Recherche avancée       Liste groupes



    



[-] 2024
Etwas
Par JOHN DUFF
Le 22 Octobre 2024

Lutharo
Par JOHN DUFF
Le 28 Août 2024

Brasca
Par JOHN DUFF
Le 14 Juin 2024

Veil Of Mist
Par REMISSA
Le 13 Juin 2024

Wycca
Par JOHN DUFF
Le 15 Mai 2024

Hellripper
Par JOHN DUFF
Le 26 Mars 2024

Abduction
Par STORM
Le 26 Février 2024

Etrange
Par HAPLO
Le 12 Février 2024
Voir toutes les interviews et les live reports
de NIME publiés sur Dark Side
CELTIC LEGACY - Comme une résurrection...
Par GEGERS le 8 Décembre 2014
Publiée le 9 Décembre 2014 Consultée 4650 fois

English version below

Site Officiel:
http://www.celtic-legacy.com

Facebook:
https://www.facebook.com/celticlegacy?fref=ts

Chronique de Lie Of The Land:
http://metal.nightfall.fr/index_11136_celtic-legacy-the-lie-of-the-land.html

Acheter l'album:
http://www.amazon.co.uk/dp/B00QMDDWYA/ref=cm_sw_r_fa_dp_-7JGub1HF8883

L'empathie, c'est ce sentiment que vous procure la vue d'un homme qui bataille et lutte face à l'adversité. C'est ce que l'on ressent en écoutant Dave Morrissey, tête pensante de CELTIC LEGACY, groupe de Heavy Mélodique irlandais qui, depuis sa formation en 1997, n'a cessé de mourir et de renaître de ses cendres. Fort d'un quatrième album en tous points savoureux, le guitariste échange avec nous sur les difficultés rencontrées par le groupe depuis son opus précédent et sur le contenu de cet opus qui marque un nouveau départ.

Gegers : En Juillet 2009, Celtic Legacy a mis en ligne un communiqué, indiquant sa mise en sommeil pour une durée indéterminé. Tu précisais alors que le téléchargement massif du dernier album en date du groupe, Guardian of Eternity, avait précipité le groupe dans la faillite, ce dernier n'ayant vendu que peu d'exemplaires de l'album. J'imagine que cette décision a du être difficile à prendre...

Dave Morrissey : Nous sentions le vent tourner depuis quelques temps déjà. Nous dépensions beaucoup, mais aucun argent ne rentrait dans nos caisses. Nous avions investi beaucoup dans cet album, et nous avons réalisé peu après sa sortie que nous ne parviendrons jamais à éponger ne serait-ce que les frais liés à l'enregistrement. Nous perdions de l'argent sans cesse, et si le téléchargement illégal a joué un rôle, ce n'est pas la seule raison de nos problèmes financiers. Nous avions l'impression d'investir de l'argent dans un gouffre financier qui ne serait jamais comblé.

Un des arguments des personnes en faveur du téléchargement illégal est que cette activité participe à faire circuler le nom de l'artiste, et peut constituer un excellent moyen de promotion de sa musique. Celtic Legacy est la preuve que ce n'est pas nécessairement le cas...

Les gens trouveront toujours de bonnes excuses pour soutenir leurs arguments. Deux jours après la sortie de Guardian of Eternity, j'ai trouvé l'album sur la plate-forme Rapidshare. A l'époque, il était possible de consulter les statistiques de téléchargement, et moins d'une semaine après sa mise en ligne, l'album avait été téléchargé plus de 22 000 fois. En une semaine et sur un seul site ! J'imagine ce que les statistiques globales doivent être ! 6 ans plus tard, il me reste 400 copies de l'album que je ne parviens pas à vendre, sur un pressage initial de 1000 copies. Ce qui prouve que leur argument est totalement faux. Quiconque viendra me dire que le téléchargement aide à promouvoir les artistes ne sera pas très bien reçu...

A l'époque, Guardian of Eternity avait reçu de bonnes critiques. Celtic Legacy est un groupe qui avait, plus tôt dans sa carrière, déjà rencontré de nombreux problèmes. Etais-tu alors confiant en l'avenir du groupe ?

