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SLAM !
Par DEADCOM le 26 Août 2009 Consulté 7136 fois

Le Metal n’est pas une chose immobile, il évolue sans cesse. Chaque style possède ses propres variantes, tel un caméléon qui varie ses couleurs au gré de ses émotions. L’espoir de voir un jour un renouveau est très présent à notre époque. Le phénomène du revival Thrash qui s’éteint petit à petit, n’a réellement rien apporté de plus. Aucune pierre à l’édifice Métallique. Juste un « Jam » sympathique.


En ce qui nous concerne, Le Death Metal a subi une forte progression ces dernières années. Toujours plus technique, plus lisse aussi. Du parfum caverneux d’antan, il devient moderne au goût synthétique. Emblématique des nouvelles tendances, il est victime de la mode. Le Hardcore se l’est approprié par le bais de formations qui nous donnent de fausses directions. De Metal, il est devenu plastique, surfait et peu crédible. Et pourtant tout le monde s’y met en cadence sans voir que l’extinction de cette expression peut être proche.


Le Death Metal arrive à la croisée des chemins. Coincé entre le calcul et l’instinct. Intransigeant par sa facture organique, repoussant par son organe putréfié, le SLAM explose vraisemblablement. Le SLAM c’est viscéral. Le SLAM c’est animal. Un pur moment de jouissance qui jaillit sans retenue. Aucune. Le ventre parle, les accords se simplifient, inexistence de mélodie. Le bruit est charmant. Il n’existe pas de repères réels. Ce n’est pas un style. Ce n’est pas une mode véritable. C’est un état d’esprit. Pour certains une régression. Embrasant une partie du monde, il représente la survie d’une identité aujourd’hui ignorée.


Ce mutant obèse (très lourd et très gras) du Death Metal, n’hésite pas un moment à choquer à chaque secondes, à marquer les consciences de toute la bêtise de l’humanité et de ses vices. Il est aussi devenu animal qui rugit, qui surgit, qui nous asphyxie. Serait-il un formidable tremplin pour une renaissance ? Serait-il l’élu tant attendu ? Au travers d’un style devenu codes et surcharges, le SLAM n’est qu’une ombre. Il hante les parages de son bruit atroce et pesant.


Et pourtant, il faut croire que cette mixture a bon goût car cette manie de l’ultra guttural et de l’entraînant pullule à vitesse constante. Plusieurs bastions existent. L’un d’entre eux se trouve aux États-Unis. En Californie, à San Diego. La Californie… Telle la Floride qui exposa aux médias du monde entier, son fief de formations légendaires, ce nouveau bivouaque de la brutalité, en prend bien le chemin. Festivals à la clé, les combos se succèdent. Avec le Brutal Death, le SLAM c'est trouvé une famille. Jouant inlassablement sur le même niveau, il réitère un Death goudronneux mais sans les plumes. Car ce n’est pas de la musique pour cocottes ça madame ! Le SLAM ça envoie du bois, clair et net ! Il alourdit le débat. Il colmate les fissures du passé en bouclant la boucle par un charme primitif redevenu actuel. Les fruits de son instinct sont horribles. Son but est avoué : faire du bruit et déstabiliser.


Son jeu est basique et très peu technique. Eloigné des repères d’une musicalité « next gen », il en prend juste les miettes et les colle a sa carapace. Tel un scarabée qui roule sa boule de terre, son travail reste une action purement mécanique. La linéarité est là, le feeling aussi. Par la beauté du geste simple. Grattement de cordes ultra saturées, accompagnées d’une frappe acidulée, il marque son territoire dans le plus petit art musical. Nous catapultant dans le temps, il nous renvoie dans une époque où tout est possible. Sans contraintes particulières, chacun y va de sa propre tambouille. Sans faire étalage de son art, le SLAM n’est pas un automatisme mercantile, il est un instinct, bestial et sanguinaire.


Certains verront à travers son œuvre, un bruit peu ragoûtant, sans talent réel, sans accroche particulière, sans une once de savoir-faire embelli par la magie des notes. Piètre élève, ouvrier ou artisan, il se terre dans son antre et bave abondamment en éjectant régulièrement un flot mucus sur le devant de la scène. Cette même scène qui perd de sa force et devient le théâtre du grand n’importe quoi. Les codes actuels son réduits à une forme de syntaxe numérisée et appauvrie. Le charbon, c’est fini.

Pour certain, la bête doit rester dans sa cage et subir un dressage sévère.
Pour d’autre, elle est libre de ses actes et peut rugir sans tabou.

Le SLAM c’est ça.

Retour au cri primaire.

A cette naissance d’un être nouveau qui nous parle. Ecoutons-le. Regardons-le. Il n’est pas très beau. Il n’est pas très grand mais son hurlement a la puissance d’une bombe thermonucléaire. Bâti sur une charpente en titane, ses fondations baignent dans la boue. Le sol est fragile. L’appel de la facilité engrainé par le vice d’un média aveugle, peut devenir problématique car rien ne le dispose vraiment à une quelconque reconnaissance. De ce fait, il n’a pas une grande importance et ne se voue pas à une glorieuse destinée. Il recycle une manière de jouer du Death Metal par une envie tout aussi méritante que réaliste, de frapper du poing sur la table. Il est le charme d’une image ensanglantée, d’un cri, d’un chant intestinal inhalé. De ce ressac perpétuel et ankylosé, il est groove et plaisir. Il est jouissance, il est puissance. Je lui souhaite longue vie et prospérité.


