on file sur la Warzone voir LEFTÖVER CRACK !!! L'ami Stza vient nous donner notre torgnole de l'après-midi (et nous demander si on veut du fromage aussi… Oui comme ça, de façon random). Malgré les problèmes de micros de Kate (qui jouera le rôle de bubulle essayant de communiquer depuis son aquarium, sur les deux premières chansons) et les pogos qui se font un peu rares je m'éclate bien. Les deux potes que j'ai traîné avec moi se demandent un peu ce qu'ils foutent là à écouter ce mélange Crust-Punk / SkaCore mais ils ont trouvé de la place à l'ombre alors ça va ils le vivent bien. C'est vrai qu'aller voir LEFTÖVER CRACK pour moi ça coulait de source mais c'est pas le cas pour tous : les gens présents ici en ce début d'après-midi étaient vraiment des initiés ou des curieux ayant été séduits. Sur scène ça se démène dans tous les sens ça tape sur les religions, les flics (oh ce déferlement de joie et ce pétage de plomb quand "Gang Control" est arrivé !) et l'oppression en général. De quoi ravire mon côté punk !

Et à mon tour d'être traînée ailleurs par mes potes pour aller se poser devant EVERGREY. Personnellement j'avais déjà vu le groupe au PPM FEST en 2014 et j'en avais gardé un bon souvenir. Mais là… Je sais pas si c'est le fait qu'ils aient joués en pleine journée, qu'on était placés super loin ou alors parce que mes épaules commençaient à dégager une odeur de brûlé, mais pour le coup la magie n'a pas du tout opéré sur moi : je me suis fait chier. Je garde très peu de souvenirs de ce set honnêtement, bien que je sois resté devant le groupe pendant l'intégralité du show.

Du coup je pars me requinquer devant KOMINTERN SECT. Là aussi c'est un groupe culte pour moi, depuis que je les ai découvert autour de mes 13 ans. Et quoi de mieux pour commencer que leur tube "Plus Fort Que Tout" ? De quoi mettre dans l'ambiance "Oi!/ Street-Punk / Punx N Skinz" et faire vivre à ceux qui n'étaient pas nés à cette époque, le mouvement alternatif français des années 80.
Là aussi la foule est un peu clairsemée, mais Karl, une Kro à la main, ne s'en formalise pas au contraire il a l'air content d'être là, arborant fièrement son polo Fred Perry (neuski un jour, neuski toujours) et discutant un peu avec la foule entre chaque morceau. On a droit à quelques tubes : "Unis Par Le Vin", "Dernier Combat", "Les Autres", "Les Années D'acier" et ohhhh surprise des surprises : "Pour La Gloire" ! Oh que ça fait plaisir !! Ce morceau il fait partie de ceux que j'avais toujours imaginé monstrueux en live mais qui me foutait un peu les boules puisque je me disais que je ne le verrais jamais joué. Et voilà que KOMINTERN SECT s'en charge ! Bon je savais que le groupe reprenait du CAMERA SILENS de temps en temps mais là ce fut une très belle conclusion. On lève le poing, l'esprit "working-class" envahit la fosse et on s'époumone sur les couplets en doublant d'intensité sur le refrain. Mon acolyte qui m'avait suivie me dira même une fois le show terminé "putain ça reste en tête !". Si vous voulez un avis pas du tout objectif : ce concert était un des meilleurs de ce Vendredi !
SET-LIST
Plus Fort Que Tout – Maurice - Quand Meurent Les Légendes - D'une Même Voix - Dernier Combat – Unis Par Le Vin - Je N'oublierai Jamais - Les Autres - Rêves De Liberté - Nation Païenne - Dans Les Tribunes - Toujours Le Premier - Les Années D'Acier - Tous Ensemble - Pour La Gloire


De loin, depuis un petit carré d'ombre j'apprécie le set de QUEENSRΫCHE et attends avec impatience DEVIN TOWNSEND PROJECT. Faut dire qu'on me l'a vendu ce projet ! J'en ai entendu tellement d'éloges que je ne peux pas passer à côté… Et le peu de "Ziltoid The Omniscient" que j'ai écouté m'a semblé un peu farfelu mais sympathique. Je me cale un peu mieux contre mon arbre et c'est parti pour show ! Et là je déchante très vite… Je ne comprends pas pourquoi tant d'éloges… Ok c'est technique à souhait mais qu'est-ce que c'est long ! Tous les morceaux me semblent durer un quart d'heure chacun et je sais pas si c'est la chaleur qui joue ou non mais la formation enchaîne les morceaux de façon presque machinale.



