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RHAPSODY, ma vie, son oeuvre. Le live ultime
Par VOLTHORD le 2 Mars 2011 Consulté 6598 fois

Mes amis, je peux mourir heureux. J’ai pu brailler "Emerald Sword" et "Land of Immortals" à m’en péter la voix. J’ai pu headbanguer sur "Holy Thunderforce" et "Dawn Of Victory" comme ces bons soirs de mes 15 ans, où, dans mon joli pyjama Simpsons, je découvrais le plaisir de branler du chef comme j’avais découvert le plaisir de branler mon p’tit bonhomme quelques années auparavant. RHAPSODY, le symbole ultime de la masturbation épique OF FIRE de luxe, le groupe qui peut se vanter d’avoir ramené des tonnes de lunetteux rêveurs et d’ahuris de bibliothèque du côté métallique de la force. Oui, RHAPSODY est ENFIN revenu jouir euh… jouer en France pour nous décrasser les oreilles et faire taire les mauvaises langues.

Alors bon, avant ça il y a eu un VEXILLUM qui a, par quelques malheurs d’organisations, commencé à jouer alors que le tiers de la foule était encore dehors à essayer de rentrer. Je n’arrive donc qu’à deux morceaux de la fin du set des italiens, qui ont un peu un nom de sirop pour la toux et qui portent le kilt de manière assez peu virile. Mais à côté de ça, ils jouent du heavy épique qui m’a l’air somme toute assez banal mais plutôt bien exécuté. Ça taquine bien mais finalement, ces deux derniers morceaux m’auront suffit.

Quant à VISIONS OF ATLANTIS, déjà que je doutais fortement de ce groupe sur CD, le live ne fut pas plus fructueux. Tenues goth-cliché sans aucune homogénéité, jeu de scène téléphoné et pas super spontané, charisme tout relatif, le groupe aura seulement eu le mérite de délivrer un set sans fausses notes, avec un son correct pour un Transbordeur qui a tendance à faire de la chair à canon sonore des claviers et des voix. A part lorsque la bonne femme et le p’tit gars chantaient ensemble, là ça sonnait un peu brouillon, mais bon, on peut pas tout avoir. Si une partie du public semblait conquise, j’avoue que la perspective de les voir laisser leur place à Turilli et sa bande me démangeait.
Autant dire que, lorsqu’à la pause entre les deux groupes, les ingé ont trouvé bon de pousser à fond le "What Have You Done" de WITHIN TEMPTATION… juste après VISIONS OF ATLANTIS, je crois que certains metalheads avaient de quoi se sentir bien seul.

Mais bon, d’un autre côté, j’avoue être plutôt content de ne pas avoir croisé que des jeunes nostalgiques, et je voyais des têtes de 10 ans comme de 60, c’est bien six générations qui ont chacune eu leur coup de cœur sur le groupe, à un moment ou à un autre de sa carrière qui étaient réunies ! Et comme vous pouvez le penser, le groupe a réussi à plaire à tout le monde avec la même ferveur, mieux, il a rallié tout le monde à sa cause.



Staropoli et ses beaux muscles, Turilli, cheveux dans les yeux du genre ‘m’en fous, je regarde jamais ma gratte de toute façon’, Lione avec sa chemise bleue de toujours, Holzwarth avec son air de pirate sympa et nos deux français avec leur bonne humeur communicative ont délivré un show absolument formidable, servi par un son qui crachait un peu mais, sans doute, parmi ce qui se fait de mieux dans la salle Lyonnaise.

Et là c’est la débauche ! Difficile de vous faire un track-by-track sans à chaque fois utiliser des superlatifs et autres super-mots. Une Set List qui, certes, emprunte beaucoup à celle présente sur le DVD "Live In Canada", mais va aussi plus loin. Et est aussi plus longue. Et le public est aussi largement meilleur, vu que je suis dedans. Et encore mieux : le public est là pour et uniquement pour RHAPSODY !