A vrai dire, il n'avait pas été aisé pour mon entourage de me convaincre d'enregistrer cet album, après que le précédent line-up du groupe se soit dissout. Resurrection n'avait pas été un album très agréable à enregistrer de mon point de vue, la faute à tout un tas de petits problèmes qui auraient du être réglés et évités avant qu'ils ne s'enveniment et causent de sérieux soucis. Je n'avais pas envie de traverser de nouveau ce genre d'épreuve. Je me suis donc attelé à ce troisième album en tentant de faire de mon mieux, tout en sachant qu'un échec serait synonyme de futur sombre pour le groupe. Six mois après la sortie de l'album, les conclusions à tirer ont été très claires... Guardian of Eternity est à mon avis un bon album, mais il a déçu certaines personnes qui souhaitaient un Resurrection bis, ce que je peux comprendre. Mais entre ces deux albums, le groupe avait de nouveau évolué, et je reste convaincu que Guardian of Eternity n'a pas réussi à atteindre le même niveau de qualité que son prédécesseur.

Comment as-tu vécu cette période difficile ? As-tu cessé d'écrire ?

Je suis un graphiste freelance et j'ai du faire de mon mieux pour faire rentrer de l'argent. Comme beaucoup de monde, j'ai du faire face à quelques difficultés professionnelles, j'ai donc du avant tout me concentrer sur le bien-être financier de ma propre famille. Le groupe me coûtait de l'argent, et je ne pouvais plus me le permettre. Pendant 2-3 ans, j'ai donc mis de côté l'écriture et la composition pour me concentrer sur mon travail.

Quand as-tu réalisé que l'enregistrement d'un nouvel album de Celtic Legacy devenait envisageable ?

J'avais déjà quelques morceaux de côté lorsque le groupe a splitté en 2007. "My People" et "The Body & The Blood" étaient déjà quasiment finalisés, et "Ghosts of the Past" était écrit. Au départ, ce morceau devait être le titre final de l'album Resurrection, mais les autres membres du groupe ont joué les fainéants et ont préféré proposer une version différente de "Shine" plutôt que de bosser sur ce titre. Tout mis bout à bout, j'avais donc déjà à disposition la base de l'album. A partir de fin 2010, j'ai commencé à jongler de nouveau avec quelques idées, et tout s'est remis en route progressivement.

Avais-tu la voix de Ciarian Ennis en tête au moment d'écrire de nouveaux morceaux ? Celtic Legacy ayant eu un chanteur différent sur chaque album, as-tu envisagé bosser avec un autre vocaliste ?

Les titres mentionnés plus tôt avaient été enregistrés sous forme de démos alors que Ciaran faisait encore partie du groupe, c'était donc sa voix que j'avais en tête au moment de remettre le groupe sur pied. Lorsque nous avions splitté en 2007, j'avais envisagé d'utiliser ces morceaux pour un album solo. Dans cette optique, j'avais commencé à bosser avec un chanteur américain du nom de Martin DeBourge. Ce projet solo est peu à peu devenu concert, mais au fil des mois nous n'avons pas avancé suffisamment, Martin étant très demandé. J'ai donc du reprendre mes morceaux et tenter de trouver un nouveau chanteur. Finalement, Celtic Legacy est de nouveau revenu sur le tapis, et je ne me voyais pas bosser avec un autre chanteur que Ciaran pour le groupe.

Nous retrouvons la "patte" Celtic Legacy sur ce nouvel album : des mélodies puissantes, des refrains fédérateurs ainsi que des ambiances et des breaks plus calmes, infusées d'inspirations celtiques. L'écriture de ce nouvel album a-t-elle été aisée ?

Il m'a fallu du temps, mais l'écriture a été bien plus simple que pour Guardian of Eternity. La dynamique créative s'est avérée très efficace, en grande partie car j'avais déjà travaillé avec Ciaran par le passé. Lorsque je bossais avec Dave Boylan, j'apportais une backing-track et il se chargeait d'apporter des paroles et des mélodies vocales assez rapidement. Ce n'est pas le cas avec Ciaran. Il a une approche différente, et a besoin de beaucoup échanger sur un morceau, nous n'avons donc eu cesse de nous renvoyer la balle et de proposer de nouvelles idées. Et puis, j'ai préféré laissé de côté certaines idées anciennes pour me concentrer sur l'écriture de nouveaux titres.