Je n'arrive pas à rentrer dans leur univers, alors j'abandonne et patiente tranquillement en attendant POWERWOLF.
Ça doit être la trouzmillième fois que je vois ce groupe mais à chaque fois c'est le petit rendez-vous sympathique de la journée. Comme d'hab on a le droit à un enchaînement de tubes, la foule, galvanisée par le chanteur charismatique est gonflée à bloc et ce sera l'occasion de faire slammer une nénette en fauteuil roulant (rien que ça). On s'amuse tellement bien qu'on ne voit pas le temps passer et..

Oh, il est déjà l'heure de MINISTRY ?
Bien ben allons-nous placer pour alors ! Là aussi dommage… Le son est beaucoup trop fort et on perçoit de notre place qu'une sorte de bouillie sonore. On rigole 5 minutes sur les hallucinations auditives qui nous parviennent puis on se décide finalement à aller manger. Conclusion je veux revoir MINISTRY mais dans de meilleures conditions pour mieux en profiter.

Le temps de trouver notre menu du soir, de faire la queue, de commander, d'être servis et enfin de finir de manger, LES RAMONEURS DE MENHIRS ont déjà commencé. Mais c'est pas grave on s'intègre quand même assez facilement dans le joyeux bordel qu'est devenu la Warzone. On sympathise avec les voisins et le vieux keupon bourré qui pogote avec tous ceux qu'il rencontre. Et on gueule le poing levé sur "BellARB", "Porcherie", "Le Chant Des Partisans". Et on se dandine au son des binious du bagad de Quimperlé qui a investi la scène. Alors oui gueuler contre le grand capital dans un festoche comme le Hellfest ça fait un peu grincer des dents, mais c'est Loran quoi ! Ça fait partie du personnage, ça fait partie du folklore hérité des Bérus ! Tout comme le drapeau palestinien qui trône sur la scène au côté d'un drapeau québécois décoré par des feuilles de cannabis. La crête me repousse sur la tête encore une fois et on quitte cette ambiance festive le poing levé.

On jette un œil à DEEP PURPLE qui joue sur la Mainstage, le temps d'arriver devant la Valley pour profiter du show d'ELECTRIC WIZARD. Comme je m'y attendais, entre les images psychédéliques, la musique et la fatigue, j'ai pris une grosse claque. Vraiment. Pendant une petite heure les SORCIERS ÉLECTRIQUES nous ont vampirisé nos esprits, nous ont hypnotisés. Pas moyen de bouger ses fesses de l'herbe sur laquelle ont été assis pour se lever et pas l'envie non plus. On assiste à la messe, chacun dans un silence introspectif et on ressort du show un peu groggy mais conquis.
SET-LIST
Witchcult Today - Black Mass - Satanic Rites Of Drugula - Return Trip - Play Video - Incense For The Damned - The Chosen Few - Funeralopolis


Mais bien vite nous sortons de notre torpeur car il faut se bouger les fesses pour arriver à temps voir RANCID.
Et le timing est parfait ! On se place pile au moment où les keupons rentrent sur scène : Tim avec sa beubar de hipster, Lars avec sa dégaine de skin. Et pas le temps de souffler ça démarre sec sur "Radio" avec un enchaînement direct sur "Root Radicals". Oh la vache ! Je reprends toutes mes années collège dans la tronche encore une fois et pogote comme une béate dans mon coin. Le groupe n'est certes pas des plus communicatifs mais envoie carrément, Matt Freeman se permettant de temps en temps de nous gratifier de quelques solis bien sentis ! Mais surtout ils ne nous laissent pas le temps de respirer en enchaînant les tubes comme "Maxwell Murder", "Old Friend", "Salvation" et ce final composé de "Fall Black Down", "Time Bomb" et "Ruby Soho". Un super concert best-of qui a ravi les fans de la 1ere heure et permis aux autres de se faire une idée de la discographie de RANCID.
SET-LIST
Radio - Roots Radicals - Journey to the End Of The East Bay - Maxwell Murder - The 11th Hour – Nihilism - East Bay Night - Dead Bodies - Ghost Of Chance - Telegraph Avenue - Old Friend - Where I'm Going – Salvation – Bloodclot - Olympia WA. - It's Quite Alright - Listed M.I.A. – Tenderloin – Buddy - Fall Back Down - Time Bomb - Ruby Soho


Pour nous remettre de nos émotions nous nous plantons devant le final du show de ROB ZOMBIE où nous pouvons admirer un John 5 en grande forme guitaristique.

