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Ovaires et contre tous.
Par CANARD WC le 22 Mars 2011 Consulté 9901 fois

Il y a quand même très peu de gonzesses qui écoutent vraiment du Metal. Suffit de mater la populace en concert, combien de paires de couilles pour combien de foufoune ? Je peux vous dire qu’en terme de parité hommes / femmes, on y est pas. Même coté « professionnel », on dénombre assez peu d’artistes Metal gonzesses. Tout pareil, si on élargit à la sphère « autour » : technique, journalisme, promotion… Le Metal reste essentiellement masculin (un peu comme le porno d’ailleurs), soit une industrie tournée vers des hommes qui aiment les hommes.

C’est bien normal. Le rose n’est-il pas l’antithèse du noir ? Quels points de jonction entre notre musique violente, extrême, bourrine, haineuse, intense et toute la délicatesse que la gente féminine draine ? Comment voulez-vous que des nanas se retrouvent dans un boucan à peine organisé où des mecs chevelus braillent en astiquant leur long manche et invoquant les enfers ? Tout cela est de facto assez éloigné de l’image (d’Epinal) de la femme qui n’est que sensibilité, exquise inconstance et délicieuse naïveté sucrée. Vous avez déjà vu des papillons se balader près des réacteurs d’avion ?

En vérité je vous le dis : il doit bien exister une autre explication qui dépasse le cadre du clivage Rose / Noir, les histoires de testostérones et tous les clichés grossiers que vous voulez. Et là tout de suite, je vois deux axes de réflexion : la maturité sous jacente (I) et la nécessaire passion (II) que requiert notre musique de nullos, ce qui nous fait un grand I et un grand II.


I) Maturité attardée.

Le Metal est par définition une musique « adolescente », où tout n’est qu’exagération, volonté de puissance et second degré (voulu ou pas). Les mecs hurlent des paroles stupides sur fond chaotique de guitares en fusion.

« Elle m’a quittéééééé, mon cœur saignne, je veux mouuuuurir, je vous haaaaaisss tous, vive Saaatannnn » ...

Le Metal veut faire mal, veut choquer, violenter. Tant en terme de mentalité que de ressenti (pathos), on est artistiquement proche d’une forme d’adulescence où les « gimmicks », les codes et l’aspect « clan » revêtent une importance presque vitale. Et si vous ne comprenez pas ça, pas la peine vous êtes des falses laissez moi mourir tout seul dans ma chambre je vous déteste tous.

Ce coté « too much » est déjà en soi un premier barrage. De fait, il leur est presque physiologiquement impossible de comprendre ne serait-ce que la puissance manowarienne, ce qui nous émeut dans un solo de SATRIANI ou pourquoi DIO chante mieux que tout le monde. Il s’agit de portes hermétiquement et intellectuellement closes comme l’adolescence une notion galvaudée chez elles.

Oui mais pourquoi ? Suffit de faire le parallèle justement avec l’adolescence, de re-visualiser ce que vous avez connu au lycée, le décalage flagrant qui existait à l’époque entre filles et garçons. Vous ne voyez pas ce « gap » abyssal qui les sépare entre 14 et 18 ans ? La nénette veut se débarrasser au plus vite de son enfance, de sa virginité et court le plus vite possible vers un idéal au sein duquel on se maquille, on porte des jupes et où l’on devient une « vraie » femme. Dans cette quête de la maturité, elles n’ont matériellement pas le temps de lire des Bédés, de jouer à des jeux vidéos débiles ou d’expérimenter toutes les formes de drogues. Or, ce qui est facultatif pour la jeune femme constitue bien souvent l’essentiel du jeune homme. Alors que la femme a zappé le plus vite possible cette phase de sa vie, la majorité des jeunes hommes préfèrent y rester bloquer comme des attardés, avec un petit Black Sab’ en fond si possible.

Plus les années passent, plus l’écart se creuse et plus le Metal devient bien trop idiot et puéril pour être considéré comme autre chose que de la musique pour dégénérés. D’autant qu’elle se « mérite » notre musique…


II) Insupportable passion.

Deuxième facteur aggravant : la passion.

Les esprits chagrins parleraient davantage d’aveuglement, pourquoi pas. Quoiqu’il en soit, il en faut pour notre musique, sinon on peut pas capter que Lemmy est beau, on n’accroche jamais à aucun album de DREAM THEATER et on se rend vite compte que ARAYA ne sait pas chanter. Le Metal nécessite par nature de multiples écoutes, une grande assimilation, de la concentration, une disposition d’esprit et ce besoin absurde de percer une sorte de mystique où l’agression devient délicieusement jouissive, où la violence est un moyen d’expression, où le bruit pur et simple procure des émotions.

Là encore, il s'agit d'une disposition d’esprit assez éloignée de ce que la Femme attend de la musique. Sa relation avec la musique est en général plus « légère », presque utilitaire. Le temps de faire le trajet en bagnole pour les courses, quoi. Elle écoute son IPOD dans les transports pour passer le temps et basta. « Tiens, il est pas mal le nouvel album de Christophe MAE ». Trop occupée qu’elle est à diriger sa vie et celle de sa petite tribu (bague au doigt – corde au cou – nœud à la bite), la musique n’est forcément qu’un accessoire futile qui passe après la vaisselle et le shopping avec les copines. Ce paragraphe vous a été offert par "Woman be my fucking slave" l’association des fans de MANOWAR.

« Et les groupies alors ? » me rétorqueraient certains. Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes, vous mettez sur un même pied d’égalité les gamines de 18 ans qui gueulaient « Paaaaaaaaaatrrriiiiiiiiiiiiiiiiiick » début des années 90 et le fan quadragénaire de MOTORHEAD qui ne rate pas un concert de Lemmy depuis plus de 20 ans ? Restons sérieux. Je ne vous parle pas des « passades », mais de passion, de celle qui dure et vous accompagne jusqu’au fond du trou.



Et après ?
Bah pas grand-chose. Je dois avouer que cette question du non-entendement de la Femme pour notre musique m’a longtemps obsédé. J’étais convaincu, tel un jeune coq prétentieux, qu’il existait une « porte d’entrée », un lien magique qui permettrait de relier les deux mondes ou du moins une explication à ce désamour naturel. J’ai tenté de percer ce secret bien gardé et j’ai mené mon enquête des années durant. Collègues, copines de copines, amies, camarades de promo, connaissances informelles…. Elles sont des dizaines à être passées sous mon grille au détour d’un Blind-test improvisé, le temps d’une chanson, d’un Best Of concocté ou d’un album gravé.

Lorsque ce fut possible, je les soumettais à mon jeu préféré « le thermomètre du supportable » (exercice qui consiste à passer des extraits de plus en plus violents à la gonzesse – schématiquement de AEROSMITH à MARDUK – pour cerner ce qui est supportable / insupportable pour elle). Tel un scientifique fou, j’ai compilé mes résultats, recoupé ceux-ci, tenté d’analyser, tiré des conclusions fausses…

J’en suis arrivé à trois enseignements majeurs que je vous livre pudiquement :

1/ La Femme n’aime pas la violence exacerbée (dite « gratuite »).

Il y a un « mur du son » que la gonzesse ne dépasse pas. Sa tolérance se situe généralement aux alentours du Thrash. Le « décrochage » se fait après le Heavy Metal. Les premières gênes (manifestations physiques : rougeurs, sourcils levés, bougage du cul sur la chaise, soupirs…) apparaissent - selon les individus - avec du MEGADETH, du SLAYER, du vieux METALLICA ou du CORONER. Seuls les groupes résolument positifs ou joyeux tirent leur épingle du jeu malgré l’agressivité (genre ANTHRAX ou CHILDREN OF BODOM).

