La Vierge de Fer va encore plus loin dans l’élaboration de son album : après avoir complexifié sa musique et en allonger la durée, les Anglais décident d’y aller avec un album concept ! Artistiquement parlant, MAIDEN tente le tout pour le tout. Cette fois, tout le monde met la main à la pâte pour l’élaboration de la septième galette : autant Dickinson, Smith, Harris sans oublier Murray, viennent mettre leurs épaules à la roue. On n’est donc pas surpris de voir un, deux et parfois trois compositeurs pour une seule chanson : Un vrai travail d’équipe ou comment la collaboration permet de tirer le meilleur de chacun.

Les morceaux sont également variés : on part du simple mais efficace "Can I Play With Madness?", à la basse galopante de "The Evil That Men Do", pour terminer vers la montée au sommet de l’Everest avec la chanson-titre. La production, moins "Metal" que "Powerslave", est tout de même efficace et met bien en place tous les instruments (incluant le synthé par moments).

Cet album est un aboutissement pour MAIDEN : la fin de la recherche vers l’achèvement artistique. Cette étape franchie, Smith voudra continuer sur cette voie alors que Steve voudra revenir aux sonorités des débuts. Il faut aussi dire que les années 90 arrivent avec la vague Grunge apportant une mise en scène beaucoup plus sobre. Incapable de parvenir à un accord, Adrian quitte le navire alors que Bruce accepte un compromis en créant un album de son côté avec son ami de longue date Janick Gers. La fin d’une époque.

Morceau préféré : L’album, point.