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HEAVY METAL  |  COFFRET

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1983 Kill 'em All
1984 Ride The Lightning
1986 Master Of Puppets
1988 ...and Justice For Al...
1991 Metallica
1993 Live Shit: Binge & Purge
1996 Load
1997 Reload
1998 Garage Inc.
1999 S&m
2003 St. Anger
2008 Death Magnetic
2016 Hardwired... To Self-...
2023 72 Seasons
 

- Style : Exodus, Night Viper, Diamond Head, 4 Arm, Xentrix, Under The Oak, Evile, Spirit Web, Heathen, Anthrax, Slayer, Rage
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METALLICA - Live Shit Binge & Purge (1993)
Par POSSOPO le 28 Janvier 2007          Consultée 25399 fois

Mardi 26 Octobre 1993, METALLICA n'a jamais été aussi gros. Aucun groupe de metal n'a jamais été aussi gros. LED ZEPPELIN vivait dans un autre temps, VAN HALEN n'a jamais été énorme que sur un seul continent. Il y aurait bien GUNS N' ROSES si sa fanbase ne paraissait pas aussi instable en raison de sa boursouflure médiatique. Et puis, tous ces exemples représentent-ils sincèrement le monde du metal ? Du côté des vrais patchés, c'est le vide. Même IRON MAIDEN semble minuscule.
La popularité de METALLICA se caractérise, qui plus est, par une solidité qui, à l'époque, paraissait éternelle. Tout ça a grandi, mûri, progressivement et patiemment. Tout le monde s'est mis à METALLICA à des époques différentes et même la cohorte qui a découvert les hommes-chevaux (euh, les cavaliers) avec le "Black Album" a su se pencher sur le répertoire plus ancien, l'aimer, le préférer.
METALLICA n'a jamais voulu faire les choses comme les autres. "Garage Days" deuxième du nom était un pari osé, "Cliff'Em All" l'était tout autant. Les premières images venues accompagner un single mirent un temps fou à arriver (le groupe se refusant pendant de longues années à l'exercice du clip vidéo) et marquèrent le monde du metal.

Ces multiples raisons ne pouvaient que faire réfléchir Lars Ulrich et James Hetfield, tellement soucieux de l'image que peut transmettre leur bébé, lorsqu'ils décidèrent de proposer à leur triple montagne de fans le premier live de son histoire (exception faite des minuscules faces b de singles et autres discounets uniquement connus des collectionneurs les plus atteints). Oui, ce live se devait d'être exceptionnel. Et la plus simple façon de le rendre hors du commun consistait à le faire enfler au maximum. "Live Shit: Binge And Purge" sera donc un coffret. Trois CD's, trois vidéos, un livret plutôt joli et deux babioles sans intérêt histoire de contenter les amateurs de gadgets à peu de frais (un simili passe pour le fameux Snake Pit que l'on peut zieuter à loisir sur les vidéos et un pochoir tout pourri). Autre nécessité, faire l'expérience de la rareté. Et ce live ne sera tiré qu'en édition limitée. D'où le besoin impérieux de se dépêcher d'acheter l'objet tant convoité et très vite épuisé. Où celui d'être suffisamment patient et d'attendre que METALLICA se décide à augmenter peu à peu le nombre d'exemplaires mis sur le marché pour, finalement, en faire un produit comme tous les autres et passer au format DVD. La rumeur courra également de la présence sur ce live de l'intégralité des morceaux joués en public par METALLICA. Idée finalement abandonnée par souci de cohérence.

Trois concerts, l'audio de Mexico sur la fin de la tournée du "Black Album", la vidéo de San Diego en début de promotion du même album, la vidéo de Seattle, période "…And Justice For All".
Peu importe l'enceinte, chacun des concerts est en fait le montage de plusieurs dates (jusqu'à 5 dans le cas de Mexico), montage à la discrétion bienvenue, l'impression de show discontinu étant à peu près totale. A tel point que METALLICA a voulu, afin de permettre une immersion encore plus grande de l'auditeur/téléspectateur, conserver les moments faibles de ses prestations. Parlons plutôt de parties difficilement transposables pour une écoute de salon. Grand exemple, "Seek And Destroy" qui traîne sur une longueur infinie lors des concerts de 1992 et 1993. Evoquons également les soli de batterie et de guitare, pas forcément du goût de tout le monde. Avantage de cette politique extrémiste, les nombreuses reprises qui émaillent les trois shows ou le superbe "To Live Is To Die", conclusion d'un solo de Jason à Seattle…Du live parfaitement vivant, pourrait-on dire. Et du live pour les boulimiques de METALLICA, des heures et des heures de concert, le titre nous avait prévenu (tous à vos dicos bilingues).

J'adore démolir les mythes, casser les images d'artistes crétinement considérés comme inattaquables, briser la nuque aux albums adulés par tous. Seulement voilà, ce "Live Shit: Binge And Purge" recèle trop de merveilles (les intros d'Ennio Morricone, le "Justice Medley", la sublime transition "Fade To Black" "Master Of Puppets", le même "Master Of Puppets" joué en intégralité à Seattle, les rappels dantesques, les beuglements de Jason quand il tient le micro, la présence scénique des quatre musiciens…) pour que je refuse de me prosterner devant la majesté de l'œuvre. Et qui dit prosternation dit absence de critiques et adoration béate. J'ai déjà commis l'erreur d'évoquer quelques petits moins, je me rattraperai en n'évoquant nullement un montage vidéo aux effets et à l'image très légèrement brouillons, présents pour magnifier notre Dieu, non pas pour le regarder de façon objective.

METALLICA jouait sur du velours en cette année 1993, il pouvait…il devait se permettre la démesure. Il a fait dans l'hypertrophie sublime, il a fait ce que voulait le fan, il a eu raison.

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   (2 chroniques)



- James Hetfield (chant, guitare)
- Lars Ulrich (batterie)
- Kirk Hammett (guitare)
- Jason Newsted (basse)


1. Enter Sandman
2. Creeping Death
3. Harvester Of Sorrow
4. Welcome Home
5. Sad But True
6. Of Wolf And Man
7. The Unforgiven
8. Justice Medley

1. Through The Never
2. For Whom The Bell Tolls
3. Fade To Black
4. Master Of Puppets
5. Seek & Destroy
6. Whiplash

1. Nothing Else Matters
2. Wherever I May Roam
3. Am I Evil?
4. Last Caress / Green Hell
5. One
6. Battery
7. The Four Horsemen
8. Motorbreath
9. Stone Cold Crazy



             



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