2/ La Femme est sensible à la « voix ».

Il est à noter que la musique a beau être oppressante, d’une lourdeur à faire pâlir un sumo ou d’une violence à tomber de la chaise ; l’individu de sexe féminin a tendance à se focaliser essentiellement sur la voix. Une musique douce accompagnée d’une voix torturée (genre WINDIR) aura tendance à mettre plus mal à l’aise la Femme qu’une musique brutale dotée d’une voix « normale » (METALLICA). De ce fait, les groupes de Metal à chant hurlé, growl ou suraigue (type Black Metal) apparaissent comme autant d’handicaps « naturels ».

3/ La Femme a besoin d’un « air ».

Habituées qu’elles sont au formatage « radio » et autre musique « Pop », la Femme apprécie fortement la présence de mélodies fortes. Peu importe que le riff soit puissant, la batterie magistrale et la basse grondante s’il y a derrière tout ce merdier un petit synthé qui joue une mélodie bien distincte. Quelques notes de clavier suffisent à éclipser le reste de l’attention d’une nana. Une confrontation avec CRADLE OF FILTH est à ce titre très révélateur de la chose (« ah ouais c’est joli bon c’est un peu sombre à mon goût et surtout dommage que le chanteur chante comme un cochon »).


Violence – Mélodie – Chant : tel semble être les limites que la Femme a du mal à dépasser. Il lui faut en clair retrouver ces éléments pour pouvoir pénétrer l’épaisse couche de notre musique de malades. A défaut de ces éléments, la Femme ne saurait persévérer outre mesure, ne comprenant plus l’intérêt de la chose.


CONCLUSION : Le relatif intérêt de la Femme pour le Metal n’est dépendant que de la présence des facteurs les plus consensuels de notre musique, ce qui sous-entend qu’elle n’est tout simplement pas faite pour headbanguer sur SEPULTURA et puis basta. Aucune Femme ne peut naturellement se passionner pour MOTORHEAD parce que ça la dépasse tout simplement. C’est au-dessus de ses forces, presque contre-nature. Il doit bien exister des exceptions qui confirment la règle (les nanas gothiques, les cas soc et les paumées), mais ce principe demeure : « La Femme n’est pas disposée naturellement à écouter du Metal ». Et c’est tant pis pour elle.



Histoire d’injecter quelques lignes de sérieux dans cet édito poncif (je suis pas fier), je me permets de citer NIETZSCHE en guise d’ultime conclusion qui nous parle avec toute sa musicalité de l’intelligence féminine dans « Humain, trop humain » (§ 411) :

« L’intelligence des femmes se manifeste sous la forme de maîtrise parfaite, de présence d’esprit, d’exploitation de tous les avantages. C’est une qualité foncière qu’elles transmettent à leurs enfants, et le père y ajoute le fond le plus obscur du vouloir. Son influence détermine pour ainsi dire le rythme et l’harmonie selon lesquels se jouera la vie nouvelle ; mais la mélodie en est donnée par la femme. Soit dit à l’intention des esprits avisés : les femmes ont l’entendement, les hommes la sensibilité et la passion. Cela n’est pas en contradiction avec le fait que les hommes portent leur intelligence beaucoup plus loin : leurs impulsions sont plus profondes, plus puissantes, et ce sont elles qui mènent si loin leur intelligence, laquelle est en soi quelque chose de passif. Les femmes s’étonnent souvent en secret de la grande vénération que les hommes portent à leur sensibilité. Pour autant que, lors du choix d’un conjoint, les hommes cherchent avant tout un être doué de profondeur et d’âme, mais les femmes un être brillant, doué de présence et de sagacité d’esprit, on voit nettement, au fond, que l’homme recherche l’homme idéal, et la femme, la femme idéale, c’est-à-dire chacun non plus le complément, mais bien l’achèvement de ses propres qualités. »




Le 26/01/2015 par SKYZOSHEEP

Euh... Ok. Argumentation pas très poussée quand on y pense. Tu ne fais surtout qu'avancer des faits et en tirer des conséquences. Ce genre de généralité est à vomir. Je suis pas une féministe (je suis même pas une femme d'ailleurs) mais même si tu n'as pas l'air d'être un machiste absolu tu te sers de clichés pour argumenter... L'édito tout entier n'est pas à jeter, je me suis bien marré en pensant au supplice d'une pauvre collégienne de bureau forcée à faire le test du thermomètre du supportable, mais bon les généralités à la con m'ont bien saoulé. Après je sais bien, le Canard est un mec sans concession, mais tu devrais peut-être réfléchir un peu plus. Aussi, quand on te lit on a l'impression que tu le dis comme si c'était la vérité absolue et incontestable et non pas tout simplement ce que tu penses ou tes opinions.

Enfin. Petit coup de gueule. Non pas pour l'attaque contre le sexe féminin mais plus pour les généralités. Je trouve que les choses seraient bien mieux pour tout le monde si les gens apprenaient à juger au cas par cas.


Le 20/05/2012 par W.

Aux démonstrations gutturalo-growlesques je préfère les voix masculines qui n’hésitent pas à exploiter leur potentiel mélodique et lyrique, s’élevant aux dessus de riffs puissants et construits, accompagnées de chœurs à faire rougir le Bolchoï.
Mais dans cet attrait pour les orchestrations dantesques et les productions chiadées il y a une variable cachée : la formation musicale. J’ai appris le solfège, le piano et le chant lyrique et le Heavy, le Sympho etc. y ont tenu une grande place.
Mon professeur, pour qui il était plus important de m’inculquer le plaisir de l’instrument plutôt que son amour de la variété, me trouvait des partoches de NIGHTWISH et STRATOVARIUS quand je rechignais à m’exercer à la Méthode Rose [ndlr. Je n’ai pas perdu ma virginité à cette époque].
J’aime ce type musique qui m’a donné goût à la musique, qui me donne la chair poule et parfois les larmes aux yeux. Je l’écoute dans les transports et en faisant mes courses, car contrairement aux hommes – et à plus forte raison Christophe Maé – les femmes sont capables d’être émues sans devenir temporairement tétraplégiques.

Pourtant tout ceci ne m’empêche pas d’écouter BEHEMOTH avec délice et de m’ennuyer au concert de DREAM THEATER [ndlr. j’ai honte d’écrire ça].
La frange "extrême" du Métal soulève chez moi d’autres émotions, peut-être plus primales. Et comme je n’ai pas été élevée dans une ambiance de répression du corps féminin je n’ai aucun problème avec elles.
Bien qu’on m’ait appris à me comporter comme une Lady, à toujours soigner mon apparence pour ma propre fierté – être une femme donc -, personne ne m’a empêchée de grimper aux arbres, de lire des comics et plus tard de porter la culotte sans vouloir y mettre des enfants.
Car il y a du vrai dans des assertions grand guignolesques du type : « les femmes pètent des paillettes et font caca du chocolat ». Et les femmes elles-mêmes en sont en partie responsables.

