Le dernier bastion. La dernière offrande. De par sa production sans failles et sa grande diversité.

METALLICA a réussi à rallier tout le monde avec le "Black Album". Les femmes avec "Nothing Else Matters" et "Enter Sandman", deux tubes de bars dont on n'est plus capable d'entendre une seule note aujourd'hui tellement on en est soûlé, et les gars, grâce à des titres rentre-dedans comme "Sad But True", "Of Wolf And Man", "Holier Than Thou" et l'intense "Wherever I May Roam" (que le groupe a interprétée aux Grammys, une performance époustouflante dont je vous conseille l'écoute, ne serait-ce que pour voir le visage médusé de l'animateur Bobby Brown après leur passage sur scène) et plus mollos comme "The Unforgiven" et "My Friend Of Misery".

Les Américains lorgnaient déjà vers le commercial, baissant leur degré de violence d'un cran. Ils préparaient déjà leur descente aux enfers, celle où leur Metal déjanté fera des ravages...

Le parfait compromis entre la vieille période et la nouvelle. Heureusement que les METS avaient gardé plus de vieux que de neuf !

Après, nous avons eu droit à "METALLICA en arrache", "METALLICA se cherche", "METALLICA à la plage", "METALLICA live de leur sous-sol", "METALLICA plaque son gérant", "METALLICA live encore de son sous-sol", "METALLICA refait ses vieux hits en oubliant sa vieille pêche", "METALLICA se confond en excuses pour avoir trompé ses fans avec des albums ennuyeux et trop longs", etc. Mais putain de bordel, il s'en trouvera toujours pour aimer et chroniquer tout ce bouzin. Que voulez-vous, ainsi va cette damnée vie qui est la nôtre.