Et repartons encore une fois sur la Warzone pour voir The DAMNED.
Une des légendes vivantes du Punk, je pouvais pas laisser passer ça malgré l'heure tardive et tout mon corps qui me criait stop. Je me trémousse quand même sur "Melody Lee" alors que mes accompagnateurs s'éteignent peu à peu les uns après les autres. Pas grave la fatigue a disparu chez moi : je me laisse séduire par les Anglais et c'est parti pour une heure de tubes ! Le charismatique Dave Vanian mène la danse et dédie "Love Song" à Lemmy et descend même serrer des mains dans le public sur "Neat Neat Neat", tandis que Captain Sensible (qui aura quelques petits problèmes de son par la suite) se permet des petites interventions humoristiques typiquement anglaise comme un "Fuck Brexit!" juste avant "Nasty" ou en balançant un "Let's go back in 1977 before music become shit" avant "1 Of The 2". J'observe aussi Monty le clavier qui a vraiment une dégaine de savant fou et saute partout et puis je me dis que pour des "papys" ils ont tous une pêche d'enfer et sont beaucoup plus communicatifs avec le public que certains groupes que j'ai pu voir en pleine journée. Le fameux "Neat Neat Neat" fait ensuite son apparition, je jette mes dernières forces dans la bataille et le set ne tarde pas à prendre fin. Je suis conquise ! Je rentre au camping des étoiles plein les yeux !
SET-LIST[
Melody Lee – Nasty - Born To Kill - I Just Can't Be Happy Today - Love Song - Machine Gun Etiquette – Ignite - Anti-Pope - Wait For The Blackout -New Rose - The History Of The World (Part 1) - Neat Neat Neat -Fan Club - 1 Of The 2 - Disco Man -Smash It Up


Le temps de faire la queue pour se doucher, de courir en rond dans la cabine pour supporter l'eau glacée et de revenir au camping il est déjà 4h. Allez on va profiter du temps qu'il reste pour dormir un peu car demain on remet le couvert !


JOUR 2

Debout encore aux aurores pour entamer cette journée de samedi ! Ce qui laisse tout le temps d'aller farfouiller sur les stands de merch' encore non explorés et de faire recharger son téléphone (oh comme je te regrette NOKIA 3310, qui tenait facile un mois sans qu'on s'occupe de toi !).


La journée débute réellement autour de midi et de façon festive avec ULTRA VOMIT qui nous fait une entrée fracassante sur une intro composée du générique des Looney Toons (comme sur leur dernier skeud) et du générique de Fort Boyard. Ce qui est rigolo, c'est qu'en regardant autour de moi j'observe beaucoup de retraités qui ont l'air en promenade sur le fest et qui se bidonnent bien à la vue de ces milliers de metalleux / metalleuses qui font une chenille géante sur la version Death du groupe. Ou qui reprennent à gorge déployée le tubesque "Je Collectionne Des Canards (Vivants)". Ambiance très bon enfant, ponctuée tout le long du set par les interventions régulières de Fetus. Décidément même si je ne suis vraiment pas emballée par ce "Panzer Surprise" je dois reconnaitre qu'en live les compos prennent une autre dimension bien plus agréable. Je regrette juste qu'ils n'aient pas joué "Le Train Fantôme", le morceau préféré de tous ceux qui ont la loose avec la SNCF.

Le set passe très vite et voilà déjà l'heure d'aller sous la Temple pour voir IGORRR ! Difficile de se mettre dans l'ambiance de suite quand ton cerveau te martèle "Evier Metal !!!!" toute les 30 secondes mais je me laisse vite absorber par le show d'IGORRR. Alors autant scéniquement c'est pas trop la folie et ça ne sert pas à grand-chose de se démettre le cou pour "voir" à tout prix : les deux chanteurs (une femme et un homme si quelqu'un se le demande) arpentent un peu la scène, mais pour le batteur et notre ami Gautier c'est un peu plus compliqué. Mais alors putain musicalement ! Viens prendre ta claque du samedi après-midi ! J'avais très peur du son sous la Temple, peur que la batterie prenne trop de place et que les mix d'IGORRR soient noyés dans une mélasse sonore inaudible, mais fort heureusement ce ne fut pas le cas. Ce qui m'a permis de rentrer pleinement dans l'ambiance Steam-Punk-Blackisante du set et d'en profiter, même de loin !

