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HEAVY METAL  |  STUDIO

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1974 Kiss
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1979 Dynasty
1980 Unmasked
1981 Music From The Elder
1982 Creatures Of The Nigh...
1983 Lick It Up
1984 Animalize
1985 Asylum
1987 Crazy Nights
  Exposed
1989 Hot In The Shade
1992 Revenge
1993 Alive Iii
1996 Kiss Unplugged
1997 Carnival Of Souls: Th...
1998 Psycho Circus
2009 Sonic Boom
2012 Monster
2016 Kiss Rocks Vegas
 

- Style : The Dead Daisies, Slade, Poison, Star Rats, Sweet
- Membre : Mountain, Black Sabbath, Black Country Communion, Vinnie Vincent Invasion , Alice Cooper
- Style + Membre : Ace Frehley
 

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KISS - Lick It Up (1983)
Par DARK BEAGLE le 5 Juin 2018          Consultée 1306 fois

1983 va marquer un tournant important dans la carrière de KISS vu que pour la première fois, le groupe va apparaître sans son maquillage sur une pochette, après une décennie à cultiver le mystère façon super-héros qui essaye de protéger son alter ego. Voilà de quoi faire un joli coup de pub autour d’une formation qui revient de loin et qui aimerait retrouver les chiffres de vente de la grande époque (sur la jaquette, les S de KISS ressemblent à des S façon SS – n’oublions pas que Paul et Gene sont juifs avant de lancer toute polémique ! – mais dans les yeux de Simmons, ils pourraient être le symbole du sacro-saint dollar).

"Creatures Of The Night" avait engendré un regain d’intérêt pour le groupe, qui renouait avec un son plus lourd, plus Hard, voire carrément Heavy Metal. Une façon de se réconcilier avec la branche la plus « extrême » de ses fans, pas forcément la plus Rock’N’Roll. Et surtout, le disque a révélé un guitariste capable de prendre la relève d’un Ace Frehley fatigué et blessé, dans le corps comme dans l’esprit avec ses abus d’alcool, en la personne de Vinnie Vincent. Vinnie Vincent, c’est le mec qui a assimilé parfaitement le jeu de son prédécesseur, cette tendance à sonner plus Heavy que les autres sans se défaire pour autant du côté remuant et Rock de ses camarades. Et ce dernier s’implique grandement dans la composition, donnant des couleurs à KISS que le groupe n’avait que par intermittence.

Et les musiciens reprennent là où ils se sont arrêtés, en se donnant un peu plus de fluidité, en accordant une attention particulière à certains refrains, qui fonctionnent très bien, comme celui de "Exciter", ou l’entame idéale, la fois Heavy et mélodique, où l’on reconnaît très bien la patte de Paul Stanley sur le refrain justement. Simple, efficace. Du KISS qui tient la forme en quelque sorte. La batterie de Eric Carr est toujours aussi monstrueuse, la production de Michael James Jackson met vraiment son jeu en valeur et cela donne une dynamique essentielle à l’équilibre de cet album.

Et les titres se succèdent, assassins, virulents. On se souviendra avec un sourire en coin de la teneur des clips tirés de cet album, où l’on voyait les musiciens évoluer dans un monde détraqué, entre le post-apocalyptique et une taverne où le moindre pet de travers peut provoquer un massacre. Cela ne se ressent pas toujours dans les faits, à l’oreille seule, même si le travail sur les riffs est appréciable. Contrairement à "Creatures Of The Night", Stanley tire admirablement bien son épingle du jeu, quand Simmons marque un peu le pas, ce qui fait que la fin de l’album s’essouffle quelque peu, après "A Million To One" qui vient quelque peu calmer le jeu.

Si on s’était arrêté sur les sept premiers morceaux, on tenait peut-être le meilleur album de KISS. Mais il y a les trois derniers, où l’on ne retrouve que Gene Simmons et où malheureusement il va sonner un peu trop lourdingue après la différence de textures du reste, où l’on a aussi bien quelque chose qui s’approche du bourrinage en règle ("Gimme More") que de l’hymne que l’on attendait pas, comme l’excellent "All Hell’s Breakin’ Loose", un morceau composé à quatre qui tient en haleine avec son refrain efficace à souhait (tu la sens la présence de Paul Stanley, tu la sens ?).

"Lick It Up", ce sera également le clap de fin pour Vinnie Vincent, pourtant essentiel en cette période de renouveau. Il faut dire que le guitariste était assez peu gérable et doté d’un melon peut-être encore plus développé que la paire Stanley/Simmons (si c’est possible). De son passage éclair au sein de KISS, il restera cette fulgurance Heavy Metal qui ne sera pas dénuée de charme. Il faudra attendre "Revenge" en 1992 pour retrouver le groupe aussi à l’aise dans ce domaine. Et étrangement, il s’agit d’un album pour lequel il posera sa patte. Comme quoi…

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   (3 chroniques)



- Paul Stanley (guitare, chant)
- Gene Simmons (basse, chant)
- Vinnie Vincent (guitare)
- Eric Carr (batterie)


1. Exciter
2. Not For The Innocent
3. Lick It Up
4. Young And Wasted
5. Gimme More
6. All Hell's Breakin' Loose
7. A Million To One
8. Fits Like A Glove
9. Dance All Over Your Face
10. And On The 8th Day



             



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