Pour faire reculer la condition de la femme rien de tel qu’une autre femme. Prompte à l’hystérie, aux jugements à l’emporte-pièce sur ses consœurs – cf. la métalleuse chelou - et aux achats compulsifs sur Itunes, la femme est faite pour s’extasier sur les portraits potelés d’Anne Gedes comme l’homme sur le cou de bucheron du chanteur de CANNIBAL CORPSE.
Elles sont toujours là pour me casser les couilles sur mon "horloge biologique" et la couleur de leur prochain canapé.
Affolée, écœurée par cette image d’Épinal j'aurais pu me mettre à boire de la bière, arrêter de me maquiller et bannir les décolletés pour bien me distinguer des "pouffes".
Je fais du mauvais esprit mais je ne comprends pas pourquoi je devrais être en conflit avec le rose pour honorer mon attrait pour IMMORTAL. Ni pourquoi je me fais insulter par mes consœurs à un concert de CHILDREN OF BODOM parce que j’ai l’air d’une Suicidegirl à cheveux roses [ndlr. ha oui le rose].
Même avec beaucoup de second degré il est vrai que je vais avoir du mal à adhérer à un groupe qui fait montre d’irrespect envers les femmes tout comme je vais être attristée de voir les femmes saborder leur féminité et leur solidarité pour se faire une place dans cet univers testostéroné ; les efforts sont à faire dans les deux camps.


Vivement donc le prochain édito de ce type, car les femmes du Metal ont des "balls" tout en restant des femmes - et de très belles ! - et n'ont pas fini de le prouver.


Le 09/05/2012 par FAN(E)DEMETOL

Bonjour, on réclame de l'avis féminin, donc j'en suis.
Bon déjà, je suis pas une cas soc, je suis pas paumée (j'ai eu mon bac l'an dernier et mes études universitaires se présentent très bien), je hais la pop mielleuse.
J'aime surtout le Metal Pagan, Viking, le Black et le Death. Voyez, pour le côté ultra mélodique soit disant propre aux nanas, on repassera ^^.
Y a que cette musique qui me permet de prendre mon pied, et y a qu'un metalleux pour avoir le privilège de mettre sa q**** dans mes f*****. Donc voyez que ça nous fait pas toutes fuir. ^^


Le 14/02/2012 par BALKIS666

Alors alors... C'est même dur de savoir par où commencer! A la base je suis curieuse et j'écoute pour voir... Parfois je vais trouver mon compte dans le "Metal extrême" comme dans un autre type de Metal. Et j'avoue que j'ai quand même des préférences. Oui j'écoute du Metal avec mon baladeur MP3 dans le tram, oui j'écoute du Metal quand je fais le ménage, oui j'écoute du Metal dès que j'arrive chez moi et j'en écoute aussi pour m'endormir... Non je ne suis pas un cas soc, non je ne suis pas paumée, gothique j'en suis, et sans doute aussi "adolescente attardée"! ^^

La question est : est-ce que ce n'est pas vous qui n'avez pas trouvé le bon moyen de faire partager votre passion pour le Metal ? (comme Canard a généralisé, je le fais aussi hein!)
Explication : "P*****!!! C'est super crado!!! ça te défonce les oreilles et ça troue le c**! En plus t'as vu la pochette avec la gonzesse démembrée qui pisse le sang et se fait violer par un monstre à 3 langues!!! Trop jouissif!!!! (L'exemple est très caricaturé, I know...). Certes y a des filles qui peuvent adhérer... Mais après tout, est ce que vous voulez vraiment partager le Metal avec les femmes ? Ou est ce que vous ne préférez pas rester entre mecs à mettre vos c******* sur la table pour comparer ? (Désolée! Parce que j'ai pas l'habitude d'être vulgaire).


Je crois au final que vous ne nous laissez pas assez de place dans cet univers, comme si vous l'aviez décrété vôtre et je trouve ça dommage...
Je suis une nana, je suis sensible, émotive, féminine, je n'aime pas le rose, j'aime le Metal et j'en suis fière! Évidemment, tout ça c'est pour généraliser. Et peut être que Canard voulait en fait que les filles s'expriment...


Meta(l)micalement...


Le 08/02/2012 par VULCANO

Mouhaha je connais pleins de filles qui sont nettement plus Metal que certains mecs. Par exemple, j'ai déjà assisté à une scène mémorable où une amie à moi a éclaté une bouteille de vin sur la tête d'un pauvre gaillard qui disait que Lemmy était, je cite, "un vieux con qui rend le rock'n'roll bœuf". il l'a bien mérité, faut dire. Y'a rien de plus sexy qu'une nana bien rock'n'roll, et j'ai pu remarquer qu'une femme, une fois qu'elle est dans le trip à donf', peut avoir bien plus de "couilles" qu'un mec. alors ok les femmes dans le Metal sont plus connu dans des groupes comme EVANESCENCE plutôt que SACRILEGE, mais (à moins que mon cerveau soit VRAIMENT atteint ?) ce sont bien des mecs qui font des groupes comme STRATOVARIUS ou RHAPSODY. Je dis ça, je dis rien....

Signé : un mec qui aime les femmes qui n'ont pas froid aux yeux.


Le 08/05/2011 par ALDA

Pas vraiment d'accord avec l'auteur de ce sujet. Comme vous j'écoute du Metal et pourtant entre vous et moi, il existe bien un fossé énorme. Effectivement, je suis d'accord sur le fait que le Metal death, thrash et black font bien penser à des cris sauvages immatures. Or, j'écoute aussi du Metal, tout sauf du Death, Thrash et Black. Du coup, le sujet ne concerne pas le Metal et les nanas, mais plutôt le Metal extrême et les nanas. Bon je sais, je chipote, mais quand même, faut bien avouer que musicalement ce sont deux mondes différents, et pourtant si prochse.
D'ailleurs, j'en suis au stade de constatation que vous êtes bien plus gatés que moi en terme de nouveautés, puisque les 3/4 des disques que vous testez sont du Metal extrême, et moi depuis le dernier album PARADISE LOST, eh bien je n'ai plus rien de bon à me mettre sous la dent. C'est con mais je suis triste. Je sais on s'en fout.


Le 02/05/2011 par P'TIT KIWI

Edito très intéressant qui dresse un constat qui m'attriste beaucoup, moi jeune porteuse d'ovaire de 18 piges qui écoute exclusivement du Metal et Hard Rock.
Alors oui, effectivement, les filles Metalhead, c'est rare. A ce qui paraît, pour mes potes gars qui écoutent le Metal, je suis une perle rare. Allez savoir.

Bon, par contre, le coup du formatage, merci bien on se serait bien passé de ce genre de clichés. Nous ne sommes pas toutes des poufs (Dieu merci !)

Mais c'est le cas partout, les clichés ont la belle vie, donc à n'importe quelle fille lambda (la majorité malheureusement), tu lui dis Metal, elle s'imagine qu'on lui parle de 4 scatophiles maquillés de noir dans une église en Norvège. Peut être parce que cette facette du Metal, pas la majorité, est plus voyante et dérangeante. Minorité visible à ce qu'on dit...

Mais il ne faut pas oublier qu'en ce qui concerne la musique commerciale assez merdique (la soupe qu'on essaye de nous servir sur 70% des radios),
je pense qu'il y a autant de filles que de gars qui écoutent ces choses. La médiocrité n'est pas que l'opium du peuple féminin !

Bref, tout ce charabia pour dire : je suis une fille, et je prends mon pied en écoutant cette superbe musique qu'est le Metal, dans toutes ses facettes !