Sur chaque album de Celtic Legacy nous trouvons in morceau long et épique. Pourquoi est-il important pour toi de proposer un morceau de ce type, est-ce que cela te permet d'exprimer des sentiments que tu ne parviens pas à caser dans un format plus court ?

Non, simplement lorsque je commence à travailler sur une idée je ne m'impose pas de limite. Si le morceau se transforme en un titre épique, alors je continue de bosser dessus sans me contraindre. J'aime bosser sur ce genre de morceaux, car ils sont souvent très intéressants musicalement. Mais si tu regardes bien la tracklist de l'album, tu verras que la plupart des morceaux tourne autour de 6 minutes. Je ne suis pas vraiment du genre à proposer des titres de 3 minutes calibrés radio...

Alors que les précédents albums de Celtic Legacy avaient une imagerie proche de la nature et de la mythologie celtique, ce nouvel album propose un graphisme dérangeant, post-apocalpytique. Quelle est la raison de cette évolution ?

Nous souhaitons nous éloigner de l'image du guerrier celte, des épées... pour favoriser une imagerie plus contemporaine. Dave Boylan était le spécialiste de ces légendes et folklores, et Ciaran ne se sentait pas très à l'aise dans ce domaine. De mon côté, je jugeais qu'il était temps de proposer des paroles différentes, plus modernes. Nous sommes donc tombés d'accord tous les deux pour proposer des thématiques différentes. Mais l'ambiance et les textes ne traitent pas de thèmes apocalyptiques ou particulièrement sombres. Nous avons placé en fin d'album le titre "Journey's End" qui, si j'interprète correctement les paroles de Ciaran, est une porte ouverte à un futur possible pour Celtic Legacy. Et puis, "Emerald Eyes" est un hommage à Gary Moore.

D'ailleurs, pourquoi avoir choisi ce nom de groupe, Celtic Legacy. Cela a-t-il à voir avec ta culture irlandaise ?

Pas du tout, c'est simplement qu'il s'agit du titre du morceau le plus long de notre premier album, que nous avions à l'époque décidé d'adopter comme nom de groupe. Nous avons enregistré notre premier album sans que le groupe ait encore un nom. Nous avons pris ce nom par défaut, tout simplement parce que nous n'avions pas d'autre idée. D'ailleurs, le graphisme de l'album avait pris du retard car nous ne parvenions pas à tomber d'accord sur un nom. Le problème est qu'à cause de ce nom, les gens nous ont placés dans une case Folk Metal. Les éléments irlandais sont là, et ont toujours été là, mais ils ne constituent en aucun cas l'essence ou la majeure influence de notre musique.

Considères-tu ce nouvel album comme un accomplissement ou comme un nouveau départ pour la carrière de Celtic Legacy ?

C'est avant tout un accomplissement. Nous avons énormément travaillé sur ce nouvel opus. C'est particulièrement vrai pour moi, car j'ai du écrire, jouer et enregistrer l'ensemble des instruments cette fois, et le résultat est à mon sens vraiment bon. Et puis, Ciaran s'est vraiment révélé sur cet album. Un nouveau départ ? Je ne sais pas encore, pour l'instant nous nous mettons toute notre concentration dans cet album. Nous verrons ce que l'avenir nous réserve...

Des groupes comme Thin Lizzy ou plus récemment The Answer ont porté le flambeau du hard rock irlandais. Quels sont les groupes de ton pays qui t'ont particulièrement inspiré ?

Thin Lizzy et Gary Moore, cela s'entend largement dans notre musique. Plus récemment, un groupe tel que Glyder a prouvé que la jeune génération avait également de la ressource §

Quelle est la suite ? Envisages-tu de promouvoir ce nouvel album en donnant des concerts ?

