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SEPTICFLESH
Par DARK MORUE le 14 Mai 2013
Publié le 27 Mai 2013 Consulté 7488 fois

Bien ! C'est toujours super relou de faire une intro pour un live-report. On sait pas quoi raconter, y'a pas trop de contexte à restituer, ni rien d'historique en général sauf dans le cas d'une reformation, on peut faire "hey kikoo regardez comment cette affiche elle tue, ralala ça promet une super soirée à Paris !" mais c'est classique, vu et revu, et pas intéressant.
Donc moi je vais simplement dire que je me tape la honte, parce qu'avec la présentation qu'on a sur Nightfall In Metal Earth, vu qu'il y a des photos dans ce report, elles ridiculisent totalement mon texte et on dirait que j'ai rien écrit du tout, alors je pleure des larmes de tristesse, et c'est noyé dans mes sanglots que je me mets à vous parler de ce concert tout simplement énorme en débutant par le deuxième groupe, vu que pour des raisons de travail et de transport, impossible d'entendre la moindre note de DESCENDING.






Alors, CARACH ANGREN, c'est un groupe dont j'attendais rien du tout et qui m'a pas mal scotché. Je savais que c'était du Black Sympho qui parle de bateaux fantômes, tralala ça fait peur au clavier nyargh panda foret, mais je savais pas que ça ressemblait à ça.
Déjà, visuellement ça claquait, deux trois crânes pour décorer, un corpse paint très sérieux et crédible (bon ça tout le monde le sait, on voit leurs tronches partout) et des éclairages dans des teintes bleues-vertes qui sied à merveille à la musique. D'ailleurs la musique est assez surprenante pour quelqu'un qui découvre : ils sont quatre, un guitariste chanteur, un batteur, un clavier et un violon. Pas de seconde guitare, pas de basse, on s'en fout, ce qu'ils veulent c'est créer une ambiance cauchemardesque et mélancolique via tous les moyens possibles. Et ça marche du feu de Dieu. Les lignes de violon sont belles à pleurer, et c'est même l'instrument le plus présent de tous, le synthé se contentant de nappes et discrets pianotages. On se retrouve alors avec des mélodies larmoyantes, presque tragiques, qui partent régulièrement en accélérations stridentes à grands renforts de tabassages de fûts dans une ambiance maritime, boisée et spectrale inédite et ultra prenante. J'apprécie pas mal, totalement absorbé dans le climax développée, par la virtuosité et les superbes mélopées créées par le violoniste véritablement au centre du show. Et puis d'un coup ça merde.





Un problème technique, on sait pas trop quoi, et c'est parti pour une vingtaine de minutes de chaos total. Tout se coupe, la lumière se rallume, le groupe revient sans guitare commencer 30sec d'un morceau puis foutent le camp, le violon pique trois notes toutes les minutes pour meubler, idem pour le clavier, puis le groupe disparaît, on voit un technicien passer avec une multiprise dégoulinante de flotte (à l'origine du problème on dirait). Bon ben le show est finit. Toute l'ambiance est retombée. 'Fin bref, voilà, ça fait un quart d'heure que la scène est déserte...
Oh wait, ils reviennent nous faire 2 derniers morceaux, hélas on est plus du tout dedans et c'est du coup clairement moins immersif qu'avant, mais ça nous permet de les quitter avec un très bonne dernière impression.

