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SLAYER Final World Tour @ Sick Arena, Fribourg
Par T-RAY
Le 27 Novembre 2018

The DAMNED - NEW YORK KLEPS @ Élysée Montmartre
Par JEFF KANJI
Le 18 Novembre 2018

MALEMORT + R.A.B. + FLAYED @ Rock N Eat (69)
Par JEFF KANJI
Le 30 Octobre 2018

DEMILICH + SPECTRAL VOICE @ Backstage (75)
Par POSITRON
Le 29 Octobre 2018

ÂMON SETHIS - DGM au Brin de Zinc, Barberaz (73)
Par JEFF KANJI
Le 18 Octobre 2018

SYLAK OPEN AIR Day III par Steve
Par WËN
Le 19 Septembre 2018

SYLAK OPEN AIR Day II par Steve
Par WËN
Le 15 Septembre 2018

SYLAK OPEN AIR Day I par Steve
Par WËN
Le 13 Septembre 2018

HELLFEST 2018 DAY III
Par CHAPOUK
Le 23 Juillet 2018

ENSIFERUM / ULTRA VOMIT @Plane'R Fest (69)
Par VOLTHORD
Le 15 Juillet 2018

HELLFEST 2018 DAY II
Par JEFF KANJI
Le 11 Juillet 2018

HELLFEST 2018 DAY I
Par DARK SCHNEIDER
Le 6 Juillet 2018

MARILYN MANSON @ Zénith de Dijon (31)
Par MULKONTHEBEACH
Le 1 Juillet 2018

The DAMNED @ Le Petit Bain (75)
Par CHAPOUK
Le 2 Juin 2018

CRISIX @ Le Trait d’Union, Neufchâteau
Par T-RAY
Le 19 Mai 2018

G3 @ L'Amphithéâtre 3000
Par WËN
Le 17 Avril 2018

NO ONE IS INNOCENT & DARCY @ Coopérative de Mai
Par CHAPOUK
Le 5 Avril 2018

KREATOR + VADER + DAGOBA @ LE 106 (Rouen)
Par FENRYL
Le 23 Janvier 2018

SATAN'S FEST IX @ Pacific Rock, Cergy (95)
Par JEFF KANJI
Le 11 Janvier 2018
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de NIME publiés sur Dark Side
 
HELLFEST 2018 DAY I
Par DARK SCHNEIDER et CHAPOUK le 22 Juin 2018
Publié le 6 Juillet 2018 Consulté 6012 fois

Dark Schneider 13ème édition du HELLFEST, mais seulement le quatrième en ce qui me concerne (2009, 2014, une journée en 2016 et donc cette cuvée 2018). À chaque venue au HELLFEST c'est donc pour moi l'occasion de voir beaucoup de changements en terme d'infrastructures, et il faut le dire : jamais ce fest n'a eu une aussi belle gueule ! Avec le superbe portique d'entrée en forme d'ampli Marshall pour les festivaliers, d'ampli Orange pour les VIP/PMR, on est dès le début totalement immergé dans l'ambiance Metal. On sent que l'on va être coupé du monde pendant trois jours, impression renforcée par les décors du Hell City Square, que je trouve pour ma part forts sympathiques. Ce Hell City Square qui sera d'ailleurs une zone de repli très appréciable par moments, sans pour autant être totalement coupé de l'ambiance concert, notamment grâce à la petite scène du Hell Stage. Arrivée le jeudi soir avec madame, on en profite pour faire un tour au Metal Corner, histoire de descendre une première pinte tout en matant sur l'écran géant l'Argentine se faire exploser par la Croatie... Seul moment du fest qui me rappelle qu'on est en pleine coupe du monde car contrairement au Graspop, pas de festivaliers habillés en supporters ici ! Tant mieux ! Après avoir abandonné l'idée de manger une barquette de frites (déjà beaucoup trop de monde faisant la queue pour les stands de bouffe) direction le fameux Extreme Market. On y retrouve bien sur les stands habituels, mais aussi les magnifiques guitares de nos excellents luthiers nationaux que sont Loïc Le Pape, Gildas Daviken et 10:15. Et vraiment, ces instruments valent le coup d'œil !! On a du savoir-faire dans notre pays, merci au Hellfest de laisser l'opportunité à ces artisans d'exposer des instruments qui s'apparentent beaucoup à des œuvres d'art. Allez, sur ce, direction notre chambre en location pour se reposer, car pas de camping, je n'ai plus l'âge.

Jeff Ce Hellfest sera un Hellfest confort, puisque pour la première fois depuis que je fais des festivals, je ne dormirai pas au camping. L'absence de sommeil rythmée par les traditionnels "Apérooooo" ont en partie eu raison de mon physique sous la chaleur écrasante de 2017. Mais le camping offre un côté pratique dans le fait d'être sur place. Et les transports depuis Nantes, certes bien foutus et optimisés ne nous ont pas permis d'arriver à temps pour MALEMORT… Je suis dég… Visiblement le groupe aura eu au cours de ces trente petites minutes une réponse ultra favorable de la part d'un public déjà plutôt présent pour ce premier concert sur les Mainstages (il n'est que 10h30).