C'est très peu probable. Je n'ai pas le courage de mettre sur pied un nouveau line-up. Ciaran et moi en avons discuté, et nous n'avons pas envie de rentrer de nouveau dans ce genre de fonctionnement. Néanmoins, si une offre sérieuse arrive sur la table, cela pourrait être envisageable. Ce qui est certain, c'est qu'aucun ancien membre du groupe ne fera son retour. En ce qui concerne de nouveaux albums, rien est exclu. Si nous avons suffisamment de bon matériel, et si nous jugeons qu'il vaut la peine d'être publié, alors pourquoi pas. Pour l'instant, notre entière attention est portée sur The Lie of The Land. Ciaran enregistre de son côté un nouvel album avec son groupe Mirrors of Obsidian, il va donc être bien occupé de son côté pendant quelques temps.

---------------

Gegers : In July 2009, you put online a statement saying Celtic Legacy would be no more, due to illegal downloadings preventing the band from receiving financial support that would allow you to record another album. How did you come to that harsh decision ?

Dave Morrissey : It had been coming for a while. Money was always going out and none was coming back in. We invested a lot in the last album and we knew pretty quickly after the release that we weren't going to even cover the recording costs. So we were running at a loss constantly. It wasn't just the downloading though - everything kind of just came to a head and the general feeling was that we were flogging a dead horse.

One of the arguments from people in favour of illegal downloading is that this helps spread the name of the artist and in fact promotes its music. You are proof that this is not true at all.

People will make any and every excuse to suit their arguments. 2 days after the release of the last album, I found it posted on Rapidshare. They had download stats on the download pages back then and less than a week after release, the stat for that album said it had been downloaded 22,000 times ! That's just one site and just one week. I can imagine what the stats would be like now. 6 years on, out of 1000 CDs pressed of the Guardian of Eternity album, I have around 400 or them which I can't sell. So it hasn't exactly backed up their arguments. Anyone who tries to argue that it helps the band will not get any nice words from me.

At the time, the album Guardian of Eternity had received a positive feedback. Celtic Legacy having met difficulties in the past, were you confident that the band would be able to record more albums at the time ?

Actually I had to be coaxed and persuaded to do the Guardian of Eternity album after the previous line-up folded. Resurrection was not a happy album from my point of view – there were too many stupid little issues in the band that could have been avoided and should have been stamped on before they soured the whole thing and I wasn't keen on going through the same problems again. So I went into the Guardian of Eternity album with the mindset that I'd give it a good go but if it didn't work then I'd have to assess the practical long term future for the band. About 6 months after the release of Guardian it was pretty clear what was going to happen. I think that Guardian of Eternity disappointed quite a few people. It was a decent enough album, but people wanted another Resurrection, which I can understand. But the band had changed again in between the two albums and I don't think we managed to come up to the same standard with Guardian. And of coiurse, there's that old saying 'You're only as good as your last album'.

How did you deal with this difficult period ? Did you stop writing ? What is your everyday job ?

I'm a self-employed graphic designer and I had to concentrate on getting money in. Like a lot of people, I was finding the work was drying up a lot so I had to concentrate on survival first and foremost. The band was sucking money out of me so it had to go. Writing songs and music in general had to be put to the back of the priorities list for the next 2-3 years. Basically I had to kind of semi-retire and concentrate on my business.

When did you start thinking that there might be a possibility for a new Celtic Legacy record ?

I had a few songs in the works when the band finished. My People and The Body & The Blood had already been worked on and Ghosts of the Past was actually written as the final composition for the Resurrection album, but they took the lazy option to rehash Shine instead of working on it. And we just couldn't make it work for Guardian. So I already had the nucleus of an album there to start with. Around the end of 2010 I started tinkering with a few ideas and it started from there really.

Did you have Ciaran Ennis's voice in mind when writing the new songs ? As Celtic Legacy had a different singer for each record, did you consider working with a different singer ?

Well with those songs I mentioned, Ciaran was already in the band when I started working on them so his voice was what I had in my head. When we broke up I was going to use them for a solo recording at some point and I started working with an American singer called Martin DeBourge. Eventually the solo project grew into a proposed new project with Martin. But as time went on we didn't make as much progress as we should have, because Martin was in high demand and rightly so. He was busy with various projects so I had to think of moving things along with another singer. Ciaran was the only man for the job as far as I was concerned. When we agreed to work on the new stuff together it just made sense to do it as a new Celtic Legacy album.