Puis voilà l'heure du dilemme : UGLY KID JOE ou ZEKE ? ZEKE ou UGLY KID JOE ? Finalement ce sera ni l'un ni l'autre… Mes coups de soleil m'ont fait abdiquer et choisir l'ombre de la Forêt du Muscadet. Merveilleux endroit où j'ai pu rencontrer des fées clochettes prêtes à exaucer tous nos vœux, une demoiselle allongée par terre qui ne s'était visiblement pas remise du set d'ULTRA VOMIT puisqu'elle s'époumonait en lançant régulièrement des "Jééééééééééésus" le tout avec une pose christique. Et finalement après avoir bien cherché j'ai fini par trouver : le coin d'ombre pas encore pris d'assaut ! Super moi qui hésitait entre deux groupes, depuis mon poste je peux entendre les deux jouer simultanément !

Une petite heure et demie plus tard c'est l'heure de STEEL PANTHER, hop je troque l'ombre de la forêt contre un autre spot bien placé pas très loin des Mainstages. Après avoir débarqué sur "Eyes Of A Panther" et enchaîné sur le (quasi seul bon) titre du dernier album "Goin' In The Backdoor", le groupe se coupe dans son élan et se met à blablater pendant un moment qui semble interminable, tout en ponctuant leurs phrases de "nichone !!". C'est long, on commence à décrocher, la PANTHER reprend tout de même le fil en enchaînant quelques classiques. Et vient alors le moment de "17 Girls In A Row" où toute une armada de nanas monte sur scène pour se trémousser et montrer leurs "nichones" au Hellfest. Et là… grand moment de gêne ! Alors non je ne suis pas quelqu'un qu'on peut considérer comme prude, je ne suis pas non plus en train de monter sur mes grands chevaux prête à dégainer un discours sur l'asservissement de la femme blabla… Non dans l'absolu les nanas font ce qu'elles veulent c'est leurs corps je m'en tape, mais là ça devient franchement gênant de les voir en train de tripoter les zikos dans tous les sens en mode "groupies furies". Même messieurs Starr et Satchel semblent un peu mal à l'aise, c'est pour dire ! Le moment le plus gênant, fut quand même lorsque Starr a ramené une des nanas présentes sur scène tout devant et lui a lancé "There's a place in France…" en lui tendant le micro pour qu'elle complète la phrase par "Where the naked ladies dance". Mais la réaction de la demoiselle ne fut pas celle attendue par le chanteur, apparemment elle n'a pas saisi la référence ou alors elle ne parlait pas anglais mais elle s'est contentée d'un petit rire embarrassé à chaque tentative du chanteur. Si bien qu'il a fini par abandonner et annoncer "Gloryhole" lui-même.



Après la fin du show de la PANTHER je reste à ma place pour écouter de loin Dee SNIDER (qui remplace WASP). Je suis quand même épatée par la condition physique du bonhomme qui saute partout et se démène comme un diable, si bien que même de loin je rentre facilement dans l'ambiance et pas uniquement pour chanter "I Wanna Rock" et "We're Not Gonne Take It"…

Puis je bouge enfin mon derrière pour aller me placer pour TRUST. Les ayant déjà vus quelques mois auparavant en salle et dans une ambiance plutôt "sage" (à mon grand désespoir…) je veux tenter l'expérience TRUST en fest, en espérant que ce soit un peu plus animé. Début du set avec "L'Archange" un nouveau morceau (enfin pas si nouveau puisqu'à la Coopérative de Mai le groupe avait également débuté avec ce titre) suivi par "Marche Ou Crève" qui comme je m'y attendais récolte un peu plus de succès, tout comme "Fais Où On Te Dit De Faire" et "Au Nom De La Race". L'ambiance retombe un peu sur "Le Temps Efface Tout" et le nouveau titre "Démocratie". Puis le groupe décide de nous réveiller un peu avec "L'Élite" : succès remporté malgré les quelques pains distribués par Nono sur l'intro ! La foule qui se dandinait gentiment jusqu'à maintenant s'énerve un peu plus. Le calme revient sur "Surveille Ton Look" et le groupe conclut sur "Antisocial" : le morceau attendu par tout le monde. D'ailleurs je crois que la plupart des gens sont venus devant la Mainstage uniquement pour ce classique, en témoigne une de mes voisines de derrière qui lançait à sa copine "j'espère qu'ils vont faire "Antisocial", je connais que celle-là !"… Bon bien évidement Bernie fait durer le plaisir et le public se déchaîne. Le groupe nous remercie et sort de scène.
Au final, bilan mitigé ! C'était légèrement plus animé qu'à la Coopé mais décidément sortis des gros classiques (comprenez les morceaux issus des 3 premiers albums) faut croire que les autres titres ne font vraiment pas mouche !
SET-LIST
L'Archange - Marche Ou Crève - Fais Où On Te Dit De Faire - Au Nom De La Race - Le Temps Efface – Tout – Démocratie - L'Élite - Surveille Ton Look – Antisocial