Qu’il vienne nous remettre les pieds sur terre et nous sortir de notre nombril. Ça ferait un bien fou.


********

Références :

GUTTURAL ENGORGEMENT
www.myspace.com/gutturalengorgement
DROWNING IN PHEMALDEHYDE
www.myspace.com/drowninginphemaldehyde
ABOMINABLE PUTRIDY
www.myspace.com/abominableputridity
CEPHALOTRIPSY
www.myspace.com/cephalotripsy
INHUMAN DISSILIENCY
http://myspace.com/InhumanDissiliency

********

Quelques chroniques de "Slam" sur NIME :

DEVOURMENT
http://metal.nightfall.fr/index_4701_-molesting-decapitated.html
http://metal.nightfall.fr/index_4421_-butcher-weak.html
http://metal.nightfall.fr/index_7750_-unleash-carnivore.html
http://metal.nightfall.fr/index_7895_-2000.html

ESOPHAGUS
http://metal.nightfall.fr/index_7734_-pulverized-misanthropic.html

GUTROT
http://metal.nightfall.fr/index_7554_-excruciatingly-euphoric.html

INTERNAL BLEEDING
http://metal.nightfall.fr/index_7429_-voracious-contempt.html

PUS VOMIT
http://metal.nightfall.fr/index_7911_-degrade-worthless.html








Le 16/09/2009 par DEADCOM

Je suis en partie d'accord avec toi, sauf que le Slam Death n'est pas une simple étiquette de plus. C'est un genre bien particulier qui a ses propres codes.
La nomination SLAM souligne les "slam parts", un élément caractéristique de ce Death Metal là. Donc, on dira (ou pas) : le Slam Death Metal.

Mais ce terme peut aussi illustrer une action comme : blast = blasting, fight = fighting et donc : slam = slamming.


Le 16/09/2009 par JOVIAL

Pourquoi créer encore, encore et encore des étiquettes pour désigner un "nouveau" style ? Le slamming death metal est tout bonnement du death metal ... un poil plus lourd (si j'ai compris) ?

A quand le slamming death-doom progressif à tendance black ?

Arrêtez un peu ... Il y a déjà bien assez de styles dans le monde du metal, voire de la musique en général pour qu'on en "crée" nominativement d'autres ...

Slamming death metal = une étiquette de plus.


Le 12/09/2009 par DARKMORUE

Azerty: Euh le Slam death existait bien avant Grand Corps Malade...

Slam = puissance du phrasé.

Gros grunt guttural écrasant ajouté à la lourdeur des riffs.
Une "slam part" est un passage typique de ce genre musical, et est représenté par un gros ralentissement typé rouleur compresseur au feeling gras voir gluant...


Le 12/09/2009 par AZERTY

Haha ! Encore une bonne blague dans le metal...
Et puis d'où vient cette stupide appellation de "slam" qui, a ma connaissance existe déjà pour un style musical ?


Le 11/09/2009 par TALIESIN

Juste l'avis d'un néophyte qui a écouté quelques morceaux sur YouTube, et que ce débat interpelle :

Un point précis que Piero a écrit résumerait bien (si je ne m'abuse) l'état d'esprit qui ferait qu'on aime ou pas le Slam :
"Je trouve qu'il y a plein d'autres styles dans l'extrême, tout aussi brutaux mais plus intelligents, plus travaillés, et dans lesquels ya moyen de s'en prendre bien plein la gueule."
Et si c'est justement le fait d'écouter et de jouer une musique qui parle aux tripes plutôt qu'au cortex qu'on recherche ? Et si on veut juste du groove extrême (qui nécessite probablement du travail pour se mettre en place, soit dit en passant), et pas forcément un concept d'une heure sur la symbolique de la mort à travers les civilisations avec des riffs travaillés pendant 2 ans et 45 pistes de guitare superposées ? Les paroles des groupes d'extrême sont rarement capables de changer le monde, n'est-ce pas honnête de dire "on s'en fout, on parle de trucs gores et crades, sérieusement ou au second degré c'est vous qui voyez" ?
"Deadcom, ton nouveau "courant" incarne à merveille la débilité du monde actuel !" Pas faux, mais il nous la renvoie en pleine face de manière peut-être plus subtile qu'on pourrait le penser, la jouissance organique face à une surenchère perpétuelle et étouffante.
De plus, même si finalement ce metal est conçu pour que l'auditeur ne pense à rien en l'écoutant (et c'est déjà beaucoup), on ne peut nier que c'est une évolution et une vision du death, sale, sombre mais pas forcément haineuse, et c'est tout ce que cet édito voulait nous faire savoir !


Le 06/09/2009 par JONATHAN HUDON

L'erreur que vous faites à mon avis est que vous n'aborder pas ce style de la bonne façon. Ça n'a rien à voir avec de l'art abstrait et il n'y a pas grand chose de subtil à aller chercher dans le Slam.
On écoute pas du Slam dans le but d'écouter un truc intelligent et mélodique. Ce trip tient du plaisir viscéral, voire même coupable, de se fendre la gueule sur un truc à la violence primaire. Deadcom à été assez clair je crois dans son édito non?

"Le SLAM c’est viscéral. Le SLAM c’est animal. Un pur moment de jouissance qui jaillit sans retenue."

Viscéral, animal, jouissance sans retenue!

B.O.F. : Ton élitisme à 2$ canadiens n'a pas sa place ici...


