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HARD ROCK  |  STUDIO

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1974 Kiss
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1977 Love Gun
  Alive Ii
1978 Kiss Meets The Phantom O...
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  Gene Simmons
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1979 Dynasty
1980 Unmasked
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1982 Creatures Of The Nigh...
1983 Lick It Up
1984 Animalize
1985 Asylum
1987 Crazy Nights
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1989 Hot In The Shade
1992 Revenge
1993 Alive Iii
1996 Kiss Unplugged
1997 Carnival Of Souls: Th...
1998 Psycho Circus
2009 Sonic Boom
2012 Monster
2016 Kiss Rocks Vegas
 

- Style : The Dead Daisies, Slade, Poison, Star Rats, Sweet
- Membre : Mountain, Black Sabbath, Black Country Communion, Vinnie Vincent Invasion , Alice Cooper
- Style + Membre : Ace Frehley
 

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KISS - Kiss (1974)
Par POWERSYLV le 13 Décembre 2006          Consultée 36140 fois

KISS. Rien que l’évocation de ce nom dans la sphère du metal voire dans l’univers de la Rock music fait automatiquement délier les langues. Voilà un groupe qui ne laisse pas indifférent. Adulé ou détesté, le gang de New-York reste quoi qu’on en dise et à l’instar d’un BLACK SABBATH (dans un autre registre) un combo dont se sont inspirés bon nombres de groupes, qu’ils soient Rock, hard, heavy, thrash voire death ou Black Metal. Parlez un peu de KISS à Sebastian Bach (ex-SKID ROW), Scott Ian (ANTHRAX) ou même Abbath (IMMORTAL) et ceux-ci pourraient vous tenir des discours pendant des heures. Mené par l’hydre à 2 têtes (maquillées) Simmons/Stanley qui ont prouvé qu’ils n’avaient pas leur pareil pour pondre des hymnes immédiats et fédérateurs, KISS a précisément écrit un nombre impressionnant de classiques du hard Rock. C’est aussi ce combo phare de la deuxième vague du hard Rock américain (la première vague étant représentée par des groupes plus sérieux, politisés et réalistes comme le MC5 ou les STOOGES, ou ésotériques comme BLUE OYSTER CULT) qui a porté en son temps à son paroxysme l’exagération et le concept de « Rock’n Roll Circus », exploité aussi par ALICE COOPER dans un registre plus grinçant et macabre. Ici avec KISS, tout est maquillages, guitares-fusées, explosions, confettis, spectacle, fun, « party everyday », etc … enfin, j’oubliais aussi … la musique bien sûr :).

Une exagération faite à la base pour impressionner. Impressionner ... « Impressionnant » : tel fut le mot qu’employèrent sans doute les jeunes Gene Simmons (né Gene Klein) et Paul Stanley (né Stanley Eisen) alors qu’ils ne se connaissaient pas encore pour décrire les concerts des ROLLING STONES, des BEATLES et autres groupes Rock de la vague anglaise qui avait déferlé dans les années 60 et auxquels ils avaient assisté. C’est surtout l’impact des groupes sur les meutes de jeunes filles dans le public qui a fait dire aux 2 jeunes gens : « C’est ça que je veux faire ! » (la légende rapporte que le nombre de conquêtes de Gene Simmons pendant sa carrière est assez notoire en la matière). Dès lors, la voie est tracée. Gene Simmons fonde en 1970 le groupe RAINBOW (rien à voir avec le futur groupe de Ritchie Blackmore), il est rejoint par plusieurs musiciens dont Paul Stanley. Début 1971, RAINBOW devient WICKED LESTER. Fin 1972, Peter Criss (ex-CHELSEA) fait son entrée à la batterie et vers Noel de la même année, après avoir passé une petite annonce, Ace Frehley est admis comme second guitariste. WICKED LESTER avait déjà écrit pas mal de morceaux dont certains seront repris ultérieurement dans les premières années de KISS. Un premier album a été composé mais ne verra jamais le jour.

Janvier 1973, WICKED LESTER devient KISS et continue d’expérimenter les maquillages sur scène lors de concerts dans les pubs de New-York, ce qui sera leur marque de fabrique visuelle. Le groupe étend sa réputation live et tout le monde se demande alors qui sont ces mystérieux personnages. Un peu plus tard dans l’année, le gang rencontre Eddie Kramer (qui a travaillé entre autres avec Jimi Hendrix) et Neil Bogart, patron de Casablanca qui leur fait enfin signer un contrat discographique. Tout est prêt pour que nos 4 super héros prennent leur envol. Et c’est vers l’été 1974 que sort ce premier album auto-intitulé à la pochette où figurent nos 4 protagonistes qui se découpent sur un fond noir. Ils sont là, figés pour l’éternite : Gene le Vampire, Paul le Fils des Etoiles, Ace le Guitariste Cosmique et Peter le Félin. Sur ce premier disque, le Hard Rock Kissien prend forme : direct, refrains entêtants, titres faciles à retenir (hymnes) et présence de 2 chanteurs principaux (Gene avec son chant plus rauque, et Paul avec ce timbre un peu plus aigu). Il est clair que le but n’est pas d’être technique mais d’être avant tout « rock’n roll », même si Ace sait se fendre de jolis soli mélodiques et bien Rock.

Quasiment tous les titres présents ici sont des hymnes que le groupe reprend encore actuellement en concert. « Strutter » et son refrain simpliste au riff acéré, les rock’n roll « Nothin’ To Lose », « Let Me Know » et « Kissin’ Time », les plus heavy « Firehouse », « Cold Gin » et « 100.000 Years ». « Deuce » reste un des morceaux de bravoure de ce premier opus et a été repris par exemple par Lenny Kravitz. Le séduisant et langoureux instrumental « Love Theme From Kiss » est peut-être le morceau le plus anecdotique du disque. Enfin, le terrible « Black Diamond » représente l’assaut final, avec ce break et ce solo de guitare dantesque tout droit sorti du cerveau du génial Ace Frehley, sans parler du final en spirale où l’on entend le titre se ralentir jusqu’à atteindre une lourdeur de plomb en allant en s’éloignant. Effet assuré.

C’est ainsi que se termine ce premier opus, frais, spontané et teenager. KISS fait ainsi son entrée dans le monde du rock’n roll sans pour autant déclencher de réelle hystérie mais plutôt de la curiosité. « It’s A Long Way To The Top » qu’il disait l’autre … les 4 hommes l’apprendront à leur dépend et il faudra encore 2 albums studio, un live (salvateur) et un peu plus d’un an de galère pour que le groupe accède au statut de superstar et à la reconnaissance dont rêvaient ses 2 géniteurs. Une superbe entrée en matière pour ce groupe majeur, l’un des pionniers en matière de Rock « grand spectacle ». Ce premier album éponyme doit être celui que j’affectionne le plus de leur première époque, tout simplement.

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   (3 chroniques)



- Paul Stanley (chant, guitare)
- Gene Simmons (chant, basse)
- Ace Frehley (guitare, chant)
- Peter Criss (batterie, chant)


1. Strutter
2. Nothin' To Lose
3. Firehouse
4. Cold Gin
5. Let Me Know
6. Kissin' Time
7. Deuce
8. Love Theme From Kiss
9. 100.000 Years
10. Black Diamond



             



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