Chapouk Ouh qu'il tombait à pic ce Hellfest ! Pile poil ce qu'il me fallait en termes de "débranchage de cerveau" et de décompression. Cette année par contre on fait les fragiles : pas de camping… Et oui nous renonçons à la légendaire bonne ambiance du camping pour un AirBnb situé à 20km du site, ceci dans le but de ne pas avoir à prendre de congés pour se remettre de ses congès-Hellfest (l'an dernier les 6h de sommeil cumulé sur trois jours de fest, plus le retour au taf dans un rush monstrueux m'ont laissée KO…). Faut dire que le confort était vraiment appréciable et je pense nous a permis de mieux profiter de certains concerts.

JOUR 1 - Vendredi

Et cette journée démarre… N'importe comment ! Quelle idée on a eu d'écouter notre hôte nous faire des recommandations sur les trains à prendre pour se rendre sur le site ? Malgré la bonne intention de ce monsieur il nous a fait chambouler notre trajet initial pour nous conseiller soi-disant mieux mais au final on a juste dû patienter une heure en gare de Clisson et avons loupé MALEMORT pendant ce temps là… Fait chier ! Premier concert qu'on voulait voir et premier concert raté… Heureusement on arrive à temps pour SPERMBIRDS !

SPERMBIRDS
C'est une journée spéciale sur la Warzone, car ce Vendredi les BURNING HEADS jouent et fêtent, par la même occasion, leurs 30 ans de carrière ! Forcément faut marquer le coup ! Donc pas mal de groupes qui passeront également sur cette scène ce jour-là leur feront un petit coucou amical où leur rendront carrément un hommage, et les SPERMBIRDS ne dérogent pas à la règle bien sûr. Sinon pour dire qu'il est midi, un premier jour de fest, la Warzone est plutôt bien remplie, le groupe lui-même s'en étonne mais ça a l'air de le motiver puisqu'il s'applique à nous lâcher quelques-uns de ses hymnes tels qu'un "You'Re Not A Punk", "Try Again" ou un "Only A Phase" (musclé !) qui conclut au passage leur set. Le groupe fera quand même un petit clin d'œil aux skateurs présents en nous balançant à la tronche le fameux "My God Ride A Skateboard" qui déchaînera les passions.

DARKENHÖLD
Dark Schneider Première satisfaction de la journée : l'attente pour passer la fameuse Cathédrale et la fouille réglementaire est très rapide malgré une forte affluence. Rien à voir avec ma dernière venue en 2016. Les organisateurs ont vraiment progressé sur ce coup-là, félicitations. Entre ça et le nouveau badge cashless, très pratique, on peut se demander s'il y aura encore quelque chose à reprocher à l'organisation. Allez hop, il est 12h20, direction la Temple pour assister au show des Niçois de DARKENHÖLD qui vient à peine de commencer. Vous ne connaissez pas DARKENHÖLD ? Ce n'est ni plus ni moins que le groupe de notre ancien chroniqueur Julien (Aka Cervantes), qui a tant contribué au développement de Nightfall ! Et oui, pas une seule chronique du groupe sur notre site, la honte... (Mefisto, Père Fransoua : au boulot !). Et c'est vraiment du bon Black Metal que nous avons là, un Black pur, influencé par EMPEROR entre autres, à l'atmosphère souvent médiévale. Le show se déroule sans fausse note et Cervantes capte l'attention du public, une belle performance sachant que le show se déroule à une heure totalement inappropriée pour ce type de musique (ce genre de Black fonctionne bien mieux en soirée). C'est à l'issue de cette prestation que je prends le temps de saluer l'ami Jeff Kanji, qui s'était positionné au premier rang. On rejoindra ensuite Chapouk. Nightfall is in the pit ! On se rejoindra de nouveau plus tard, pour le concert d'EUROPE. En attendant c'est l'heure de manger, car ensuite un bel enchaînement de concerts m'attend sur la mainstage. Jeff Prévu depuis son annonce, DARKENHÖLD est le premier groupe que je verrai sur scène lors de ce Hellfest ; la curiosité de retrouver deux sommités, à savoir notre vénérable chroniqueur Julien, aux vocaux et aux textes et Aldébaran, ancienne tête pensante d'ARTEFACT. Leur Black, très imprégné et respectueux des origines nordiques du style, à l'époque où IMMORTAL, EMPEROR ou SATYRICON émergaient, se fait sa place pour étrenner la Temple sous laquelle je vais passer une partie non-négligeable du fest. Le son est, comme depuis plusieurs années, impeccable et la formation sudiste convainc lors d'un concert court de trente minutes où la juste mesure est à l'ordre du jour, trahissant sans jamais lorgner complètement dessus sur un EMPEROR 94-97 en pleine gloire. Il faut à tout prix que l'on parle de ce groupe dans nos pages. C'est exactement ce que nous nous sommes dit avec Dark Schneider que je rencontre pour la première fois dans la vie réelle.

