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Le déclin du metal ?
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NIME évolue !
Par BAST
Le 10 Janvier 2008

Soundtrack Of My Life
Par STEF le 9 Mai 2008 Consulté 6626 fois

"Je ne m’attendais pas à cela. Pas à un tel bouleversement. Je ne pensais pas être en mesure, voila 10 ans, d’écouter un album plusieurs fois par jour pendant des mois et des mois sans jamais me lasser. D’autres albums ont eu ainsi les faveurs de mon obsession. Quelques-uns, en fait. Aujourd’hui encore, IN THE WOODS continue de me hanter. Sorti dans un certain anonymat, sur un label qui n’existe plus, « Omnio » fait figure de pièce rare réservée aux initiés. Je ne connaissais pas le doom, ni le metal symphonique. IN THE WOODS me donne sa définition. Elle me correspond. Chaque titre est une merveille, complexe, riche, juste, équilibrée. IN THE WOODS conte une histoire longue et belle à en crever. La mélancolie crée la joie dans une alchimie improbable. On pense découvrir des rivages ténus, les écoutes défilent et on aperçoit un panorama immense à explorer. Unique, inégalé et… complètement mésestimé, il faut bien le reconnaître."

Les mots écrits par Bast à l'occasion d'une Kro-express sur l'album "Omnio" de groupe In The Woods m'ont longuement interpellé. Et toute la réflexion qui va avec. Bien plus que tous les cours de philo de la terre entière. Je me suis retrouvé à 100% dans ce qu'il a écrit, une des plus belles chroniques du site, que dis-je l'une des plus belles déclarations d'amour à un album qui soit. Pas besoin d'en faire des tonnes, chaque phrase sonne juste, chaque mot est important et prend tout son sens.

Mon Omnio à moi s'appelle Jade du groupe Flowing Tears. Découvert en 2000 complètement par hasard en première partie de Therion lors du Deggial Tour, Jade ne m'a pas attiré immédiatement, mais a distillé pendant des mois, des années un charme envoûtant, au point que j'en devienne totalement addict. C'est ce rapport avec la musique qui me touche: mettre des lieux, des sentiments, des évènements marquants comme insignifiants, des paysages, des ambiances, de la nostalgie sur de la musique ... et inversement, pouvoir associer à la musique des allemands les moments de ma vie, bons comme moins bons... une relation fusionnelle, obsessionnelle. Alors pour faire un lien avec un autre artiste que j'apprécie particulièrement, Blaze, qui termine son dernier album par un "soundtrack of my life" particulièrement prenant, oui, Jade pourrait être la bande son de ma vie.
Je n'ai jamais voulu faire de chronique de cet album, l'idée m'a bien traversé plusieurs fois à l'occasion d'une réécriture, mais l'angoisse de la page blanche m'a toujours rattrapé. Impossible de poser des mots sur ce que représente et ce que me procure cet album. Je remercie donc Bast de l'avoir fait indirectement pour moi à travers sa chronique de In the woods.

Peut-être que votre curiosité aura été piquée et que l'envie de découvrir Flowing Tears vous aura traversé l'esprit. Pourquoi pas. Mais tel n'est pas le but de cet édito, et encore moins de vous faire aimer ce groupe. Ce choix est beaucoup trop personnel et je pense que beaucoup ne trouveront pas leur compte avec la musique des Allemands. Non, il s'agit plutôt de vous poser la question toute simple et pourtant cruciale : quel est votre Jade à vous ?
Attention vous l'aurez compris, pas un simple album que vous adorez en ce moment, mais bien un album vital pour vous, qui vous hante depuis des années et dont les écoutes répétées n'ont fait que décupler l'intérêt que vous lui portez. Là où aucune lassitude ne pointe et ne pointera jamais le bout de son nez.
Si ce n'est pas encore fait, tout ce que je peux vous souhaiter est de faire le plus vite possible LA rencontre (attention en général, on ne s'y attend pas!). Pour les autres, vos déclarations seront la plus belle des réactions à cet édito.

Amicalement,
Stef

Merci à Bast pour son inspiration.



Le 12/11/2008 par EL CHORIZO

Heh, pendant près de 20 ans, ça a été "Seconds Out" de Genesis. Spécialement cette version de Firth of Fifth, incroyable, complexe, fractale. Comme si à chaque écoute j'étais patiemment démantélé puis reconstruit, à neuf.

Depuis 5 ou 6 ans, toutefois, "Blackwater Park" de Opeth semble avoir pris le relais. Ca correspond effectivement à une dérive des continents, musicalement. Une lente métamorphose. Et c'est sans doute encore en train de changer. Depuis 2 ans, "Nattens Madrigal" de Ulver veut prendre les commandes. Difficile de lui résister, je dois dire.

