Cette pochette, à l'image de celle du "A Real Live Dead One", me fascine depuis l'enfance. J'avais un pote, Colin, le fils de l'instit en charge des CE1, qui portait régulièrement ces deux tee-shirts de la Vierge de Fer et quand j'ai touché mes premiers deniers et suis parvenu à me procurer un album d'IRON MAIDEN, ce serait forcément "Fear Of The Dark", le plus bel artwork qu'ai jamais eu le groupe avec celui du "Live After Death" que je découvrirais bien plus tard.

Pour moi cet album a donc une valeur sentimentale, et "Be Quick Or Be Dead" ou encore "Afraid To Shoot Strangers" m'ont marqué pour une vie entière. Certes il y a ce ventre mou (la face B pour résumer) mais j'aime quand même bien "Chains Of Misery" avec ce côté Hard Rock prononcé qui colore l'album ("From Here To Eternity"). L'arrivée de Jannick Gers n'y est sans doute pas étrangère et donne un certain charme à "Fear Of the Dark", qui redresse carrément la barre après un "No Prayer For The Dying" un peu écrit par-dessus la jambe.

"Fear Of the Dark" vaut bien ses quatre étoiles et recèle encore de petites surprises comme "Fear Is The Key" et son côté légèrement oriental, ou "Childhood's End" et ses jolies harmonies maideniennes, à côté d'immenses tubes comme "Wasting Love" ou l'immense pièce-titre. Clairement un incontournable et le meilleur album des nineties.