Mais qui donc lira cette chronique ?

Le fan de MAIDEN bien sûr.
Retenez-vous, votre envie compulsive d'acheter un nouveau disque traitant de vos chouchous passera forcément. Au pire, direction le docteur. Et s'il vous plaît, je me contrefous bien que vous aimiez METALLICA ou pas, ruez-vous sur la version orchestrale de "Master Of Puppets" jouée par le mystérieux Scorched Earth Orchestra. Pour plus d'infos, fouillez la discographie chroniquée de METALLICA sur ce même site, cherchez un tribute de 2006.

L'amateur de bizarreries et de surprises décalées.
La surprise est mauvaise, en fait de bizarrerie, une véritable incongruité. Alors s'il vous plaît, je me contrefous bien que vous aimiez METALLICA ou pas, ruez-vous sur la version orchestrale de "Master Of Puppets" jouée par le mystérieux Scorched Earth Orchestra. Pour plus d'infos, fouillez la discographie chroniquée de METALLICA sur ce même site, cherchez un tribute de 2006.

Le badauds attiré par la mauvaise note.
Pour vous aussi, un seul conseil, celui, et je me contrefous que vous aimiez METALLICA ou pas, de vous ruer sur la version orchestrale de "Master Of Puppets" jouée par le mystérieux Scorched Earth Orchestra. Pour plus d'infos, fouillez la discographie chroniquée de METALLICA sur ce même site, cherchez un tribute de 2006.

Celui qui aura déjà posé une oreille sur la version orchestrale de "Master Of Puppets".

Passé le martèlement publicitaire pour la version orchestrale de "Master Of Puppets" jouée par le mystérieux Scorched Earth Orchestra et l'envie de faire découvrir à tous la version orchestrale de "Master Of Puppets" jouée par le mystérieux Scorched Earth Orchestra, une nécessité afin que ceux qui ont, à juste raison, aimé la version orchestrale de "Master Of Puppets" jouée par le mystérieux Scorched Earth Orchestra ne se trompent pas. Le Hand Of Doom Orchestra n'est pas le mystérieux Scorched Earth Orchestra, arrangeur et interprète de la version orchestrale de "Master Of Puppets". Et le disque dont je vais commencer à parler dans le paragraphe suivant est nul, presque aussi nul que la multitude de « String Quartet Tribute » présents sur le marché.

Car les bienheureux qui ont pu écouté la version orchestrale de "Master Of Puppets" jouée par le mystérieux Scorched Earth Orchestra attendent quelque chose de ce nouvel essai sur le papier très similaire à la version orchestrale de "Master Of Puppets" jouée par le mystérieux Scorched Earth Orchestra. Et une simple constatation suffit à ravaler ses espoirs :

Le Hand Of Doom Orchestra s'est doublement planté dans le casting.

Les instruments :
Du violon, beaucoup de violon et un soliste ravi de reprendre les lignes vocales de Bruce Dickinson comme ont pu le faire une infinité de mercenaires de la reprise à cordes. Une infinité, peut-être tous sauf un… Voir plus haut.
Pour soutenir un bois chétif aux quatre cordes décidément très peu metal, une fanfare à l'américaine. Des vents, des vents, encore des vents qui auraient pu accompagner le pire crooner de la planète. Des percussions pauvres dans un art martial qui évoque Rocky dans sa période retraité. Et le basson, et la clarinette, et la diversité des personnages habituels dans un orchestre digne de ce nom ? Ailleurs (voir plus haut), pas là.

L'album :
"Master Of Puppets" justement, dynamique, sombre et multicouches, une jonglerie permanente entre le lourd, l'alerte et l'émotion. "Piece Of Mind", un héroïsme léger et sautillant qui joue banco sur les refrains. Et l'orchestre se retrouve sans matière. Des partitions sans relief et sans âme pour une mission impossible et une restitution dramatique. Si le troisième album de METALLICA possède certaines des caractéristiques présentes chez certains compositeurs classiques (restons dans le flou pour ne choquer personne), le quatrième MAIDEN ne les possède pas.

Et au beau milieu de ce vide artistique restent les sourires. Les premières secondes de "Where Eagles dare" piquées à l'Agence Tous Risques, Jerry Goldsmith qui s'invite sur "Revelations" et rejoue son vietnamien Rambo II, clins d'œil certes drôles mais qui attestent surtout du caractère laborieux et brouillon d'un exercice qu'on pourrait noter d'une jolie bulle toute ronde qui fait ploc quand on la perce.