MISANTHROPE
Le Metal français à l'honneur en début de journée juste à côté sous l'Altar avec le Death alambiqué et habité de MISANTHROPE : malgré un son plus moyen – la maladie de l'Altar : la grosse caisse qui couvre tout – le quartette se donne sans compter, à l'image de son bassiste virtuose Jean-Jacques Moréac, dont l'élégance et le style sont pas mal occultés. Mais celui qu'on voit c'est surtout S.A.S. de L'Argilière, qui transmet ses textes avec un sens de l'interprétation tout personnel. Les yeux écarquillés, la déclamation dramatique, "Théâtre Bizarre" ou le définitif "Bâtisseur De Cathédrales" emportent l'adhésion d'un public plus nombreux qu'il n'y paraît.


DOPETHRONE
Chapouk Après s'être secouée de bon matin, il est temps de grignoter. Une fois le casse-croûte pris : direction la Valley pour DOPETHRONE. La digestion devant ce groupe c'était pas forcément la meilleure idée du siècle, surtout avec le soleil qui commençait à vraiment taper… Là je l'ai bien ressenti le côté pachydermique du Stoner/Doom à tendances Sludgy, pratiqué par les Canadiens… Mais pour le coup j'ai eu aucun problème à rentrer dans leur univers macabre et enfumé. Je reconnais que c'était pour moi l'occasion de découvrir ce groupe en live donc la setlist j'en ai aucune idée… Je sais juste qu'ils ont joué "Legalize Murder" et "Scum Fuck Blues", introduite auparavant par une petite incitation à picoler et à fumer tout ce qu'on peut (whouhou !). Celle-là elle m'a surtout marquée grâce à ses paroles qui forment une litanie entêtante : Smoke! Drink! Die! C'est tout con mais ça marche du tonnerre quand on est dans le bon état d'esprit !

The CHRIS SLADE TIMELINE
Dark Schneider Et voilà, en ce début d'après-midi, une première légende sur scène : Chris Slade, batteur actuel d'AC/DC, mais dont beaucoup se souviennent surtout pour sa prestation monumentale sur le Live At Donington des Australiens au début des 90s. J'aime beaucoup Phil Rudd, mais niveau charisme Chris Slade c'était le niveau au-dessus. L'homme a beaucoup vieilli, et les marques du temps ne l'épargnent pas, mais malgré tout on retrouve de nombreuses bribes de son jeu si impressionnant visuellement. Le set sera essentiellement axé sur des reprises d'AC/DC ("Thunderstruck", "The Razor's Edge"...), avec au chant un certain Bun Davis, totalement inconnu pour ma part, qui assure parfaitement le job ! Une reprise de "Parisienne Walkways" ainsi que de "Comfortably Numb" également (avec un second chanteur à la voix bien plus soft). Un très très bon moment en tout cas, cette édition commence vraiment bien. Chapouk Allez, on retrouve (difficilement) ses esprits et on se dirige d'un pas d'astronaute vers les Mainstages pour voir un cinquième de AC/DC ! Enfin le groupe de Chris SLADE quoi, vous m'avez compris… Nous avons donc là une setlist compil / best of qui fait très bien l'affaire en ce début d'après-midi. Du AC/DC ? Bien évidemment qu'on en a là-dedans ! Entre un "Thunderstruck" très attendu, "Riff Raff", "The Razor's Edge", "Back In Black" ou encore "Highway To Hell", qui conclut de façon magistrale le set, il y a de quoi faire. Et au milieu de tout ça on pouvait trouver du Gary MOORE ("Parisienne Walkways") ou du PINK FLOYD ("Comfortably Numb") glissé entre deux morceaux. Jeff Je rejoins Chapouk pour The CHRIS SLADE TIMELINE au son du mythique "The Razor's Edge" peut-être la seule fois que j'aurai l'occasion d'entendre l'un de mes titres préférés d'AC/DC en live. Le show est assez amateur je dois dire, malgré la bonhommie évidente de Chris Slade qui retrace en notre compagnie une partie de sa longue carrière de batteur, l'occasion d'entendre celui qui a accompagné les plus grands, de Jimmy Page à Gary Moore en passant par David Gilmour, délivrer une palanquée de tubes intemporels qui dépassent le cadre du Metal pur pour nous rappeler l'essence Rock And Roll et cette absence d'obsession de classification des groupes. Le chant est particulièrement moyen à l'exception du vocaliste en charge de chanter les AC/DC qui se débrouille comme un chef. Je ne verrai pas la fin du set malheureusement, obligé de m'éclipser pour interview et de saisir une opportunité incroyable, être l'un des quatre seuls médias couvrant le Hellfest à interviewer Steven Wilson en personne !