RHAPSODY OF FIRE et son artillerie lourde : ses hymnes Hollywood metal ("Holy Thunderforce", "Emerald Sword", "Dawn Of Victory", "Knightrider Of Doom"), et les autres hymnes du fameux « Film Score Metal » que j’attendais au tournant, et qui m’ont un à un balayé par leur efficacité (“Sea Of Fate”, "Triumph Or Agony", "Reign Of Terror" bordel, et "On The Way To Ainor" dans une plus moindre mesure)... puis des plus inattendus, comme leurs ballades ‘so italian’ "Guardiani Del Destino" et “Lamento Eroico” où Lione nous a délivré un chant lyrique absolument bluffant ; ou encore le Folklo-kitsch mais enivrant "Village Of Dwarves", le dément "March Of The Swordmaster" et le fantastique "Eternal Glory" en rappel (au moment où on aurait plus attendu un morceau plus évident comme "Wisdom Of The Kings", par exemple). Finalement, "Land of Immortals" fut le seul morceau à revenir sur les premières notes du groupe – je parle de "Legendary Tales", pour ceux qui suivent pas, mais Dieu que ces notes ont raisonné longtemps (je les ai toujours dans la tête) !

Ajoutez à cela un solo de batterie épique et multicolore d’un germanique enragé sous les strobos du transbo, un tripatouillage de basse à la française impressionnant, un Fabio qui s’échauffe la voix avec le public entre deux morceaux, la voix de Christopher Lee omniprésente pour certaines intro, un public affolé et conquis, et vous aurez un aperçu de la ‘chose’.



En un dernier rappel géniallissime, RHAPSODY m’a finalement apporté tout ce qu’il me fallait : le furieux "Reign Of Terror" avec un Lione dont le chant black n’a pas faibli d’un pouce, meilleur titre du groupe depuis belle lurette… et puis cet au revoir sur un "Emerald Sword" culte, fédérateur, qui prouve bien que ça ne sert à rien d’embaucher un chœur quand on a un Public.
C’était comme si RHAPSODY m’avait dit, dans ce dernier instant, un grand « JE VOUS AI COMPRIS », en conciliant mon moi de 15 ans dans son pyjama Simpsons et mon moi d’aujourd’hui, plus pondéré mais qui a encore de vrais frissons pour une tranche de fantasy bien placée - et qui est toujours dans son pyjama Simpsons, d'ailleurs.

L’image en ressortant du concert, forcément celle d’un groupe honnête, fier de ce qu’il fait et qui n’a plus à rougir de ses performances live. Ah ça, vraiment pas !

Mais alors pourquoi le groupe ne s'est pas mesuré à des formations de sa trempe (ou au moins juste un tout petit peu moins bon). Après avoir opéré en tournée avec un ‘très grand’ (MANOWAR quoi), c’est un peu dommage (surtout qu’il y a FAIRYLAND dans notre bel hexagone !). A part ça, je tire mes cheveux bas… en espérant que le groupe n’attendra pas huit ans pour remettre les pieds en France, et qui plus est en province.

Photos : Eric BAGNARO - OZIRITH.com

Set-list RHAPSODY OF FIRE

- Dar-Kunor (Intro)
- Triumph Or Agony
- Knightrider Of Doom
- The Village Of Dwarves
- Unholy Warcry
- Guardiani Del Destino
- Land Of Immortals
- On The Way To Ainor
- Drum Solo (Tharos Holy Rage)
- Dawn Of Victory
- Lamento Eroico
- Holy Thunderforce
- Bass Solo (Dark Prophecy)
- Sea Of Fate
- March Of The Swordmaster

Encore :
- Eternal Glory & Finale

Encore 2 :
- Reign Of Terror
- Emerald Sword



Le 27/04/2012 par DARGOR

Il a fallu que j'assiste au concert NIGHTWISH pour me rappeler de ce live-report que j'avais vu depuis longtemps...

J'y étais, tout devant, collé et monté sur la barrière, avec ce cher Luca juste à quelques mètres. Et j'ai rêvé les yeux ouverts.

C'était une véritable folie furieuse qui s'était emparée de moi... Et je m'en souviendrais longtemps... Surtout avec toutes les photos et les vidéos que j'ai faites.

En souvenir impérissable, j'ai eu mon ticket signé par ce cher Dominique (les autres membres de la bande n'étant pas sortis, à part Fabio à ce qu'on dit mais qui serait vite re-rentré quand tout le monde lui est tombé dessus), ticket que j'ai plastifié et qui est accroché à mon mur.

C'était magique, furieux, superbe...


Le 12/05/2011 par BERKL

J'y étais à Lyon ce soir là et moi qui suis également un fan absolu de RHAPSODY, j'ai été enchanté !
Je t'aurais salué Volthord si je t'avais vu !


Le 18/03/2011 par PIEDALU

Enormissime ce concert! Quelle baffe!


Le 10/03/2011 par SACRIPAN

Merci pour le live report ! Ca fait plaisir :)



             



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