(Ah, oui, et accessoirement : METAL UP YOUR ASS !!! )


Le 01/05/2011 par DAKERYAS

La tendance est sans doute globale, et je reste convaincu qu'il faut être un tant soit peu dérangé pour écouter majoritairement du Metal (c'est mon cas) en tant que mâle, a fortiori en tant que female (à l'anglaise), je me demande toutefois si cette fracture n'est pas moins prononcée dans les pays scandinaves.

Un nombre certain d'Erasmus (Norvège, Suède, Finande) dans mon école, au look on ne peut plus banal (tout sauf "métalleux") écoutent volontiers du In Flames de temps à autre (certes il n'y a pas de passion, certes c'est un groupe à tubes, certes le Melo Death c'est catchy, certes... ) et a une idée foncièrement moins vague de ce qu'est le Metal comparé au Français lambda.

Ceci rejoint un vieil édito du Canard, "La France n'est pas Metal", et je suppute que le fraction de métalleuses en Scandinavie est bien moins négligeable qu'au pays de Lorie, sans être idyllique, bien entendu.

Je pense qu'on y trouve également une proportion de filles qui ont "grandi" et sont passées d'un style (ça vaut pour les mâles aussi en fait) "rebel" avec triple couche de noir sur les yeux et teinture rouge sur fond de Mayhem à une apparence beaucoup plus commune, sur fond de Floyd ou que sais-je encore, sans pour autant renier en bloc leur passé, d'un point de vue musical.

Dans tous les cas, il y a clairement cet aspect adolescent/maturité sous-jacent du Canard.


Le 13/04/2011 par WULFSARK.

Une analyse pointilleuse, sincère, professionnelle, qui mérite les félicitations.

Je me permettrais humblement de nuancer. En effet, petite anecdote il y a quelques années, durant un concert de CHILDREN OF BODOM (un des groupes qui "passent" selon les dires du Canard), nous avons eu droit à un CANNIBAL CORPSE en forme comme première partie. Alors que tout le monde était venu pour COB (je détaille : "alors que personne ne levait le moindre bras pendant un morceau de CANNIBAL CORPSE"), c'était une fille qui, à l'extérieur, nous gueulait que CANNIBAL ça pétait l'enfer, qu'elle avait fait un long chemin depuis un patelin pour venir à ce concert, et que ça allait exploser… bref. Et elle avait amené plusieurs de ses copines au milieu d'autres gars à barbe et cheveux longs.

I) La barbarie n'avait pas l'air de les impressionner. Et je le signale, il ne s'agit pas d'un cas isolé. De même, plus tard, c'est une fille qui m'a passé pas mal de bons plans bien méchants et sataniques dans le genre Black-Metal-passé-sous-silence. De nombreux bons plans que son meilleur pote, Metalleux/Blackeux également, n'avait pas l'air de connaître. Et elle paraissait loin d'un cas social, et encore plus d'une gothique.

II) Il y avait vraiment une histoire de passion là dedans, en témoignent les recherches longues de plusieurs années, à l'âge adulte, les morceaux issus de EP à édition limitée, etc.

Mais l'argument du nombre est exact cependant, il est vrai que nos consœurs metalleuses ne sont pas si nombreuses que ça, et elles le sont de moins en moins au fur et à mesure que l'on s'approche des musiques extrêmes.

Encore bravo pour un édito qui permet de discutailler de ce qu'on aime avec des gens intelligents et de bon goût.
(D'après un commentaire, le Metal serait "une musique de beaufs"… j'avoue ne pas saisir… une demoiselle sans sens ni de l'humour ni de la rhétorique, à la sensibilité blessée ?)


Le 11/04/2011 par OYSTEIN

Pas mal l'édito! On y retrouve pas mal de vrai dans tout ça. J'avoue que ma blonde me fait une tête d'enterrement lorsque je passe du OBITUARY ou du MORBID ANGEL ! Par contre, j'ai droit aux yeux doux lorsqu'il ya du MOTLEY CRUE, SKID ROW ! Après, j'aurais besoin qu'on m'explique pourquoi elle perd tout contrôle pendant "Hammer Smashed Face" de CANNIBAL CORPSE...


Le 11/04/2011 par SVEN

Moi je dirais plutôt que d'un point de vue naturel et animal, les femmes restent des femmes et les hommes des meneurs naturels. Génétiquement parlant bien évidement. Ce sont des prédispositions qui je crois, ne doivent pas être écartées du "débat". L'homme va t-en guerre, la femme participe à l'effort en arrière-ligne si vous voyez l'analogie. Et dans analogie il y a anal.


Le 04/04/2011 par IVIV1

Comme chacun sait toute bonne dissertation doit impérativement comporter trois parties (ndlr : mon prof de philo) et je m'en vais immédiatement proposer un grand trois :

III) LA VICTOIRE DE LA MUSIQUE COMMERCIALE SUR LA FEMME

Bah ouais ça me parais évident que le Metal n'est pas en cause mais que ce sont les grands labels et les médias qui font la promos de musique ultra-commerciales qui vont (après étude de marché) plaire à la gent féminine (et tant pis si c'est à gerber).

Parce que la question du Canard est tout à fait valable pour d'autres genres de musiques un peu spécialisés genre Jazz, Rock Progressif ...

Etant grand amateur de Rock Prog, je dis bien Rock ! Oui ce genre pas violent pour deux sous avec plein de mélodies aux clavier et des chant clairs (ne vous y méprenez pas, j'écoute aussi du NILE) ! Eh bien pour avoir été à de nombreux concerts de Rock Progressif, je peux vous dire que le public féminin n'était pas au rendez-vous.

J'en conclus donc a une désertion plus générale des femmes en matière de musique non commerciale, pourquoi ? Mystère !





Le 04/04/2011 par ZIB

Tout d'abord, je tiens à dire que je suis d'accord avec Monsieur Canard (oui j'suis poli mesdames messieurs, c'est pas parce qu'on mange des bébés qu'il ne faut pas être courtois). Je me permets humblement de proposer un axe de réflexion sur ce phénomène tristounet que constitue le manque de double X au sein des "méchants adorateurs de satan, aux profils sataniques mais aux 3/4 relativement banals,vous connaissez? Non? Mais si, ceux qui écrasent des poussins et sodomisent des "tichatonstoumignonsronron"".

D'après moi le point soulevé par notre aimable chroniqueur est à replacer (et je jure que je déconne pas) dans un contexte français. En effet, ayant eu l'occasion de me balader un peu en Europe et de discuter avec moult Metalleux/ses de divers horizons (comme quoi au final étudier les langues ça sert pas qu'à bosser à la mise en rayon chez Auchan), j'en suis arrivé au constat suivant: la perméabilité du beau sexe à la douce mélopée des "aaaaaaaargggh beuaaaaaaargh sataaaaan bwaaaaaaaaaaaaa" dépend des régions du monde.

