Pas évident de vous parler de ces deux albums en même temps. Ce n'est pas franchement l'esprit de l'Histoire.
Sortis à deux dates différentes ("Live" puis "Dead"), ces lives ont du mal à exister après la merveille "Live After Death".
Voilà, c'est dit.

Bon, maintenant, en terme de patate et de plaisir, hé bien il ne faut pas trop faire sa diva non plus.
En prenant l'ensemble des 23 titres, on peut facilement voir que le "Live One" est axé sur les morceaux récents tandis que le "Dead One" fait la part belle, sous entendu "intégrale", aux bons vieux classiques du groupe. Mais pas seulement : on pourra se faire plaisir en présence de quelques "raretés" plutôt bien vues.

Ces deux opus ont énormément tourné sur ma chaîne et ce pendant de nombreuses années. A tel point qu'actuellement, je viens de me rendre compte que le "Live One" est rayé sur "Fear Of The Dark" (qui me fout des frissons à chaque fois dans cette version au passage).
J'ai sans doute craqué pour le groupe à cette période. "Somewhere In Time" m'avait définitivement conquis mais j'avais du mal avec la lenteur du groupe en studio.
Ici, les titres prennent un peu de speed pour mon plus grand plaisir.
La voix de Bruce ? Moi, elle me convient parfaitement. C'est l'esprit "Live".
Ses interventions en français me font marrer (quel kitsch !) et sont une marque de fabrique du groupe qui parle et communique (il s'agit encore d'un patchwork des prestations live de MAIDEN à travers le monde).
Même si "Tailgunner" me fait chier à chaque fois, on prend son pied avec "The Evil...", "Bring Your Daughter...", l'immense "The Trooper" ou le mythique (cocorico) "2 Minutes..." (live from Paris). C'est là que le "Dead One" enterre le "Live One" : il est composé des monuments intemporels d'IRON MAIDEN et fait méchamment de l'ombre à la concurrence.

IRON MAIDEN continue son marketing de dingos : des artwork par forcément mortels aujourd'hui mais je peux vous dire qu'ils attiraient l’œil à l'époque car ces albums étaient dans tous les rayons et le bon vieux coup des classiques survitaminés en live qui font de ces deux opus un super moment, loin mais alors très loin de l'emmerdement actuel que le groupe nous (res)sert encore et encore...

Arrêtez de faire la fine bouche et savourez, bordel !

"Live One" : 3/5.
"Dead One" : 4/5.

Verdict : 3,5/5, que la nostalgie me fait arrondir au supérieur...