Tant pis, je me rabats sur une valeur sûre : SAXON. Tandis qu'on tente d'atteindre le bar on écoute l'intro de leur show qui n'est autre que "It's Long Way To The Top (If You Wanna Rock'N'Roll)".
Le temps de trouver un coin pour s'asseoir et voilà que le groupe en est déjà à nous jouer "Power And The Glory" ! J'assisterai donc de loin au show des Britanniques tout en débattant avec mon accompagnatrice, qui n'avait jamais vu ce groupe, sur la qualité constante de leurs prestations. La bande à Biff me donnera d'ailleurs raison avec un final des plus monstrueux composé, dans l'ordre, de : "Heavy Metal Thunder", "747 (Strangers in the Night)", "Crusader", "Wheels Of Steel", "Denim And Leather" et enfin "Princess Of The Night".
Pas vraiment le temps de s'en remettre que les tarés d'AIRBOURNE débarquent comme des malades sur la seconde Mainstage, surprenant presque les ingés sons, avec "Ready To Rock". Le ton est donné et là, même de loin et assis, t'en prend plein ta gueule ! L'énergie du groupe est tellement communicative que même de notre place on était complètement survolté ! Joel s'éclate des bières sur la tronche, en envoie dans le public, escalade les structures métalliques de la scène pour se percher sur une plateforme et nous gratifier d'un solo avant de redescendre vitesse grand V sur scène pour retrouver ses potes. Moi qui n'avais jamais réussi à voir le groupe en live je suis conquise, je me fais même la promesse de les voir en salle pour profiter un peu plus de l'ambiance du pit !



Et il est l'heure de manger ! On profite du show d'APOCALYPTICA pour aller chercher un casse-croûte et chanter avec les autres personnes qui font la queue les couplets de "Enter Sandman" ou les refrains mythiques de "Master…", "Creeping Death" ou encore "One". Faut bien s'occuper ! Et au moment où "Orion" déboule je me dis que c'est un parfait moment pour écouter ce titre : confortablement assise dans l'herbe en train de savourer mes frites, sous une nuit fraîche et étoilée. Il m'en faut pas plus ! On sacrifiera quand même la fin du set pour avoir le temps de retrouver les copains, parmi la foule qui s'épaissit de plus en plus, et se placer pour AEROSMITH.

Oui je suis déjà allée les voir lors de leur passage en 2014, mais là c'est quand même leur tournée d'adieu (enfin soi-disant) donc non je ne fais pas l'impasse sur ce groupe. Surtout que je sais que je vais passer un bon moment. Et c'est parti avec "Let The Music Do The Talking", les Duponts Volants entrent en scène sous une tonne de lights, flash et compagnie… Une entrée très pro à la ricaine et les voilà prêts à assurer le show. Les classiques "Cryin", "Livin' On The Edge", "Love In An Elevator" et "Janie's Got A Gun" ne tardent pas à débarquer, repris bien évidemment par la foule. On a ensuite un petit moment de flottement : j'ai pas tout compris de ce qu'il s'est réellement passé mais il m'a semblé voir la diva Tyler s'agacer en montrant son oreille puis disparaître un moment en backstage laissant Joe Perry se démerder tout seul au chant sur une reprise de FLEETWOOD MAC. Puis Môssieur Steven Tyler s'est décidé à revenir et a décidé que lui aussi il aurait le droit de chanter sa reprise de FLEETWOOD MAC, donc nous voilà partis pour "Oh Well" ! Retour à la normale par la suite avec l'enchainement d'autres classiques ("Mama Kin", "Sweet Emotion"," I Don't Want To Miss A Thing") suivis d'une reprise de "Come Together". Tiens je m'y attendais pas mais c'est sympa. Le groupe termine sur "Dude (Looks Like A Lady)" et sur "Train Kept A-Rollin". Enfin termine… Disons que c'est la pause de rigueur qui est juste là pour nous faire patienter jusqu'à ce que le piano soit installé sur l'avancée de scène et que Steven Tyler joue les premières notes de "Dream On". Ai-je besoin de préciser que c'était un moment épique ? Le groupe conclue sur "Walk This Way" et le public est conquis. Je ne regrette pas d'avoir assisté à ce show, la setlist était très différente de celle de 2014 (composée de beaucoup plus de reprises) mais très sympa également. Les bonhommes sont toujours pro, jouent avec plaisir (ou alors ils font bien semblant) et sont impliqués dans leur set. Que demander de mieux ?
C'est donc en fredonnant "Dude (Looks Like A Lady)" que je retourne au camping, sacrifiant KREATOR pour une petite heure de sommeil en plus.
SETLIST
Let The Music Do The Talking - Young Lust - Cryin' - Livin' On The Edge - Love In An Elevator - Janie's Got A Gun - Stop Messin' Around - Oh Well - Mama Kin - Sweet Emotion - I Don't Want To Miss A Thing - Come Together - Dude (Looks Like A Lady) - Train Kept A Rollin' - Dream On - Mother Popcorn - Walk This Way


