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Les chroniqueurs de NIME ouvrent leur jardin secret (II) - « L'ABC de la chronique »
Par MEFISTO le 1 Octobre 2009 Consulté 4436 fois

A quoi sert une chronique ? Doit-on noter en fonction de l'avis probable des lecteurs ou son sentiment profond face à l'album analysé ?

Tant de questions qui seront répondues dans le deuxième volet de cet énième épisode de "Inside The Chronicors"…



FENRYL, dis-moi, quel est selon toi le rôle premier du chroniqueur ?

Donner un avis aussi personnel et subjectif que possible sur le travail d'un groupe en tentant d'être le plus objectif possible ! Non, non il n'y a pas de contradiction ! Exemple : on peut être un fan aveuglé de Zakk Wylde, de BLACK LABEL SOCIETY ou encore MÖTLEY CRÜE et mettre un 1/5 à une galette de ses idoles... Reste que DARK TRANQUILLITY ne fait pas de bouze (exception confirmant la règle ! Autre exemple !). Bref, faire partager sa passion dévorante du Metal au sens large.

Qu’est-ce qui fait selon toi que ta chronique est réussie ou non ?

Voilà assurément une question que je ne me pose pas réellement. En dehors du respect d'un cadre que je me suis fixé d'un point de vue "écriture", la notion de réussite est très variable. Elle est fonction de la qualité intrinsèque de l'album, de l'inspiration du moment, et de mon humeur... et tellement d'autres paramètres !

Une page Open Office au minimum, une orthographe la plus parfaite possible (merci aux relecteurs !) dans un français le moins ordurier possible, composent une première série de jalons.
Ensuite, je me place toujours en position de lecteurs, ce que j'ai été longtemps avant de passer de l'autre coté de la barrière : je m'attelle à parler le plus possible de l'album, en limitant les digressions. Je cite des passages, des titres de morceaux, commente le jeu des musiciens, le contenu des textes (quand c'est possible et intéressant !), le contexte de la composition...

Bref, je tente d'inciter ou non à l'achat de la galette, ce que je cherchais en tant que lecteur sur le site, pour parfaire une culture musicale et faire des achats raisonnés (budget limité oblige !).
Si le lecteur sait à quoi s'en tenir à la fin de ma chronique, j'ai rempli la mission que je me suis fixée... C'est sans doute en ces termes que je considérerais ma chronique comme "réussie"...

Qu'est pour vous une bonne chronique, KARL VON KARL et SPHERIAN ? Doit-elle d’abord être informative ou plutôt faire passer une émotion (volonté de subjectivisme ou tentative d’objectivité) ?

KARL : Je serai bref : cela dépend du feeling. Une chronique doit tenter de faire passer une certaine dose d'informations, mais aussi le ressenti du chroniqueur. La plupart des chros uniquement informatives remplissent malgré tout leur fonction correctement. Le petit plus c'est de parvenir à cette osmose entre le subjectif brumeux et les infos sur la musique essentiellement.

C'est ce que j'essaie de faire, mais prochainement je plongerai dans le brouillard total et les émotions, je veux proposer autre chose, on verra bien.

SPHERIAN : Pour moi, chroniquer ne peut pas ne pas être associé avec subjectivité. La chronique est un exercice qui ne peut être qu’au mieux teinté d’un soupçon d’objectivité. C’est certainement encore plus vrai dans le domaine des arts (musique, littérature), lorsque l’on sait à quel point l’appréciation artistique puise dans les sentiments et expériences personnels. Le souci du chroniqueur n’est donc pas de faire abstraction de ce composant subjectif mais de le mettre dans un contexte général (en utilisant ses connaissances et son expérience) qui, lui, se doit de prendre en compte des éléments plus tangibles et donc faire intervenir une part d’objectivité.

La grande difficulté de l’exercice consiste à doser intelligemment ces deux frères ennemis et c’est ce qui fait souvent la marque d’un bon chroniqueur. En simplifiant ma recette à l’extrême, je suis satisfait quand une de mes chroniques fait intervenir quelque 60% de subjectif et 40% d’objectif, l’avis et le ressenti du chroniqueur restant à mes yeux plus important que le contexte musical, la qualité de la production ou la couleur du slip de Dave Mustaine.