Qui sait de quoi demain sera fait ?


Le 05/08/2008 par SARGEIST

Les "soundtrack of my life", tel que l'a décrit Stef, avec toutes ces caractéristiques, j'en mettrais trois:

Celtic Frost " To Megatherion", pour le côté brutos, bandant, headbanguant, vintage, m'en lasserais jamais. Je l'écoute toutes les semaines depuis 10 ans.

Iron Maiden "Killers" pour la nostalgie, j'ai commencé par là, ce disque veut dire superbes souvenirs pour moi.

Mais je pense que Stef parlait d'un aspect émotionnel, un album qui pourrait être réécouter encore et encore, qu'on trouve parfait malgré ses défauts évidents, qui résume ce qu'on ressent, ce qu'on veut ressentir, un album où on se dit aussi "c'est ça que j'aurais créer si j'en étais capable": dans ce cas, Therion "Theli". Toute la palette de mes sentiments y est. Ah, "Siren Of The Woods"...


Le 29/05/2008 par GOUNOUMAN

Superbe édito, qui aborde une question que je me suis souvent posé : quel est l'album qui représente le mieux ce que je suis ? Quel album ai-je le plus écouté dans ma vie ? Et enfin, effectivement, quels sont les artistes qui auront composé la bande originale de mon entière existence ?

Dans l'au-delà, j'aimerais consulter les charts last.fm de ma vie. Quel top artist ? Quel top album ?


Ma manière d'appréhender la musique en général et le Metal en particulier ne me semble pas figée, elle évolue avec le temps. Ce qui n'évolue pas, c'est la force de mon ressenti, l'aspect dévorant de ma passion, l'immense étendue de mon enthousiasme pour ces artistes qui, chaque jour, m'apportent une raison de vivre, me font vibrer, comme d'autres l'ont souligné, quelles qu'en soient les circonstances.

J'ai la certitude que le groupe qui a le plus marqué ma vie est et restera KISS. J'ai écouté chacun de leurs albums des centaines de fois, et sans eux, mon rapport à la musique n'aurait jamais été le même, je les ai écouté sans relâche depuis ma petite enfance (mes grandes sœurs m'ont nourries à ça dès mon plus jeune âge) jusqu'au milieu de mon adolescence. Les voir en concert en Juin à Paris sera en quelque sorte l'aboutissement d'une quête sans relâche, commencée des années plus tôt.

ANGRA, avec son premier album, m'aura également fait rêver énormément. Cette musique m'a empoigné avec une force et m'aura exalté avec une force peu commune. Incroyable découverte et album culte pour l'éternité aussi.

Je devrais aussi rendre hommage à des dizaines d'autres groupes (notamment NIGHTWISH, immense découverte et VANGELIS, seul véritable coup de cœur hors Metal à pouvoir rivaliser avec la musique des chevelus au niveau des émotions qu'il me fait ressentir...), mais je me dois de conclure sur le groupe qui va influencer toutes mes productions musicales pour toujours à jamais, qui m'a infligé un choc immense, et m'émeut toujours aux larmes à chaque écoute un tant soi peu attentive... Je veux parler des allemands d'EMPYRIUM. J'ai eu la chance de rencontrer son leader, un grand moment. De tous mes groupes préférés, il est le seul dont l'aura n'a jamais été atteinte, dont le charisme est resté intact avec les années. Cette ode à la nature, c'est certain, a été écrite pour moi, de même que cette mélancolie qui suinte de chacune de leurs notes. C'est actuellement, vous l'aurez compris, mon groupe préféré.

Et même s'il n'arrive pas aussi haut que pour Bast et Mox qui semblent le vivre encore bien plus intensément que moi, Omnio d'IN THE WOODS... est l'une de mes rares découvertes relativement récentes (un peu moins d'un an) qui a allègrement franchi le cap des 50 écoutes et que j'emporte toujours en voiture. Ce n'est pas l'album parfait, mais la palette des sentiments dévoilés est très large, et là encore, quelle aura, quel mystère... Quelle merveille.


Le 29/05/2008 par VOLTHORD

A force qu'on en parle, de In The Woods, je vais me le procurer...car tout ce qui a été par Bast et Mox me rappele ce que moi je ressens avec A Sombre Dance d'ESTATIC FEAR, album d'une rare transcendance.

Ces albums ont l'air tout aussi tristes, beaux et "vrais".