JOUR 3

Jamais deux sans trois, me revoilà encore debout aux aurores ! Et c'est dans la joie et la bonne humeur que je m'attaque au démontage des tentes et au remballage de tout le bordel du camp, pour un aller simple direction la voiture.

Il est un peu plus de 11h et je suis déjà HS. Je sacrifie alors WHILE SHE SLEEPS pour un verre bien frais au bar du Hell City Square où nous sympathisons avec deux mecs avant de se quitter rapidement sur les coups de midi pour assister au show de The VINTAGE CARAVAN.
Nous nous faufilons sous la Valley et nous plaçons… Eh ben, là où on peut en fait… On est très très très loin de la scène mais le son nous parvient plutôt bien et même si on sait pas trop ce qu'il se passe sur scène musicalement ça le fait ! Après un set relativement sympa je note ce groupe dans un mémo pour me souvenir de me pencher sur leur discographie une fois rentrée.

C'est l'heure de manger, alors on file aux stands de bouffe. Le temps que tout le monde se décide sur son menu, commande, soit servi, se pose et mange enfin il est déjà l'heure d'aller voir SKINDRED. Bon la fatigue accumulée combinée à la digestion et à la poussière ambiante trimballée par le vent depuis le début de journée auront eu raison de moi… Je n'irai pas dans le pit… Je me contenterai de regarder la prestation énergique et survoltée du groupe de loin. Ce qui ne m'empêchera pas pour autant de rentrer facilement dans l'ambiance même depuis mon coin d'ombre. Benji ne cesse de sauter partout et d'encourager la foule à tout donner (on aura même droit à une sorte de "on fait tourner les serviettes" sur la fin du set, lorsqu'il demandera au public de prendre n'importe quel bout de tissu qu'il a sous la main pour l'agiter au-dessus de sa tête durant "Doom Riff") et cette dernière est plutôt réceptive ! Des "Warning" ou "Sound The Siren" séparés par des petits interludes Drum'N'Bass ou Dubstep remportent un grand succès auprès des courageux qui jumpent sous le soleil de plomb. Je regrette juste que le set n'ait pas duré un peu plus longtemps (Benji fallait moins parler) et note ce groupe sur ma liste des groupes à voir en salle un jour, pour en profiter plus.

Ensuite… ben j'ai comaté devant BLACK STAR RIDERS, toujours posée tranquillement à l'ombre.
J'ai repris conscience uniquement pour les deux reprises de THIN LIZZY ("Jailbreak" et "The Boys Are Back In Town") et quand j'ai regardé l'heure en me disant : putain je vais être à la bourre pour UFOMMAMUT !

Donc vous l'aurez compris, j'ai rapidement décampé pour aller me placer sous la Valley pour voir UFOMAMMUT. Après une traversée du fest dans un décor apocalyptique digne de Mad Max (grâce à la poussière), l'arrivée sous la Valley est plutôt mouvementée puisqu'il faut aider le monsieur allongé par terre à se relever et c'est seulement lorsqu'on l'aide à se mettre sur ses jambes et qu'on le voit tituber qu'on comprend qu'il faut rapidement s'écarter si on veut pas se faire crépir. Petit mouvement de foule, vomito évité, place trouvée : c'est parti pour le trip ! Le groupe entre alors sur scène dans un vrombissement de basse qui prend aux tripes tandis que des images glauques / malsaines qui ne jureraient pas au milieu d'un épisode de la série American Horror Story, défilent sur l'écran géant. Et là, dès les premières notes de "Somnium", je me suis fait aspirer dans une faille spatio-temporelle ! La chaleur abrutissante et l'écrasant mur de son qui provenait de la scène m'ont plongé dans une sorte de transe durant laquelle headbanguer rimait avec ralenti total et où détacher les yeux des écrans semblait complètement impossible. C'est seulement lorsque les Italiens ont lâché leurs dernières notes en saluant le public, que j'ai pu regarder autour de moi et me rendre compte qu'une grande partie du public avait également été transporté dans une dimension psychédélique et revenait difficilement à la réalité en ce moment même. En me faufilant hors de la Valley j'entends certains reprocher aux UFOMAMMUT de ne pas être très communicatifs : alors oui c'est vrai qu'il n'y a pas de grands discours mais les mecs ils ont quand même réussi à me transporter en plein cœur de leur univers sans quasiment ouvrir la bouche où m'expliquer comment ça va se passer. Tout le monde a vécu le concert dans sa bulle (zikos compris) mais en parle quasiment avec les mêmes mots… Moi je trouve ça chouette comme expérience !

Bon du coup c'est complètement sonnée que je file m'asseoir à l'ombre devant DEVIL DRIVER pour me remettre de mes émotions. De mon coin ça ressemblait à une bouillie sonore, dommage ce groupe je voulais le voir, mais bon entre le son qui est pas terrible et la fatigue accumulée (mon acolyte manquera d'ailleurs de s'endormir plusieurs fois pendant le show) je ne fais pas d'effort et reste à contempler bêtement l'écran géant depuis mon coin d'ombre. Un jour je les verrais en pleine forme !



Lorsque ALTER BRIDGE débute son show, nous décidons d'aller chercher à manger. Puis nous rejoignons le reste de notre troupe qui sort d'EQUILIBRIUM, pour aller voir au moins les 20 premières minutes de BLUE ÖYSTER CULT. Et là… la méga grosse déception de ce festoche… On n'a pas pu rentrer dans cette putain de Valley ! C'était tellement blindé de monde. Vous me direz "hé mais t'es conne t'avais qu'à mater les écrans géants !" Mais j'aurais bien voulu !! Mais c'était juste impossible de voir quoique ce soit avec les mouvements de foule qu'il y avait. Du coup dépités, on est parti se placer pour PROPHETS OF RAGE en mettant bien 20 minutes pour retrouver un peu d'espace.

Heureusement on est arrivé pile à temps pour le début du set !
Et le groupe débarque le poing tendu en l'air, comme sur la pochette de leur album, avec pour intro une reprise de "Prophets Of Rage" le titre de PUBLIC ENEMY, lancé par Dj Lord.
Les PROPHETS sont chauds bouillants, ils sont contents d'être là sous le soleil et ils nous encouragent à lutter contre toute forme d'oppression (le poing levé, évidemment), même Tom Morello nous montrera l'arrière de sa guitare customisé par un joli "Fuck Trump". Du côté du public la tension est palpable tout le monde attend que ça pète et… Ça ne tarde pas à péter en effet : juste après l'intro on se mange "Testify", " Take The Power Back" et "Guerilla Radio" en guise d'échauffement pour Chuck D et B-Real, qui assurent niveau patate.
On a ensuite droit au single du groupe, "Unfuck The World", pour ré-enchainer sur du RATM avec "Bombtrack". Puis B-Real nous demande si on veut du Hip Hop ? Ahaha drôle de question dans un festival Metal, d'ailleurs la foule est un peu moins chaude là d'un coup. Moi je me fais un plaisir de hurler que oui ! Et c'est parti on a droit un petit medley "No Sleep Till Brooklyn" (BEASTIE BOYS) / "Fight The Power" (PUBLIC ENEMY) avec un autre medley encore plus long puisqu'il comprend : " When The Ship Goes Down" (CYPRESS HILL)," Don't Believe The Hype" (PUBLIC ENEMY), " Hand on The Pump" (CYPRESS HILL), " Can't Truss It" (PUBLIC ENEMY), "Insane In The Brain" (CYPRESS HILL), "Bring The Noise" (PUBLIC ENEMY), " I Ain't Goin Out Like That" (CYPRESS HILL), " Welcome To The Terrordome" (PUBLIC ENEMY), "Jump Around" (HOUSE OF PAIN). Pfouah ! Mange ça Hellfest ! Tu viens de prendre en 5 minutes un passage en revue des meilleurs titres des groupes de Chuck D et B-Real et en plus de ça ils t'ont fait cadeau de classiques (BEASTIE BOYS, HOUSE OF PAIN). Le tout bien évidement à la sauce RATM puisque Tom Morello et ses potes n'étaient pas relégués au second plan pendant ce temps-là. Mais bon ils sont pas fous les PROPHETS ils savent bien qu'ils sont au Hellfest donc ils ne tardent pas à rebasculer sur du RATM. Moment émotion lorsque Tom Morello, interprète. "Like A Stone" d'AUDIOSLAVE, en laissant un micro vide sur scène et en demandant au public de chanter. Whou, cet hommage à Chris Cornell m'a foutu des frissons, vraiment !
Le set reprend ensuite son cours pour se terminer sur "Bulls On Parade" et … "Killing In The Name" !!! Monstrueux moment défouloir, même très loin de la scène je fais partie de ces gens qui se déchainent tous seuls dans leurs coins en headbangant et sautant partout !
SET-LIST
Prophets Of Rage – Testify - Take The Power Back - Guerrilla Radio - Unfuck The World - Bombtrack - Medley BEASTIE BOYS – PUBLIC ENEMY - Medley CYPRESS HILL – PUBLIC ENEMY – HOUSE OF PAIN - Sleep Now In The Fire - Like A Stone - Know Your Enemy - Bullet In The Head - How I Could Just Kill A Man - Bulls On Parade - Killing In The Name


