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AIRBOURNE
Par ZIONLEEMASTERSEB le 14 Janvier 2010
Publiée le 7 Mars 2010 Consultée 5295 fois

Il n’aura échappé à personne qu’AIRBOURNE prépare un tonitruant retour. En effet, les jeunots Australiens récidivent et apprécieraient d’enfoncer clou. Il est vrai qu’après un premier album remarqué (Runnin’ Wild, 2007), il est l’heure de marquer des points. Rencontre avec le serein batteur, Ryan O’Keefe autour du sujet qui nous préoccupe donc , le bien nommé : No Guts, No Glory. (questions préparées par Zionleemasterseb et posées par Miss Barbieturique).

Comment se passe la tournée promo qui est censée annoncer la sortie de votre second album No Guts, No Glory ?

Plutôt très bien. Paris est la troisième grande ville à laquelle nous rendons visite après Amsterdam et Cologne. Nous sommes arrivés en France il y a deux jours et, à vrai dire, nous n’avons pas trouvé le temps de souffler. Nous sommes tellement fiers de notre nouveau disque que nous ne comptons pas nos efforts pour le présenter à la presse qui apparemment à l’air de beaucoup l’apprécier.

Airbourne n’a apparemment jamais subi de changement de line-up ?

A part quelques problèmes de bassistes au début, nous sommes à présent un groupe soudé. Nous avons la chance de tous partager la même passion pour le Rock’n Roll et s’il nous arrive parfois de nous chamailler avec mon frère Joel, ça rentre toujours très vite dans l’ordre. Dans le fond, je trouve ça très fédérateur.

Quels ont été les retours de votre premier opus « Running Wild » ?

Très satisfaisant, celui-ci nous a permis de nous ouvrir beaucoup de portes. Pour un premier album, c’est une aubaine incroyable. La plupart des Pays y ont été assez réceptifs, particulièrement en France. Ce qui nous donnera la chance de venir vous voir souvent.

Qu’en est-il de « Ready To Rock », comment doit-on le considérer dans la carrière d’Airbourne ?

Il s’agit d’un album de démos que nous n’avons jamais fait paraître dans le commerce. Je ne le renie pas, j’en suis très content, il peut être considérer comme notre premier album, ça ne me dérange pas. Nous l’avons produit avec notre propre argent, nous n’avions pas de maison de disque à l’époque. En plus, j’ai une sympathie toute particulière pour lui puisque c’est moi qui en est dessiné la pochette.

Comment avez-vous occupé votre temps depuis la fin de la tournée « Running Wild » ?

Nous sommes retournés en Australie au 1er janvier 2009. Nous avons passé 6mois chez nous à Warrnambool entre concerts et pré-production du disque. Ensuite nous avons rejoins notre producteur Johnny K à Chicago pour l’enregistrement de « No Guts, No Glory ». Suite à ça, nous avons effectué une petite tournée en Nouvelle-Zélande pour ne pas perdre la main jusqu’en Novembre ou nous sommes rentrés chez nous. Maintenant, nous voilà d’attaque pour la promo.

Pourquoi avoir choisi Johnny K pour chapeauter ce « No Guts, No Glory » ?

Nous avions enregistré « Running Wild » avec Bob Marlette, au moment de passer à l’enregistrement de notre second disque, nous avons rencontrés plusiseurs ingénieurs du son. Le choix de Johnny K nous a parût tout de suite évident. Il était en parfaite adéquation avec nous. Il était en parfaite connexion avec nos envies. Il lui est même arrivé de rester dormir avec nous dans le studio. Il a été très impliqué, nous avons fait le bon choix.

Comment avez-vous fonctionné entre la composition et l’enregistrement ?

Comme je vous le disais nous avons travaillé le disque 6 mois en pré-production puis nous avons passé 7 semaines avec Johnny K pour l’enregistrement auquel il a beaucoup contribué.

