Ah bah voilà on le tient notre maillon faible des années 80 ! SIT est un bon album de Heavy, MAIS d’un niveau inférieur aux autres albums de MAIDEN de sa génération. Emporté dans notre élan et notre enthousiasme débordant, on a tendance à élever SIT au rang du dantesque Powerslave et de l’extraordinaire Seventh Son. Il n’en est rien. Aveuglé par les quelques fulgurances de l’album (citons Alexander, Wasted Years et Caught somewhere pour mettre tout le monde d’accord) et les quelques nouveautés distillées par le groupe, tout le monde semble fermer complaisamment les yeux sur les très moyennes Sea of Madness, Déjà Vu, Stranger in a Strange Land…

SIT est simplement le premier album de MAIDEN dans lequel la « recette » du groupe apparaît « visible » pour la première fois. De ce fait, l’album ne surprend pas, il se situe juste dans la continuité des précédents en reprenant des éléments que nous avons Déjà Vu (ah ah) par le passé. Evidemment, la pochette est super, y a plein de détails qui tuent, on pourrait faire tout un paragraphe sur la production, les guitares synthés et Philip K Dick… Sauf qu’au final tout cela est très secondaire quand les compos – elles – ne décollent pas vraiment et que le souffle épique si perceptible sur les précédents a été involontairement mis en berne sur cet album. Même « Alexander the Great » n’est pas si « énorme » que ça, quand on pose le truc à froid.

Non, ça ne peut pas valoir 5/5. Impossible.


Note : 3,5 / 5


Morceau préféré : Wasted Years
Le tube “tour de main de chez MAIDEN” : Heaven can wait
Zzzz zzzz : Déjà Vu, Sea of Madness, Stranger in a Strange Land
A redécouvrir : The Loneliness