Bref, c'est bien tout ça, maintenant on va pouvoir attaquer les gros morceaux. Ceux qu'on est venus voir. Parce que bon, moi j'étais clairement pas là pour CARACH ANGREN, SEPTICFLESHGOD c'est quand même autre chose. Installation du décor. Un merveilleux piano antique sur le côté de la scène, ça promet. Et les voilà qui viennent s'installer... C'est quoi ce costume, le maquillage façon Turisas qui a coulé et les jogging-sweat à capuches ? Non mais c'est qui là, c'est pas FLESHGOD ça, c'est des clodos usurpateurs. Ah non j'ai rien dit. Ils avaient bien leurs costards sous leurs tenues de pouilleux. Mea culpa.
Bon, donc un groupe comme FLESHGOD APOCALYPSE, en live, ça doit rien rendre hein ? Je sais pas, le batteur c'est impossible qu'il arrive à restituer sur scène ce qu'il fait en studio. Et le chant clair on en parle même pas, bonjour le massacre. Si toi aussi tu pensais ça, tu risque d'avoir la trique tellement fort que ça va séparer la salle en deux. Cette phrase me fait imaginer ce que c'est qu'organiser un Wall of Death avec sa bite, ça doit être bien bandant. Oui faut que je ferme ma gueule, je sais. Parlons du show.
C'est pas compliqué, c'est une véritable apocalypse nucléaire. Le dernier album est privilégié, on a aucun morceau de "Mafia" (aaaaargh) et seulement deux de "Oracles". Mais ça, c'est pas grave, tellement ça passe bien. Dés l'ouverture avec "The Hypocrisy" on en prend plein la tronche, le batteur est juste INCROYABLE (nan mais cette vitesse à la double pédale, whaaaaat) et c'est un véritable mur du son ultra testostéroné qu'on se prend dans la face, les orchestrations n'étant pas là pour calmer le jeu. Même le chant clair ultra haut perché est impeccable, y compris sur "The Violation" qui fut une boucherie sans précédent. D'ailleurs la salle est pleine à craquer et ça pogotte assez violemment, le Divan du Monde étant absolument déchaîné et ne s'arrêtant jamais. Et ça envoie, et la jolie "Requiem In Si Minore" calme le jeu, et étrangement les morceaux issus de "Oracles", de loin le meilleur album du groupe, semblent un peu plus faible en live car moins Too Much que celles du dernier album. Enfin, "In Honour Of Reason" reste une tuerie monumentale qui aura totalement retourné le pit et fédéré toute la population. C'est pas un des meilleurs morceaux du groupe pour rien. Seul regret, le chant Death est parfois un peu en galère et manque de coffre, mais vu l'ambiance générale on s'en tamponne un peu. Et vu les conneries pseudo-philosophiques et historiques qu'il nous sort entre chaque morceaux, on pardonne tout.
Et j'ai même apprécié "The Forsaking" alors que sur album elle me gave ! Bref, un set d'une intensité inouïe qui a mis tout le monde d'accord. FLESHGOD est un groupe de scène, et vu ce qu'ils ont à jouer c'était pas gagné.










Tracklist :
Intro + The Hypocrisy
The Deceit
The Temptation
Requiem In Si Minore
The Violation
In Honour Of Reason
The Forsaking



Bien. Il est venu le temps de la tête d'affiche. Nos beaux Grecs que nous attendions avec impatience. Les ayant déjà vus au Motocultor (bordel de screugneugneu la claque dans la gueule que c'était), je savais à quoi m'attendre. La déception ne fut aucunement présente. SEPTICFLESH est un des meilleurs groupes live actuels, impossible de le nier. Grand rideau jeté sur devant la scène. Tout s'ouvre. Décor avec bannières à l'effigie de "The Great Mass", micro bizarre (on dirait qu'une écrevisse est empalée dessus), lumières qui s'éteignent. La voix féminine introduisant le dernier album retentit. Une fois. Deux fois. Trois fois. Les membres arrivent, dos tourné. Atmosphère tendue au possible. Les orchestrations démarrent. Et tout explose.
On peut légitimement avoir peur du rendu live de ce groupe. La moitié de la musique est samplée, les orchestrations et la voix claire occasionnelle de Sotiris étant rajoutée par dessus, vu que ce dernier ne peux pas tourner pour des raisons professionnelles. Mais non, même ça, on passe outre, tant la présence scénique de Seth est hors normes. Certes, ses "Are you ready Motherfucker !"toutes les 3min sont ultra-lourds. Mais ça reste un showman hors paires, avec ses mimiques particulières, ses muscles saillants (comment il tient sa basse à bouts de bras comme si de rien n'était...), son charisme et surtout sa voix. Putain. Déjà qu'en studio pour moi il fait partie des 3 meilleurs chants Death au monde (avec Ross Dolan et Dan Swano), là en live c'est juste impressionnant de puissance. J'aimerais qu'il parle un peu moins pendant les morceaux et qu'il utilise moins sa voix black, mais c'est assez négligeable, tant son growl fait l'effet d'un ouragan, on sent presque les murs trembler. On finit par en oublier qu'il n'est pas seul dans le groupe.