Peut-on s’attendre à un autre guest que celui de Lemmy Kilmister (Motörhead) sur ce nouvel album ? (Lemmy apparaît dans le clip du titre « Running Wild »)

Rien n’est encore prévu à ce niveau là mais je ne pense pas. Ca n’est pas un passage obligé. Ce fût cependant une aubaine de rencontrer Lemmy avec lequel nous avons eu la chance de tourner. Pendant la réalisation du clip, nous profitions d’une Limousine dans laquelle nous nous réfugions pour picoler avec Lemmy. C’était assez cocasse. Sinon, si nous devions nous acoquiner avec un autre rockeur historique, ce serait Angry Anderson de Rose Tattoo. Quand nos groupes ont tournés tous les trois ensembles, c’était magique !!

Un petit mot concernant Mick Cocks ? (Guitariste de Rose Tatoo décédé le 22 décembre dernier)

Nous avons eu la chance de faire la première partie de Rose Tatoo et donc d’approcher Mick. Il était d’une gentillesse exemplaire. Sa rencontre sera gravée à jamais dans mon esprit, il était vraiment quelqu’un de bien. Nous regretterons sa perte à jamais.

Avez-vous des projets annexes à Airbourne ?

Pour ma part, absolument pas, je n’y ai à vrai dire jamais pensé. Je suis bien trop occupé avec Airbourne dans lequel je mets toute mon énergie. Cependant, je n’ai que 23 ans, j’ai tout le temps pour préparer quelque chose. Notre groupe est encore très jeune, il est notre unique priorité pour l’instant.

Avez-vous sous le pied quelques idées pour votre prochaine escape studio ?

Oh oui, nous sommes sortis du studio avec une petite douzaine d’idées inachevées qui mériteraient qu’on y prête attention. Il ne s’agit que débauches, d’idées à travailler mais oui, nous avons un axe de travail à déterminer.

Avec des groupes comme Oh la la, Wolfmother et Electric Mary par exemple, peut-on dire qu’il existe une scène « hard rock » australienne ?

Je ne connais pas personnellement ces groupes. J’apprécie beaucoup ce qu’ils font mais je ne crois pas qu’il existe une scène Australienne. Nous avons seulement la chance d’appartenir à un Pays riche en groupe de rock talentueux. Je suis très fier de ça.

Ca ne vous pose aucun problème que l’on évoque ACDC ?

Aucun, je vois ou vous voulez en venir. C’est un groupe démentiel et ça me fais très plaisir d’être comparé à eux. Ils sont énormes, nous avons eu la chance de les voir sur le Black Ice Tour à Chicago lorsque nous enregistrions notre album. C’était fantastique. En plus, leur dernier disque est fabuleux.

Quels sont vos disques de chevet en ce moment ?

Le « Black Ice » d’ACDC bien évidement mais également le « God & Guns » de Lynyrd Skynyrd et puis aussi pas mal de Rose Tatoo, Motörhead, Iron Maiden et Black Sabbath.

Que penses-tu du « Death Magnetic » de Metallica ?

Je ne l’ai pas écouté, je suis très occupé.

Ah oui, toujours occupé, héhé ! D’ailleurs, en tournée, quand vous avez un moment de libre, que faites-vous ?

Nous avons un bus, un gros même, à double étage. Et quand on ne bosse pas, on en profite pour passer du temps avec l’équipe, on boire des verres ensemble en débriefant sur les concerts. Même si nous sommes souvent entassés les uns sur les autres, nous sommes habitués maintenant. En plus, on ne peut pas se plaindre, notre boulot est plutôt cool.

Un petit mot pour terminer concernant la France ?

Honnêtement Paris est la ville dans laquelle nous nous sentons le mieux. Même si c’est un poncif, votre vin est extraordinaire, tout comme votre gastronomie. Vous avez une façon de préparer la viande d’agneau chez vous qui est délicieuse. Les australiens adorent l’agneau. Ca nous fait un point commun. Sans mentir, nous adorons la France, d’ailleurs nous avons un peu de sang français du côté de ma mére, elle s’appellait « Sully ». Honnêtement, nous ne sommes restés qu’une semaine en Europe, nous repartons demain pour le Canada et c’est très frustrant de quitter la France si vite. Rendez-vous donc dans un premier temps le 8 mars pour écouter ce « No Guts, No Glory » puis le 28 mars au Zénith de Paris pour un concert qui s’annonce électrique.


Le 28/03/2010 par DREAMSLAYER

Tout à sont honneur qu'il n'élude pas l'influence évidente d'AC/DC :)



             



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