POSSOPO, j'ai toujours considéré que tu jouais avec les neurones des lecteurs. Amant des mots, des tournures de phrases alambiquées, coloré et sarcastique jusqu'au bout des ongles, j'ai pour toi une question qui plaira à nos lecteurs les plus acides et dont tu saisiras aisément l'ironie : à quoi sert une chronique selon toi, à part flatter ton ego ?

Reprenons.

POSSOPO…,
C'est moi.

"J'ai toujours considéré que tu jouais avec les neurones des lecteurs."
Pas du tout, je déteste les concours de branlette littéraire. Crois-moi ou pas, je considère écrire de façon simple et je ne travaille pas ma plume (une flemme naturelle ? De l'assurance ou de la suffisance ?). Que je charge mes chroniques d'un humour parfois particulier, d'images qui me viennent et dont je ne cherche jamais à savoir si elles sont venues ou pourraient venir à d'autres, que je me permettre de changer de registre comme bon me semble n'a rien à voir avec une volonté de faire chauffer les cervelles.

…amant des mots,
Oui mais non. Mon truc, c'est le porno, la multibranlette et j'aime aussi cracher. Et je ne porte pas de chemises en soie blanche.

…ces tournures de phrases alambiquées,
Je ne trouve pas. Et si ça arrive, c'est que j'ai raté ma phrase (sauf effet voulu plutôt rare).

…coloré et sarcastique jusqu'au bout des ongles,
Tout à fait. Rien à foutre des règles à respecter lorsqu'on parle musique (ou quoi que ce soit d'autre). Mais alors vraiment rien à foutre du tout.

…j'ai pour toi une question qui plaira à nos lecteurs les plus acides…
Ça -et paf un C cédille majuscule Alt+199 dans ta gueule- va oh, je suis déjà en train de répondre, crotte de chatte.

…et dont tu saisiras aisément l'ironie :…
Je suis très susceptible. Mais uniquement en profondeur comme tous les égocentriques. La susceptibilité superficielle de l'instant, je l'ai effacée il y a un paquet d'années déjà.

…à quoi sert une chronique selon toi, à part flatter ton ego ?
À transmettre une émotion ou une réflexion. Ou à rien du tout si l'album ne m'a rien du tout apporté (ni en bien ni en mal ni en rien du tout). Transmettre une émotion ou une réflexion comporte une part de jouissance personnelle. La fierté d'être capable de. On peut convertir ça en ego en trois secondes et demie. Mais il s'agit d'une conséquence, pas d'une cause. C'est mal de penser le contraire.

Nouveau venu tout comme moi, mon cher BIONIC2802, je sais que tu es un lecteur quand tu ne dors, ne mange et n'écris pas. Si c'est faux, me rappeler à l'ordre, mais pour ne pas tuer ma question dans l'œuf, je te conseille d'être assidu deux minutes… Qu'aimes-tu lire dans une chronique ?

Ce qui m'intéresse avant tout dans la lecture d'une chronique, c'est de ressentir une émotion, un moment particulier, une découverte dans les groupes (nouveaux ou anciens) mais qui me parlent. C'est-à-dire qui me donnent des frissons, des émotions, bref un plaisir d'écoute. Comme tu le sais, je passe du Thrash (principalement, il est vrai!) au Black en passant par le Grind et le Doom ! Le fait que l'album soit nouveau ou non n'a aucune importance à mes yeux. L'évolution et les bases me semblent liées dans toutes l'Histoire de la Musique (non Metal y compris).

Attention, une pochette peut me titiller et m'obliger à voir ce qui se cache derrière. J'aime aussi avoir des infos sur l'époque où l'album est sorti (j'essaie d'ailleurs de donner ce genre d'info quand je l'ai vécu moi-même). La chronique a pour but, selon moi, de faire découvrir (apprécier ou non) un album dans le genre que nous apprécions principalement.

DEADCOM, né Death métalleux et futur roi de l'épitaphe monstrueuse, nous savons tous que tu chies tes chroniques confortablement installé sur un tas d'os, assis devant un Bouddha dont le ventre étripé rappelle celui de Gene Hoglan et le visage, celui de Chuck. Même les cheveux ont été copiés-collés sur la tête de M. Death. Or, ma question n'a rien à voir avec ton excentricité ; comment t'y prends-tu pour attribuer la note finale ? Quelle réflexion t'amène à donner telle ou telle note ?