SCHAMMASH
Je passe en chemin devant la Temple qui jouxte l'espace VIP (qui longe aussi la Valley) et prend une dose de SCHAMMASH. La formation y délivre un Black hypnotique et terrifiant (c'est un compliment). Mais font chier ces groupes qui réclament autant de temps pour s'immerger dans leur univers.

SONS OF APOLLO
Dark Schneider On enchaîne ensuite directement sur la Mainstage 2 avec du Prog, un tout autre univers. Vu la très grande qualité du premier album de SONS OF APOLLO, je ne pouvais manquer cela. Cette fois-ci, c'est une ribambelle de virtuoses qui investissent la scène. Des mecs hyper chevronnés, époustouflants techniquement. Ron Thal et Billy Sheehan sont tous deux armés de double-manches (avec fretless svp), Derek Sherinian se la pète à mort entre tous ses claviers, et Jeff Scott Soto, au physique impressionnant, mène la danse. Certes, vu la complexité c'est sans étonnement que le son se révèle au début plus brouillon que pour Chris Slade, mais ça s'arrange et on s'y fait petit à petit. En tout cas, ces mecs sont contents d'être là, ce projet, qui sur le papier à tout du purement alimentaire, se révèle être une réussite totale, tant en studio qu'en live, espérons que cela dure !

BENIGHTED
Chapouk J'ai beau partir un chouïa en avance, la tente est blindée pour BENIGHTED et je me rabats donc sur l'écran géant devant l'Altar. Les Français entrent en scène et je suis légèrement sceptique sur mon appréciation du set, étant donné que je suis postée à des kilomètres de la scène et que le son des Mainstages et de la Valley parasitent la prestation des Français... J'avoue que je pense même à me casser puisque les conditions d'écoute ne sont pas au top et que dans le fond je connais juste BENIGHTED de nom… Maaaaaais c'était sans compter l'énergie déployée par Julien (pieds nus) sur scène qui a juste mis le feu "à la maison" ce jour-là. Ils feront même venir Arno de BLACK BOMB Ä pour jouer un de leurs morceaux ! Quelle claque (surtout sur la reprise de SEPU') ! Pour que j'en prenne autant plein la tronche en étant aussi loin et en entendant aussi mal ce qu'il se passe, fallait vraiment que les Frenchies envoient du lourd ! Et bien c'est chose faite, la prochaine étape avec ce groupe c'est de les voir en salle pour profiter un peu plus de l'ambiance du pit.

ROSE TATTOO
Chapouk Retour sur les Mainstages pour encore aller voir du Hard Rock. Par contre, cette fois-ci on parle pas d'AC/DC (quoique on pourrait chipoter puisque le bassiste Mark Evans est présent ici) mais bien de ROSE TATTOO ! Les bad boys (ouais parce qu'ils ont vraiment la tronche d'ex loubards / taulards) entrent en scène et nous délivrent un set carré et solide, comportant quelques classiques tels que "One Of The Boys" qui nous fait démarrer le concert sur une note Bluesy-Boogie, "Bad Boy For Love", "Rock'N'Roll Outlaw", "The Butcher And Fast Eddy", "We Can't Be Beaten" ou encore "Freedom's Flame". Que ce soit la foule ou le groupe, tout le monde s'éclate dans une ambiance bon enfant. En témoigne le sourire (et les petits yeux) d'Angry qui n'arrête pas de nous lâcher des "be proud of what you are, brothers and sisters", des "freedom" et qui écarte grand les bras pour nous faire à tous des câlins virtuels entre deux gorgées. Superbe set "à la papa" qui ravit tout le monde ! Dark Schneider Retour immédiat au bon vieux Hard Rock à grand renfort de guitare slide. On sait que ROSE TATTOO n'est pas le groupe le plus fin qui soit... Et il le prouvera cet après-midi-là au vu de l'état d'Angry Anderson qui semble quand même avoir bu quelques verres de trop ! Un Angry Anderson qui se fera d'ailleurs bien bavard, l'homme ne cessera de causer de liberté durant tout le show, de confiance en soi etc. Un brin convenu tout ça mais il y croit à fond ! Et vocalement, même s'il a évidemment un peu perdu de son agressivité, il se démène toujours. En tout cas c'est le showman du groupe, les autres sont plus en retrait mais font le taf. Petite déception au niveau de la setlist : pas de "The Butcher And Fast Eddy", arghh ! C'était le morceau que j'attendais le plus.

BONGZILLA
Chapouk Retour dans le monde du Stoner avec BONGZILLA que j'attends de pied ferme ! Les Ricains montent sur scène, Makela tire une grosse barre sur son pétard et ça y est tout le monde est prêt pour commencer ! Malheureusement je ne sais pas si c'est la prestation du groupe ou moi qui aie un coup de mou, mais les morceaux ont beau s'enchaîner je n'arrive pas à rentrer dans le truc… Je comprends pas vraiment pourquoi puisque sur les albums studio j'ai aucun problème de ce genre, mais bon… Tant pis… Du coup je laisse tomber, m'assoie gentiment et en profite pour me reposer un peu en attendant Joan JETT & THE BLACK HEARTS.

