Ce 7ème album studio constitue mes premiers pas dans, ce que plus tard je saurais nommer "concept album"... A l'époque, à mon jeune âge, ce "Seventh Son Of A Seventh Son" est un album qui a la lourde tâche de devoir venir prendre la suite d'un "Somewhere in time" majestueux. Ce dernier, déjà innovant, se voit pris de court, tout comme moi d'ailleurs, par le virage mélodique-mélodieux que s'offre IRON MAIDEN...
Riffs accrocheurs, plans suaves et voluptueux, le heavy du groupe se fait velours.
On savoure donc des moments épiques (le morceau éponyme est une merveille du genre, "Moonchild" un poil forcé), des instantanés plus surprenant (le super catchy "Can I play with Madness"), des morceaux qui prendront une réelle dimension en live ("The Evil That Men Do", "The Clairvoyant")... Le problème est que certains titres faiblards commencent à pointer leur nez: j'ai toujours eu du mal avec le début niaiseux de "Infinite Dreams" et "The Prophecy"...
Bref, même si "Only the good die young" vient clôturer gentiment et classiquement une galette difficilement attaquable globalement, la forteresse imprenable qu'était cette vierge de fer laisse apparaître des failles superficielles qui se révéleront dramatiques pour la suite de sa carrière...