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HEAVY METAL  |  STUDIO

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IRON MAIDEN - The Final Frontier (2010)
Par DARK BOUFFON le 30 Août 2010          Consultée 45798 fois

Warning ! Chronique très longue (à l’instar de l’album…). Pour les fainéants : les conclusions vous attendent beaucoup plus bas…

Bienvenue Mesdames et Messieurs sur notre vol IM15 à destination du nirvana ou du néant, ça sera à vous de choisir… Notre navette desservira plusieurs planètes en cours de vol et vous aurez tout le loisir de goûter – et de juger – le paysage musical que vous proposera notre équipage. Un voyage pareil aux côtés de ces vétérans du vol métallique est toujours attendu avec impatience et donne lieu à des critiques de toutes sortes. Nous profiterons donc nous aussi de l’excursion, en tant que fan indécrottable, afin de proposer notre vision des choses.

La navette décolle au cours d’une intro très inhabituelle pour le groupe (″Satellite 15… The Final Frontier″) avec guitare fantôme et batterie hallucinée très répétitive. Puis vient se greffer le chant désincarné de Bruce Dickinson. Voilà au moins une introduction, qui sans être exceptionnelle, a le mérite de proposer quelque chose de nouveau, n’en déplaise aux détracteurs de tous poils. La suite du morceau se veut beaucoup plus conventionnelle et bien moins aventureuse. Un titre taillé pour le live, au refrain répété… vingt fois dans la chanson ! D’ailleurs, ce défaut récurrent chez MAIDEN depuis plusieurs albums, en particulier sur ″A Matter Of Life And Death″ où il devenait réellement lourdingue (les refrains répétés à outrance sur ″Brighter Than A Thousand Suns″, ″The Longest Day″ et surtout ″For The Greater Good Of God″), tendent ici à se gommer car seul ce premier morceau souffre du syndrome de la phrase répétée jusqu’à extinction de voix…

Puisqu’on en est à la comparaison avec le rejeton précédent, restons sur ce canal et poursuivons notre voyage. Après moult écoutes, il apparaît que ce ″Final Frontier″ se veut plus abouti, travaillé de manière plus ″efficace″, mieux fini que ses deux prédécesseurs. Les voyageurs récalcitrants y verront une resucée de la recette que le groupe cuisine depuis maintenant de nombreuses années. On ne pourra pas totalement les contredire sur ce point. Ici, point de titre court et immédiat (mis à part ″The Alchemist″, nous y reviendrons) à la manière d’un ″Run To The Hills″ ou d’un ″The Trooper″ tel que MAIDEN les pondait au début des 80’s. Dire que le groupe est en pilotage automatique depuis 1995 et son ″X-Factor″ est une formule que nous récuserons, du moins en partie… Certes, depuis cet opus, les Anglais se plaisent à proposer des titres longs avec des introductions (parfois longues elles aussi) très calmes avant d’embrayer sur une seconde partie plus « énervée », sans oublier de revenir aux arpèges du début en conclusion des morceaux. Cette ligne de conduite a été appliquée à la majorité des titres composés depuis. Et puis, il y a eu le retour de Bruce Dickinson et d’Adrian Smith mais cela n’a pas changé grand-chose au niveau de la forme globale des titres puisque Steve Harris co-compose tous les titres depuis ce moment et qu’il est donc plus que jamais aux commandes du vaisseau.
Mais ici, un effort a été fait : 1) les refrains – on l’a dit – sont moins scandés et moins simplistes qu’auparavant ; 2) les différentes parties des morceaux semblent mieux articulées entre elles et tombent moins comme des cheveux dans la marmite (les transitions de ″Mother Of Mercy″, ″Isle Of Avalon″, ″The Talisman″ et même ″The Man Who Would Be King″, chanson pourtant décousue, me convainquent davantage que les breaks de ″Brighter Than A Thousand Suns″, ″Dance Of Death″ ou ″The Nomad″ pour ne prendre que quelques exemples des plus récents albums) ; 3) enfin, les morceaux même s’ils mettent toujours autant de temps à démarrer, se terminent de manière beaucoup plus directe sans revenir aux arpèges calmes de l’intro (à l’exception de ″When The Wild Wind Blows″). Il y a donc du mieux du côté de l’équipage dans la manière d’appréhender ces nouvelles compositions et on ne peut donc pas affirmer qu’il y a stagnation même si le style évolue très peu.

