Recherche avancée       Liste groupes



      
METAL MÉLODIQUE  |  STUDIO

Commentaires (11)
Questions / Réponses (1 / 0)
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Style : Sentenced, Rapture, Hooded Menace, Paradise Lost, Katatonia
- Membre : Ajattara, Abhorrence, Shape Of Despair, Silver Lake, Cemetery Skyline
- Style + Membre : Barren Earth, Octoploid
 

 Site Officiel (1095)
 Myspace (855)
 Chaîne Youtube (1473)

AMORPHIS - Under The Red Cloud (2015)
Par CHAPOUK le 10 Novembre 2015          Consultée 9321 fois

Je suis très fan d'AMORPHIS et de son univers, toutes périodes confondues. Mais je dois reconnaître que depuis quelques années, même si les albums proposés par les Finlandais sont toujours de très bonne qualité j'observe un certain enlisement dans le style "AMORPHIS moderne" pratiqué depuis l'arrivée de Tomi Joutsen. Et j'avoue que ça, ça commençait à me gonfler un peu.
Je le redis pour être bien claire : je ne considère absolument pas des "Silent Waters", "The Beginning Of Times" ou "Circle" comme de mauvais albums, mais plutôt comme des albums bateaux, prenants mais très prévisibles, et c'est ce côté sans surprise des galettes qui avait tendance à m'exaspérer à la longue.

Quand "Under The Red Cloud" est sorti j'étais contente de voir un nouvel album de mes chouchous dans les bacs, mais d'un autre côté je redoutais un peu son écoute pour les raisons évoquées précédemment.
Mais l'expérience s'est révélée nettement plus surprenante que ce à quoi je m'attendais !

Une fois l'intro aux accents épiques passée le titre continue sur cette dynamique pendant quelques minutes avant que les puissants growls de Tomi ne viennent nous surprendre. Tiens, du growl dès le départ ? Est-ce que c'est un avant-goût de ce que l'on va pouvoir trouver sur le skeud par la suite ? Ma question ne m'est pas restée en tête bien longtemps puisque le final de "Under The Red Cloud" est venu me filer une énorme claque en guise de réponse !
Oui ! Ça y est ! Ce que j'espérais depuis quelques albums est enfin arrivé, Tomi utilise sa puissance vocale pour nous beugler dessus sur une bonne partie des titres !

Les Finlandais nous font une démonstration de puissance : le chant guttural du frontman prend aux tripes sur des morceaux comme "White Night", "The Four Wise Ones" ou encore "Dark Path". Ces deux derniers semblent même avoir des petites influences de "Nightbird’s Song" avec leur déferlement de double pédale (surtout sur l'intro en ce qui concerne "The Four Wise Ones") et ce chant qui flirte parfois avec le Black.

Dans le même temps les mélodies inspirées se font toujours planantes. "Tree Of Ages" nous transporte dans les forêts celtes en compagnie des lutins et farfadets joueurs de pipeau tandis que "Death Of A King", à grand renfort de sitar et percus (merci Martin Lopez, l'ex OPETHien), nous promène en plein cœur du Moyen Orient. "Enemy At The Gates", dans le même esprit, est également typée orientale, mais cette piste se fait beaucoup plus progressive que "Death Of A King", en témoigne un soli de clavier bien psyché, je lui trouve même de gros accents ORPHANED LAND.
Et comment ne pas évoquer "Sacrifice" ? Certes, c'est l'archétype du tube made by AMORPHIS mais encore une fois c'est une réussite ! Cette mélodie jouée par les guitares se fait percutante dès les premières notes du morceau et contribuera à vous rentrer dans la tête le refrain à la fois vindicatif et mélancolique. Vous me direz ouais encore un "morceau bingo" à la "House Of Sleep" et ce serait mentir que de vous dire le contraire, faut croire que les Finlandais ont un don pour ça. Néanmoins si "House Of Sleep" peut comporter quelques longueurs, "Sacrifice" sait retenir notre attention que ce soit par le biais de la rythmique, ou du break où les gratteux nous montrent leur talent avant que le titre ne reparte sur un couplet lancé par une montée en pression à vous en faire hérisser les poils.

Il n'y a que "Bad Blood" et "White Night" avec lesquels la magie ne prend pas. Le premier malgré son côté épique souffre d'un cruel manque d'inspiration, certes il fait le taf mais je le trouve bien creux par rapport aux autres compos. Le second est très beau, très mélancolique mais je n'arrive pas à le supporter, ce doit être à cause de la demoiselle (Aleah Stanbridge) qui vient pousser la chansonnette sur les couplets, car il faut dire aussi que je ne suis pas fan des chanteuses avec une jolie voix (je suis plus DORO que TARJA si vous préférez)…
Et enfin il y a "The Skull", un autre morceau très progressif où les ambiances changent quasi tout le temps, qui me pose également un problème. Disons que je suis moyennement fan de son intro et des premières minutes qui semblent avoir une odeur de resucée. Néanmoins comment rester insensible à tout ce pont magnifiquement orchestré, à ce refrain et à ce final ? Il m'a fallu plusieurs écoutes pour m'y faire à celui-là…

Dans l'ensemble je suis très satisfaite de ce j'ai pu trouver sur ce "Under The Red Cloud". Sans parler d'un renouveau, cet album fait office de petite brise rafraîchissante qui vient souffler sur la routine dans laquelle le groupe semblait s'être confortablement installé depuis quelques albums. Il ravira les fans inconditionnels de la formation et réconciliera sûrement ceux qui s'étaient lassés de ses derniers opus.

A lire aussi en METAL MÉLODIQUE :


AMORPHIS
Forging The Land Of Thousand Lakes (2010)
L'indispensable double-live




SONATA ARCTICA
The Days Of Grays (2009)
Tony Kakko a mangé du Tim Burton

(+ 3 kros-express)

Marquez et partagez







 
   CHAPOUK

 
   DARK BEAGLE

 
   (2 chroniques)



- Tomi Joutsen (chant)
- Esa Holopainen (guitare)
- Tomi Koivusaari (guitare)
- Niclas Etelävuori (basse)
- Santeri Kallio (claviers)
- Jan Rechberger (batterie)


1. Under The Red Cloud
2. The Four Wise Ones
3. Bad Blood
4. The Skull
5. Death Of A King
6. Sacrifice
7. Dark Path
8. Enemy At The Gates
9. Tree Of Ages
10. White Night



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod