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HEAVY METAL  |  LIVE

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  Paranoid
1971 Master Of Reality
1972 Vol. 4
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1976 Technical Ecstasy
1978 Never Say Die
  Never Say Die
1980 Heaven And Hell
  Live At Last
1981 Mob Rules
1982 Live Evil
1983 Born Again
1986 Seventh Star
1987 The Eternal Idol
1989 Headless Cross
1990 Tyr
1992 Dehumanizer
1994 Cross Purposes
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1995 Cross Purposes Live
  Forbidden
1996 The Sabbath Stones
1998 Reunion
2002 Past Lives
  Symptom Of The Universe
2004 Black Box : The Complete...
2007 The Dio Years
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2008 The Rules Of Hell
2009 The Devil You Know ( ...
2010 Neon Nights : Live At Wa...
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- Style : The Vintage Caravan, Sarasin, Psychedelic Witchcraft, Path Of Samsara, Childrenn, Scorpion Child, High Fighter, Motorowl, Witchcraft, Khemmis, Count Raven, Age Of Taurus, Orchid, Kadavar, Sheavy, Sir Lord Baltimore, Blue Öyster Cult, The Order Of Israfel , Ashbury, Messa, Tar Pond, Ningen Isu, Blood Ceremony
- Membre : The Dead Daisies, Trapeze, Gogmagog, Jeff Beck, The Rods, Rock Aid Armenia, Badlands, Iommi, G//z/r, Black Country Communion, Michael Schenker, Snakecharmer, Axel Rudi Pell, Wami, Deep Purple, Rainbow, Kiss, Dio
- Style + Membre : Tony Martin , Heaven & Hell, Ozzy Osbourne
 

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BLACK SABBATH - Reunion (1998)
Par DARK BEAGLE le 1er Avril 2020          Consultée 3118 fois

Le festival itinérant Ozzfest fut mis en place par le couple Osbourne en 1996 et ceux qui ont pu assister aux shows en 1997 ont eu le plaisir de voir Tony Iommi et Geezer Butler monter sur scène à la fin du show d’Ozzy pour interpréter quelques classiques du SAB’ avec Mike Bordin à la batterie. À ce moment, le chanteur avait sorti un "Ozzmosis" deux ans plus tôt et ne semblait pas prêt à lui donner un successeur, Geezer épatait son monde avec son projet hyper burné G//Z/R (je le répète : si vous ne connaissez pas, jetez impérativement une oreille dessus !) tandis que Iommi avait savamment torpillé une légende du Heavy Metal avec "Forbidden", paru à la même époque que "Ozzmosis". La situation semblait donc assez idéale pour penser à une reformation, mais pour qu’elle soit valide, il fallait que Bill Ward puisse participer.

L’état de santé du batteur était un facteur aléatoire, ses abus durant les années 70 et 80 ayant laissé de sacrées marques sur son organisme. Pourtant, il se montra disponible et BLACK SABBATH Mark I aura ainsi pu se produire deux soirs de suite à domicile, au NEC de Birmingham, devant un public monstrueux venu pour voir la légende évoluer sur scène. Beaucoup de personnes n’avaient pu voir le groupe dans sa formation initiale sur scène et la représentation a tout de la grande messe face à ses fidèles de longue date, des amateurs de Metal curieux et les enfants de ceux qui ont assisté aux premiers pas scéniques du monstre au début des années 70. Les deux soirées de décembre 1997 étaient déjà entrées dans l’Histoire, il fallait donc les immortaliser. Les enregistrements sortiront quasiment un an plus tard sous le nom évocateur de "Reunion", le 20 octobre 1998, avec sa pochette simple, mais efficace.

Geoff Nicholls est toujours présent, dans l’ombre, pour assurer les quelques parties de clavier d’une setlist qui fait la part belle aux quatre premiers albums. Le public est quant à lui vraiment déchaîné, très présent. Il donne l’impulsion qu’il faut à "Children Of The Grave", il donne de sa personne sur l’introduction de "Iron Man" et surtout, il livre le plus bel hommage qu’il pouvait faire en donnant la réplique à Ozzy d’entrée de jeu sur "War Pigs", le Madman se chargeant de la première strophe, l’assistance entonnant la seconde, ainsi de suite. L’ambiance est géniale et pour ce premier enregistrement en public avec le line-up originel on ne pouvait rêver mieux, "Live At Last" n’étant alors à ce moment pas reconnu par le groupe. Et pour le coup, le "Live Evil" avec Dio se fait complètement éclipser.

C’est à partir de là que je vais me mettre les pro-Ozzy à dos. Donc vous avez le droit de me contredire, d’argumenter dans votre sens, en opposition au mien et avec toute la courtoisie possible et nécessaire. Les messages insultants ne seront pas validés, sauf si nous les trouvons rigolo, donc si vous choisissez cette option, montrez-vous imaginatifs.

Parce que, voyez-vous, le problème de cet album live, c’est Ozzy. Le chanteur est tout simplement insupportable, à monopoliser l’attention en haranguant la foule de façon continue. Et en plus, il ne chante pas très juste. Vous allez me dire que sur album, c’est parfois discutable également, mais ici, cela devient rapidement horripilant. Il est aux fraises sur la plupart des morceaux, il n’apporte pas vraiment de profondeur à l’ensemble et là, si l’on compare au "Live Evil" avec son ennemi préféré, Ronnie James Dio, le lutin se montre bien plus intéressant dans son interprétation même s’il crie aussi pas mal. Et les deux plantent "Paranoid" au final. Et c’est franchement dommage, parce que derrière lui, le reste du groupe livre une prestation de haute volée et mention spéciale à Bill Ward qui assurera les deux soirées dans leur intégralité malgré sa santé vacillante.