VOIGHT KAMPFF

Jeff VOIGHT KAMPFF que je ne connais pas, mais que le fan de Blade Runner ne peut ignorer sera mon prochain choix découverte sous l'Altar (qui devait initialement accueillir ORIGIN) pour un show un peu statique certes mais assez impressionnant techniquement. Nous avons affaire rien de moins qu'au CORONER français. Mais une version moderne, les deux poignets dans le Thrash qui tricote (façon VEKTOR) avec aux vocaux un Ramon des plus impliqués, qui sait communiquer avec le public pas toujours facile de l'Altar. Le groupe a sorti son second album en avril 2018, de quoi donner des idées là aussi à certains…

JOAN JETT AND THE BLACKHEARTS
Dark Schneider La fatigue se faisant sentir, ce n'est qu'en retrait que j'écouterai le show de JOAN JETT AND THE BLACKHEARTS, rapidement découragé par le premier morceau. Un concert qui m'a paru bien faible, pas aidé il faut dire par un son totalement dénué de pêche, mais même l'interprétation semblait totalement mécanique, à oublier... Chapouk Retour pour la troisième fois de la journée sur les Mainstages et premier concert que je fais accompagnée de Jeff (oui j'étais en mode solo jusque-là). On se place là où on peut et c'est parti pour un set Garage Punk bien old school ! Nous avons donc le droit à une reprise des RUNAWAYS dès le second morceau ("Cherry Bomb"), elle-même suivie par une reprise de Gary GLITTER ("Do You Wanna Touch") pour la touche Glam et enchaînée avec "Bad Reputation". Première grosse réaction de la foule qui chante un petit peu plus que sur les autres morceaux. La seconde grosse réaction ce sera sur "I Love Rock'N'Roll" évidement ! Enfin… Au moins sur les premiers mots du refrain… Je me suis pris un énorme fou-rire (un peu jaune, quand même) quand arrivée au refrain de cette chanson l'amie Joan a invité la foule à se lâcher (puisque visiblement pas mal de gens n'attendaient que ça) et à beugler les paroles. Pourquoi ? Et ben je sais pas si vous le ressentirez autant sur les vidéos YouTube qui traînent mais c'était bien ridicule d'entendre un "I LOOOOOOVE ROCK'N'ROOL" bien sonore et distinct mais d'entendre une baisse de volume générale chez les gens pour chanter le reste du texte… Ce fail ! Enfin mis à part ça c'était un très bon set de mon point de vue et je suis épatée par la voix encore bien nette et contenant toujours ce petit grain d'impertinence juvénile, de la miss Joan JETT ! Par contre les problèmes de son de la Mainstage 1 étaient vraiment gênants pour apprécier toute la patate des morceaux (parce qu'en plus les zikos se donnaient !). Et je ne comprendrai également jamais les gens qui viennent voir "un gros nom" juste pour consommer leur chanson fétiche et se barrer comme des voleurs une fois qu'ils l'ont eue parce qu'ils connaissent rien d'autre… C'est sûrement un point de vue qui se discute mais j'y peux rien ça me hérisse à chaque fois, je le vois comme un manque de respect pour les artistes… Enfin bref ! Jeff Voilà un concert saboté. Il n'y a pas d'autre mot. Le Garage Rock des BLACKHEARTS est affûté, sonne de la mort, avec au micro une Joan Jett qui présente encore incroyablement bien tant physiquement (la classe Rock'N'Roll) que vocalement… Seulement voilà… Outre un public (le fameux public "touriste" parfois stigmatisé) qui n'attend que "I Love Rock And Roll" (pour lamentablement se vautrer sur le refrain), Joan expédiant ce méga classique du Rock en zappant un couplet-refrain complet, le son de la Mainstage 1 est indécent. Le son part, revient, et manque surtout incroyablement de volume, ruinant l'énergie et l'authenticité d'un set qui aurait dû s'affirmer comme l'un des plus mémorables de la journée. Cette scène connaîtra d'ailleurs des problèmes durant les trois jours, parvenant même à saboter le set d'AVENGED SEVENFOLD que je me faisais une joie de découvrir enfin en live… Joan JETT & The BLACKHEARTS aura pourtant joué une flopée de classiques indémodables comme "Bad Reputation" ou l'irrésistible "Cherry Bomb" des RUNAWAYS.