Pour ce qui est de la playlist de ma vie, et bien ce serait tous les albums que j'ai en référence, en y ajoutant toute la disco de SEAR BLISS, dont chaque album me rappelle une période particulière de ma vie, des moments blessants et rigoureux que les mélodies des hongrois auront apaisées ou éteintes. Concernant SB, je n'ai pas envie que les autres soient d'accord ou non avec moi quant à la qualité de leur œuvre: ce qu'ils font est fait pour moi et moi seul.

SUMMONING m'a également marqué, RHAPSODY énormément, chaque album aussi me rappelle des instants bien plus "glorieux" de ma vie...et c'est le cas aussi d'énormément d'albums épiques. Sachant que là où le black, le doom, le postcore, le trip hop ou le metal gothique me confortera dans un désespoir vain, la lassitude que je rencontrerais tôt ou tard se nourrira d'une musique plus épique, peut être plus positive qui me ramènera à un esprit de lutte, et revigorera ma volonté.

Mais pour revenir à l'article, s'il était question d'un seul album, qui semble avoir été écrit pour moi, qui me hante, qui colle à la peau même si parfois je voudrais bien me débarrasser de ce qu'il me confère, ce serait "A Sombre Dance" d'ESTATIC FEAR...



Le 23/05/2008 par ISMA

J'écoute du Metal depuis 1996 et je trouve que je n'ai pas encore suffisamment de recul pour décider quelle est la Soundtrack of my life. Certes, beaucoup de disques m'auront marqué à vie (et presque avec autant d'intensité chacun) que ce soit Taken by force, Black Sabbath, Machine Head, Led Zep 4, Master of Puppets, Live After Death, Live Dangerous, Appetite for Destruction, Sin After Sin, Blizzard of Ozz, Rust in Peace, Scenes from a Memory, Individual Thought Patterns, Focus ou encore Grin... Mais de là à opter pour UN SEUL d'entre eux comme étant THE Soundtrack, je n'en suis malheureusement pas capable. J'espère en être capable, comme STEF, un jour.

En tout cas, j'ai beaucoup apprécié l'Edito de STEF qui donne beaucoup à réfléchir et à prendre du recul par rapport à ce que l'on écoute depuis tout ce temps. Alors merci à toi STEF!


Longue Vie à NIME!!!


Le 20/05/2008 par LOUVOIR

Pour moi, j'hésite entre "Alternative 4" et "Judgement" de Anathema.

Cette musique me transporte à chaque écoute dans un univers complètement différent. Je n'arriverais surement pas à mettre de mot dessus. Ou bien ce sera des mots qui ne pourront réellement parler qu'à moi. Mais je vais tenter tout de même.

C'est une musique qui pousse à l'introspection. Qui m'a permis de trouver en moi-même des solutions à certains problèmes qui me semblaient insolubles.

Ce ne sont pourtant pas des albums que j'écoute très souvent. Par peur qu'ils perdent de leur magie, peut-être. Je ne les écoute pas souvent, mais assurément régulièrement. C'est presque un besoin. Même quand le coeur n'a pas de peine à éponger, ça fait du bien de le réveiller de temps en temps. Un véritable massage cardiaque musical, si je puis dire.


Le 20/05/2008 par MOX

A l'époque, quand j'ai écrit la chronique d'In the Woods... en question, ça devait faire trois mois que le disque tournait régulièrement. Voilà, ça fait quasiment quatre ans que je l'ai acheté, et il tourne encore régulièrement.

Omnio est mon compagnon de voyage depuis 2004. Je pourrais très bien l'associer à des événements heureux, ou malheureux, de ma vie, mais ce serait parfaitement idiot, car cet album transpire un univers que j'ai encore du mal à cerner, mais qui est suffisamment présent pour faire abstraction de mes problèmes personnels pendant l'écoute. C'est mon refuge. Mon moment à moi quelle que soit la situation. Et le fait que les idées des musiciens me semblent aussi obscures 1000 écoutes plus tard joue un peu dans sa longévité.

Je l'écoute quand ça ne va pas, et In the Woods... me chuchote qu'il est normal d'être dans cet état. Oui, lui aussi ressent une certaine tristesse, et me la confie, sous un angle nouveau à chaque occasion.
Je l'écoute quand ça va terriblement bien, et In the Woods... se transforme en musique rassurante, extrêmement chaleureuse, comme une brise tiède au crépuscule d'été. Enivré par la joie de vivre, In the Woods... tend sa main à qui veut danser un peu.
Je ne partage pas l'écoute d'Omnio, elle est trop intime. La musique est trop complexe pour être appréciée immédiatement. Elle m'accompagne quand je ne ressens rien de particulier, si ce n'est la fatigue, et elle crée le sentiment par son intensité.
Enfin, je l'écoute sans y prêter réellement attention, tant son ambiance, pourtant difficile à cerner, finit par envahir la tête de l'auditeur attentif et habitué. Omnio a encore une belle vie devant lui, me dis-je.

Certes, In the Woods... m'apparaîtra sans cesse comme nostalgique car avec un peu d'effort de mémoire, je suis capable de me voir en pleine écoute, 2 ans plus tôt, suite à une grande victoire/un grand échec. D'une certaine manière, Omnio est un bon catalyseur de mémoire, mais c'est là son attribut le plus faible.

Il en existe d'autres, des albums qui conservent la même intensité après plusieurs années d'écoute, et quoiqu'ils fassent partie d'un panthéon à mes yeux (leur place étant probablement indétrônable), je sais qu'Omnio continuera à grimper l'échelle, peut-être finira-t-il même par courir loin devant les autres. Je pense garder l'ésotérisme d'Omnio intact, continuer à chanter misérablement les paroles sans chercher plus loin, m'imaginer à chaque nouvelle écoute un discours et un voyage différent.


Le 19/05/2008 par AXIL


Le 17/05/2008 par GOERNIL

Pour moi, c'est In Flames en général. Il y a toujours une chanson ou un album qui me renvoie à des périodes heureuses ou non de ma vie.


Le 17/05/2008 par MEFISTO

Mes bons princes,

Je trouve particulièrement intéressant que le fondateur de ce site écrive cet édito. Vous comprenez sûrement pourquoi il l'a fait; il l'explique d'ailleurs un peu dans son texte. Alors Stef, à toi qui a eu les couilles un jour de bâtir Nightfall de tes doigts (car les mains servent à ériger des tours d'ivoire, celles-là même où ne résideront jamais les amateurs de Metal...), et qui a eu le courage de nous ouvrir ton âme de metalhead avec cet inspirant commentaire, chapeau.

Ton commentaire tombe aussi à point, car pour la plupart des chroniqueurs de ce site, enfin les «vétérans», vous êtes âgés entre 26 et 35, ce qui laisse présager que vous avez atteint une maturité auditive plus qu'importante. Sans doute êtes-vous nostalgique de votre adolescence, quand vos oreilles ont croisé pour la première fois ce démon béni qu'est le Métal... L'heure est au bilan pour vous, bien qu'il vous reste bien des années d'écoute devant vous; mais rendons à votre âge ce qui lui revient: vous avez parcouru plus de chemin sur la Terre du milieu qu'il vous en reste. C'est normal et moi, qui a 27 ans, j'entrevois avec pessimisme ce moment, ce jour prochain où moi aussi j'aurai envie d'ouvrir mon coeur comme Stef l'a fait avec autant de classe.

(Oui, chers amis de l'ombre, vous êtes bien placés pour comprendre qu'une metalhead a de la classe à revendre, de l'imagination à insuffler aux moribonds qui errent et de l'ouverture d'esprit essentielle à tout être humain le moindrement équilibré. Nous faisons partie d'une sous-classe d'individus selon plusieurs, mais nous ne serons jamais vaincus tant que nous croirons en nous, en l'art que nous adorons par-dessus tout. Car le Métal est un art en soi, d'une beauté et d'un réconfort absolu.)

Maintenant que les bases sont jetées, attaquons-nous à cette soundtrack qui ne quitte plus mon cerveau. En fait, il y en a plusieurs comme la plupart d'entre vous, nous ne sommes pas que des fonctionnaires, n'est-ce pas? :)

Quand je pense à mes débus de métalleux ignorant et speedé, je pense à mon acné et à trois groupes: PANTERA, SEPULTURA ET FEAR FACTORY. Un trio qui m'a tenu en haleine durant des années, des nuits, des jours entiers. Ils m'ont donné ce que toute mère lègue à son enfant: la passion et les outils pour graver son propre chemin.

Dix ans plus tard, je me retrouve avec des souvenirs et des milliers de chansons dans la tête. Et je me dois aujourd'hui d'en choisir quelques-unes, qui elles, forment mon album le plus marquant? Ouch...

Je vais répondre à cette question, mais d'une manière différente des autres. Et j'espère que vous emboîterez le pas, juste pour le plaisir... Je vous laisse sur ces trois perles, en espérant vous recroiser au paradis... que dis-je, au royaume de Mephisto!

Album de départ: "Demanufacture" - FEAR FACTORY (il a forgé mon oreille)

Album surprise de ma vie: "Prometheus" - EMPEROR (il l'a initiée à la création absolue)

Album préféré: "Spiritual Black Dimension" - DIMMU BORGIR (il l'a comblée de sa puissance, de ses mélodies dantesques et de son immortalité)

Amen.


