Le Metal est un monde plein de pseudo chefs-d’œuvre.

En voici un.

Il n’y a pas besoins d’argumenter tellement c’est évident mais enfin je veux bien faire un effort pour les jeunes lecteurs :

Argument n°1 : sur cet album, une chanson sur deux est pourrie. "Invaders" gratte les oreilles avec son refrain honteux, "The Prisoner" incarne la banalité, "Gangland" craint un max (que ce titre est laid ! On croirait une chanson sur les glandes ou les ganglions) et "Total Eclipse" est un truc qu’on n’écoute jamais en entier. Et même "The Number Of The Beast"... Ok, ça tient la route. Mais franchement, aller chanter « six six six » à tue-tête demande un certain sens du ridicule.

Finalement, le seul vrai hit c’est "Run To The Hills", et c’est de la variétoche.

Argument n°2 : même quand les chansons sont bonnes, il y a un gros problème en la personne de Bruce Dickinson, aka la pire erreur de casting de tous les temps. Chanteur pour rire, chanteur de karaoké, chanteur sous la douche que même mon voisin peut imiter le matin en se lavant, Dickinson chante faux et balance ses trémolos à la va-comme-je-te-pousse en ruinant complètement des écrins taillés sur mesure pour le diamant Di’Anno. Si le pire c’est Michael Kiske (aka l’homme qui fait hurler mon chien comme les cloches de l’église), Dickinson est juste derrière. Quant il se tait enfin, on retrouve le grand MAIDEN.

Voilà.

Note réelle : 0,666 arrondi à 1.