EUROPE
Il ne va pas du tout en être de même pour EUROPE qui va, une nouvelle fois, comme il le fait sans relâche depuis sa reformation il y a quasi quinze ans, mettre tout le monde d'accord. J'ai encore croisé des gens pour cracher sur eux, les voyant toujours comme un groupe de Hard FM. Mais le somptueux "Walk The Earth" du dernier album ouvre le bal d'un set qui restera dans mon top 3 de la journée. Le groupe ne mise pas sur ses vieilleries si ce ne sont les méga tubes "Rock The Night", "Cherokee", "The Final Countdown", "Superstitious", et le Speed "Scream Of Anger" qui rappellent aussi les racines profondément Metal du combo suédois. Ce dernier prend sa dimension sur "Last Look At Eden" ou "War Of Kings". Joey Tempest a la classe, et comme me le disait Dark Schneider, que ça fait du bien d'entendre le doux son d'une Stratocaster rugir dans les enceintes du Hellfest, surtout quand la célèbre solid-body est maniée avec autant de talent que par John Norum. Dark Schneider Une heure plus tard, c'est au tour d'EUROPE d'investir la mainstage. Je me souviendrai toujours de leur show inoubliable du Hellfest 2009, c'est la première fois que je les revois depuis, toujours au Hellfest donc, mais presque dix ans plus tard. Je craignais de voir un groupe ramolli par le poids des ans, mais en fait pas du tout ! Même si cette prestation ne pourra égaler celle de 2009, force est de constater que Joey Tempest donne tout ce qu'il a, quel grand frontman ! Et de la voix, il en a à revendre. John Norum assure quant à lui des soli succulents sur sa magnifique stratocaster. Les vieux classiques sont bien sûr de la partie ("Scream Of Anger", "Rock The Night", "Sign Of The Times"), le title-track du dernier album fonctionne très bien en ouverture, "Last Look In Eden" se révèle être un grand moment, j'aurais par contre volontiers tronqué "Firebox" et "Hole In My Pocket" par d'autres anciens morceaux. Évidemment, le tout se terminera par un "Final Countdown" fédérateur.

UNCOMMONMENFROMMARS
Chapouk Retour du mode solitaire : pendant que Jeff, Dark Schneider et sa compagne filent voir EUROPE, moi je décide d'aller pogoter ! Tant pis pour "The Final Countdown" je préfère aller voir les petits keupons… T'façon tout le monde le sait : j'ai des goûts de chiotte et je vais voir que des trucs inconnus ! Puis c'est pas comme si le groupe était "officiellement" en pause depuis 2013 et qu'il nous faisait là son grand retour sur la Warzone. Et les UNCO' ont mis les petits plats dans les grands pour l'occasion. Au programme : succession de tueries musicales avec des "Get The Fuck Out Of My Life", "Noise Pollution", "You Can Be Evil", "Pizzaman", ou avec le combo "Vampire Girl" - "Authority Freak" - "Firecraker" qui sent bon la Californie et qui s'accorde parfaitement avec le soleil de la Warzone ! Le public répond positivement et je ne tarde pas à aller rejoindre les fêtards dans le pit, brisant mes promesses à moi-même "d'y aller mollo pour s'économiser"… Ed balance des vannes entre deux morceaux, trouve impressionnant de voir autant de monde ici cet après-midi et s'extasie devant le premier wall of death des UNCOMMONMENFROMMARS ! Le groupe invitera même les BURNING HEADS sur scène pour interpréter une des compos des jeunes trentenaires (je parle du groupe) avant de conclure son set par "I Hate My Band" ! Et ben traitez moi d'hérétique si vous voulez mais je regrette pas d'avoir zappé EUROPE ! Par contre un mal de dos monstrueux vient me rappeler à l'ordre en sortant du pit et je décide alors de m'allonger à l'ombre tranquillement, distinguant vaguement la voix de Steven WILSON au loin.

CHURCH OF MISERY
Dark Schneider Je ne verrais pas Steven Wilson ensuite, que je ne connais que trop mal, et après quelques errances c'est finalement les japonais de CHURCH OF MISERY sous la Valley qui attireront mes oreilles, jamais écouté auparavant. Et c'est un mix entre BLACK SABBATH et SAINT VITUS, voilà un groupe qu'il faudra que je creuse un peu plus car ça m'avait l'air bien bon.

Steven WILSON

Jeff Et voilà enfin ma récompense. Je me glisse au milieu d'une horde de curieux pour retrouver les premiers rangs du set enchanteur de Steven WILSON qui mêle grâce et intimité avec une adresse rare, privilégiant un set Heavy, sans toutefois négliger ses autres facettes, acoustiques notamment, avec cette version de "Pariah" où il prend l'acoustique, l'occasion d'un duo virtuel avec Ninet Tayeb, pour l'un des plus beaux moments de "To The Bone". Je suis un peu saoulé par un de mes voisins assez cool au premier abord mais obnubilé par la complexité des titres les plus tordus ("The Creator Has A Mastertape"), dénigrant le dernier opus de l'Anglais me forçant à le remettre à sa place. Tout à fait le genre de fan que Steven ne redoute pas de perdre, comme il le dira avec tout ce détachement dont sont capables les Anglais. Un set où Steven éclipse l'attention, démarrant comme il aime le faire son concert avec une basse, avant d'alterner entre le clavier, l'acoustique et l'électrique bien sûr s'amusant avec ses effets, nous narguant avec sa Telecaster d'époque, en disant en avoir des tonnes à la maison. Malgré une horde de curieux, des ultras devant et à côté de moi étaient transportés par ce concert, et je comprends pourquoi. Steven WILSON est un artiste à véritablement apprécier en live, d'autant que sa communication avec ses zicos, notamment son imposant et charismatique bassiste, roi du Chapman stick, nous rappelant la connexion établie par Steven Wilson avec l'œuvre solo de Peter GABRIEL (qui aimait aussi l'instrument, qui a gagné sa réputation grâce à Tony Levin). De la belle musique.

HOLLYWOOD VAMPIRES
Chapouk La curiosité l'a emporté ! Après avoir bataillé mentalement avec moi-même pendant un moment (SVINKELS ou Johnny Depp ?! SVINKELS ou Johnny Depp ?!), j'opte finalement pour HOLLYWOOD VAMPIRES, je fais partie des rares chanceux à avoir déjà vus les SVINKELS alors bon… Soyons fous allons voir des reprises mythiques et allons voir le trio Alice Cooper-Joe Perry-Johnny Depp nous divertir à la ricaine ! Et c'est exactement ce qu'il s'est passé. Le groupe est entré en scène sur des compos, qui ne réinventent rien mais qui restent efficaces et qui arrivent à séduire le public, puis a rapidement enchaîné sur des reprises des DOORS, des WHO, d'AC/DC, de MOTÖRHEAD et de BOWIE ("Heroes", que Depp s'approprie drôlement bien). Bien évidement Alice Cooper a chanté "I'm Eighteen" et le fameux combo qui a clôturé le set "Schools Out" - "Another Brick In The Wall Part 2" et Joe Perry a pu se la jouer sur "Sweet Emotion" et "Train Kept A Rollin". Comme je le disais, rien de bien neuf sous le soleil avec ce groupe mais il fonctionne bien ! Si vous vous posez la question Johnny Depp n'est pas un grand guitariste non, mais il fait le job et est bien accompagné donc ça roule tout seul. Dark Schneider Retour sur la mainstage 1, pour ce HOLLYWOOD VAMPIRES dont les médias ont tant parlé en raison de la présence de Johnny Depp. Mais moi, je suis avant tout un fan d'ALICE COOPER, j'apprécie Joe Perry, et j'aime bien le concept de ce groupe. Quant à Depp, je n'ai aucune critique à émettre à son encontre, le mec est là pour prendre son pied, et ça se voit. Si l'homme n'est clairement pas un grand guitariste, il a parfaitement l'attitude Rock'N'Roll, et son look est à l'avenant. On est parti pour 1h30 de reprises, et le spectacle est au rendez-vous. Tonton Alice est toujours très en voix, Joe Perry n'a lui non plus rien perdu de son feeling. La setlist est excellente : "Break On Through", "Baba O'Riley", "Ace Of Spades", "Sweet Emotion", "I'm Eighteen", "Train Kept A Rollin", franchement que demander de plus ? Et puis voilà que Johnny Depp interprète carrément "Heroes" de BOWIE, et il s'en sort bien ! Quant au final "School's Out/Another Brick In The Wall", c'est parfait, rien à redire. Alors il y a encore des rageux pour gueuler sur le présence de Depp ? Jeff Bien sûr tout le monde est curieux, même le metalleux. Johnny Depp, Alice Cooper et Joe Perry et une partie du backing-band d'ALICE COOPER (Tommy Henriksen, Glen Sobel) - HOLLYWOOD VAMPIRES. Le groupe rend hommage aux excès du Rock'N'Roll, mélangeant compositions de leur premier album et reprises en tout genre.


SÓLSTAFIR
Je m'en lasserai assez vite, et en profiterai pour aller jeter une oreille sur SÓLSTAFIR, qui me renvoie une impression nettement plus positive que la première fois que je les ai vus (il y a six ans). De la patate, un son excellent et un relationnel avec le public que je n'aurais pas soupçonné, je me laisserai sans doute de nouveau tenter une prochaine fois.