Oh, mais regardez, après avoir dépassé le bon mais sans grande flamme ″El Dorado″ (cf. chronique du single pour plus d’infos), nous approchons des planètes ″Mother Of Mercy″ et ″Coming Home″. La première mérite plus que jamais une visite, un arrêt, une écoute attentive avec de très bons passages de guitare, de chant et un texte anti-guerre des plus réussis. Le refrain, chanté dans l’urgence et de manière haut perchée, est une vraie réussite et le break vaut le détour. Une des très belles réussites de l’album. Quant à la seconde, la pseudo-ballade de l’album, elle ne remportera bien sûr pas l’ensemble des suffrages. Sans être exceptionnelle, elle présente un visage sympathique du groupe, surtout au moment des soli, et la mélodie de certaines lignes de chant n’est pas sans rappeler le ″Navigate The Seas Of The Sun″, titre solo de Bruce Dickinson figurant sur ″Tyranny Of Souls″.

Nous passons à présent au large de ″The Alchemist″, le fameux titre le plus court de l’album. Pourquoi « fameux » ? Car, depuis longtemps déjà, il faut se rendre à l’évidence, IRON MAIDEN n’écrit plus de savoureux titres courts. Mis à part ″The Wicker Man″, les autres titres d’environ 4 minutes pondus par le groupe depuis le début des 2000’s sont des morceaux assez insipides. On pensera notamment à ″Wildest Dreams″, ″Rainmaker″, ″New Frontier″ et ″Different World″. Ceci dit, il est judicieux de constater qu’Adrian Smith a écrit la plupart de ces titres et qu’il est bien plus talentueux sur des morceaux longs que dans ces chansons « immédiates » qui ne tiennent pas vraiment la route. Cependant ici, ″The Alchemist″ a été pondu en partie par Janick Gers et cela se sent. Des mélodies plus variées que dans les titres courts de Smith, une manière légèrement différente d’aborder les lignes de chant (elles aussi moins monotones que sur les titres précédemment cités) et le résultat se révèle tout simplement moins chiant ! Pour la première fois donc depuis longtemps, un bon titre court !

Notre voyage nous entraîne ensuite du côté de ″Isle Of Avalon″, ″Starblind″, ″The Talisman″(deuxième et dernière participation de Gers sur cet album) et ″The Man Who Would Be King″ (seule compo de Dave Murray) qui, avec des textes bien travaillés, nous conduisent dans le cœur de l’album. Ces quatre titres forment à mon sens le noyau dur de ce nouvel opus. Ces titres longs ne révolutionneront pas le genre, c’est certain. Pour autant, ils présentent, par leurs riffs, leurs mélodies, leurs breaks, leurs soli (oh, le bon parfum blues sur ceux de ″Starblind″), ce que MAIDEN a certainement fait de mieux depuis le début des années 2000, ″Paschendale″ excepté (seul morceau réellement novateur écrit depuis la « reformation »). Effectivement, pas de grande nouveauté dans ces quatre morceaux fleuves, mais des guitares hallucinées et une impression de jam sur ″Isle Of Avalon″, des lignes de chant inspirée et une mélodie mélancolique entêtante pour ″Starblind″, une chanson de marins en intro de ″The Talisman″ puis un chant poussé dans ses retranchements sans oublier les très bons enchaînements de ″The Man Who Would Be King″. Bien sûr, ces titres ne sont pas exempts de défauts pour celui qui veut pinailler : le chant aigu de Bruce montre ses limites sur ″The Talisman″ (cela est vrai depuis plusieurs albums). Quant aux intro ou aux riffs des trois derniers morceaux cités, ils renvoient à des idées déjà mises en pratique sur, respectivement, ″Lord Of Light″, ″The Legacy″ et ″The Thin Line Between Love And Hate″. Pour autant, l’efficacité de ces chansons montrent la maturité de composition des différents musiciens, en particulier celle des trois guitaristes.

La dernière contrée visitée par la navette aujourd’hui se nomme ″When The Wild Wind Blows″ et, comme il est de coutume sur l’ensemble des albums parus depuis 2000, constitue LE morceau de Steve Harris, sa chasse gardée en somme, le titre dans lequel, plus que dans tout autre, il incorpore des éléments maintes fois répétés et n’en fait qu’à sa tête en matière d’efficacité de composition. Ce morceau fleuve de 11 minutes, annoncé comme très épique et très complexe, se révèle être un semi-échec. Certes, la mélodie d’intro est plaisante et renvoie aux mélodies celtiques déjà utilisées en son temps par Gary Moore ou plus récemment NIGHTWISH. Le problème est qu’elle est déclinée à l’envi sur une bonne partie du titre, ce qui nuit grandement au renouvellement des mélodies sur 11 minutes ! De plus, même si le chant très posé de Bruce Dickinson est une réussite, le titre ne décolle jamais vraiment et ne nous emmène malheureusement pas dans les sphères épiques qu’on était en droit d’attendre au début du morceau. Dommage donc, d’autant que les paroles traitant du pouvoir des médias et inspirées du roman graphique ″When The Wind Blows″ de Raymond Briggs sont très prenantes…