Comme chacun le sait nos bons vieux collègues Nordiques ont un ratio nettement supérieur de donzelles/concert de beuheumeu que nous autres pauvres hères de l'Europe vachement moins du Nord. Pourquoi me direz-vous? J'ai une piste là-dessus et je me permets de la partager avec vous mes doux compères: Blame it (pas on the boogie) mais on la pire société patriarcale ! En effet, nos amis Suédois, Norvégiens et autres Finlandais ont, eux, hérité d'une société matriarcale (bah oui quand Knort la dent bleue va buter l'évêque de Dreux et mettre à sac les villages alentours il faut du monde pour faire tourner la boutique). Knort donne alors à sa chère et tendre les clefs de la barraque et du char à boeufs. Sachant que Purniot le fourbe et Vlanska l'incontinent font de même c'est la société elle-même qui est régie par les femmes lorsque ces messieurs se foutent sur la gueule dans quelque obscur bocage. Elles se démerdent tellement bien qu'en rentrant Knort et consors se disent "bon bah on leur laissent les clefs Par Odin! Comme ça, ça nous laisse plus de temps pour ripailler et faire des orgies de fraises tagada"(un anachronisme s'est glissé dans cette phrase, saurez-vous le dénicher ?). Cette tradition, où l'on voit les femmes participer à la vie du village autrement qu'aux fourneaux, amènent aujourd'hui les fils d'Odin à être les plus paritaires d'Europe (et c'est pas moi qui le dit: http://www.inegalites.fr/spip.php?article681&id_mot=).

A contrario nous autres venons d'une société des plus patriarcales où le rôle de la femme a été cantonné a "groumpf toi élever enfants moi prendre toi par derrière devant cheminée, toi 28 ème gosse? Moi rien à branler".

Pourquoi ce bref historique? Tout simplement pour souligner que dans une société ou la femme a eu un rôle de ciment social (et pas seulement au niveau familial) très tôt, le formatage des esprits (je ne parle pas de lobotomie soyons bien clairs) permet à la femme d'être plus "aventurière" que sa consœur cantonnée au foyer. Grosso merdo, la société Norvégienne voit moins d'un mauvais œil une fille tentant des trucs "extrêmes" que ne le fait la nôtre, où le privilège de courir à poil au milieu d'un cortège funéraire, enduit de marinade et en chantant du Mireille Matthieu en ouzbek est quasiment exclusivement réservé au peuple à couilles (en cela qu'il se révélera être un comportement considéré comme moins choquant que lorsqu'il émanera d'une jouvencelle.)

Notre musique (et je parle pas du Zouk) étant elle aussi, extrême, notre société produit le schéma suivant "ouh mon dieu mais c'est pas mainstream ça, c'est subversif ça, c'est violent, faut être aventureux ou dégénéré pour vouloir écouter ça" et comme une fille aventureuse bah c'est pas dans l'esprit d'une société patriarcale bah les préconçus font que "le métal c'est pas pour les filles" et celles qui franchissent cette barrière sociétale sont mises à l'index (me dites pas que vous n'avez jamais entendu des oestrogénées non-Metalleuses dire "dis donc ta pote là, la Metalleuse, elle est un peu bizarre nan ?").

Je tire donc mon chapi-chapo-lavabo à nos commères Metalleuses qui, pour dépasser cette barrière, nous démontrent qu'elles ont bien plus de guts que nombre de chevelus.


Le 01/04/2011 par ENYKA

Alors pour commencer, je suis une demoiselle hoho.

Je suis assez d'accord avec l'édito et le Canard, mais d'un côté ça tombe vite dans les clichés "kya ze sUi 1 prinCess é je chi dé pAillete lol viv Lady Gaga". Ok, la plupart de mes consoeurs à ovaires portent moins d'intérêt à la musique qu'un monsieur à testicules, le côté utilitaire tout ça. Mais j'ai tout de même eu l'occasion de voir des filles tout aussi trVe que des mecs (genre une amie grande amatrice de Viking et de Black mitol).

Moi-même, je suis d'ailleurs bien plus trVe que la plupart des potes d'un ami gros Black metalleux selon ses dires, il était sur le popotin quand je lui ai dit que j'aime EMPEROR, CELTIC FROST et que je connais un peu BATHORY. Le Metal m'intéresse, je cherche quand même à connaître son histoire, les grands groupes et les basiques et par la suite creuser pour découvrir des combos moins connus. J'aime cette musique et elle me le rend à merveille, c'est si bon d'headbanguer pendant un concert de DARK TRANQUILITY ou de regarder avec des gros yeux Jaymz qui pue la classe durant le Sonisphère.

Et pourtant quand j'y pense, c'est pas avec IRON MAIDEN ou MANOWAR que j'ai fait mes débuts dans le Metal, mais avec WITHIN TEMPTATION et NIGHTWISH. J'aurais pu rester dans le gay Sympho ou le Gothique en disant que le reste c'est trop du bruit (là j'ai aussi une amie comme ça arf), mais non. Un jour j'ai découvert EMPEROR avec "Empty" je crois. J'étais ébahie en écoutant Ihsahn vociférer, envoûtée par cette puissance, cette rage étou. Je crois que ça a été le déclic, que finalement WT et NIGHTWISH c'est bien pour commencer, mais qu'après il faut partir vers d'autres horizons, sans pour autant renier ses premiers groupes.

Aussi, un mec peut être aussi false qu'une gothopouffe qui "kyaaaaa devant Tuomas Holopainen", j'ai une connaissance à testicules qui écoute exclusivement LINKIN PARK - SLIPKNOT - KORN et ce bordel là. Je me dis qu'un jour il atteindra le niveau supérieur et qu'il aura des écoutes plus variées et recherchées (c'est peut-être naïf, mais j'espère).

Bref voilà, il est vrai que les gonzesses ne sont pas spécialement amatrices de ce style méchant pas beau qu'est le Metal. Ou alors il y a ces saletés de gothopouffes qui ne valent guère mieux. Mais n'oubliez pas qu'il y a quand même des femmes qui aiment le Metal dans le bon sens, qui peuvent être même plus trVe qu'un mec. Et heureusement.


Le 30/03/2011 par SHEITAN

Je ne sais pas si le Metal est une musique de mâle, mais au vu de nombreux commentaires, c'est une musique de beaufs !


Le 28/03/2011 par PUMPKINSTEF

Encore un édito qui fait mouche de la part du Canard, malgré deux ou trois excès inhérents au personnage que certains semblent avoir trop pris au pied de la lettre !

Pour moi, c'est bien simple, une fille metalleuse (ou juste qui apprécie le Metal!), je ne sais même pas ce que c'est, je crois que je n'en ai jamais rencontré de ma vie à part sur des forums sur le net. Peut-être sont-elles des anges virtuels qu'on ne peut pas voir dans la vraie vie ? Ouais, ça doit être ça !

Par contre des filles qui prennent un air profondément dégoûté quand tu leur dis "Moi, j'aime bien le Hard et le Metal!", alors là, ça représente 100% des filles que j'ai croisé, c'est ballot ! Et je parle même pas de celles qui fuient en courant après avoir entendu ce mot (c'est peut-être ma gueule, remarquez !).

L'image désastreuse renvoyée en permanence par les médias sur le Metal en France avec tous les pires clichés du genre doit jouer un peu, aussi, en plus de ma gueule...

J'ai bien essayé de convertir une ou deux copines, en fac, mais passé les slows de SCORPIONS ou METALLICA, plus personne...

Bref, tout ça pour dire que Canard a mis le doigt sur un truc, je propose qu'on continue l'enquête jusqu'à ce qu'on comprenne le pourquoi du comment !


Le 25/03/2011 par LE RôDEUR

Il existe au moins une étude scientifique sur le sujet dans la littérature, réalisée par une équipe suisse en 2006 et qui s'appelle (respirez un bon coup) : " Différence sexuelle dans la réponse émotionnelle et psychophysiologique à des stimuli musicaux". C'est dans International Journal of Psychophysiology.

