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de NIME publiés sur Dark Side
ALICE COOPER @ Amphithéâtre (Lyon)
Par DARK BEAGLE le 1 Décembre 2017
Publié le 2 Décembre 2017 Consulté 6834 fois

L'Amphithéâtre à Lyon va vivre deux soirées très différentes. Le deux décembre, les spectateurs pourront assister à Casse-Noisette. Le premier décembre, c’était ALICE COOPER qui investissait la salle. Mais ne brûlons pas les étapes !



L’Amphithéêtre n’est clairement pas une salle de Rock, mais force est d’avouer que le son est pas mal du tout. Enfin, dans la fosse, je ne me suis pas amusé à le tester un peu partout, un vigile m’a clairement fait savoir que pour visiter les gradins, je devais avoir une place gradin. Étant du genre respectueux de la loi (enfin, dans ce cas, du type qui a quarante kilos de muscles de plus), je suis resté bien sagement devant la scène.

À vingt heures pétantes, le groupe REVENGE déboule et c’est parti pour une demi-heure de Heavy Metal qui fait un peu penser à ACCEPT, mais cela vient de la voix du chanteur qui m’a évoqué Udo. Les Lyonnais jouent à domicile et s’éclatent visiblement bien avec un set assuré et très décontracté. Personnellement, je ne connaissais pas. Alors oui, c’est toujours bien d’avouer ses lacunes. Cela permet d’être à moitié pardonné, ou au contraire, d’être regardé de haut avec un soupir méprisant. Mais bref, REVENGE, c’était bien sympa et la formation a fait le job : chauffer la salle.

Et une demi-heure plus tard, le show commence. Parce que ALICE COOPER, ce n’est pas un concert, c’est un spectacle, extrêmement bien chorégraphié. Tout se joue à la seconde près, chacun est bien en place et pourtant, on a cette impression que tout se fait spontanément, que tout est bien rodé. Et vous savez quoi ? Je suis un bon client pour le Grand Guignol de qualité et à partir de là, je ne vais plus être objectif pour un sou.



C’est toujours plaisant de voir le Coop’ partager la scène avec Ryan Roxie, dont c’était aujourd’hui l’anniversaire. Mais il faut bien avouer que le pauvre ne rivalise pas avec Nita Strauss, qui attire les regards, forcément. La blonde est belle, elle le sait, et elle en joue beaucoup, tout en s’éclatant sur scène, tout sourire. Mais l’attraction principale, enroulée dans sa cape, c’est bien sûr Vincent Furnier, auto-proclamé ALICE COOPER. Ce dernier ne va pas parler au public. De temps en temps, il va même cravacher les premiers rangs avec une touche de sadisme (ça, les mecs, ils n’ont pas connu les sévices corporels, à l’école, ils ne pensent pas à virer les bras !). Il va souvent changer de tenues, retrouvant des looks passés, ’70 ou ’80, pour le plus grand bonheur du public.

C’est avec "Brutal Planet" que le Lilice ouvre les hostilités et force est de constater que les trois guitaristes présents sur scène (oh, c’est bon, j’ai avoué avoir des lacunes, mais je sais reconnaitre un bassiste !) se complètent bien, qu’il n’y a pas de problèmes de son, pas de larsens intempestifs ou de brouhaha sonore qui gâcherait tout. Et c’est parti pour une heure trente de bonheur absolu. Celui qui a déjà assisté à un concert d’ALICE COOPER repèrera vite tous les trucs habituels qui émaillent la performance, cette scénographie particulière, parfois glauque, souvent amusante qui émaille tout le spectacle. La force de l’habitude. Mais cette même personne vous dira qu’au final, on ne s’en lasse pas. Voir les pitreries morbides du Coop’, ça fait toujours plaisir. Et il doit certainement tenir sa grande forme de ça : il s’amuse comme un petit fou et ça se voit. Lui-même ne se lasse pas de son show et c’est tant mieux. À bientôt 70 ans, il tient le rythme et sa voix n’a au final pas trop souffert avec les années. Pas mal de vieux groupes peuvent l’envier.

Une malle à jouets est placée au fond de la salle, d’où il tire divers accessoires. Ses cannes, son épée pleine de billets ("Billion Dollar Babies" !), mais quand l’appareil électrique arrive pour "Feed My Frankenstein", l’excitation monte d’un cran. Alice va se faire électrocuter (et il y a même des ÉTINCELLES ! Prends-toi ça dans la gueule RAMMSTEIN !), et le monstre arrive sur scène, pour la fin du titre, à poursuivre ses musiciens. Mais le moment que l’on attend le plus reste encore et toujours la guillotine et elle intervient comme d’habitude après "Ballad Of Dwight Fry", où il se livre à une chorégraphie assez malsaine avec Calico, sa fille (c’est bien la fille de son père !). Et c’est là que la salle chante d’une seule voix "I Love The Dead". Chacun ses déviances, vous n’avez pas le droit de nous juger !