Et la setlist... Centrée bien évidement sur leur come-back, avec beaucoup de "The Great Mass" dont cette entrée sur le gigantesque "The Vampire From Nazareth"... Mais, pour la première fois depuis un paquet de temps, on a eu du "Sumerian Daemons" !!!
Non, vous ne rêvez pas. La somptueuse "Virtues Of The Beast" lancée par son intro reconnaissable entre mille, un peu dommage cependant que le morceau soit pratiquement uniquement basé sur des samples (eux, c'est pas un clavier qu'il leur faut à ce niveau là, c'est un DJ) mais l'ambiance de velours est là. Et on enchaîne sur une monstrueuse "Unbeliever" qui va littéralement ravager la salle et mettre tout le monde d'accord.
Quoi d'autre à signaler... C'est SEPTICFLESH, c'est grand, c'est parfait. La setlist est un sans-faute. J'aurais bien aimé un petit "Babel's Gate" ou "Mad Architect" mais bon, on va faire avec. Et puis, on a eu "Pyramid God" avec son début tubesque et sa fin qui met en transe, ou encore une "Persepolis" avec son Wall Of Death central qui cette fois ressemblait à quelque chose. Et on a eu un solo de batterie tout simplement superbe, d'une vélocité et d'une technique monstrueuse qui prouve quand même le sacré haut niveau de Sotis, on en relativise même FLESHGOD pour tout vous dire...
Et voilà qu'ils foutent le camp, les petits fripons. Il manque des morceaux, tout le monde le sait. Rappel, encore et encore. Ils reviennent pour l'indispensable "Anubis" et achèvent les survivants au rythme effréné de la mortelle "Five Pointed Star". Fin de la soirée. Giffle totale une fois de plus. A genoux. SEPTICFLESH est grand, géant, immense, et reviendra pour un nouvel album annoncé comme Underground et Dark l'année prochaine.
Et vous inquiétez pas, ils seront bientôt de retour dans nos salles, car la France est un pays particulier pour eux. Là c'est le moment où on se dit "ouais mais je suis sûr qu'il raconte ça dans tous les pays qu'ils visitent". Et après quand il nous parle des liens étroits avec Holy Records, glorieux label français ayant lancé leur carrière, on se dit qu'on veut bien les croire, et on a hâte de remettre ça.










Setlist :
The Vampire From Nazareth
Communion
The Great Mass
The Virtues Of The Beast
Unbeliever
Pyramid God
Lovecraft's Death
Oceans Of Grey
We, The Gods
Persepolis
Anubis
Five-Pointed Star


Et merci à Alexandra pour les photos, petit lien pour en voir un petit peu plus :
http://www.flickr.com/photos/sandrh/archives/date-posted/2013/05/15/


Le 28/05/2013 par DARKMORUE

Question de ressenti.
Donc alors... Non ils ont pas viré la seconde voix, Sotiris ne peut juste pas se permettre de participer aux tournées à cause de son boulot extrêmement prenant, si j'ai tout compris.

Et sinon, dans mes souvenirs, ils jouaient effectivement des morceaux de "Sumerian Daemons" lors de la tournée "Communion" mais ils avaient tout abandonné dés la sortie de "The Great Mass" pour se concentrer uniquement sur les deux derniers. Après je me trompe probablement, et si c'est le cas... Tant mieux ;D
Et je comprends que ça puisse gaver. Toute l'attention est focalisée sur le chanteur (d'ailleurs c'est probablement pour ça qu'Alexandra a 15 fois plus de photos de lui que du reste du groupe huhu) qui a tendance à en avoir rien à foutre de son jeu de basse et a une attitude assez kikoo qui peut exaspérer. Mais rien à faire, je suis toujours aussi fan de leur musique, de sa voix, de tout, samplé ou pas, donc l'objectivité ne sera pas de mise. Et il est méga beau en plus, mon côté gay doit jouer pour beaucoup...


Le 27/05/2013 par LE DUC ROUGE

Salut Dark Morue,

Je les ai vu à Lyon et je n'ai pas eu le même ressenti que toi par rapport à SEPTICFLESH. Je les ai trouvé mou, statiques. Pas de jeu de scène, seul le chanteur bassiste (très feignant d'ailleurs sur sa 4 cordes) en faisait des caisses et gesticulait en interpellant toutes les 2 minutes le public à base de "motherfucker", pas de deuxième voix (ils l'ont viré ?) donc quasi tout samplé, bref j'ai trouvé l'ensemble poussif.

Alors est-ce que FLESHGOD avait mis la barre trop haute avant ? Est-ce qu'au final SEPTICFLESH rend-il mieux en CD qu'en live ?
Si j'ai l'occasion de les voir lors d'un festival je ne les bouderai pas, mais ce soir là, j'ai trouvé les premières parties plus intéressantes que la tête d’affiche ...


Le 27/05/2013 par LOLO

Soyons rabat-joie, mais il n'y a absolument rien d'exceptionnel à l'interprétation de "Virtues Of The Beast", ou de son petit copain "The Unbeliever", régulièrement (pour ne pas dire systématiquement) joués par SEPTIC FLESH (en tant que vieux fan, je persiste sur le nom en deux mots !!) depuis son retour en 2013.

Je trouve d'ailleurs le non renouvellement des setlists du groupe très lassant (pour cette raison que je me suis abstenu cette fois-ci), et suis déçu du zapping quasi systématique de la période Holy records (hors un titre de "Revolution DNA" et "Esoptron" - bonne surprise ! - lors de la 1ere tournée en TA pour "The Great Mass"), riche de pépites !

Sinon, très bon live-report, comme d'habitude.



             



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