Le 16/05/2008 par LOONEY

Moi c'était "Turn On The Bright Lights", d'INTERPOL. J'étais dans une de mes périodes "recherches et découvertes" et je ciblais la new-wave dans le nouveau mouvement rock ; Après multiples tatônnements, j'ai finis par tomber sur ce petit-grand groupe de NyC... Et j'ai flashé, simplement flashé. Comme quand tu vas en boîte et que tu vois la jolie fille qui te tape dans l'oeil ; Pas jolie comme belle ou bien foutue, jolie comme à ton goût, mignonne, bonne bouille, aguichante, presque irrésistible.
"Turn On The Bright Lights", c'est un peu l'album de mes rêves. Tellement caractériel, évolutif, imprévisible... Il élargit son champ d'action à chaque écoutes et me fait systématiquement passer dans un littéral état second, une vraie drogue. Le summum, c'était vers novembre dernier, pendant une ballade sur route, lecteur MP3 en poche. Une nuit chaude pour la saison, légère brise et lampadaires comme seule source de lumière... Trois bons quarts d'heures durant, les morceaux m'ont martelés d'évocations, de souvenirs, d'émotions ; Ce soir là, "Turn On The Bright Lights" a fait écho à l'intégralité de l'adolescence que je venais de dépasser, et j'en ai finis les larmes aux yeux : tristesse, mélancolie, joie ou carrément bonheur ? Un peu de tout en fait, inoubliable en tout cas. Le genre de moments qui vous fait aimer la musique, et la vie.

P.S : Excellent édito soit-dit en passant.


Le 16/05/2008 par FREDOUILLE

Pour répondre tout simplement à ZACKNAFEIN,

Etant moi-même un gros fan de CONCEPTION et de ARK, j'ai également cherché des News concernant Tore Ostby.
Il parlait il y a 2 années de ça d'une possible reformation de CONCEPTION et ce avec le line up initial. Mais je n'y crois plus.
Et comment un guitariste aussi talentueux peut-il rester aussi longtemps absent???

J'ai réussi à trouvé quelques traces de Tore sur le net. Il aurait intégré un groupe de hard rock norvégien du nom de STREET LEGAL.
Voici le myspace de ce groupe : http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=86977594

Et sinon voici le myspace de Tore Ostby avec un nouveau titre auquel il a participé "Cry" :http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendID=79704705


Le 16/05/2008 par ZACKNAFEIN

Facile, Ark - Burn the sun. Je n'ai jamais aimé un album autant que celui la et je l'écoute regulièrement avec un bonheur chaque fois renouvelé.
Y'a vraiment un truc extraordinaire avec cet album, toutes les pistes sont belles ! Y'a une section rythmique de folie et un espèce de groove funk que j'adore mêlé a une ambiance assez torturée, le tout servi par des melodies sublimes qui me vont droit au coeur, sans oublier des paroles super intelligentes qui me parlent beaucoup, l'alchimie parfaite quoi !Ark, c'est un bout de la pierre philosophale...et ca m'a transformé!
Quel con ce jorn lande quand même (même si je ne sais pas exactement ce qui s'est passé)! On plante pas un groupe comme celui là! Dommage que les autres n'aient pas continué sans lui.
Je cherche régulierement la trace de Tore Ostby pour savoir si il n'a pas d'autres projets dans la même veine...sans succès. Ca me fait penser que ca serait peut être pas mal de lui envoyer un mail pour lui demander tout ca.


Le 14/05/2008 par ATOMDOOM

En lisant cet édito (et les commentaires) j'ai pris conscience que j'aurais un mal fou de choisir un album dont je pourrais dire qu'il est le "soundtrack of my life" car il y a tellement de disques que j'apprécie pour différentes raisons ... donc en y réfléchissant je choisirais le "Live album" de GRAND FUNK RAILROAD qui m'avait littérallement scotché à la premiére écoute - on était au début des années 70'. Je me souviens d'avoir été agacé par la (trop) longue intro où l'on entend hurler les spectateurs et puis se fut le plaisir intense d'une musique sans conscession où l'énergie semblait sortir des enceintes (wouaip j'avais la chance d'avoir une HI-FI bas de gamme mais une Hi-Fi quand même ...), une musique assez dingue pour l'époque et qui m'a marqué à vie dans ma passion de la musique. Surtout la dernière face du double LP avec "Into the sun" qui se termine dans un mur du son où les musiciens jouent comme des malades et les hurlements des spectateurs se mêlent à ce déluge de notes .... du vrai LIVE (pas de son limite aseptisé ou d'une qualité identique au studio) : pas de la technologie mais de la chaleur !
Je l'écoute toujours avec autant de plaisir plus de 35 ans aprés l'avoir acheté ....