Mais Ozzy s’amuse comme un petit fou, il est en forme le bougre. Il se montre disert, sur ce point il n’y a rien à lui reprocher, il explique bien les choses, recadre quand il le faut (son petit speech avant la chanson "BLACK SABBATH"), mais il est assez difficile de le trouver crédible quand il explique que les types qui jouent à ses côtés lui ont beaucoup manqué, surtout quand on connaît ses envies de voir ailleurs qui sont apparues dès la seconde moitié des années 70 et qu’il s’est bien arrangé pour semer le trouble au sein de son ancien groupe quand celui-ci évoluait avec Dio. Après, il tient son rôle de frontman, mais cela ne l’empêche pas d’avoir perdu de sa superbe et du côté sulfureux que l’on associe au Ozzy de BLACK SABBATH (son rire sur la chanson éponyme n’a plus rien de désespéré ou d’effrayant et de ce fait, ne fonctionne pas très bien).

Puis il y a le problème de la setlist. Certes, les quatre premiers albums regorgent de classiques et ressortir "Spiral Architect" des tiroirs, cela fait forcément plaisir. Que "Never Say Die!" ne soit pas représenté, vu sa mauvaise réputation et le manque d’implication d’Ozzy lors de sa conception, c’est tout à fait logique. Mais faire l’impasse sur "Sabotage" sous prétexte que c’était une période difficile, qu’Ozzy était malheureux lors de sa conception et qu’il rappelle des mauvais souvenirs à tout le monde, c’est un peu prendre les fans pour des cons, surtout quand on propose l’incongru "Dirty Women" de "Technical Ectasy" comme un ovni venu d’on ne sait où. J’aime bien le titre, mais franchement, devoir se passer de classiques comme "Hole In The Sky", "Symptom Of The Universe", c’est rageant. Vous me direz, il y a "Past Lives" pour cela… Avec "Megalomania" en prime…

Alors non, tout n’a pas les allures du rouleau compresseur annoncé. "Fairies Wear Boots" est sympa sans plus, "Sweet Leaf" perd beaucoup de sa saveur enfumée, "Iron Man" ne laisse pas de souvenir impérissable jusqu’à ce que Iommi se lâche sur son solo. Tout reste très sage, il n’y a pas la place pour un peu d’improvisation, ni pour surprendre vraiment le public (à l’exception de ces "Spiral Architect" et "Dirty Women"). Heureusement, il y a quelques moments grandioses, comme ce "Children Of The Grave" joué avec une force de conviction qui fait plaisir à entendre ou ce "War Pigs" d’anthologie qui se montre impérial grâce à ce public gonflé à bloc. Merci à lui d’être là, il offre au groupe une ambiance rêvée et qui le tire vers le haut.

Bref, même si l’aspect nostalgie joue beaucoup (je tiens à préciser que je suis très fan des albums de BLACK SABBATH de 1970 à 1986, et que ce pauvre Tony Martin a fait à mes oreilles un travail somme toute correct étant donné les circonstances), difficile de mettre plus de trois à ce Live. La setlist est pourtant alléchante (même si trop incomplète à mon goût), même si Ozzy refuse pertinemment de chanter ce qu’il n’a pas chanté sur album avec le SAB’, nous privant d’une ribambelle de classiques malgré tout, mais il manque une certaine dose de magie, même noire. Mais ce qui va finalement plomber la fin du deuxième disque, ce sont les deux morceaux studio.

"Psycho Man" et "Selling My Soul" sont deux nouvelles compositions nées de l’imagination de Tony Iommi et Ozzy Osbourne. Et là, la présence de Geezer Butler à l’écriture manque cruellement. Il ne se passe pas grand-chose, c’est assez plat et puisqu’on parlait de magie juste avant, elle est carrément absente ici. Autant sur les pistes live on peut parler de sorcellerie parce qu’il y a le line-up sulfureux des premiers albums, mais alors là… "Selling My Soul" est juste indigne tandis que "Psycho Man" manque clairement de puissance et de profondeur pour mériter mieux qu’une petite écoute polie, parce que la chanson est présente après "Paranoid" et que la flemme nous pousse à laisser le disque mourir de lui-même…

Au final, ce "Reunion" est un peu de la poudre aux yeux. Rien de vraiment concret n’en aura découlé avec Ozzy jusqu’à "13". Entretemps, Geoff Nicholls aura été remplacé par Adam Wakeman (fils de Rick). Après tout, le claviériste a commencé à travailler pour le SAB’ à l’époque de Dio, un vestige d’un passé à effacer. Puis Geezer et Tony retrouveront Dio justement avec lequel ils joueront sous le nom de HEAVEN AND HELL. Alors oui, cela aura fait plaisir aux nostalgiques, mais il y a quand même un peu de foutage de gueule quelque part. En même temps, vu la qualité des deux titres studio, c’est peut-être mieux que rien n’en soit sorti…

Note réelle : 2,5/5.

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- Ozzy Osbourne (chant)
- Tony Iommi (guitare)
- Geezer Butler (basse)
- Bill Ward (batterie)


1. War Pigs
2. Behind The Wall Of Sleep
3. N.i.b.
4. Fairies Wear Boots
5. Electric Funeral
6. Sweet Leaf
7. Spiral Architect
8. Into The Void
9. Snowblind
10. Sabbath Bloody Sabbath
11. Orchid/lord Of This World
12. Dirty Women
13. Black Sabbath
14. Iron Man
15. Children Of The Grave
16. Paranoid
17. Psycho Man
18. Selling My Soul



             



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