Cette claque monstrueuse qu'on vient de prendre ! Je m'en remets pas, je passerai d'ailleurs tout le concert de FIVE FINGER DEATH PUNCH à discuter avec mon accompagnatrice de ce que l'on vient de vivre tellement c'était génial !

Et puis enfin voilà LINKIN PARK… C'est… Comment dire ? Je ne m'attendais à rien de spécial de leur part, mais j'ai quand même réussi à être déçue ! Alors je vous explique pas le ressenti de ma pote qui écoutait ça au collège et pour qui c'était un rêve de gosse de les voir…
Non franchement c'était naze. Une setlist comprenant majoritairement des morceaux Pop issus de leurs derniers albums, absolument aucune pêche sur les morceaux qui le méritaient : mention spéciale pour "Crawling" qui s'est transformé en un morceau piano-voix bien niais chanté par Chester les yeux dans les yeux des minettes du premier rang, pendant qu'elles essayaient de le tripoter. Le groupe avait l'air de s'emmerder royalement : Hahn semblait se faire royalement chier derrière ses platines, du coup il a tiré la gueule tout le long du set, Chester avait toute sa voix il était bien là physiquement mais semblait très loin d'ici dans sa tête (suffit de voir son manque de conviction lorsqu'il a chanté "Numb"… Putain la seule chanson que je voulais entendre m'a déçue !) et les autres étaient en pilote automatique… Seul Shinoda s'est démarqué du lot en souriant et en essayant de maintenir la prestation du groupe à bout de bras. Bon faut dire que les mecs qui les huaient ou leur adressaient des fuck depuis les premiers rangs n'étaient peut-être pas très encourageants non plus mais quand même… Et en plus le set a été écourté d'un bon quart d'heure et les mecs se sont barrés en backstage comme ça, tranquille, sans rappel et en disant à peine au revoir.

Dommage de finir mon Hellfest sur une note pareille, mais bon c'est pas pour autant que mon expédition de cette année dans ce festival aura été gâchée. Bien évidemment je me suis éclatée et j'en redemande pour les années prochaines, avec peut être juste un peu plus de stands de bouffe parce que l'attente était vraiment interminable pour chaque repas. Autrement j'ai aucun point négatif à soulever au niveau de l'orga, les aménagements qui ont été réalisés depuis la dernière fois que je suis venue à Clisson sont géniaux, le festival est toujours aussi beau (mention spéciale pour la Warzone), l'ambiance entre festivaliers toujours aussi bonne. Qu'est-ce qu'on veut de mieux ? À part que ça recommence l'année prochaine !


Le 14/08/2017 par PUMPKINSTEF

Super cool ce live-report, chapouk, j'ai adoré, merci à toi (et aux autres pour leur report respectifs, aussi, d'ailleurs !)


Le 28/07/2017 par PILGRIMWEN

J'invite les panthères d'acier à proposer aux hommes, lors de leurs prochains concerts, d'exhiber leur zizi devant une foule en délire !!!



             



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