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Le 27 Novembre 2018

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Par JEFF KANJI
Le 18 Novembre 2018

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Par JEFF KANJI
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SYLAK OPEN AIR Day III par Steve
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SYLAK OPEN AIR Day II par Steve
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SYLAK OPEN AIR Day I par Steve
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SYLAK OPEN AIR Day I par Steve
Par WËN le 3 Août 2018
Publié le 13 Septembre 2018 Consulté 6327 fois

Depuis sa quatrième cuvée, le Sylak est devenu pour moi plus qu’un festival. Je le vois davantage comme une sorte de tradition de plus en plus importante chaque année. C’est bien simple, quoi qu’il arrive, quoi qu’on me demande, le premier week-end d’Août, JE NE SUIS PAS LIBRE. Point. Non, n’insiste pas. Ça sert à rien. Tant pis, fallait pas prévoir cette date-là. Tu le sais, pourtant ...


D’autant plus que les annonces qui ont été égrainées tout au long de ces douze derniers mois semblaient alléchantes pour tout amateur de décibels. Alors que pour les autres éditions, The Rock Runners nous pondaient une affiche mêlant à peu près tous les genres de Metal, cette fois-ci, c’est une programmation de bouchers à laquelle on a droit. Le public ne s’y est d’ailleurs pas trompé, puisque pour la première fois, le Sylak est sold out. Ce n’était donc pas le moment pour oublier les boules quies (même si le stand santé nous en propose généreusement à l’entrée).

MUS FLAT :

Et comme d’habitude, arrivant sur le site tout juste à 17h30, le temps de me garer et d’aller récupérer mon pass, ce n’est que de la file d’attente que j’ai pu assister au concert du premier groupe, MUS FLAT. Du Punk Rock old school chanté en français. Apparemment, ça a plutôt plu, mais n’étant pas foncièrement fan du style, seule une prestation de folie aurait pu faire naître en moi une révélation. Les avoir loupés ne me dérange donc pas plus que ça. Peut-être qu’avec l’image en plus du son, mon avis aurait été différent…

THE ROADIES OF THE D :

Le Sylak commence donc pour votre serviteur avec The ROADIES OF THE D. Et en tant que groupe de reprises de TENACIOUS D, on peut dire qu’ils ont su choisir leur chanteur, car vraiment, physiquement, mais surtout dans les airs et la gestuelle, on sent un peu de Jack Black chez Carlos Jeldes. Parodier un groupe qui ne se prend déjà pas au sérieux peut attirer autant qu’inquiéter. Mais, après une arrivée en cape de luchador sur l’iconique musique de Terminator, le groupe a l’intelligence de ne pas en rajouter. Quelques mimiques, toujours aussi proches de l’acteur fan de Rock, un peu de jeu et de poses, des interactions avec le public dans un anglais avec un accent volontairement exagéré – histoire de faire bien américain – pendant une première partie de set, et c’est tout. Le reste, on laisse faire le naturel et la musique, qui possède une grosse part d’acoustique. C’est joyeux, dansant, un brin déjanté et, même sans connaître la référence, on passe un bon moment. D’autant plus que la désormais mythique soirée mousse démarre, pour le plus grand plaisir des festivaliers.

The DECLINE! :

La bonne humeur se poursuit avec The DECLINE! et leur Punk Rock sautillant et enlevé. L’énergie est là, communicative, avec les pogos qui se forment et se poursuivent dans la mousse tout au long du set. On a aussi parfois un petit côté Hard-rock/Blues pas dégueu, et deux titres de fin assez fédérateurs, dont l’un faisant intervenir un banjo, pour un aspect Americana bienvenu. C’est plutôt sympa, même si j’ai envie d’émettre un point négatif concernant le chant de Kevin, manquant parfois de justesse – ce qui n’est pas franchement rare dans le style – mais aussi de pêche – ce qui est plus gênant.