Le 13/05/2008 par NELO

Il y a certain album qui me rappelle des moments de ma vie. Du style Rust In Peace de Megadeth que j'ai du écouter en boucle pendant 6 mois. Mais c'est pas forcément synonyme de qualité. Mesmerize de SOAD, on peut pas dire que ça casse des briques, pourtant, il m'a marqué. Et si ce "Soundtrack of my life" ne peut pas être lassant, qu'il doit être nous et notre façon de penser...c'est pas un album comme ceux-là qu'il faut retenir. Ou comme Powerslave, ou Hatebreeder...Pas un album qui nous a marqués à cause des "circonstances"(Mesmerize), parce qu'il n'a pour ainsi dire aucun défaut (Rust in Peace), ou parce que c'est des démos techniques (basse, Powerslave ; gratte, Hatebreeder ; je vais me faire des ennemis je le sens :). Enfin c'est en tout cas mon opinion. Jamais je dirais que Mesmerize m'a marqué à vie parce qu'il me rappelle tel ou tel truc, je ne dirais pas que Powerslave m'a marqué à vie non plus parce que je m'étais amusé à l'apprendre en entier et à me déchirer les doigts pendant 50 minutes.
Le côté "musique" à une très grande part d'importance, contrairement au côté marquant, au talent hallucinant de composition du chef Mustaine et encore moins au côté démonstratif de Laiho. La musicalité est pour moi la seule chose qui compte...mais ça, après, chacun son truc.

Pour moi, les albums qui m'ont vraiment marqué, c'est parce que j'ai été touché par la musique. Et c'est effectivement quand je m'y attendais le moins. Des album un peu trouvés au hasard alors que je voulais élargir mes horizons. Et la plupart du temps, j'avais d'affreux a priori sur ledit objet avant de l'acquérir de me prendre une claque sans précédent.

Le premier a été Night of the Stormrider d'Iced Earth, que j'ai acheté complètement au hasard. Je me rappelais du faible classement de cet album dans le metalhit du groupe sur Nightfall, mais vu que j'aimais bien la pochette, je me suis dit, autant essayer. Et c'est devenu "THE" album à qui je dois presque tout de ma vie actuelle...

Ensuite, en moindre mesure, il y a eu Starfire Burning Upon The Ice-Veiled Throne of Ultima Thule de Bal-Sagoth. Le genre d'album où on sait ses défauts, on les reconnait, on est parfaitement d'accord, mais on s'en fout...parce qu'a chaque écoute, c'est le voyage au pays de toute la violence fantastique que peu dégager les compos aussi bien véloces et grandiloquantes du groupe. Et c'est pas la surenchère de clavier et le chant narratif réglé en mode octave down et reverb à fond (vous savez le truc typé voix d'uruk-hai en rute qui agace tout le monde) qui vont y changer quelque chose, bien au contraire. Oui, j'aime bien les taquiner...qui aime bien châtie bien, on va dire...

Et enfin, un certain Of Wars in Osyrhia de Fairyland et un certain Voimasta Ja Kunniasta de Moonsorrow. D'un côté, c'est mielleux, y'a une ballade au piano, une chanteuse, c'est pas forcément très rapide, et en plus, Rhapsody m'énerve au plus haut point ; et de l'autre côté, c'est désespérément lent, chiant et monolithique...autrement dit, rien qui pourrait m'attirer. Pourtant, chaque note est parfaite. Etrange sensation que de se voir aimer quelque chose qui nous casse totalement les pieds habituellement. Depuis que je les ai découverts, ces albums passent très très souvent chez moi...et ça va pas s'arrêter de sitôt. J'ai essayé de me prendre des albums similaires depuis, mais rien à faire, même le 2e album de Fairyland me fait pas le même effet que le premier, et les Summoning et autre black sympho atmosphérique du style Sear Bliss m'endorment...

Ces quatre albums sont vraiment pour moi le "Soundtrack of my life", chacun à leur manière. Fairyland et Moonsorrow parce que je sais pas pourquoi j'aime bien, Bal-Sagoth parce que ça réunit tout ce que j'aime dans le metal, et Iced Earth parce que...j'en sait rien en fait.

Ce qui m'a beaucoup étonné ces derniers temps, c'est le fait de voir un groupe arriver à me marquer énormément avec deux albums à la suite. Pour moi, même Maiden n'a pas fait ça...Le groupe qui a réussi cette prouesse, c'est Artefact. Avec Magic Spellcraft et Ruins, même si à mon avis l'impression que je donne en disant ça c'est de réciter ma playlist du moment. Artefact, c'est tout simplement magique. J'ai rien à dire de plus. A part merci Stef pour cet edito qui m'a beaucoup fait réfléchir...