La note finale est attribuée une fois que le travail d’analyse est terminé. Je ne me satisfais pas d’une écoute éclair ou bien de torcher un papier ! Pour chroniquer j’ai besoin de temps. C’est important. Autant pour moi que pour les éventuels lecteurs. Ensuite, j’enchaîne les écoutes qui permettent une vision d’ensemble pour situer et préciser chaque partie. Puis je prends note des points importants à mettre en exergue. Hormis tout ça, le point le plus essentiel à mes yeux c’est qu’un disque doit me procurer de vraies sensations ! Quelque chose d’indescriptible. En gros : il faut que ça pulse et que ça soit fait dans les règles de l’art ! De plus, l’attente envers un artiste est bien réelle. Prenons un exemple concret : le dernier ABORTED. Honnêtement, celui-ci ne m'a pas vraiment interloqué. Ni même surpris un seul moment. Non pas qu’il soit objectivement mauvais. Ce sont tout même des professionnels. Mais… À cause d'une esthétique « next gen », le résultat manque d’accroche et surtout de vibrations ! Cette évolution ne me satisfait pas et donc je ne cache pas ma déception !

La réflexion vient de l’analyse d’un ressenti. Donc, tout ceci n’a rien d’objectif. Une note n’est jamais définitive. Elle sert de baromètre pour jauger la qualité d’un disque. En ce moment, je fais la lumière sur la mouvance du Slamming Death, un sujet qui me passionne. Car sous ses aspects linéaires, se cachent des formations vraiment surprenantes. Mais bon, ce n’est pas pour ça que je vais attribuer des notes dithyrambiques à chaque groupe ! Si le résultat est sans âme, je ne vais pas attribuer cinq étoiles sous prétexte qu’il appartient à une catégorie que j’adore.

Je pense qu’il faut tout même un minimum de travail pour espérer avoir ou bien mériter une quelconque reconnaissance, qu’elle soit voulue ou non. D’ailleurs, le groupe le plus bruyant ne sera pas forcément le plus entendu. Le combo en question doit me surprendre. Autant par la couleur de son répertoire que le côté inédit et personnel de son art. Par exemple : GORTUARY arrive à unir bestialité et virtuosité dans un tout cohérent. C’est très bien. CONDEMNED lui, est sans saveur, donc la note s’en ressentira. Bref, je te dirais que s’il n’y pas de surprise au bout, rien ne sert d’être élogieux. Il faut avoir un certain recul sur les choses, sans verser dans la sous-notation ou la sur-notation d’ailleurs. Mais bon, un chroniqueur n’est pas une créature aux ordres de quiconque, il possède le libre arbitre. Donc, ce qui vaut pour l’un, ne vaut pas forcément pour l‘autre.

Et toi, MOX, l'homme à la cigarette Doom dont nous saluons le retour avec enthousiasme ?

J'accorde vraiment peu d'importance à la note. La seule et unique raison pour laquelle je m'y attarde trente secondes est la cohérence de notation au sein d'une même discographie. En d'autres termes, je choisis au préalable une note en deux temps trois mouvements (c'est de la lavasse/c'est bof comme le pain sans mie de pain/c'est cool mais c'est pas super cool non plus/c'est trop bien j'ai le zizi un peu dur/j'ai le zizi très dur), puis je passe deux autres temps et trois autres mouvements pour niveler cette note face à l'album précédent, par exemple.

Y'aurait pas de notes sur NiME, je ne m'en porterais que mieux.

Philosophique ou non, ma prochaine question devrait drainer tes cellules, FENRYL, notre maestro du Death Mélo. D'après ton humble toi, est-il plus important de plaire à une majorité avec ses écrits ou répondre simplement à son impulsion et son avis perso ?

Cette question n'apporte pas une réponse manichéenne : l'écriture est un exutoire et un plaisir personnel me permettant de coucher sur le clavier un ressenti à un instant pour des nouveautés et un avis bien plus tranché pour des archives (des albums d'au moins une bonne année). Elle répond en premier lieu donc à une impulsion et un avis propre (second élément de ta proposition...). Mais ce n'est pas pour autant aussi cadré : une nouveauté par exemple doit passer l'épreuve du temps. Il est clair qu'une daube a très peu de chance de devenir un excellent skeud après un premier avis "sanction", mais l'inverse est possible. Il est relativement commun de revoir notre jugement et baisser certaines notes après coup... Un peu d'emportement, un état d'esprit particulier à un moment de sa vie, que sais-je ?!