FLAYED :

Le manque de peps, ce n’est visiblement pas la caractéristique qui décrirait le mieux Renato, le frontman de FLAYED. Ce gars, il est du genre à mettre l’ambiance dès les balances et dire qu’il est rompu à l’exercice du live ne serait même pas correct, tant le concert semble pour lui ne pas être un exercice. La scène, c’est sa maison. Il y est aussi à l’aise qu’il doit l’être dans son salon, comme il nous le prouve en plein milieu d’un morceau, en faisant la bise à Alix, d’IN ARKADIA – également membre de la sécurité.
Moi qui ne suis pas fan de Hard Rock, le leur est si bon, que je ne peux que l’aimer. De toute façon, après leur dernier passage dans une édition précédente, j’étais déjà acquis à leur cause. C’est un peu ce qui se fait de mieux dans le genre. C’est à la fois plein de fougue et très velu. Leur set, rempli d’inédits du prochain album à paraître passe étonnamment vite et c’est bien trop tôt que le dernier titre nous est annoncé. Heureusement, un rappel vient prolonger un peu plus le plaisir.

STICKY BOYS :

Passer après FLAYED n’est pas chose aisée, mais les STICKY BOYS s’en sortent avec les honneurs. Surtout qu’officiant dans un genre similaire, la comparaison se fait facilement. Le trio tient particulièrement bien la scène, les titres s’enchaînent et entraînent la foule avec eux. Le public est réceptif à souhait, pour une ambiance qui ne cesse de monter. D’autant plus que le groupe sait en jouer, et parvient à faire monter la purée, si bien que j’en déduis que l’apothéose qui en découle est le titre final de leur set. Sauf qu’il en reste encore quatre, dont une reprise très personnelle de "Surfin’ USA" ; la preuve que ces gars-là ont bon goût.

BENIGHTED :

Dans mon intro, je parlais d’une édition de bouchers. Et bien c’est là qu’elle commence. Fini la rigolade et la bonne humeur, BENIGHTED est là pour péter des nuques. Cela fait trois fois que je les vois (les trois au Sylak), et à chaque fois, je me dis la même chose : c’est une tuerie. Et ce, malgré un premier pain causé par l’eau (oui oui, l’eau, alors qu’il n’y en a pas une molécule dans l’air) et un entracte involontaire causée par un public totalement surexcité. En effet, mon court accès au pit photo m’aura permis de voir les membres de la sécurité galérer pour retenir les barrières sur le point de se renverser à cause de la pression due aux mouvements de foule (et aussi à une société extérieure un peu négligente niveau installations). Les faits contraignent Julien à demander aux spectateurs de s’agiter un peu plus loin, puis à carrément arrêter le show, le temps de renforcer les barrières.

Après un quart d’heure, les Stéphanois reprennent et réussissent à retrouver la même pression qu’il y avait avant la pause imprévue. Faut préciser que les gars savent y faire. Julien hurle et grogne aussi naturellement que si c’était sa façon normale de parler (sur les photos, on dirait qu’il fredonne un air tout doux), Pierre, à la basse, est déchaîné, multipliant les grimaces de serial killer. Ils forment un duo magique, et le pire, c’est qu’ils ne sont pas les seuls à investir la scène avec autant d’aplomb, même si c’est sur eux deux que se concentre l’attention. La reprise de RAMMSTEIN qu’ils n’avaient pu faire il y a quatre ans pour des questions de droits (à l’époque, ils avaient enregistré leur DVD live) vient clôturer ce démarrage tout en violence pour un festival qui nous promet encore de belles choses.


Le 13/09/2018 par WëN

Un grand merci à notre confrère Steve (alias LUSAIMOI) de Soilchronicles qui s'est gracieusement proposé de nous dépanner sur ce live-report (texte + photos) !

Vous pouvez retrouver ses chroniques sur :
www.soilchronicles.fr
et son premier roman "Dans la brume, elle attendait" (chapitre par chapitre) sur :
http://www.steveryges.com/oeuvres.html



             



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