Après un très bon "I’m Eighteen" (bordel, ce que le public a pu chanter à ce concert !), le groupe salue et s’en va brièvement, le temps pour Furnier de changer une dernière fois de costume et le groupe remonte sur scène pour un "School’s Out", entrecoupé comme d’habitude par une partie du "Another Brick In The Wall Part II" de PINK FLOYD. Et enfin, le Coop’ va nous parler, pour nous remercier d’être là et présenter le groupe (Calico viendra lui rappeler qu’elle est là elle aussi). Et cela se termine sur des feux d’artifices (ahah ! Tu crois faire rêver qui encore avec tes flammes RAMMSTEIN ? Un homme des cavernes perdu dans le temps peut-être ! Ahahahahahahahahahah !). Ah oui, et je vous ai pas dit, mais ils ont joué "Halo Of Flies" !!! "Halo Of Flies" les mecs ! "Halo Of Fucking Flies" ! Aaaaaaaaaaaaaaah oui c’est bon !



Bref, une très bonne soirée en somme. Le seul truc dommage, c’est que les hommes en blanc m’aient demandé d’enfiler une chemise aux manches atrocement longues. Ils ne savent pas à quel point c’est douloureux de taper un live report avec son nez…

Setlist : Brutal Planet - No More Mr Nice Guy - Under My Wheels - Department Of Youth - Pain - Billion Dollar Babies - The World Need Guts - Woman Of Mass Distraction - Solo Nita Strauss - Poison - Halo Of Flies (Putain c’est boooooooooooon !) - Feed My Frankenstein - Cold Ethyl - Only Women Bleed - Paranoiac Personnality - Ballad Of Dwight Fry - Killer/I Love The Dead (ou le duo de l’échafaud) - I ’m Eighteen - Rappel : School’s Out


Le 12/12/2017 par BAPTISTE89

Excellent concert jeudi dernier à l'Olympia. Un grand spectacle qui nous en met plein les yeux : billets jetés dans le public lors de "Billion Dollar Babies", la géante créature du docteur Frankenstein qui se déplace sur scène, les ballons percés par le chanteur, la camisole de force ou encore la fameuse guillotine.

Concernant la setlist, de nombreux classiques indéboulonnables : "No More Mr. Nice Guy", "Billion Dollar Babies", "Under My Wheels" ou encore "School's Out". Des titres moins joués (il me semble) comme "Pain" et "The World Needs Guts" ont été introduits dans la setlist. Entièrement d'accord avec toi pour "Halo Of Flies", Dark Beagle : quel plaisir de voir une interprétation de ce titre excellent ! Surtout avec trois guitares, le résultat est superbe.

Les musiciens bougent beaucoup sur scène, notamment Nita Strauss (dont c'était l'anniversaire), qui coure à droite à gauche, c'est un concert très vivant. ALICE COOPER chante toujours très bien à quasiment 70 ans, et quelle présence !

Bref, un excellent show, très heureux d'y être allé. Encore merci Dark Beagle pour tes kro-express qui m'ont amené à découvrir l'artiste et à aller le voir en concert.


Le 10/12/2017 par CREEPING MESSIAH

Ah oui, génial, vu à l'Olympia hier soir, même setlist, même mise en scène. Je ne suis pas hyper objectif non plus, le show était top, le public aussi. On aurait aimé un peu plus de communication avec le public, mais il a quand même fini par nous souhaiter un joyeux Noël, alors c'est pardonné. Reviens vite Alice, on en reveut !


Le 06/12/2017 par JASPER LEE POP

Vous avez tous les deux raison. C'est Sheryl Cooper, l'épouse d'Alice qui joue le rôle de Nurse Rozetta sur cette tournée. Mais Calico, la fille est également de la partie en tant que seconde danseuse. Superbe show à Pleyel aussi. Seule fausse note totalement mineure : l'écoute du dernier album du Coop pendant l'entracte. Une faute de goût.


Le 03/12/2017 par ALANKAZAME

Attention, d'après mes infos, il ne s'agit pas de Calico, mais bien de Sheryl Cooper. Sa femme, donc, et non sa fille !

C'est pas évident de recouper les infos, mais d'après le très bien renseigné sickthings.co.uk, Sheryl Cooper a repris le rôle de "Nurse Rozetta" de façon permanente depuis 2013 (étant ponctuellement remplacée par Calico sur la tournée précédente pour cause de naissance de petits-enfants).

Difficile en effet d'imaginer que cette femme élancée et agile a... 60 ans !

Alice Cooper c'est aussi une affaire de famille !



             



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