Le 11/05/2008 par MEGATHERION

On a tous un album qui nous hante, qui nous obsède, qui nous prend aux tripes et ce, probablement jusqu’à la fin de nos jours.

Pourquoi tel album de tel groupe ?

Cela est certainement dû à un concours de circonstances, à un moment précis de sa vie. Il faut sans doute être dans un état d’esprit particulier, être dans un état de réceptivité plus aigu que d’habitude. C’est aussi une affaire personnelle, un rapport qui s’établit entre sa personne et une musique qui nous interpelle et imprime sa marque dans notre esprit de façon indélébile…

Une fois marqué au fer rouge, nous aimerions faire partager ce qui nous a tant ému, nous aimerions faire connaître à ceux qui n’ont pas encore été touché par la grâce, les abîmes de volupté dans lesquels nous nous sommes abandonnés…

Hélas, bien souvent, la multitude reste insensible à notre enthousiasme et ne comprend pas nos envolées lyriques à propos de morceaux ou de groupes inconnus qui ne la touchent pas autant ou pas du tout comme nous ! Tels certains prophètes, nous prêchons dans le désert pour convertir des âmes égarées, qui persistent à demeurer dans l’incompréhension. Nous n’obtenons au mieux, parfois, qu’un sourire poli ou un air condescendant.

Alors, nous conservons pour nous même ces joyaux, que d’autres sont incapables d’apprécier à leur juste valeur, nous les réécoutons sans fin et jamais ils ne nous lassent. Ils nous habitent, ils font partie de nous. C’est une part de notre jardin secret, à laquelle nous nous raccrochons parfois quand tout va mal.

Très rares sont les albums capables de me donner des frissons à chaque écoute, de faire se dresser les poils de mes bras et de ma caboche, bref de me faire vibrer intensément.

En ce qui me concerne, ces albums existent bel et bien. Ils ont pour nom :

The Deluge et Gates of Fire de MANILLA ROAD.


Le 11/05/2008 par DEADCOM

Ma Soundtrack of My Life, donc, c'est quelque chose d'indéfinissable, penchant toujours du côté des albums comme : South of Heaven, And justice for all, Rust in Piece, Grin, Humanize Human, Terrible Certainty et Chaos AD. Mais si je devais tailler dans le lard, et ce serais sans hésitation, la compil Masters of Brutality, qui raflerait tous les suffrages, Pourquoi? Ah ce n’est pas simple à expliquer, mais je vais essayer.

Tout d'abord, avec cette compil, j'ai pu élargir mes horizons métalliques, basés eux sur des valeurs sure tels que : Aerosmith, Metallica, Iron Maiden, Guns n' Roses, AC/DC. Mais j'étais depuis toujours, attiré par ce qui n'était pas commun, disons pas facile à écouté et je voulais, un jour ou l’autre franchir le pas, vers le Thrash Metal (tout juste commencer avec Metallica et Megadeth) et surtout le Death Metal ! Qui était en encore pour moi, bien obscur, avec juste une vague idée à travers des visuels cauchemardesques qui arboraient mes t-shirts, accompagnés d'une magnifique chemise à carreaux, bien trouée, qui subissait, elle, les assaut répétés ma môman, pour être dans la machine à laver. Puis un jour, je pris un disque, totalement, au hasard, dans la mediateque de ma ville (St Denis, le 93, s'il vous plait), endroit très peu réputé et plutôt hermétique, au métal sombre et brutal, et je vis, cet album : Masters of Brutality, aaah ? Des groupes qualifiés de Death Metal, uuuuh ? Oui, une bonne dizaine de groupes à s’envoyer, ooooh ?
Bien sûr, comme toujours, devrais-je dire, la pochette (élément important pour l'accroche d'un groupe), était bardée d'une copieuse bandelette avec le nom de la bibliothèque / discothèque, que je m'empressais, à chaque fois de décollé judicieusement, pour profité du visuel, lui, déjà très abîmé par la négligence certaine, des emprunteurs. Bref, à chaque fois, que découvrait le visuel dans son ensemble, c'était toujours avec un réel plaisir, par contre, dès que je découvrais le cd, ou plutôt, l'état pitoyable de celui-ci, avec des taches de rillettes en guise de bonus track (un peu comme chez Boulinier), là, je commençais déjà à déchanter.

- "putain çà mouline avec le lecteur cd, tu vas te lancer! Oui? Bordel!" (Souvenir d'un hardos, créant, ainsi sa future discothèque).