We can find all Celtic Legacy trademarks on this new record : powerful melodies, anthemic chorus along with more calm, celtic-influenced moods and breaks. Was writing this new record an easy process ?

It took me a while but it was certatinly a lot easier than Guardian of Eternity was, from my point of view anyway. I had a writers block on that album. The creative dynamic was different this time though because I had not worked with Ciaran as a lyricist before. With Dave Boylan, I'd generally just come up with a completed backing track and he'd add the lyrics and vocal melody quite quickly. That wasn't the case with Ciaran. He was coming at it from a different direction and we had to bounce ideas back and forth it went along. There were also a lot of musical ideas dropped as I wrote new ones.

On each album we find a longer, more epic track, and this new album is no different. Why is it important for you to have a longer track, does it allow you to convey feelings that would not fit in a shorter length ?

No, I just start from a basic idea and if it lends itself to an epic then I'll work on it from that standpoint. I like working on long epics if they're musically interesting. But if you look at the tracks on The Lie of the Land, they're nearly all around 6 minutes. I don't do 3-minute FM friendly songs.

Whereas the previous Celtic Legacy albums had an imagery linked with nature and celtic mythology, the new imagery is apocalpytic and disturbing. Can you explain us the reasons for this evolution ?

We wanted to move away from the warriors and swords stuff and bring things up to a more contemporary level. All the legend and folklore stuff was Dave Boylan's speciality and Ciaran wasn't comfortable following that direction. I also though it was time to refresh things lyrically, so we both had the same idea. At the same time, I had the album title and general concept nailed down so we worked on ideas on that basis. But it's not all apocalyptic. We ended the album with Journey's End which, if I interpret Ciaran's lyrics correctly, is us both asking each other if we want to keep going or not. And Emerald Eye is a tribute to Gary Moore.

By the way, what's the reason for the band's name, Celtic Legacy ? Is it linked with your Irish culture ?

No, it's simply the title of the longest track on the first album that we adopted as the band's name. We recorded the first album without knowing what the band was actually going to be called. We took the name because we couldn't think of anything else and the artwork for the first album was being held up because we couldn't agree on a name. The problem is, because of the name, people have labeled us as folk metal. The Irish elements are there and always have been there, but they're not the main thrust of the band's music.

On the CD, you ask people not to put the album online, which seems to have worked so far as people who bought it are true lovers of your music. Are you afraid about what might happen with the digital release ?

Of course, but once the genie's out of the bottle there's very little we can do.

Do you consider this new record as an achievement or as a new start for Celtic Legacy's career ?

Oh it's definitely an achievement. A lot of hard work went into this album. It's even more of an achievement for me personally as I had to write, perform and record all the music myself this time so I think it turned out rather well. And Ciaran's really established himself on this album. In terms of a new start for Celtic Legacy ? I don't know. Our focus and commitment was on this album only. We'll see what happens over the next few months.

Bands like Thin Lizzy or more recently The Answer have helped promote the Irish hard rock / heavy metal scene. Are there irish bands that particularly inspired you ?

Thin Lizzy and Gary Moore from an early age obviously. Glyder also showed recently that there are still bands out there that can deliver.

So, what's in store now ? Would you consider supporting the album with live shows ?

That's highly unlikely. I've no desire to put another line-up together. Ciaran and myself have discussed this and we aren't really interested in getting back on that merry go round again. Having said that, I'd never rule it out completely, if someone offered a guaranteed written contract. But if it did happen you won't be seeing any obvious former members returning, that's for sure. As for future albums, well that's in the lap of the Gods. It depends on if we have good enough material and if we feel it's worth doing. Right now we're just going to see how The Lie of the Land does and go from there. Ciaran's also finishing up a new album with his own project 'Mirrors of Obsidian'. So he's going to want to give that some attention too.

Is there a message that you would like to share with our readers ?

Nothing too profound, just enjoy the album. I'm very proud of it.



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod