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1990 Tyr
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- Style : The Vintage Caravan, Sarasin, Psychedelic Witchcraft, Path Of Samsara, Childrenn, Scorpion Child, High Fighter, Motorowl, Witchcraft, Khemmis, Count Raven, Age Of Taurus, Orchid, Kadavar, Sheavy, Sir Lord Baltimore, Blue Öyster Cult, The Order Of Israfel , Ashbury, Messa, Tar Pond, Ningen Isu, Blood Ceremony
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- Style + Membre : Tony Martin , Heaven & Hell, Ozzy Osbourne
 

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BLACK SABBATH - Tyr (1990)
Par DARK SCHNEIDER le 27 Janvier 2016          Consultée 11650 fois

Avec "Headless Cross", BLACK SABBATH a franchement poussé le bouchon un peu trop loin en matière d'ésotérisme forcé. Tout cela était trop caricatural il faut l'avouer, le groupe était à la limite de sombrer dans l'autoparodie. Sans un Geezer derrière la plume, SABBATH perdait en crédibilité, ne faisait plus peur. Il fallait du changement, et vite ! Le résultat : "Tyr". Le nom, la pochette, les titres des morceaux, tout laisse supposer que Iommi et ses sbires ont voulu proposer quelque chose de différent. Effectivement, après un éclair de lucidité Iommi somma Tony Martin d'écrire des paroles un peu plus subtiles. D'où, entre autres, quelques textes évoquant les dieux nordiques, à une époque où ce type de lyriques n'étaient pas aussi commun que de nos jours. De plus, tout le visuel de l'album est axé sur cette thématique. Pourtant, "Tyr" n'est pas un concept album, seul une poignée de titres évoque la mythologie, et la plupart des morceaux n'ont pas de liens entre eux.

Mais même si cette allure de concept album est finalement trompeuse, "Tyr" se distingue nettement du reste de la discographie du groupe. Il est assez à part, ce qui lui confère une identité forte qui le rend sans conteste plus intéressant que bien d'autres albums de l'ère post-Ozzy.

En premier lieu, la production est vraiment très éloignée de la lourdeur coutumière du groupe. Même "Seventh Star", qui a bien des égards n'avait de SABBATH que le nom, proposait au moins un son plus épais. Tout sonne plus léger ici, peut-être est-ce dû à l'arrivée du mercenaire Neil Murray à la basse ? Ou peut-être juste un choix artistique afin de différencier "Tyr" ? Quoiqu'il en soit le résultat est là. Ce manque de lourdeur peut décevoir, et il est certes un peu pénalisant pour un titre comme "The Sabbath Stones", sans doute le morceau du disque le plus conforme à la facette Doom du groupe. Mais qu'importe. Car au final la plupart des morceaux trouvent là un son à l'avenant, qui permet même de mieux se concentrer sur leur qualité intrinsèque et leur dimension foncièrement épique.

Car en second lieu, "Tyr" regorge de bons titres ! Certes, les premiers arpèges peuvent nous laisser croire que SABBATH cherche de nouveau à réitérer "Heaven And Hell", tant l'intro d'"Anno Mundi" rappelle "Children Of The Sea", mais ce n'est pas qu'un faux semblant, l'opener prenant finalement d'autres chemins, aux allures mystiques. Le groupe réussit une fois de plus son entrée. "The Law Maker" est quant à lui un missile de Heavy rapide et percutant, dont l'impact est amplifié par la prestation explosive de Martin, qui n'a certes jamais autant cloné Dio mais qui cette foi-ci le fait tellement bien qu'on ne lui en tiendra pas rigueur. Dans un style totalement différent, "Valhalla", tout comme "Jerusalem", sont autant d'invitation à un voyage épique dans les confins de l'Histoire. Un souffle divin semble avoir touché Tony Iommi, qui parvient même sur ces titres à se montrer original. Car jusqu'à présent quand le groupe se frottait à l'épique, il le faisait toujours en utilisant les codes de son Doom Metal, à l'instar d'un "The Sign Of The Southern Cross". Ce n'est pas le cas sur ces morceaux qui sont forgés dans un Heavy moins pachydermique, ça change ! "The Sabbath Stones" obéit en revanche à ce principe déjà vu chez SABBATH, mais il fait bien l'affaire sans égaler les sommets du genre.

Des moments de légèreté émaillent le disque, comme l'instrumental "The Battle Of Tyr" laissant la part belle aux synthés de l'excellent Geoff Nicholls, ou le concis et acoustique "Odin's Court", qui à eux deux introduisent de la meilleure manière qui soit le splendide "Valhalla". Mais surtout il y a le cas "Feels Good To Me", une ballade un peu hors contexte, clairement placée ici pour tenter de faire un hit et qui évoque irrémédiablement son alter ego de "Seventh Star". Le résultat est moins bon et il s'agit incontestablement du moment faible de l'album. Mais rien de vraiment déshonorant non plus, et le titre ne prend pas d'accent Glam outrancier.

"Tyr" : un album semble t-il trop souvent oublié lorsque l'on évoque BLACK SABBATH, il faut dire qu'il a à la fois le malheur de faire partie des albums avec Tony Martin au chant, qui aura beau se démener comme un diable manquera toujours de charisme, mais que même au sein de l'ère Martin il fait figure d'ovni. Et le retour de Dio pour son successeur contribuera encore plus à l'éclipser. Pourtant, la magie opère. En fait il se pourrait bien qu'il s'agisse du meilleur album du SAB' depuis "The Mob Rules", il se pourrait bien...

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   (4 chroniques)



- Tony Martin (chant)
- Tony Iommi (guitare)
- Neil Murray (basse)
- Cozy Powell (batterie)


1. Anno Mundi (the Vision)
2. The Law Maker
3. Jerusalem
4. The Sabbath Stones
5. The Battle Of Tyr
6. Odin's Court
7. Valhalla
8. Feels Good To Me
9. Heaven In Black



             



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