Recherche avancée       Liste groupes



    



[-] 2024
Ultra Vomit
Par REMISSA
Le 9 Décembre 2024

Etwas
Par JOHN DUFF
Le 22 Octobre 2024

Lutharo
Par JOHN DUFF
Le 28 Août 2024

Brasca
Par JOHN DUFF
Le 14 Juin 2024

Veil Of Mist
Par REMISSA
Le 13 Juin 2024

Wycca
Par JOHN DUFF
Le 15 Mai 2024

Hellripper
Par JOHN DUFF
Le 26 Mars 2024

Abduction
Par STORM
Le 26 Février 2024

Etrange
Par HAPLO
Le 12 Février 2024
Voir toutes les interviews et les live reports
de NIME publiés sur Dark Side
UNCUT
Par DARK BEAGLE le 6 Janvier 2021
Publiée le 15 Mars 2021 Consultée 1138 fois

UNCUT, l'air de rien, commence à créer un petit buzz autour de lui. Le power trio poitevin a en effet montré de très beaux arguments sur "Blue", son premier opus qui possède ce je-ne-sais-quoi qui me fait y revenir. Cela méritait bien un petit entretien avec ces musiciens ! (Interview réalisée par mail)

Salut ! Alors on va commencer par la question qui fâche : vous avez décidé de mettre tout un pan de la profession au chômage en prouvant que l’on peut faire un groupe de Rock sans bassiste ?

Salut ! Ahah exactement ! Non, sérieusement, c'est plus par esthétique musicale, la baryton sonne plus moderne que la rondeur d'une basse.

Plus sérieusement, jouer sans bassiste a été un choix délibéré de votre part ? Pouvez-vous expliquer quelles sont les particularités de la guitare baryton ?

Oui c'est un choix de notre part, La guitare baryton à une texture beaucoup plus agressive qu'une basse, et ça veut pas dire que ça manque de bas. Avec un octaver en sortie (full sub) sur un ampli basse pour palier le manque de sub, on obtient un son vraiment moderne.

"Blue" est votre premier album. Avec le recul, regrettez-vous de l’avoir publié cette année assez particulière en termes de concerts ?

Nous sommes contents d'avoir sorti cet album car ça nous permet de passer à autre chose, mais bien sûr ça aurait été encore mieux de défendre cette sortie d'album avec les concerts, ça nous aurait permis d'élargir notre public, et d'avoir une aisance plus souple d'un point de vue financier.

Vu le côté très organique de votre musique, j’imagine que vous n’êtes pas très chaud à l’idée de jouer dans une salle vide et proposer le concert en streaming ?

Ah, effectivement c'est pas trop notre délire de jouer derrière un écran à part si on a une manette entre les mains. Sans trop rire de la situation, Nous faisons du live pour les gens qui nous voient, qui sont présents, et on veut ressentir ces personnes en physique, c'est pour ça aussi que nous faisons de la musique.

Revenons à "Blue". Il transpire le Blues, mais pas que. Quelles sont vos influences principales ?

Pour cet album nos influences varient entre RAGE AGAINST THE MACHINE, SOUNDGARDEN, DEEP PURPLE, CLUTCH, CROBOT... Bref, toute l'influence du Rock velu en général en premier lieu.

Ce qui surprend à la première écoute est la diversité affichée. Il semblerait que vous vous autorisez à explorer le plus de voies possibles ?

Effectivement nous avons pas de limites, nous ne sommes pas influencés que par des groupes de Rock ; aux débuts du groupe on avait des morceaux Pop/Reggae/Metal. On a décidé de se centrer sur du gros Rock car c'était là qu'on avait le meilleur feeling.

Les trois derniers morceaux vont d’ailleurs plus loin dans l’écriture comme dans l’interprétation. Pouvez-vous en parler un peu plus ?

Les trois derniers morceaux sont effectivement plus Prog que les autres, surtout pour "Display" et "The Trap." Dans les textes, on atteint un stade d'introspection très triste, qui méritait d'être développé musicalement. "The Trap" parle par exemple, d'un enfant qui voit ses parents mourir à la guerre, c'est un sujet délicat qui doit être amené plus subtilement. "Diplodocus" est encore différent : c'est un thème de Jazz Rock mis en valeur, et pour le coup le texte est là pour appuyer son coté folie burlesque et son agressivité.

Vous avez rapidement enchaîné EP et album. Vous avez déjà commencé à travailler sur du nouveau matériel ?

Oui car L'EP et l'album on été enregistrés en même temps. Effectivement nous sommes sur la composition du deuxième album, nous avons hâte de rentrer en studio !

Ces dernières années, le nombre de groupes pratiquant une musique Revival n’a cessé de croître. Comment expliquez-vous cela et comment vous situez-vous sur cette scène à laquelle on pourrait vous associer ?

Il y a sûrement de plus en plus de groupes Revival parce que c'est super fun à jouer, on dirait qu'on se situe dans la scène Hard Blues. Beaucoup de gens nous associent à un groupe de Stoner, on a toujours pas compris pourquoi ahah.

Comment expliqueriez-vous que vous arrivez à proposer une certaine originalité dans ce style qui a longuement été rabâché ?

Ah et bien merci pour ce compliment, le but pour nous c'est pas de faire du Revival, mais de prendre ce qu'on aime dans le Rock, et l'adapter avec les sons modernes et l'agressivité d'un chant 90s. Je pense que la plupart des groupes qui poussent à fond le côté Revival, nous on vraiment envie de ne pas s'écarter de ça. Et pour teaser un peu ce qui va se passer à l'avenir, on a par exemple une chanson en construction bien plus "Metal",et ça va surprendre quelques personnes !

Bon, vous êtes prêts à quitter le Poitou pour conquérir la France ? Enfin, quand ce foutu virus nous laissera en paix ?

On était bien lancé à la tournée d'automne 2019, on a joué dans de bonnes salles, un peu à droite à gauche (Lyon, Marseille, Paris, etc), et c'est vrai que ca nous a coupé l'herbe sous le pied. Mais la prochaine tournée est en train de se caler, SyncopeProd, notre tourneur, fait des pieds et des mains, pour recaler une troisième fois le report de la tournée 2020. On a hâte que tout reprenne pour qu'on puisse s'éclater sur scène, et reprendre notre activité correctement. Mais notre seule et unique envie, c'est de ressentir cette sensation indescriptible de la scène. Ça va chier, croyez-nous ! ahah.



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod