Salut aux lecteurs de NIGHTFALL.

Comme annoncé sur le carnet de bord du site par notre grand chef mais néanmoins estimé collègue BAST, j’ai récemment fait part à l’équipe de mon intention d’arrêter l’aventure NIME (ça fait bien real TV ça « arrêter l’aventure »). Cependant, par égards pour mes nombreux fans (et ma poignée de lecteurs), je souhaitais revenir brièvement sur les raisons de ce départ.

Outre certains changements intervenus dans ma vie privée ces derniers mois et qui m’ont contraint, faute de temps, à mettre mon activité de chroniqueur en stand-by, je dois avouer très franchement que la motivation n’y est plus. Ecoutant très peu de nouveautés et les découvrant la plupart du temps via les chroniques de mes collègues ; ayant d’autre part un background métallique trop limité pour renforcer de façon efficace la base de données en archives (tous les classiques y sont déjà, surtout dans mon créneau qui tourne généralement autour du heavy / speed / death mélo), l’essentiel de mes écoutes ne me permet pas d’être « productif » par rapport au site. De façon générale, sans tomber dans le « c’était mieux avant », je ne retrouve plus l’engouement des débuts pour les sorties récentes, que j’observe de loin, l’œil impavide tel la vache devant sa voie de chemin de fer.

Pour ces raisons, il m’apparaît plutôt inutile de conserver une place parmi une équipe déjà bien fournie, et je préfère continuer à fréquenter le site en tant que simple lecteur.

Pour conclure ce chant du cygne (j’ai jamais entendu un cygne chanter, mais je n’imagine pas ça très mélodieux), je voudrais remercier toute l’équipe du site pour ces quelques années de collaboration enrichissante, qui m’ont permis d’écouter la musique autrement (et de devenir encore plus critique et casse-burnes), pour le côté « humain » également, car même derrière un écran, les débats au sein de la rédaction sont passionnés, et évidemment les lecteurs pour leurs commentaires parfois constructifs, parfois simplement de soutien et qui, comme l’a souligné PACO dans son dernier édito avec toute l’ironie bon enfant qui est la sienne, sont de grands moments dans la vie d’un chroniqueur.

Et pour finir sur une note positive, même si l’inspiration n’est plus au rendez-vous, la passion est toujours là, avec les tripes qui se serrent et les poils qui se dressent face à un bon disque. Comme le chantait fort justement un de mes groupes favoris (au temps où ils faisaient de bons albums) : « Stripes on a tiger don’t wash away ».


Peace out, hombres !