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HEAVY METAL  |  STUDIO

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BLACK SABBATH - Black Sabbath Vol. 4 (1972)
Par DARK BEAGLE le 25 Août 2017          Consultée 10969 fois

1972. La popularité de BLACK SABBATH ne cesse de grandir, même si Bill Ward connaît quelques problèmes de santé et que le groupe doit faire une croix sur le reste de la tournée. Annoncé au début d’année, le nouvel album, dont le titre de travail est "Snowblind", ne verra finalement le jour qu’en septembre, la santé de divers membres étant touchée. Le rythme de fou que suivait le groupe et les diverses dépendances auront eu raison des organismes, mais ne pensez pas que les musiciens se soient calmés pour autant, loin de là ! Les paradis artificiels sont toujours très présents et commencent même à se diversifier…

Nous avions laissé les musiciens BLACK SABBATH à se rouler des joints, nous les retrouvons le nez dans la cocaïne. Le délire n’est plus le même et encore une fois, la maison de disque américaine, Warner, a mis le holà quant au titre du nouvel album, "Snowblind" étant une référence bien trop évidente à la drogue. Cela n’a pas empêché le groupe de dédicacer cet album à The Great Coke Cola of Los Angeles, ce qui ne fait aucunement référence à une célèbre marque de boisson gazeuse. Donc il fallait trouver un nouveau titre rapidement et plutôt que de piocher parmi la track-list, le groupe a opté pour un "Vol 4" qui indique bien pour ceux qui n’avaient pas suivi qu’il s’agisse de la quatrième offrande. Pour la pochette, un footage live de Ozzy avec sa célèbre veste à franges. Simple, net, efficace, et qui sera souvent reprise ou parodiée (comme l’EP "Planet Caravan" de PANTERA ou le "Volume 2" de SLEEP).

"Vol 4" marque la fin d’un cycle. Iommi va commencer à inclure du clavier à la musique de BLACK SABBATH, en mesures discrètes, pas de quoi dénaturer le cocktail de riffs lourds et de basse tonitruante sur une batterie puissante. C’est d’ailleurs Iommi qui va se charger de la production, en lieu et place de Rodger Bain qui s’était chargé des trois premiers opus. Ce qui va surtout changer, c’est l’ambiance. "Master Of Reality", c’était l’apologie de la drogue qui fait rire et si certains riffs étaient sombres, il y avait quelque chose de léger. Sur "Vol 4", les paradis artificiels ne sont plus drôles. Il y a une espèce de noirceur qui se dégage de tout cela. Une véritable plongée en eaux troubles à laquelle semble nous convier le Ozzy de la pochette…

BLACK SABBATH retrouve des relents bluesy sur "Wheels Of Confusion", un morceau lancinant avec un Ozzy qui semble complètement possédé. Mais nous ne sommes plus dans l’approche très lente du groupe à l’époque de "Paranoid", c’est plus lisse, moins saccadé. Son final est somptueux, avec une accélération bienvenue et un solo enflammé de la part d’un Iommi en état de grâce ; assurément un des classiques parmi les plus mésestimés du SAB’. Mais surtout, "Vol 4" va être un album de contrastes et il s’avère être un des plus varié de la première période, même si parfois on est en droit de lever un sourcil interrogateur quant aux motivations et aux expérimentations du groupe.

Si l’instrumental "Laguna Sunrise" représente un véritable rayon de soleil et se rapproche de ce qui a été fait dans le domaine sur l’album précédent, "FX", lui, porte bien son nom. Presque deux minutes de bruitages qui ne servent à rien, sinon à introduire "Supernaut", mais l’intérêt, encore aujourd’hui, fait débat. On peut également se pencher sur "Changes", qui est la ballade de rigueur et qui tranche complètement avec "Planet Caravan" ou "Solitude". Ces dernières avaient quelque chose de spatial, étrangement planant ; "Changes" a déjà quelque chose de plus personnel, elle s’inspire de la rupture entre Bill Ward et sa première femme (ça, c’était l’instant Nightfall People, avec des nouvelles super fraîches). Ensuite, pour essayer d’apporter une dramatique, elle est jouée au mellotron, et Ozzy chante dessus, apportant de vrais sentiments malgré sa voix de canard. Le résultat est étrange. La mélodie reste bien en tête, mais c’est peut-être bien l’un des titres les plus faibles sur ce disque, avec "Cornucopia", mi-figue mi-raisin lui aussi, dans un registre plus abrasif.

Puis il y a les morceaux qui font mouche, instantanément. Bien sûr, il y a "Snowblind", qui aurait dû donner son nom à l’album et qui est une véritable perle, le genre de classique instantané qui va marquer. Heavy, sombre et froid, "Snowblind" est le pivot central ce cet album, avec un Ozzy écorché vif, qui raconte l’effet de la cocaïne dans son organisme. C’est intimiste sans être racoleur et c’est une véritable prouesse ; beaucoup de groupes se casseront les dents à cet exercice. Mais il ne faut pas renier "Supernaut", lourd, avec sa guitare enflammée, ou "St Vitus Dance", faussement joyeuse dans son approche musicale. Et bien sûr, difficile de passer outre "Under The Sun", Heavy à souhait, qui clôt le débat de façon magistrale.

L’alchimie est ici instable, mais elle tient malgré tout. Certaines idées ne se marient pas forcément bien entre elles, certains morceaux pâlissent de la comparaison avec leurs voisines ("Cornucopia", "Changes"…), quand d’autres resplendissent et transpirent l’inspiration. Bien sûr, il n’y a pas l’unité que l’on trouvait sur "Master Of Reality", il n’y a pas ce côté « stoner » lié à la drogue douce. Ici non, c’est déchiré, parfois déchirant, terrible dans ses réussites et effrayant dans ses baisse de régime. "Vol 4", c’est l’image d’un groupe au bord du gouffre.

BLACK SABBATH, en l’espace de deux albums, a chanté, voire glorifié la drogue, sous de nombreuses formes. "Vol 4" s’écarte encore un peu plus des thématiques évoquées sur les deux premiers opus et s’il semble par moments bancal, il regorge de nombreux titres qui s’inscrivent dans les classiques du groupe. Parfois, il faut creuser un peu, apprivoiser les riffs, les mélodies, pour se laisser happer et sombrer avec les musiciens dans leurs rêves marqués par les psychotropes. "Vol 4" n’est assurément pas le meilleur de la première période de BLACK SABBATH, il n’est pas le plus mauvais non plus. Juste sur le fil tranchant du rasoir. La même lame qui servait à faire des rails de coke…

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- Ozzy Osbourne (chant)
- Tony Iommi (guitare, claviers)
- Geezer Butler (basse)
- Bill Ward (batterie)


1. Wheels Of Confusion/the Straightener
2. Tomorrow's Dream
3. Changes
4. Fx
5. Supernaut
6. Snowblind
7. Cornucopia
8. Laguna Sunrise
9. St. Vitus' Dance
10. Under The Sun/every Day Comes & Goes



             



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