Vous voilà donc arrivés au bout de votre voyage intersidéral. Interpellons au passage le producteur Kevin Shirley qui dans la tradition produit honnêtement l’album. Sans grande ratée mais sans grand génie non plus, les chansons sonnent bien mais l’on aurait aimé que les quelques passages véloces et agressifs ressortent plus. Steve Harris est plus que jamais présent dans les compos, parfois trop peut-être, et paradoxalement il faut bien souvent tendre l’oreille pour entendre sa basse galopante (mis à part sur ″El Dorado″). Le jeu de batterie de Nicko Mc Brain n’est pas différent de ses prestations récentes, à savoir des plans sympathiques, parfois bien techniques, mais sans grande inventivité. Les prestations des « tres amigos » ressortent un tantinet mieux sur cet opus, où il paraît plus facile d’entendre les guitares de chacun comparé à ″Brave New World″ ou ″Dance Of Death″. Quant à la composition des morceaux, tirons notre chapeau à Adrian Smith en particulier qui signe pas moins de six titres pour un résultat très satisfaisant. Bruce Dickinson, enfin, se montre sous un jour particulièrement avantageux, ne partant pas forcément dans des délires haut perchés et proposant des passages plus modulés du meilleur effet. Et puis, Eddie (puisque nous n’avons pas encore parlé de lui jusqu’ici) reste Eddie. Cette fois-ci, c’est sous les traits d’un alien tout droit sorti de l’imagination de Melvyn Grant qu’il prend possession de la pochette. Les puristes diront qu’il n’est plus le même depuis que Derek Riggs ne le dessine plus… Franchement, on s’en tape un peu non ? Le livret est soigné et présente des illustrations en lien direct avec le thème « spatial » de cet album. Dans son écrin métallique, l’édition limitée propose quant à elle, par un lien internet, de vous abreuver d’une longue interview du groupe, d’un jeu vidéo très vieillot, d’un clip (déjà disponible sur le net depuis longtemps) et d’un ensemble photos / fonds d’écran divers et variés.

On l’a déjà dit, point ici de grande nouveauté, mais un album qui s’écoute de bout en bout avec un grand plaisir, naviguant en grande partie entre bon et très bon. Bref, pour faire écho à mes propres propos : très éloigné du néant, pas vraiment un nirvana, mais un album mieux travaillé et plus abouti que les deux précédents, reprenant le canevas progressif proposé par ″A Matter Of Life And Death″ en plus « lumineux ». Une musique certes éloignée du MAIDEN des 80’s mais si vous êtes restés bloqués sur cette époque, mieux vaut ne pas faire partie du voyage, vous pourriez demander à descendre avant l’arrivée… Oui, c’est un postulat à enregistrer une bonne fois pour toutes : IRON MAIDEN fait à présent, et depuis longtemps déjà, du Heavy Metal très mélodique à tendance progressive. On trouve ça passionnant ou on trouve ça poussif. En tout cas, pour peu que vous acceptiez le principe énoncé plus haut et que vous soyez convaincus par la démarche des Anglais, ce nouveau tour d’univers est très plaisant et nous montre que ces papys en ont encore dans les tuyères (alors, dernier album ou pas ?). Personnellement, j’adhère à cette démarche : allez, je me refais un tour de galaxie avec eux !

En bref :

Mes satisfactions de l’album : le morceau ″Mother Of Mercy″ et l’enchaînement des titres ″Isle Of Avalon″ / ″Starblind″ / ″The Talisman″ / ″The Man Who Would Be King″.

Ma déception : ″When The Wild Wind Blows″.

La nouveauté pas fulgurante mais c’est nouveau quand même ! : l’intro de ″Satellite 15… The Final Frontier″.

Ma surprise de l’album : ″The Alchemist″, un titre court pas chiant !


Note indicative : 3,5 (arrondi à 3)/5.

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- Bruce Dickinson (chant)
- Steve Harris (basse, claviers)
- Dave Murray (guitare)
- Adrian Smith (guitare)
- Janick Gers (guitare)
- Nicko Mc Brain (batterie)


1. Satellite 15… The Final Frontier
2. El Dorado
3. Mother Of Mercy
4. Coming Home
5. The Alchemist
6. Isle Of Avalon
7. Starblind
8. The Talisman
9. The Man Who Would Be King
10. When The Wild Wind Blows



             



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