En gros, les chercheurs soumettent un groupe de personnes (26 mâles ; 27 femelles) à deux sortes de musiques, l'une calme et apaisante (de la zik classique) et l'autre agressive (fils du Metaaaaaal !) et étudient diverses réactions physiologiques (dosage des hormones endocrines, genre montée d'adrénaline pour schématiser) et psychophysiologiques (température corporelle, battement du coeur, activité sous-cutanée, genre quand on a le coeur qui palpite et les poils qui se dressent après un bon coup de stress, toujours pour schématiser).

Et bien, il y a des différences significatives entre hommes et femmes pour ce qui est du Metal.

Les femmes soumises à une musique agressive ont une réaction de rejet plus prononcée que les hommes. Elles montrent une hypersensibilité à un stimulus musical "désagréable" pour ce qui concerne les mesures psychophysiologiques alors que les mâles, moins.

En gros, les filles réagissent au Metal par plus de stress.

L'abstract de l'article si ça vous intéresse : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16828911

En même temps, c'est pas très étonnant, les filles sont conditionnées dès la naissance pour aimer les trucs de filles et les mecs les trucs de mecs. Le Rock transmet plutôt des valeurs masculines, et le Metal encore pire, il est carrément sexué. De la même manière, la culture c'est un truc communautaire / ethnique / segmentant. Vous remarquerez qu'il n'y a pas beaucoup de Noirs dans Rock Hard, enfin moins que dans les mags sur le Zouk.


Le 25/03/2011 par MASTCARD

Bon ben j'apprends qu'en matière de musique, je suis une vraie meuf... super.
Je dois faire parti des exceptions côté masculin.

Petit clin d'oeil aux hardeuses et métaleuses, en général de très jolis bouts d'femme.


Le 24/03/2011 par EQUINOXE

Un édito qui m'a fait bien rire, félicitations Canard!

Mais derrière la façade humoristique de cet édito, il ne faut surtout pas oublier le fond : et oui, lorsque j'aborde une fille dans la rue et que je porte mon T-shirt CANNIBAL CORPSE, elle a plus tendance à fuir qu'autre chose (même si je n'ai pas besoin du t-shirt pour qu'elle préfère fuir, mais ça c'est une autre histoire...)

Bien sûr, on peut citer des contre-exemples, par exemple une très bonne amie qui prend son pied sur du IMMORTAL ou du DARKTHRONE, et qui me fait sentir gêné quand je sors que mon groupe préféré est STRATOVARIUS (c'est ma faute, direz-vous).

Seulement, la démarche de Canard est bien de susciter les réactions. Que les filles qui se revendiquent fans de Metal viennent le faire savoir, qu'elles sortent de leur silence pour déferler sur ce monde "masculin" et le rendre toujours plus brutal et Dark.


PS: J'aime bien Christophe Maé et Lady Gaga, pourtant j'écoute du TESTAMENT et du DEATH ANGEL, jusqu'à du EMPEROR quand je suis en forme, que suis-je?


Le 24/03/2011 par ENYACK

Même si j'admet que je suis plutôt d'accord avec l'analyse globale du Canard, il ne faut pas dire pour autant que les rares personnes de sexe féminin à apprécier le Metal sont des cas soc ou des paumées... parce que je pense plutôt que c'est l'inverse !

Si il y a une propension, il faut le reconnaître, d'une majorité de femmes à avoir une approche moins passionnée de la musique et à "kiffer" Christophe Maé (rien que de l'écrire j'ai des spasmes), c'est purement social. Et le fait d'apprécier un Art aussi macho que le notre et d'entrer dans ses cercles est pour moi plus une preuve de sagacité par non-sujétion à la société plutôt que de déviance.

Le plus important c'est d'éviter de faire des généralités, même si c'est vrai qu'on croise beaucoup plus de pouffes fan de Lady Gaga (je reviens je vais vomir) que de Lemmy ou Dickinson dans la rue. Mais d'un autre côté, on croise aussi beaucoup plus de blaireaux à couilles fan d'électro-chiasse, de pop-vomi ou de rap-vastependre que de dignes représentants du monde du Metal !

De toutes façon, rien à foutre si on trouve pas de metalleuses pour partager notre passion, on a de la bière, des guitares et Lemmy.


Le 24/03/2011 par MEFISTO

Je suis content que Canard ait foutu un (autre) coup de pied dans le guêpier pour une seule raison : pas son raisonnement de sociologue sur les anti-dépresseurs, mais bien les réponses des femmes que nous récoltons jusqu'à maintenant.

Il serait souhaitable qu'elles se fassent moins discrètes sur NiME et qu'elles postent davantage de commentaires. Nous avons remarqué une progression de ce côté ces dernières années et il serait génial que ça continue. Nous sommes en 2011 et je sais que plusieurs femmes adorent notre chère musique. De le constater est encore mieux !

Donc allez les femmes, sortez de l'ombre, votre avis compte autant que celui des gros bourrus, souvent plus fermés d'esprit que vous en frais de Metal ! Eh oui, pour la femme, le Metal, c'est tout ou rien. Soit elle déteste, soit elle en mange et de tous les styles ! Enfin, c'est mon avis... Comme quoi, les femmes font fantasmer...

Je vois ça d'ici : le vieux métalleux qui s'étouffe avec ses céréales en lisant que certaines femmes écoutent du IMMORTAL... Eh oui, pépé, y'a pas que MAIDEN pour faire vibrer le haut de son pantalon !




Le 24/03/2011 par DODOSHKA92

Cet édito est le reflet d'une des choses que j'ai le plus de mal à supporter dans le monde du Metal : un manque total d'ouverture d'esprit. Mais heureusement qu'il ne concerne pas l'ensemble de cette communauté, sinon je crois que je n'aurais même pas essayé d'y rentrer...

Oui, c'est vrai que le Metal c'est pas un truc que les nanas apprécient. Ainsi je ne me vanterais pas de citer les groupes de Metal les plus violents que je connaisse parce que je passerais pour la dernière des idiotes. Par contre, NON, on ne peut pas dire que les nanas ne sont pas faites pour le Metal. Pour moi, c'est comme dire que les Juifs sont nés sous-hommes. Alors oui ma comparaison n'est pas non plus politiquement correcte, mais malgré la différence de notion qui est en jeu dans cette comparaison, le raisonnement est bien le même...

Et pour la question de la femme et de son rapport utilitaire à la musique, alors encore une fois NON. Tout simplement parce que le Metal n'est pas la seule musique qui existe au monde. Et non je ne pensais pas à Christophe Maé, perdu. Je pensais à la musique Classique, au Jazz, et d'autres styles qui sont tout aussi, voire beaucoup plus complexes et difficiles à apprécier que le Metal de mon point de vue. Est-ce une raison de considérer que parce que vous n'êtes pas capables d'apprécier la musique Classique, votre rapport à la musique est utilitariste car vous ne vous en servez que pour hurler votre trop-plein de frustration de cas social? C'est totalement absurde!

Peut-être ai-je trop pris au sérieux cet édito qui ne se voulait qu'être une bonne grosse blague, mais je crains que de tels comportements n'invitent pas les femmes en général à s'intéresser au Metal...


Le 23/03/2011 par ALANKAZAME

Très bonne analyse cher collègue !

