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HELLOWEEN - Better Than Raw (1998)
Par JEFF KANJI le 19 Avril 2014          Consultée 12225 fois

Alors qu’on ne donnait pas cher de sa peau fin 1993, HELLOWEEN a accompli un spectaculaire retour en force, alignant deux excellents opus en 1994 et 1996 le réinstallant dans le trio de tête du genre qu’il a contribué à créer… Et il en avait bien besoin, le dissident GAMMA RAY explosant au même moment avec son premier chef d’œuvre ("Land Of The Free") et lui faisant beaucoup d’ombre, le débonnaire Kai Hansen ayant toujours conservé l’affection du public.

Mais notre équipe de choc menée par Andi Deris avait fort à faire. Alors que des quatre coins du monde se réveille le Heavy pour exploser dans un revival True Metal généralisé, il faut faire au moins aussi bien que "The Time Of The Oath". Si la touche d’humour est présente d’emblée sur l’introduction, que le groupe, par le titre alambiqué qu’il lui affuble, affirme plus que jamais son goût pour le second degré, on la retrouve également sur "Lavdate Dominvm". Je sais que ce titre a pu faire grincer quelques dents mais rien que pour avoir eu le culot d’en faire un titre Speed mélodique de 5 minutes wtf? –esque je dis bravo, même si malgré un refrain hymnique, on ne casse pas la baraque non plus.

"Better Than Raw" n’est pas moyen mais on ne peut nier un ventre mou handicapant où les sympathiques "Hey Lord!" et "Don’t Spit On My Mind" peinent à s’imposer après les offensifs "Push" et "Falling Higher", la première se présentant comme l’une des compos les plus agressives depuis les débuts du groupe, où Andi Deris est épatant dans un registre suraigu qu’on ne lui connaissait que rarement ("We Burn") et la seconde comme un titre de Speed aux multiples rebondissements dont seul HELLOWEEN a le secret. On retrouve cette même aptitude sur le définitif "Midnight Sun" qui viendra clore l’édition régulière de l’album en beauté.

Voilà le problème de "Better Than Raw", qui plutôt que de rester dans la droite lignée de son prédécesseur cherche à varier les plaisirs. Si le plus alternatif "Don’t Spit On My Mind" et ses chœurs ou encore le FM "Hey Lord!" sont plaisants, ils ne sont pas mémorables, là où "I Can" avec son statut de single radio-friendly s’en sort très bien… Mais la palme de l’expérimentation réussie revient à "Time" où l’art de changer d’ambiance est géré de main de maître par ce cher Andi qui démontre toute l’étendue de sa palette vocale. On en voudrait presque au groupe de ne pas avoir tapé aussi juste sur les morceaux cités plus haut, notamment ce "Revelation" qui part rondement bien avant de nous désenchanter là où nous pouvions penser nous embarquer dans une nouvelle approche de "Keeper Of The Seven Keys". Uli Kusch a bien mieux géré sa monture sur le terrible "Push" qui, lui, ouvre magistralement l’album.

À l’image de la pochette aguicheuse mais dérangeante (qui imaginait la sorcière aussi diaboliquement désirable) on a envie d’aimer "Better Than Raw" pour l’hymnique "A Handful Of Pain", pour ce "Time" hypnotisant, pour ce "Falling Higher" qui prolonge la jouissance de "Before The War" ou encore la fraîcheur de "I Can" qui gagne ses galons au fil des écoutes comme "Mrs God" parviendra à le faire quelques années plus tard. Hélas la variété de sa tracklist devient une hétérogénéité du fait de l’écart d’inspiration d’un titre à l’autre et il est malheureusement surpassé quelques mois plus tôt 1997 par le "Somewhere Out In Space" de GAMMA RAY (encore lui) mais aussi par les nouveaux géants du Nord STRATOVARIUS qui affirment la génération héritière d’HELLOWEEN. Même son Allemagne natale, qui voit l’explosion de BLIND GUARDIAN, GRAVE DIGGER, RAGE - tous trois ses contemporains - et les arrivées en force d’EDGUY, IRON SAVIOR et PRIMAL FEAR, commence à lui faire de l’ombre.

Difficile de devenir parent n’est-ce pas ? "Better Than Raw" tout en ne négligeant pas les fruits récoltés depuis quatre ans, peut être perçu comme une respiration salvatrice pour HELLOWEEN qui s’accordera carrément une récréation le temps d’un album de reprises. La formation hambourgeoise doit se maintenir au niveau sans se reposer sur ses lauriers auprès d’une concurrence rude, ce que "The Dark Ride" réussira pour le coup plus nettement en acceptant de se moderniser un peu.

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Par JULIEN




 
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   (5 chroniques)



- Andi Deris (chant)
- Roland Grapow (guitare)
- Michael Weikath (guitare)
- Markus Grosskopf (basse)
- Uli Kusch (batterie)


1. Deliberately Limited Preliminary Prelude...
2. Push
3. Falling Higher
4. Hey Lord !
5. Don't Spit On My Mind
6. Revelation
7. Time
8. I Can
9. A Handful Of Pain
10. Laudate Dominum
11. Midnight Sun



             



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