Bref après cette séance de catch, avec le dis cd, le choc arriva de suite, dés que je mis le en marche (enfin!), dans mon vieux poste à musique, avec l'option "turbo bass boost" qui déconnait à plein tube et le potentiomètre du volume qui grésillait un max, à force de ce prendre des grosses mandales. Oui j'avoue, j'ai honte, mais quand ça mouline, je ne sais pas... je ne me retiens pas. Jamais, oui je dis bien jamais je n'ai pu entendre une chose pareille comme celle-ci : Du bruit et de la fureur! Il y avait ce son spécial, qui me faisais trippé comme un ouf et de par ses caractéristiques, très éloigné de celui des autres groupes, précités et copiés sur K7 audio, avec la pochette cartonnée, improvisée et gribouillée, de mise, en essayant, au mieux de caler les albums, en une seule face, mais avec des cassettes de 60 ou 90min, c’était toujours problématique car a chaque fois, au moment du passage uber culte, paf ! Il faut changer la face : aaarrggh ! Que de souvenirs tout çà, hein ? Oui… je suis un vieux con.
Bref, le but de ce commentaire n'est pas de faire une chronique de ce disque, mais de relater, l'événement qui c'est produit à cette époque là, bénie, car changeant à jamais mon orientation musicale. Cet album, j'ai beau l'écouté un milliard de fois, c'est toujours différent, un arpège en plus, que je n'avais pas remarqué au début, un son plus fort ou plus cru dans l'ensemble etc. Et depuis, bon nombre d’albums de Death Metal, pilules, encore aujourd’hui chez moi, où certains prennent bien gentiment la poussière et d’autres sont toujours choyer et ranger en tête de gondole, comme ont dit, mille fois décortiqués et écoutés inlassablement.
Cela à été, et cela reste encore, aujourd’hui, un pur plaisir, que de m'envoyer ces albums et surtout, ce Masters of Brutality, unique, culte, pour une époque culte, comme ses parties de Doom sur mon ancien PC, un 486 (old school style), avec du Death Metal en fond, j’ai vraiment flipper comme ouf ! Oui, culte, je vous dis !

Merci à vous et longue vie à ce webzine qui rend honneur, aux albums qui ont marqués notre existence métallique.


Le 09/05/2008 par EXODUS

Ma Soundtrack of My Life, c'est d'abord "Ok Nefna Tysbar Ty" de Falkenbach et surtout, surtout le morceau Vanadis. C'est un morceau fort auquel se joint une immense quantité de souvenirs. Quand je l'écoute, c'est tellement de moments de ma vie qui défilent (et pourtant, j'ai découvert cet album il y'a moins d'un an)...
Ce morceau construit un lien entre le monde des rêves et des souvenirs avec une facilité jamais égalée. Pourtant, la première fois que je l'ai écouté, je me suis fais un avis très différent, je le trouvais long, limite dépressif (faut dire que je cherchais des trucs plus Korpiklaani) mais avec le temps, il a su distiller sa magie et m'apparaître comme une entité distincte, une vague forme humanoïde conciliante nous invitant dans le creux de ses bras vers le plus doux des voyages dans les profondeurs de l'esprit.


Dans une mesure plus légère, le dernier Moonsorrow (V : Havitetty) est pour toujours lié à la maxime "Les voyages forment la jeunesse". Cet album est celui de mon premier voyage seul "loin" de chez moi. Parti trois jours à Paris pendant lesquels j'ai connu toutes les galères possible : Retard RER qui fait raté un train, malade et perdu en plein Paris à la recherche de mon hôte pour essayer de chopper un train que je raterais de toute façon, en gros, le paysan de base qui se retrouve à Paname :D Maintenant quand je l'écoute, il me revient toujours en tête les souvenirs toujours bons (malgré la galère que ce fut) de ce voyage et particulièrement une image de moi même la tête contre la vitre à regarder le temps maussade à écouter le premier morceau de l'album : "Jäästä Syntynyt / Varjojen Virta"

Voila.


Le 09/05/2008 par ONCLEGUUD

Ma Soundtrack of My Life, c'est tout d'abord "Under a Funeral Moon" de Darkthrone, avant tout. Rien ne résume mieux ma vie que ce disque et que la disco de ce groupe.

Un autre disque me hante moi aussi depuis sa sortie. Sa chronique est évidemment prévue ici. Il se nomme "Einblick in Den Qualenfall" et c'est l'allemand Verdunkeln qui l'a produit, sur le label Van... A l'instar du précédent, impossible de ne pas me le passer tous les deux ou trois jours...

Pendant un temps, "50 contre 1" de Sa Meute... ou "Diabolical Fullmoon Mysticism" d'Immortal. A chaque époque son disque. Cela donne une petite discothèque précieuse !



             



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