JUDAS PRIEST
SATYRICON ; encore un groupe excellent sur scène mais que je dois sacrifier pour LE groupe qu'il est INNIMAGINABLE que je rate. MAIDEN ? Mouahahahah certainement pas (malgré mon respect pour cette légende du Heavy) Je suis team JUDAS PRIEST à donf'. Malgré les soucis de santé qui ont sonné le glas de la retraite pour Glenn Tipton, le groupe avait décidé, avant que le lead guitariste ne doive lâcher prise, de renouveler drastiquement sa setlist, profitant d'un Rob Halford qui a bien pris soin de lui ces trois dernières années, perdant quelques kilos et arrêtant la clope… Et putain qu'on va le sentir !!! En gardien quasi ultime du temple du Heavy Metal, et malgré des tenues improbables, le PRIEST, qui a connu un gros regain de popularité depuis quelques années, un peu comme SAXON il y a quinze ans, va régaler ses fans, conquérir des curieux et calmer les esprits chagrins… Un titre pour résumer le concert : "Painkiller"… Je ne sais quoi dire. Même à l'époque de sa sortie, jamais le groupe n'en a délivré une version aussi monumentale. Rob Halford y est divin, quatre gammes au-dessus de sa prestation sur "Battle Cry" même s'il a supprimé les hurlements de fin pour des screams qui déchirent la nuit claire de Clisson. Et ça commence dès "Firepower" et son tempo enlevé, largement aussi efficace que sur album malgré son classicisme. Si Andy Sneap n'est pas franchement un homme de scène (c'était déjà le cas avec HELL), il assure grave au niveau guitare, y compris sur les titres les plus anciens. Quant à Richie Faulkner, il est incontestablement un pilier du groupe désormais, l'un des rares musiciens de sa génération qui a parfaitement compris ce qu'était un guitariste de Heavy Metal pur et dur, mêlant tradition et modernité avec une aisance folle (il faut guetter aussi le jeune Matt Asselberghs de NIGHTMARE dans le genre). La setlist est folle, de "Tyrant" au mythique "Saints In Hell" encore jamais joué avant cette tournée, l'occasion de rendre hommage au travail de compositeur de KK Downing (même si je doute que ce soit la première intention des Anglais) et rehaussé de visuels du plus bel effet, de ce "Freewheel Burning" qui a retrouvé son tempo et la verve vocale, me faisant espérer maintenant le retour d'un "The Sentinel" et d'un "Blood Red Skies". Sincèrement, si le groupe est parfaitement en place, charismatique (et bruyant, Ian Hill occupant tout l'espace dès qu'il met sa pédale d'effet en route). Et franchement Rob… Ce mec est un extra-terrestre, et il se révèle encore plus à son aise qu'en début de tournée ("Freewheel Burning" n'était pas au programme). Et que dire du sublime "Sinner" ? Au grand désespoir de Chapouk nous n'aurons pas droit à "Angel" pour un concert sans ballades, forgé dans le Heavy le plus pur. Mon concert du festival avant BATUSHKA.


Chapouk avec Jeff pour voir Robounet et sa bande. Nous sommes placés bien loin de la scène mais bizarrement au fur et à mesure que le set avance nous avons un boulevard qui s'ouvre devant nous et nous permet quand même de bien voir les zikos sans forcément regarder du côté des écrans géants, c'est parfait. Bon, revers de la médaille : il y a forcément moins d'ambiance vers nous… On était les deux seuls à gueuler comme des gogols sur "Turbo Lover" ou "Freewheel Burning" mais c'était marrant ! Que dire sinon ? Et bien Rob pète le feu ! C'est pas forcément visible physiquement (navrée de vous décevoir mais il n'est pas sous amphètes) mais alors vocalement, la vache il assoit tout le monde ! On s'en rendra bien compte sur des "Sinner", "Firepower", "Saints In Hell" (les images projetées en même temps que ce morceau étaient super chouettes) ou bien évidemment sur "Painkiller", dédié à Glen Tipton et dont on verra des images d'archive projetées sur les écrans pendant le solo mythique. Pour ne citer que des classiques on a également eu droit à "Hell Bent For Leather" et l'arrivée de Rob en moto sur scène, "Metal Gods", "Breaking The Law", "Grinder" et "Living After Midnight". Mais la setlist était plutôt audacieuse puisque des "Tyrant" ou "Rising From Ruins" venaient également se frayer un passage entre deux titres. On est ressortis évidement conquis par une prestation géniale du PRIEST, que voulez-vous de mieux pour rentrer avec des étoiles plein les yeux ?
Dark Schneider Enfin le voilà, le clou de la soirée, JUDAS PRIEST évidemment. Toute la question était d'abord de savoir si Rob serait en voix ou non, bonheur : Rob est en grande forme ! Dès lors on sait qu'on va passer un grand moment. Tous les morceaux sont des tueries de toute façon, Faulkner se démène comme un beau diable, ne cesse de pointer du doigt la foule, ce mec a vraiment toute l'attitude Metal qui sied au groupe. Certes, ça manque souvent d'interactions avec Andy Sneap, les grandes années du duo Tipton/Downing resteront inégalées, mais quand même, voir JUDAS PRIEST en concert c'est toujours du grand spectacle. Surtout que le décor de scène est magnifique et que les grands moments sont légion. Les morceaux de "Firepower" passent formidablement bien l'épreuve de la scène. Rob parvient à passer l'éprouvant "Painkiller" sans donner l'impression d'être à l'agonie contrairement à il y a quelques années. Mais le plus surprenant, c'est que le grand moment du concert sera finalement "Saints In Hell", accompagné d'un clip vidéo très réussi. Alors ce morceau, ils ont vraiment bien fait de l'interpréter enfin en live. Heureux je suis d'avoir pu de nouveau voir cette légende du Metal délivrer un show de qualité.



Fin de cette première journée, je suis bien trop fatigué et il bien trop tard pour assister au show de THERION. Ce sera partie remise. Le bilan de cette première journée est en tout cas excellent.



             



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