En tout cas, il n'est pas question pour moi de plaire à une majorité : le dernier PRIEST m'a terriblement déçu tout comme le dernier BLACK LABEL SOCIETY alors que j'adore ces groupes. Quand tu lis les commentaires de nos lecteurs, je ne remporte ni un franc succès ni les suffrages de la notation du plus grand nombre d'entre eux ! Pourtant, il est de notre crédibilité d'avoir le plus de recul face aux travaux des artistes que nous "étudions". Par respect pour nos lecteurs, ils convient d'être le plus objectif tout de même : j'adore TRIVIUM, mais le dernier est décevant, tout comme pour SLIPKNOT. Les grosses machines sont attendues, il convient d'appréhender l'ensemble dans un contexte de discographie et de "concurrence".

Une dernière chose : le Death Mélo est un genre qui subit de plein fouet les affres de la comparaison à outrance depuis que des monuments comme AT THE GATES, DARK TRANQUILLITY, IN FLAMES et consorts ont posé les jalons de ce qu'il devait être... Ce n'est pas pour autant qu'en tant que fana du genre, je ne m'autorise plus de coups de cœur, même si tout cela peut parfois se ressembler... Il faut être clair : on aime un style pour ce qu'il procure comme sensations. Si on les retrouve à l'identique, on ne peut pas faire que se plaindre !

Et toi, FREDOUILLE, homme d'expérience ?

Très simple.

Je n'écris pas pour faire plaisir aux lecteurs ou à mes lecteurs (si j'en ai un peu) mais j'écris avant tout sur des albums qui me tiennent à cœur mais pas seulement. J'écris aussi sur des groupes méconnus (je pioche dans ma collec' perso) pour faire découvrir des choses aux lecteurs de NiME. Rien de plus. Et je ne fais pas attention aux nombre de lectures, ça ne m'intéresse pas.

Donc le plus important : chroniquer des groupes dont je possède évidemment les CDs, des groupes méconnus aussi (pour rendre NiME encore plus riche).

AAARGH, tête de citrouille de l'année, je sais que tu as le nombril aussi gros que le lac Titicaca. Tu es donc la personne toute désignée pour me parler de la ou des kro(s) dont tu es le plus fier… Allez, ne te gêne pas pour crémer ta réponse, un peu d'amour-propre n'a jamais tué personne !

Tu vois Sinister Mefisto, si tu m'avais dit que c'était pour un papier sur NiME, je t'aurais répondu que la chronique dont je suis le plus fier c'est forcément la prochaine que j'écrirai, en t'expliquant que je suis un orfèvre de la chronique et un perfectionniste. Mais là, comme on est entre nous et que c'est pour t'aider à devenir meilleur, et tu en as grandement besoin, je ne te cache pas que je cherche à m'amuser en expérimentant dans la rédaction de chroniques, en tentant des trucs... Comme pour le "Abstrakt Algebra", où j'ai cité/traduit tous les titres de l'album dans une fiction dont Leif est le personnage principal. Pas convaincu qu'elle ait été beaucoup lue, ni comprise. Ca fait un peu de moi l'héritier de Devin Townsend et de Mike Patton, mais niveau écriture. Il s'agit avant tout pour moi de trouver un équilibre entre la dimension ludique et informative et de réussir à accoucher de l'idée que j'avais en tête en l'écrivant.

La chronique où le Fondateur m'a fait des éloges : "Absolute Purity" d'ALAS
La chronique avec un succès d'estime de mes collègues: "Mr Ego (Take me down)", EP d'HELLOWEEN
La chronique que j'aurais adoré pondre: "Assembly" de THEATRE OF TRAGEDY par KVK


Je suis certain que lorsque vous poserez la tête sur l'oreiller ce soir, vous repenserez à quelques trucs qui ont été partagés ici, chers lecteurs. Peut-être que les réponses de vos chroniqueurs préférés vous auront appris un truc ou deux et vous auront surtout permis de remettre certaines vérités et réalités que vous aviez coulées dans le béton. Attendez de lire la troisième partie, « NIME contre le reste du monde », et vous verrez que nos chroniqueurs chéris sont capables de relativiser encore plus et s'ouvrir aux autres comme des fleurs du mal…




             



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