Le 06/09/2009 par BLACK DIAMOND

Juste un petit commentaire pour donner rapidement mon avis bien que je ne sois pas un "Nimien" aguerri (je consulte régulièrement le site et laisse un commentaire de temps en temps mais cela s'arrête là) et que donc ma réaction risque de passer un peu inaperçue mais bon je m'en branle.

Je pense que cet édito de Deadcom a pour but de faire un état des lieux sur l'évolution du Metal, de s'interroger sur son avenir et d'en susciter un intérêt pour une de ses variantes (le Slam en l'occurrence) et non de déclencher une vague de réactions "pour" ou "anti". Enfin c'est mon impression.

Bon, tous ces groupes extrêmes hyper brutaux, c'est pas mon truc. Mais je respecte ce qu'ils font. Et ils méritent encore plus le respect dans le sens où ils essaient d'apporter un peu de fraicheur à un style aseptisé (Death mélodique) et d'une manière plus global au Metal, qui peine à se renouveler (ou qui ne veut tout simplement pas, sous peine de scandaliser les fans) et peu importe la branche (Heavy, Sympho, Thrash etc).

J'ai aussi vu des commentaires aborder la question de la musicalité: "c'est pas de la musique ça" etc... Pour ma part la définition de musique est quelque chose d'assez subjectif. On aime ou on aime pas, c'est tout. Y'a pas de critères à remplir pour rentrer dans la définition du mot "musique". Pour certains les mélodies sont une des caractéristiques essentielles de la musique et pour d'autre ça passe au second plan, la brutalité d'abord.

A noter que les commentaires laissés montrent bien que même à l'intérieur de la "communauté" Metal il y a des incompréhensions et des préjugés...

Tout ça pour dire que c'est chacun ses gouts.


Le 06/09/2009 par DEADCOM

Tout est une question de point de vue.

Ce qui est dommage, c'est que le débat (s'il y en a un) tourne ici, bien souvent à la confrontation. Le but d'un débat, c'est un échange, faire un acte de communication entre personnes interposées et non un pugilat désorganisé ! Ici, je ressens que de la confusion, du dégoût et du cynisme profond. Ça m'inquiète.

Il y en a qui vont tripper sur du OPETH, d'autres sur du GUTTURAL ENGORGEMENT.
Les goûts sont très différents selon chaque individu, reconnaissons le, une fois pour toute.

Dire que le chanteur est un "verrat" ou qu'il existe que des "hurluberlus" ou des "tordus" qui aiment ce genre là et lui donne de la valeur, ce n'est pas très poli.
Encore un fois, le mépris et le cynisme l'emportent sur l'échange entre lecteurs. On sort son bouclier pour parer les coups de son adversaire. C'est fatiguant.

Bien, petite précision :
Quand on hurle on ne chante pas. On hurle, on émet des vocalises, ses sons, on ne suit pas de ligne mélodique avec la voix, car ce n'est pas le but, là n'est pas le propos ! La diversité vocale et la richesse de la tessiture d'une voix sont des points absents dans le Slam. La forme rendue à la voix (et non au chant) est ce coup-ci, beaucoup trop "abstraite" pour la plupart des auditeurs.

Prendre le Slam comme un genre jugé sans intérêt et vu comme un vulgaire étron, ça n'avance à rien.

Prendre l'axe de la mélodie pour en parler, est faux.

L'axe de l'efficacité ou de l'ultra violence dans le Metal extrême serait beaucoup plus juste.

Comme toujours, ici, on s'intéressera plus au rutilant et au mélodieux. Pourtant, ces deux facteurs sont hors sujet, car si on aime le mélodieux, avec le Slam, c'est raté.

On parle de ses thèmes "débiles" ou "ridicules" et pourtant, le Metal en regorge généreusement. Il suffit de creuser un peu. Le Metal n'a pas pour vertu de faire réfléchir, mais plutôt d'agir. Les axes empruntés à l'histoire, à la mythologie, à la science fiction ou bien d'autres choses, c'est bien gentil mais ça demande un approfondissement, une recherche que le Metal ne peut engendrer des fois, car il est reste enraciné sur ses bases : faire bouger des têtes !

Tout comme le Slam, d'ailleurs.
Car c'est un genre de DEATH METAL, donc on parle du son METAL, avant tout.

De plus, une musique où un son plus travaillé aux thèmes dits plus "intelligents" ne va pas forcément donner quoique ce soit, dans le sens ou il n'aura pas le succès qu'il mérite (que ce soit l'estime que l'on lui porte ou les ventes produites ).

Prenons un exemple :
A l'époque, CORONER et VOIVOD, étaient des groupes incompris. Leurs travaux ont démontré une ouverture d'esprit et un anti conformisme flagrant, par un développement tout aussi personnel que charmant d'un style (Le Thrash) qui prend dans le creux de leurs mains, une toute autre forme. C'est ça qui est intéressant.

A contrario, on cite à tout va Devin Townsend comme un génie. Certes, il est original et il possède quelque chose en plus dans sa musique. Mais tout le monde ne peut pas aimer son style, même si celui-ci est largement plus musical que le Slam (ce qui est hors-sujet, je précise). C'est personnel, alambiqué, chargé d'émotions, ça plait mais ça demande du temps pour apprécier son art.

De ce fait, le Slam n'est pas ce que l'on peut appeler, un art musical mais plutôt un art corporel, humain, organique. Il est différent de tous les styles du Metal extrême, qui eux reviennent bien souvent aux bases de musique elle-même (mélodie, chant, textes profonds pour certains, beauté du rendu).

C'est pour cela que le (et non "mon") Slam est chroniqué sur NIME, pour sa différence et son urgence.

En ce qui me concerne, il n'y a pas de "théorie" à proprement parlé, seulement le fait de vous donner des informations sur le sujet, répondre aux questions posées, par des faits qui se sont produits ou qui se produisent actuellement.
Ce n'est pas une perte de temps mais c'est plutôt un moyen de porter un éclairage (le but de cet édito) sur un genre d'expression Métallique qui explose en ce moment, sans que l'on se rende compte de son importance (ou de son existence).

Maintenant, c'est chose faite.

J'insiste encore, au cas où, que ceci n'est pas que "mon" trip (il est aussi apprécié par les aficionados du Brutal Death et il y en a beaucoup, son influence est de plus en plus grandissante ). Donc, ce n'est pas "mon" Slam Death, c'est "le" Slam Death, nuance.


Le 06/09/2009 par DARKMORUE

Oula du calme Pierrot! J'étais bien plus contre le commentaire déconstruit et je-m'en-foutiste de B.O.F ...

Donc en clair tu cherches à comprendre ce qui attire dans le Slam...
Pour comprendre cela, faut vraiment être un fan de death sous toutes ses formes...

"Musicalement, vous dites que c'est un putain de gros défouloir pour s'en prendre plein la gueule. Je trouve qu'il y a plein d'autres styles dans l'extrême, tout aussi brutaux mais plus intelligents, plus travaillés, et dans lesquels y a moyen de s'en prendre bien plein la gueule."

Eh ben oui et non. A force de se farcir de l'ultra brutal typé ORIGIN ou BRAIN DRILL, c'est à dire des sweep et du gravity blast dans tous les sens, on a franchement les tympans qui saignent...
Le brutal death normal c'est un genre certes brutal mais vicieux, réfléchi...

Eh ben le Slam c'est tout con. Pas besoin de se concentrer, on s'envoie cela sans prise de tête aucune. Décomplexé. Mais ca latte tout autant la gueule!
Voila un des principaux attraits en bien dégrossi, du moins pour moi...

Bon après il y a le black extrême underground qui fonctionne pareil. Mais moi les ambiances evil c'est pas mon truc...

Je pense que c'est toujours pas bien clair, mais bon j'espère avoir été quand même un minimum plus constructif que mon post précédent!


Le 06/09/2009 par B.O.F

Je contre-cite, énervé par l'attitude puérile du chroniqueur/
"Le commentaire de pierrot est magistral !" Ça, ça sent la merde.
Insulte révélatrice du fait que les sens du chroniqueur ne captent plus que de la "merde".

"Ça sent le parvenu, l'élitiste du dimanche qui pose son regard amorphe, sans conviction, et broute la même herbe verdâtre de son voisin "
contradiction logique de la phrase + mauvaise foi + préjugés populistes témoignant d'un complexe d'infériorité


"en se regardant le nombril."
rien de plus faux je connais comme tout un chacun sur ce site les évolutions historiques du métal, j'écoute moi aussi de temps à autre DEVOURMENT, maintenant ça ne m'empêche pas d'être CRITIQUE !

"J'en ai pour preuve, l'utilisation, du 'Tu" ou 'Ton" souligne bien cet état d'esprit de se mettre en avant. Réflexe révélateur de la médiocrité."
(rire contenu) Preuve qui en fait ne prouve rien du tout sinon le manque d'assurance total d'un locuteur incapable de concevoir la possibilité qu'un interlocuteur puisse s'adresser à lui.
=Nous avons affaire là à un individu qui nage en plein solipsisme, et dont les " arguments" semblent fatalement se retourner contre lui.
Ce petit débat m'amuse en fait au plus haut point, j'attends la contre-attaque, caporal !


Le 04/09/2009 par YURI

En tout cas continue de chroniquer ton slam death !


Le 04/09/2009 par PIERO

Bon je voudrais juste remettre un peu les choses à leur place, car il ne faudrait pas me faire dire ce que je n'ai pas dit.

Tout d'abord, Deadcom tu dis qu'il n'y a pas de débat, mais tu es le premier à réagir face à ceux qui émettent un avis. Moi j'appelle ça débattre.

Alors oui, il y a un débat ! Et c'est ce qui rend les choses intéressantes je trouve ! Mais ce débat n'est pas celui opposant les pro-metal extrême aux anti-metal extrême , comme certaines personnes ont l'air de le penser (n'est-ce pas Darkmorue?). Il ne faut pas tout mélanger.

Dans mes propos j'ai peut-être été un peu virulent, je le conçois. Je critique le slam, mais en aucun cas je ne critique le metal extrême en général. J'avoue que je n'en écoute pas, car j'arrive pas à me faire aux voix, ça passe pas. Mais je sais reconnaître d'immenses qualités musicales chez beaucoup de groupes d'extrême. J'ai cité Opeth, Gojira et In Flames, je pourrais tout autant dire Devin Townsend (ou SYL), Cradle Of Filth ou Kalisia ou bien d'autres encore. Je ne vais pas me répéter encore, mais je trouve que ces gars sont doués et apportent un vrai plus à la scène metal.