Néanmoins il ne faut pas passer sous silence le fait que quelques femmes ont investi le domaine professionnel du Metal et du Hard Rock. Je pense, par exemple, à l'icône Glam Lita FORD, qui balance des soli de guitare dignes de Tony IOMMI et ne chante pas de manière moins virile qu'un Vince NEIL. Ou encore à des groupes comme GIRLSCHOOL et CRUCIFIED BARBARA, qui sont exclusivement composés de femmes. On a aussi quelques incursions dans les genres vraiment extrêmes. Je pense bien évidemment à Angela GOSSOW, la voix d'ARCH ENEMY, ou encore à la nana du groupe français ETHS [au fait les mecs, tous ces groupes sont chroniqués sur NIME].

Il y a aussi quelques sous-genres dans le Metal qui attirent particulièrement les femmes. Par exemple la dernière fois que j'ai vu DARK TRANQUILLITY au NinKasi Kao, à Lyon, le public était majoritairement féminin (si, si !). Est-ce à dire que le Death mélodique, justement parce qu'il est mélodique, attire le public dépourvu de coucougnettes ? Ma foi je pense que cette théorie mériterait d'être éprouvée. Il m'a également semblé qu'au Hellfest de l'an dernier l'assistance était plutôt paritaire, j'ai pas vraiment eu l'impression que le public était essentiellement masculin, bien que là encore ça dépende des groupes (je crois pas avoir croisé une seule fille dans ce merdier qu'était la fosse lors du passage d'AIRBOURNE sur la mainstage).

Mais bon, c'est clair que tous les goûts sont dans la nature, et que le Black, le Death, le Hardcore, le Thrash, par exemple, sont très majoritairement alimentés par des hommes à tous les niveaux.

Moi perso je m'en fous, j'écoute que du Hard !

Ceci étant je ne peux m'empêcher de constater que depuis que nos deux chroniqueuses ont mis les voiles, la rédaction de NIME est exclusivement masculine. Mesdemoiselles (Mesdames), si vous êtes motivées, faites péter vos CV et lettre de motiv !


Le 23/03/2011 par DANTES

Bien marrant cet édito et pas politiquement correct pour un sou !

Perso, je ne sais pas trop si c'est "naturel" pour les nanas de ne pas apprécier le Metal mais c'est bien vrai que c'est ultra hyper rare. Je connais en tout deux jeunes filles métalleuses, une qui trippe sur MOTORHEAD, le Death oldschool et le Hardcore crasseux et une autre, une black métalleuse fan de trucs violents.

Mais au fond on pourrait se demander qui vient en premier, l'oeuf ou la poule (haha) ?

Je m'explique, dés le tout début de notre style de musique préféré on était tous d'accord sur un point :

Metal égal Rock puissance 1000. La Rockstar décadente enchainant les groupies (type LED ZEP) se mue en un monstre avaleur de sylphides (genre KISS). Depuis le début, le Metal était une affaire de gros machos mysogines qui prennent leur pied à passer des semaines dans un vieux bus cradingue à péter les oreilles de foules entières. Et cette tendance n'a fait que s'accentuer au fil des ans (avec comme point d'orgue.... hum MOTLEY CRUE ptèt ?). Dans cette atmosphère ("and she grabbed my, my, my LOVE GUN !"), je ne trouve pas ca super zarbo que pas mal de gonzes se trouvent un peu mises à l'écard, ça pourrait etre une explication.

Mais ouais, les femmes sont parfois chiantes. Genre ma copine veut que je m'achète un deuxième fute et n'arrive pas à comprendre que peut être, c'est plus important pour moi de choper de vieux EP de HATE FOREST... Duraille.


Le 23/03/2011 par AXILLE

Merci pour cette tranche de rigolade ! Le cliché de la nana fragile qui chie des paillettes est très présent !

Je dois être un cas social, j'aime particulièrement les voix torturées et le Death metal.

Une femme.


Le 23/03/2011 par MATTHIEU-1991

@ Citizen : Si les étudiants en socio n'abordent pas cet angle d'attaque, c'est parce que c'est un genre d'étude qui n'a que peu d intérêt. Mais s'il y a des finances, y a vraiment de quoi faire quelque chose de sérieux.


Le 23/03/2011 par GOUNOUMAN

Au risque de passer pour un vieux macho décérébré, je m'étais déjà moi-même posé ce genre de questions, et j'approuve globalement l'analyse du Canard.

Les femmes ne semblent pas entendre les mêmes choses que nous dans le Metal, et ne vivent pas leur passion de la même façon. Je n'ai jamais vu UNE fan de BAL SAGOTH, par exemple. C'est tout simplement impossible ! Pas de mélodie accrocheuse, pas de voix claires ou de chœurs auxquels se rattraper, un esprit totalement grand foutoir "vintage video game", du kitsch à foison, une grandiloquence adolescente turbulente et incontrôlable...

J'ai déjà croisé d'authentiques black métalleuses, j'ai des amies avec une ouverture d'esprit musicale gigantesque, mais les faits sont là. Les femmes n'appréhendent pas le Metal de la même manière que nous, et expriment bien différemment leur passion pour la musique. Je ne retrouve que rarement la curiosité, la soif inextinguible de découverte, la volonté d'exhaustivité qui nous caractérise, nous autres mâles puants. Autre exemple, je collectionne les démos les plus rares de KISS et traque les bootlegs sur Internet. Je n'imagine pas une jeune fille faire ça, franchement... Plus timides, plus timorées, moins sensibles à la musique qu'aux autres Arts ? Je ne saurais dire, mais mes expériences personnelles vont totalement dans le sens du Canard.

Prouvez-moi que j'ai tort, mesdemoiselles, je n'attends que ça !


Le 23/03/2011 par KARALYN

Bon, posons tout de suite les bases :
- je suis une fille (quoique, à mon âge, la plupart des gens m'appellent "Madame")
- j'écoute du Métôôl
- il paraîtrait, selon les dires de la personne qui me supporte au quotidien (un mâle avec une barbe et une veste patchée) que j'suis plus "True" que la plupart de ses potes...
- je HAIS le rose !

De là, ma révolte (pas sur tous les points, j'avoue) à la lecture de certains passages de cet édito et les bonds hystériques à la lecture de la conclusion !

Question à la populace mâle qui - je suppute - fréquente plus ce site que mes congénères à ovaires : dois-je me considérer à la fois comme une gothique, un cas soc' et une paumée ? Le fait d'avoir headbangué au concert DESTRUCTION / OVERKILL vendredi dernier ou de tripper en écoutant OBITUARY ou encore IMMORTAL fait-il de moi un cas tellement à part qu'il devrait être étudié par les plus grands sociologues/psychologues et autres ethnologues spécialistes du Métôôl ?? Dois-je me forcer à écouter Christophe MAE dans le métro et rien d'autre ?

J'en suis toute dubitative... Considérant que j'en connais d'autres comme moi (certaines vont même jusqu'à jouer de la guitare dans un groupe de Black old school, argh), doit-on tout remettre en cause les fondements de notre passion ? S'il vous plaît, Ô, Grands Mâles, vénérés détenteurs du savoir et uniques porteurs de passion musicale métallique, éclairez ma lanterne...


Le 22/03/2011 par CITIZEN

Ah ah, un angle d'attaque que les étudiants-métalleux en socio n'osent jamais aborder (vous savez, ces mecs qui spamment tous vos forums préférés de questionnaires interminables à propos du nombre de cds que vous achetez par mois, la profession de papamaman et si le death metal ça vous cause plutôt carrément plus que le power symphotruc). Je vote donc pour que Canard reprenne des études et nous fasse une thèse sur le sujet (du moment que ça n'entame pas son rythme de parution sur Nightfall).


