A quel moment sait-on que l'on a trouvé le groupe de sa vie ?
En découvrant son album ultime.

"Ride The Lightning" en doublette avec son frangin à venir compose la doublette siamoise qui a fait passer METALLICA comme THE groupe pour moi et ce à jamais.
Un argument ? Facile. "Creeping Death". Ce titre résume tout ce que le Metal a de jouissif à mes oreilles. C'est béton, c'est dément, c'est inspiré, c'est mélodieux et féroce à la fois et en live, c'est un hymne sans équivalent (entendre 40 000 personnes hurler "Die" est un moment indescriptible) aux paroles intelligentes.
"Ride The Lightning" marque l'entrée au panthéon des Géants de METALLICA. Rien de moins et avec 8 titres "uniquement", excusez du peu.
La complexité des morceaux est effarante et le groupe y affiche une maturité tout bonnement exceptionnelle pour son tout jeune âge.
James, arrivé derrière le pied de micro par défaut, prend une nouvelle dimension, plus profonde et appliquée que sur l'opus précédent.
Cliff continue ses expérimentations à couper le souffle (l'intro du simplissime mais ô combien mythique "For Whom The Bell Tolls"), Kirk marque définitivement les esprits par des soli hallucinants de musicalité et de feeling (quelle époque mes aieux, aujourd'hui malheureusement révolue) et on peut déguster les premières Heavy ballades made in METALLICA avec l'exceptionnel "Fade To Black", prenant à s'en damner, tout comme l'instrumental référence qu'est "The Call Of Ktulu" (inspiré de la littérature Lovecraftienne).
Un état de grâce se manifestant par un état de totale adoration.

Le sans faute. L'album essentiel d'une discothèque se respectant un tant soit peu. J'ai dit.
METALLICA à jamais.