La question que j'ai voulu soulever dans mon commentaire précédent, sans blesser personne mais un souci de compréhension, est : comment peut-on s'enthousiasmer devant ce style "musical" ? (J'ai mis musical entre guillemets car ce terme ne convient pas selon moi)

Le slam, vous le reconnaissez, est une "musique" très limitée du point de vue technique, il n'y a pas de mélodie, le chanteur n'est pas un chanteur mais un verrat, et les thématiques abordées sont ridicules. Alors je me demande comment on peut aimer, c'est tout.

Musicalement, vous dites que c'est un putain de gros défouloir pour s'en prendre plein la gueule. Je trouve qu'il y a plein d'autres styles dans l'extrême, tout aussi brutaux mais plus intelligents, plus travaillés, et dans lesquels ya moyen de s'en prendre bien plein la gueule.

Concernant le thème scato-sanglo-dégueulo-porcin qui semble vous plaire tant que ça, vous parlez de second degré. Ça n'explique rien selon moi. Le second degré cache souvent (et c'est ici le cas je n'en doute pas) une incapacité à développer des thèmes intelligents, des trucs qui veulent dire quelque chose si vous préférez. C'est plus facile de dire "j'ai gerbé les tripes de ma grand-mère que j'avais bouffé après avoir chié dessus" que d'écrire des textes parlant d'aventure, d'histoire, de politique, de science.... Mais dans ce cas-là je dois reconnaître que vous n'êtes pas seuls, tous les styles musicaux sont touchés. Ya qu'à voir Manowar qui ne sait parler que de Holy Warriors , King Of Fire et autres Swords Of The Steel Of The Fight Of Blood. Ce qui ne vole pas plus haut, on est d'accord.

De plus, je me pose la question du vrai sens de cette "musique". A ce sujet j'ai bien aimé le commentaire du Canard, ce parallèle fait avec l'art abstrait. C'est marrant je m'étais fait la même remarque avant qu'il en parle, sauf que je n'avais pas pensé aux hurluberlus qui s'extasient devant des pénis volants mais à ceux qui cherchent un sens et développent toute une théorie devant une simple toile blanche. A trop se creuser la tête ils en arrivent à trouver que "ça c'est de l'art". Et bien moi je dis que ce genre de tableau est simple à réaliser, ne véhicule aucun message et n'a aucun sens, tout simplement. Comme le slam. Et pourtant il y a des gens assez tordus pour s'y retrouver, à tel point d'en inventer une multitude d'explications. Comme le slam (bis).

Enfin, et je terminerai par ça, concernant le flot massif de chroniques de slam/brutal death sur NIME, je trouve cela dommage car il manque tant de super albums à chroniquer... au lieu de quoi on est submergé d'albums qui n'intéressent qu'une infime proportion de fans de metal.

Voilà, je ne m'étais peut-être pas très bien exprimé la dernière fois, j'espère que vous comprendrez mieux mon point de vue maintenant.

A+

PS:
@Mefisto: moi je ne demande qu'à comprendre le trip du slam, c'est bien de l'ouverture d'esprit n'est-ce pas ? Suis-je assez tempérant dans mes propos selon toi ?

@Darkmorue: tu ne fais rien avancer du tout en disant "Vous aimez pas, écoutez pas." et "Ca sert à rien de lyncher aveuglément un genre que vous ne comprenez pas, de toute façon qui se soucie de l'avis de quelqu'un qui n'y connait rien?". Justement j'essaye de comprendre, tu devrais saisir cette opportunité pour exposer tes arguments de manière construite et respectueuse, au lieu de gueuler bêtement. Dans l'histoire c'est toi qui es fermé d'esprit.

@ mon ami Deadcom : ça va très bien merci, et je n'ai rien du tout de planté entre les miches...


Le 03/09/2009 par DEADCOM

Je suis tout de même surpris de lire certains commentaires.
Dès qu'il y a un mouton qui bêle, la meute rapplique, suivant le même écho sans se poser de questions. Un instinct grégaire, sans vie, qui me donne envie de vomir.

Il y a un fait, assez récurrent ici qui m'interpelle.

On reproche souvent au Metal d'être trop limité dans son art. Les traditionalistes de tout poil, s'irritent dès qu'il y a du changement, dès une évolution (jugée comme scandaleuse à leurs yeux), arrive à temps pour les bouger de leur piédestal.

Comment voulez-vous espérer le moindre renouveau, si vous n'êtes pas capable de l'apprécier ou de l'accepter comme tel ?

Après on dira que les Metalleux sont une bande de bovins, broutant la même herbe. Ils détruisent ainsi le peu de pâturage qui leur reste. Après ils n'auront plus rien à brouter.
Et pourtant, la même mastication de cette nourriture périmée leur convient largement et ils s'en vantent.

Je cite :
"Le commentaire de pierrot est magistral !" Ça, ça sent la merde.
Ça sent le parvenu, l'élitiste du dimanche qui pose son regard amorphe, sans conviction, et broute la même herbe verdâtre de son voisin, en se regardant le nombril.
J'en ai pour preuve, l'utilisation, du 'Tu" ou 'Ton" souligne bien cet état d'esprit de se mettre en avant. Réflexe révélateur de la médiocrité.

Mais ceci n'est rien, face au vide absolu des critiques faciles sur un genre totalement étranger.
Se protéger de l'inconnu (dans le présent, du slam death), amène des fois à se couvrir de ridicule. Et le fait de clore un débat qui n'existe pas en plus, c'est effectivement ridicule et bien prétentieux.


Le 03/09/2009 par MEFISTO

C'est drôle, à chaque fois qu'un édito traite d'un sujet susceptible de créer une émeute de neurones, ce sont les mêmes fadaises qui ressortent de la part des fermés d'esprits et les mêmes tentatives de tempérance des ouverts d'esprit.

Les mecs, cessez vos enfantillages, la musique c'est comme n'importe quoi : chacun ses goûts. N'essayez pas de convaincre quelqu'un qui n'en a rien à foutre, c'est pas de la politique, c'est de l'art. Personne n'aime se faire cogner la tête avec un marteau quand il aime un truc.

L'édito de DEADCOM était avant tout informatif, c'était une présentation d'un nouveau style, pas un plaidoyer devant l'ONU.

Alors, je vous en prie, n'attendez pas d'être dans la position de DEADCOM, c'est à dire sous le feu des tirs, pour comprendre que chaque avis se vaut. Vous n'aimeriez pas qu'on vous mitraille les fesses juste parce qu'on n'aime pas la couleur de votre uniforme...

Donc, pax, mes amis, pax.

Point barre.


Le 02/09/2009 par DARKMORUE

Le débat est clôt... quel débat? Le slam c'est de la musique ou juste un mec qui fait gruik-gruik sur un mur de guitares inaudibles?

Nan mais franchement, si on se base que sur des préjugés/clichés/premières impressions de fans de heavy sympho à chanteuse, c'est clair qu'on va pas aller bien loin dans l'analyse d'un des genres les plus brutaux jamais engendrés...

Y'a pas de mélodie, d'accord. C'est important pour vous, moi je m'en fous.
Vous aimez pas, écoutez pas.
Ca sert à rien de lyncher aveuglément un genre que vous ne comprenez pas, de toute façon qui se soucie de l'avis de quelqu'un qui n'y connait rien?
Autant dire que la techno c'est pas de la musique parce qu'il y a pas de guitare et que le death c'est pas du metal parce qu'il y a pas de claviers... C'est absurde mais pour moi tout aussi cohérent.

Personne vous force à tout apprécier. L'extrême n'est pas fait pour plaire et le Slam encore moins.
Mais bon, "ouverture d'esprit" quoi...


Le 02/09/2009 par B.O.F.

Même si le blues/rock/métal c'est déjà grosso modo la mort de l'art...
Le commentaire de pierrot est magistral !
Le black avait encore des restes de valeurs esthétiques, une certaine ferveur sacrée, pour le sauver du nihilisme le plus plat mais ici nada (ou plutôt "pipi-caca-vomi", le stade infantile -"originel" tu le dis toi même ! ), désolé pour toi Deadcom, ton nouveau "courant" incarne à merveille la débilité du monde actuel !
En fait il me fait penser aux gros étrons de gilbert & george resservis ad nauseam dans le monde de l'art contemporain, la réflexion en moins.

Bref je ne veux insulter personne ici mais il me semble que le débat est clos.


Le 31/08/2009 par DEADCOM

Il ne faut pas tout mélanger.
Le Goregrind est différent du slam. Le slam est une variante du Brutal Death qui à ses codes à bien lui. Il reste donc unique en son genre et surtout difficile à caser. On voudrait le mettre en bouteille pour ce l'approprier mais rien n'y fait. Donc, l'étiquette du "Goregrind"(et ce, malgré des ressemblances infimes), ne correspond pas au slam.

Si on n'aime pas la rudesse des sons et l'ultra violence de l'interprétation, alors autant passer son chemin. Quand je dis ultra-violence, je ne veux pas dire blast à gogo et voix porcine (ce cliché éternel que l'on retient). Non, l'ultra violence du slam se joue sur le rythme, d'une marche lente, lourde, grasse et complètement mécanique. Là où la forme éclipse le fond. Cette forme jugée si peu ragoûtante, non musicale ou tout simplement merdique (au passage, merci à vous).

Quand on aime la musique, on s'attend à un minimum de grâce, là oui, d'accord.
Mais quand on veut s'en prendre plein la gueule, on s'en fout de tout ça.

Donc, si on n'est pas fait pour l'extrême, on ne perd pas son temps, ni ses oreilles. Mais bon, toutes ces sérénades (maintes fois lues et entendues), balancées par une bande de perroquets frustrés de ne pas s'entendre péter, ça devient gavant.

Ceci me rappelle quelque chose en passant :
Certains usent (et abusent) de la dithyrambe, pour trois notes mis en boucle enregistrés dans une cave norvégienne et là ce n'est pas la même chose ? Non voyons, car avec le clavier emprunté au petit frère, on fait des notes de musique voyez-vous et ça ne choque pas (non, ça ne choque pas d'écouter du rien ce coup-ci !). De plus, tout l'enrobage putassier sur le thème et l'inspiration de cet "art minuscule", me rebutent autant que ceux qui dégueulent sur DEVOURMENT. Pourtant le minimalisme de l'expression est là… la musique aussi.

Le slam montre un côté différent du metal extrême, peut-être même le plus primitif et le plus redondant au possible, pour ne pas dire "inédit". Une sorte de cercle vicieux qui nous renvoie à tout ce qui est de plus bestial en nous. Une thérapie sur le parfait musical, que l'on nous rabâche sans arrêt mais qui n'existe pas ici ! C'est brutal mais ça a du sens et ça n'a pas besoin d'un quelconque justificatif pour exister ! Ça nous égratigne dans notre sensibilité, ça nous remet à notre place dans le royaume animal. On se rend compte que notre supériorité dite "naturelle", n'est rien sans la sauvagerie qui anime notre instinct refoulé de primate. Celle-ci qui s'exprime dans des actes de colères, guidés par notre (ultra) violence "originelle", que l'on refoule par peur de manquer à la bienséance, auquel nous lui donnons notre propre définition, lorsque ça nous arrange d'être de bon ton.


Il est intéressant de voir comment le slam, qui est un chose à la forme si simple, peut devenir une énigme pour la plupart. J'observe que quand c'est différent, on réfute tout argument et on s'accroche au réel, pour ne pas tomber dans la marre de boue. Réflexe purement humain. On met des œillères et on respecte les traditions car les traditions c'est bon. Moi, j'emmerde les traditions ! Je dis que se prendre un bon coup de pied au cul, ça fait avancer les choses. Pourtant ce son venu des tripes (quand l'inhumain vient de l'humain), est une putain d'aubaine pour vous sortir le bâton planté dans vos miches, les gars… N'est ce pas mon ami PIERO…


A vous de voir.


Le 31/08/2009 par SEIJITSU

J'ai écouté un morceau de DEVOURMENT par curiosité sur Deezer... A ma grande surprise c'est tout à fait supportable et je n'ai pas eu de haut les cœurs.

Mais si cette musique n'est pas trop mal à entendre, l'écouter attentivement est une autre paire de manche.
Un chanteur braillard qui nous assène de gruik gruik sans aucune variation, des blast beats à la pelles, des riffs de guitare qui arrivent n'importe comment. Bon je reconnais qu'on puisse prendre facilement son pied sur cette musique brute de décoffrage, mais ça m'a tout l'air d'être très linéaire et cette démarche jusqu'au boutiste où les mélodies et les passages accrocheurs sont bannis ne m'attire pas plus que ça.

Mais si ça plaît à Darkmorue et à Deadcom, pourquoi pas. Chacun son trip comme on dit souvent.


Le 31/08/2009 par CANARD WC

Juste un petit commentaire pour rebondir sur le commentaire de PIERROT qui explique que lui et le SLAM ça fait 27. Je rejoins assez son point de vue. Le peu que j’ai entendu du Metal "DEADCOMien" m’a laissé au mieux indifférent, au pire dégoutté devant ce déballage de violence excessive à tendance « grouink grouink ». Il me semble assez évident que le SLAM n’est pas une musique en tant que telle, mais une sorte d’exercice de style dont le but est de repousser un peu plus loin le Metal vers des confins proches de l’absurde. Je suis personnellement convaincu que c’est sous cet angle que le Gore Grind / Slam peut être « vendue ». Comme dernier bastion de la création.

Un parallèle avec l’art abstrait pourrait être fait : lorsqu’on pousse le bouchon au bout du bout, on transcende le support, on transcende l’Art pour trouver un sens « ailleurs ». Par delà le « support », par delà l’entendement commun du mot « musique ». Forcément, cette démarche « jusqu’au boutiste » laisse l’immense majorité au bord de la route, pendant qu’une poignée se réjouissent d’avoir capté ce que cache le grand « rien ». Reste que derrière ce nihilisme artistique, il manque à mon sens un peu de grâce, un peu de sens de composition et trop peu d’éléments accrocheurs pour pouvoir m’en satisfaire. Je revois encore les pénis volants multicolores du Tate Modern de Londres et je pense un peu à ça en écoutant PUS VOMIT. Et je suis septique. Car désolé je vois surtout des bites qui volent et non une évocation de la libération sexuelle, et désolé j’entends plus des pauvres gars qui beuglent n’importe quoi plutôt que des gars qui essaient de toucher les limites de la création. Comme quoi faut mettre un minimum d’enrobage pour se targuer d’un minimum de sens.

Pour finir, je vous renvois à deux kros de feu-BAAZ qui avait entre les lignes évoqué ce point (le point de jonction entre l’Art Abstrait et le Gore Grind) :

http://metal.nightfall.fr/index_4040_-zero-comfort.html
http://metal.nightfall.fr/index_3903_-new-dawn.html

Deux chroniques qui pourraient permettre aux plus réfractaires de « capter l’intérêt » de la chose. Même si j’avoue être resté « au bord de la route » dès l’émergence du Grind (NAPALM, KATAKLYSM, BRUTAL TRUTH etc.).


Le 31/08/2009 par DARKMORUE

Ah, il a fallu attendre 5 jours pour que vienne le premier coup de gueule anti-extrême !

Ce qui plaît dans le slam (je prends l'exemple de DEVOURNMENT) c'est justement ce qui te déplaît, cet esprit extrémiste poussé dans ses derniers retranchement, ces vocaux inhumain... En clair ce qu'on trouve pas ailleurs.

Bon évidement expliquer l'ultra guttural brutal slammoshing death metal à un fan de heavy est aussi simple qu'expliquer le Drone Doom à un fan de Mika; on retiendra donc que dans ce genre le fond importe plus que la forme, et que toute cette imagerie gore typée "j'ai vomi dans les tripes du phacochère que je viens de violer" c'est du pur 2nd degré, comme dans l'ensemble du death.

(et pour ton idée des cochons, c'est pas terrible. Si tu veux avoir du succès, c'est avec un évier plein de calcaire et une machine à essorer qu'il faut essayer).


Le 31/08/2009 par NABOMOUETTE

Pork metal ?
Hum... y a du potentiel... !


Le 31/08/2009 par JONATHAN HUDON

"En écoutant ça, vous prouvez au monde que la connerie humaine n'a pas de limites."

C'est fatiguant les gens qui s'inquiète de la réaction des autres à cause de ce qu'on écoute.

Vous écoutez du métal, assumez vous criss et arrêter de faire votre chien battu. Ça fait longtemps moi que j'ai arrêter de m'en faire avec ce que le monde pensait...


Le 30/08/2009 par PIERO

Je hais les voix extrêmes.

Death, black, et tous leurs dérivés, pour moi c'est du domaine de l'inécoutable. Je sais bien que je vais me foutre des milliers de metalleux à dos, mais pour moi tous ces hurlements et autres grognements, c'est pas mélodique, c'est pas musical, c'est pas beau, point barre.

C'est pourtant pas faute d'avoir essayé... depuis 15 ans j'en ai bouffé des samplers de magazines pour essayer de comprendre ce qu'ils y trouvent de chouette là-dedans. Mais y a rien a faire, ça passe pas, soit j'y pige rien, soit c'est pas fait pour moi.

Mais, car il y a un mais, c'est pas pour autant que je ne respecte pas la démarche de groupes comme Opeth, Gojira, In Flames, etc. qui pour moi apportent quelque chose de vraiment créatif dans l'extrême, avec des mélodies, des arrangements travaillés, du talent de composition, etc.

Mais alors le slam, ça non. Faut pas déconner quand même.

Souhaitant comprendre l'enthousiasme développé par Deadcom dans son edito, j'ai écouté par curiosité sur deezer le groupe "Devourment". Putain mais c'est quoi c'te merde ?

Du riff à deux balles avec par dessus un espèce de grognement porcin dégueulasse, et des titres de chansons parlant de bile, de vomi, de décapitation, j'en passe et des meilleures. J'ai pas osé chercher les paroles des chansons de peur de gerber mon p'tit dèj. De toute façon les paroles ça doit pas être bien important, de la manière dont elles sont "chantées" pas grand monde ne doit les comprendre... Rien que les noms des groupes sont ridicules (La palme de la débilité pour son patronyme revient sans doute au groupe Pus Vomit !!!)

Même la musique est nulle, ça blaste de partout, aucune variation de rythme, c'est nul quoi. Nul. Le slam (ou brutal-truc, ou grind-bidule, ou gore-machin, appelez-le comme vous voulez) est à l'image de son thème principal:

Le slam c'est de la merde.

Mais franchement les gars, vous vous y retrouvez vous là-dedans ??? Comment peut-on être fier de prôner l'écoute de groupes dont le niveau de créativité se résume à pipi-caca-vomi ? En écoutant ça, vous prouvez au monde que la connerie humaine n'a pas de limites. Tiens, si on va par là, je suis sûr que si je plaçais des micros dans la porcherie de mon tonton Jean, que j'en faisais des disques et que je vendais ça comme la nouvelle sensation Pork-metal je trouverais des adeptes. Y'aurait forcément des gars pour dire que c'est cool à écouter.

Mais apparemment ça fait partie du trip. C'est moche donc c'est cool. Ben écoutez si vous vous complaisez à vous badigeonner les esgourdes de merde, c'est votre problème.

Perso je m'éclate bien plus à gueuler les refrains de heavy, à headbanguer comme un furieux sur du bon thrash, à découvrir les subtilités du prog, à m'endormir sur un superbe disque d'atmo, à chialer en écoutant une bonne ballade de hard-rock, etc.

Et ça me fait chier de voir NIME remplir ses colonnes de ces disques aussi minables qu'inutiles. Franchement Deadcom je te respecte à mort pour ton boulot, et je te paierais volontiers une binouze pour que tu m'expliques plus en détail ta passion pour le slam, parce que franchement pour le moment je te comprends pas.

Voilà j'espère que ce petit message-coup de gueule n'aura pas égratigné trop de metalleux (on est tous frères les gars ;) Mais j'avais vraiment envie de donner mon point de vue sur le sujet.

A+


Le 28/08/2009 par GGR

Le slam, c'est gras, c'est lourd, c'est moche, le fils "trisomique hydrochéphale" du metal qui boite et qui pue en bavant.
Ça ne plait à personne et ça ne ressemble à rien... et c'est pour ça qu'on aime.
Un genre presque pur et frais (c'est relatif) qui n'ira nulle part dans les médias de masse et tant mieux.

Merci Deadcom \./...o (decapitated smiley !!)


Le 27/08/2009 par DARKMORUE

Tiens, un edito portant sur le slam death...

Il faut bien ça pour faire connaître ce sous-genre, dont les formations se multiplient, les groupes de qualité nous arrivent à la pelle, mais sont tous condamnés à errer au plus profond de l'undergound métallique...

Primaire, violent, guttural, puissant, gore... Mots qui définissent bien le genre et attirent les deatheux amateurs autant qu'ils rebutent le reste...
Le Slam est pour moi un archétype de ce que le death devrait être, la direction dans laquelle il doit évoluer par opposition à la veine deathcore.

Pourtant, une chose est presque sûre: jamais le Slam n'explosera à la face du monde. Trop extrême, trop underground, appartenant à la branche haïe du metal qu'est le death ultra brutal.

Allez, pour finir on encourage Deadcom pour son travail fantastique au sein de NIME, son objectif de faire découvrir au commun des metalleux le point le plus profond de l'underground du death mérite d'être applaudi.

Ce sera tout (au final donc ça donne rien) et Stay Brutal !



             



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