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| SECRET SPHERE - FREEDOM CALL - RHAPSODY OF FIRE |
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Par JEFF KANJI le 26 Octobre 2024 |
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Publié le 29 Octobre 2024 |
Consulté 431 fois
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Encore bien dégoûté d’avoir raté une affiche de dingue il y a quinze jours (SERIOUS BLACK – FIREWIND – SONATA ARCTICA), la Rayonne, qui aura fait résonner le Power en cet automne propose un line-up renouvelé puisque The UNITY qui assurait la première partie a été remplacé depuis la date toulousaine de la veille par les Italiens de SECRET SPHERE, et autant vous dire que pour moi le pari est carrément gagnant : l’occasion de revoir le groupe après sa prestation (déjà en première partie de FREEDOM CALL) au Trabendo en 2010 (c’est Aldo Lonobile qui m’aidera à repréciser l’année), et cette fois-ci en compagnie de son chanteur d’origine, indisponible à l’époque et entretemps parti puis revenu avec ses comparses en 2021 !
La foule est pour le moment clairsemée et seul un petit groupe de connaisseurs est prêt à écouter les Italiens défendre leur dernier album "Blackened Heartbeat" qui sanctionne déjà vingt-cinq de carrière ! Le son est puissant quoique brouillon (avec des samples trop imposants, au détriment du pauvre clavier de Gabriele Caccia perdu dans les fréquences aiguës) et revisite au pas de course sa carrière, commençant par les deux derniers titres de son dernier album "Blackened Heartbeat". Ramon Messina passe par la case des présentations en français (il a été le chanteur d’ALKEMYST en compagnie d’Arnaud Ménard qu’il retrouvera ce soir après sept ans, leader charismatique, c’est une personnalité ultra chaleureuse qui ne quittera pas le stand de merchandising, un large sourire lui barrant le visage), avant d’envoyer le méga tube "Lifeblood" et le public devient de plus en plus fervent, avant l’enchaînement de perles antédiluviennes "Legend", "Oblivion". Gêné clairement par un son pas à la hauteur de son Power assez complexe, SECRET SPHERE s’en tire bien, mais je ne peux que regretter qu’il n’ait pas eu la possibilité de démontrer son plein potentiel.
Setlist : Psycho Kid – Blackened Heartbeat - Oblivion - Lifeblood – Legend – Recall Of The Walkyrie
C’est donc la deuxième fois que je vois FREEDOM CALL, quatorze ans plus tard, et je n’ai pas plus écouté depuis. La pochette de "Master Of Light" nous a tellement tous brûlé la rétine que même notre valeureux Fredouille ne l’a pas encore chroniqué en ces pages. Quand on me connaît on sait que le Power très Happy Metal et Disneyisant des Allemands n’est pas trop ma tasse de thé quand bien même je sais apprécier plusieurs de leurs hymnes et qu’il ne me viendrait pas à l’idée de qualifier le groupe de mauvais. Le son est tout de suite deux crans au-dessus, les guitares sont grasses et agressives quoiqu’un poil en retrait. Chris Bay reste un chanteur redoutable, à la bonhommie indéniable, et authentiquement sympathique, rappelant jusque dans son accent son compatriote Kai Hansen.
Mais le groupe a un problème de taille qui relève sans aucun doute du choix artistique : les samples sont extrêmement forts et blindés de vocaux, conférant un côté karaoké qui personnellement me dérange. Quand sur "Power & Glory" Chris Bay ne prend même plus la peine de chanter le refrain, communiant avec les premiers rangs… Bon voilà… Le public est massivement venu soutenir une formation qui n’avait pas foulé le sol français depuis 2019, et ne semble pas se formaliser.
Le groupe fait un choix fort qui est de privilégier son matériel post 2010 (une seule incartade dans les vieux albums avec ce "Warriors" redoutable), et son Power prend les travers tût-tût pouet-pouet des formations modernes. FREEDOM CALL a toujours eu ce côté-là (avec ses fameux cuivres synthétiques) renforcé par son goût des harmonies majeures, mais là on est à la lisière du Metal, et je ne suis pas très client, mais encore une fois, le groupe s’est mis le public dans la poche en un rien de temps. Bon courage à la tête d’affiche !
Setlist : A Perfect Day – Hammer Of The Gods – Tears Of Babylon – Silver Romance – Union Of The Strong – Out Of Space – Power & Glory – Warrior – Metal Is For Everyone – Land Of Light.
Batterie et claviers surélevés dégagent l’espace pour Giacomo Voli, Roberto de Micheli et Alessandro Sala. Ce line-up, un des plus stables qu’ait connu RHAPSODY OF FIRE, arrive conquérant pour fêter les vingt ans de "Symphony Of Enchanted Lands II" et défendre son dernier-né "Challenge The Wind". Mis dans une ambiance sérieuse avec la voix d’outre-tombe de Christopher Lee, c’est le mastodonte "Unholy Warcry" qui ouvre le bal ! Giacomo Voli, tout sourire, illumine la scène de sa présence et de son aisance vocale effarante. Voulons-nous entendre ces titres chantés à nouveau par Fabio Lione ? Pas sûr du tout ! "I’ll Be Your Hero" s’est résolument affirmé comme un nouveau classique, et d’une manière générale, RHAPSODY OF FIRE, sans oublier de nous livrer quelques classiques bienvenus ("Dawn Of Victory", "Reign Of Terror") ou de nous ressortir des trésors (le terrible "March Of The Swordmaster" et la magnifique "The Magic Of The Wizard’s Dreal" accompagnée par la voix de Christopher Lee auquel un vibrant hommage est rendu), mise sur ses trois albums sortis avec Giacomo Voli. Et mine de rien, c’est un chapelet de titres solide avec l’épique "March Against The Tyrant", l’échevelé "Rain Of Fury", le divertissant "Chains Of Destiny" ou encore "Challenge The Wind" très efficace ! En virant "Wisdom Of The Kings", nous gagnons "Land Of Immortals" qui voit une nouvelle fois cette incarnation de RHAPSODY maîtriser son sujet. RHAPSODY OF FIRE c’est du solide en live, et ça se confirme, et son côté kitsch tend mine de rien à s’estomper encore davantage dans ce contexte. Petite dédicace à notre lecteur Hugo C. avec qui j’ai eu bien du plaisir à échanger !
Setlist : The Dark Secret – Unholy Warcry – I’ll Be Your Hero – Chains Of Destiny – The March Of The Swordmaster – Challenge The Wind – March Against The Tyrant – A New Saga Begins – Diamond Claws – Rain Of Fury – The Magic Of The Wizard’s Dream – Dawn Of Victory – Reign Of Terror – Kreel’s Magic Staff - Land Of Immortals – Emerald Sword.
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Le 10/11/2024 par LIP666
Oui j'y étais au concert de Niort. Excellent concert des trois groupes malgrès cette salle minuscule c'est clair ! En tout cas l'accueil du public a été fantastique, les groupes l'ont bien vu et ils ont tout donné. |
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Le 02/11/2024 par PUMPKINSTEF
Merci pour le report, Jeff, c'est très cool. Cela avait l'air d'être assez sympa.
La même affiche est passé mardi dernier à une centaine de kilomètres de chez moi à Niort, dans une salle minuscule (moins de 300 places). Mais pour tout un tas de raisons, je n'ai pas pu m'y rendre malgré l'affiche particulièrement alléchante. Je me console en me disant que j'ai vu RHAPSODY à leur très grande époque (2002).
Mais c'est un peu triste de voir de si belles affiches de Heavy/Power dans de si petites salles en France. Au moins ceux qui y sont ne le regrettent pas, en général. Et tant pis pour le reste... |
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