Le 22/03/2011 par DOLORèS V. SéLéNIUM

Je suis une Black Metalleuse. Cas social ou grosse exception ?


Le 22/03/2011 par NAUSICAä

Si quelques hommes se sont rendus compte qu'ils étaient des femmes, j'ai bien peur de m'être rendue compte que j'étais un homme!

Il est marrant ton édito, il mélange des remarques très vraies avec lesquelles je suis parfaitement d'accord, c'est vrai qu'on peut considérer qu'une femme sera moins naturellement attirée par une musique a priori violente (je reconnais être entrée dans le monde du metal plus par NIGHTWISH que par SLAYER), mais aussi des idées un peu toutes faites... On sombre très vite dans les clichés nian-nian selon lesquels les femmes sont bassement matérialistes, sans cervelle et uniquement préoccupées par l'argent, l'apparence physique et ce genre de choses...

C'est le problème de la généralisation, j'imagine, mais comme j'ai eu l'impression d'y voir percer un grain de mépris et de sentiment de supériorité, je me suis sentie obligée de répondre.

Alors oui, je suis d'accord, je m'extasie beaucoup plus devant une belle voix que devant un solo de guitare, mais une belle voix pour moi, c'est très souvent du grunt. De même que la violence "gratuite" est a priori déstabilisante, pour un homme comme pour une femme je pense, après quelques écoutes, je la trouve enthousiasmante !

Peut-être que les hommes et les femmes ne recherchent pas la même chose dans le Metal, qui offre une grande diversité de sons, de thèmes, de ressentis.. Par exemple dans le Black Metal, j'aurais tendance à appeler puissance ce qui me transporte, plus que violence, même si j'aurais du mal à instaurer une limite nette entre les deux. Mais d'où vient justement qu'une femme semble se détourner naturellement de la violence ?

Autre chose, tu m'as fait bondir quand tu dis que les femmes n'ont pas la passion nécessaire pour être une True. Je me suis justement intéressée au metal parce que je recherchais une "vraie" musique pouvant déchaîner la passion, qui était un sentiment que Christophe Maé n'arrivait pas à provoquer chez moi... Après, peut-être que la passion s'exprime différemment chez une femme. Par exemple, je ne headbanguerais pas dans la rue, mais je n'hésite pas à sauter à la gorge d'une personne qui dirait des conneries sur le Metal.

De même, quand tu parles du besoin de mélodies, peut-être que certaines femmes sont moins réceptives à l'aspect transe physique provoqué par un solo de batterie, mais pas toutes, loin de là.

Bref, sans vouloir transformer cet édito en bataille entre les deux sexes, je trouve que c'est un peu facile de justifier le déséquilibre homme/femme dans le Metal par des clichés basés sur certaines poufs. Peut-être que la question de la maturité empêchera certaines femmes de se passionner pour certains groupes trop "second degré" (CANNIBAL CORPSE ne m'a jamais vraiment enthousiasmé), mais je ne vois pas pourquoi elles seraient "par nature" incapables d'apprécier MOTORHEAD, si elles recherchent (comme de nombreuses sont parfaitement disposées à le faire) une musique passionnée et passionnante, qui jette un regard critique et pas encore trop perverti sur la société actuelle.

Je rejoins donc pas mal ce que dit Scyd, à mon avis, c'est plus une question de conditionnement (conditionnement auquel participent également les métalleux...) que de nature.


Le 22/03/2011 par ZEJACK

Alors comme ça les femmes n'aimeraient pas le METAL ?
Je pense que c'est totalement faux !
Des contre-exemples ?
L'or
L'argent
etc...

^^


Le 22/03/2011 par ROCH-SILVERFANG

Franchement, je suis un grand fan de Black/Viking/Pagan Metal depuis neuf bonnes années après avoir une petite période Power/Speed/Sympho. Hors chacun sait que le Metal traite de thèmes en rapport avec d'autres univers, d'autres époques, véhiculant une philosophie moins superficielle que le monde actuel, entraînant avec elle bon nombre de valeurs héroïques, mystique ou naturianistes.

Hors, les filles, à quoi pensent-elles ? A se maquiller pour faire leurs petites puputes en boîte sur un musique merdique dans laquelle elles retrouvent leurs peines de cœur après avoir plaqué plus de cent mecs.
Elles veulent fonder une famille, avoir des gosses, suivre le train-train métro/boulot/Ménage/dodo.
- Il fait beau aujourd'hui, que diriez-vous d'une promenade en vélo ? N'oubliez pas votre bonnet, il fait froid aujourd'hui. Nous allons partir à 14 heures pour devenir à 17 heures, d'accord ? Après, on ira prendre l'apéro chez notre ami Robert. En rentrant, vous ferez vos devoirs hein les enfants ? Si vous êtes sage, maman préparera une bonne choucroute et on se couche à 10 heures, hein. Au fait chérie, il y a mon beau-frère Régis qui arrive le week end prochain. Bon, je vais mettre mes chaussettes-tongues pour aller au Leclerc"
- D'accord chéri, n'oublie pas la boîte de préservatifs.


Non, vraiment, caca les filles. Ca ne devrait même pas exister. Heureusement que le Metal banni ces choses là et revendique d'autres valeurs plus existentielles que j'évoque dans mon premier paragraphe.

En vérité, je vous le dis mes Confrères : rien ne vaut le spectacle de deux Metaleux bien virils et bien montés qui glissent entre eux, en plein concert, le passif étant enchaîné à quatre pattes au milieu d'un pentacle dédié à Satan pendant que le dominant effectue de grands mouvements de bassin derrière lui en branlant sa guitare électrique tout en headbanguant sur du Cannibal Corpse.
- J'VAIS T'ARRACHER LES ENTRAILLES PAR LE TROU DE BALLE ! BLAAAAAAAAAAAAAAARGH !"


Le 22/03/2011 par SCYD

Un anthropologue ou sociologue te retorquerait facilement que rien n'est naturel.

De façon pas si étonnante que ça, les filles que je connais qui écoutent du metal sont souvent celles qui ont un haut niveau d'éducation, ou simplement une bonne capacité de réflexion. Pour le dire autrement, celles peut-être qui ont su dépasser ce qui leur a été appris, c'est-à-dire qu'une femme doit être toute mignonne, gentille et serviable, et écouter donc des trucs en accord avec ces principes, qui ne les remettront pas en cause du moins.

La barrière se situe sans doute là, et on la naturalise à tout va histoire de se donner de bonnes raisons.

Voilà, quelques réflexions à la va-vite.


Le 22/03/2011 par SURT

En lisant ça, j'ai une énorme exception (qui pourrait confirmer la règle d'ailleurs) : ma meilleure amie, fan de Death bien Br00tal et de SLAYER entre autres. N'empêche qu'une amie Metalhead, ça le fait !


Le 22/03/2011 par VOL'TURD

Ce qui me fait bien rire là dedans, c'est qu'après cet édito, beaucoup de mecs vont se rendre compte qu'ils sont des femmes.


Le 22/03/2011 par MATTHIEU-1991

Bien bel édito ! Mais juste une question : quelle est la taille de ton échantillon de femmes ? Aussi, je suis d'accord sur tout, sauf la naturalité de cette répulsion féminine au metal. Tout ça, c'est dû à la socialisation. T'irais faire ton état dans un tribu mélanésienne ou chez les Nuers, si ça se trouve les femmes adoreraient le Metal... Reste plus qu'à trouver les finances !



             



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