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HEAVY METAL  |  STUDIO

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IRON MAIDEN - Dance Of Death (2003)
Par JULIEN le 15 Septembre 2003          Consultée 8481 fois

Avant toute chose, et afin que mon discours soit d’entrée émondé de toute accusation d’entreprise de démantèlement du mythe, autant préciser les choses, histoire d’établir un repère à l’aune duquel lire cette chronique : Je fus, je suis, et je resterai un fan absolu de la vierge de fer. Ce groupe m’apporta mes premiers émois métalliques (cf « l’auteur »), et son patronyme comme l’intitulé de bien des albums et morceaux resteront à jamais ancrés en moi comme autant de souvenirs inoubliables. Les choses sont claires.

Comme tout un chacun, la parution de ce « Dance Of Death » ne manquait pas de susciter en moi un flot de sentiments mêlés : je rêvais de retrouver le grand IRON MAIDEN de la période bénie 80 – 88, tout en n’y croyant guère. Ahlala, ce groupe hors catégories, inatteignable, ravageur même tant chaque nouvelle sortie oeuvrait alors inéluctablement à l’élargissement de la béance séparant seigneur MAIDEN des autres formations, toujours en quête d’une reconnaissance et d’une autorité musicale ardemment désirée, à jamais différée… IRON MAIDEN raflait tout et progressait à pas de géants sur la planète Metal, imprimant à chaque foulée une nouvelle empreinte indélébile.

Puis vint le temps des vaches maigres, les albums plutôt ratés, ou tellement atypiques qu’ils se fermèrent eux-mêmes, courageusement, les voies trop commodes d’un succès routinier. MAIDEN avait toujours pris des risques au cours de ses vertes années, ré-inventant systématiquement ses sonorités, actualisant sa palette. Pourtant, les dernières livrées du groupe britannique montraient les signes d’un certain essoufflement, exsudant de cette impression alarmante d’étiolement. Les anglais commençaient à s’auto-parodier, offusquaient leur génie, y substituant de regrettables automatismes et autres simplifications : finies les structures à tiroir, émoussées les traits saillants inédits, délavées les merveilleuses mélodies et autres solos qui faisaient se soulever les foules, minorés les breaks qui, inlassablement, relançaient le groupe sur la pente excitante d’une dynamique intenable. Tout devenait plus plat, moins fou, presque pépère… un comble !

Le groupe avait commencé à étirer démesurément ses compositions, leur modelant des ventres replets, gavés de minutes superfétatoires, plombant la saine efficacité et la vivacité de compositions qui, déjà, n’affectaient plus guère de poussés d’adrénaline. Et les louables et intéressantes ambitions progressives de se voir gâter par de pataudes compositions de plus de six minutes là où quatre auraient amplement suffi. Même les solos en finissaient par pâlir, noyés dans cette masse de refrains simplistes répétés jusqu’à l’inanition et de longs passages instrumentaux peu réjouissants.

La reformation en 1999 avec Dickinson et Smith créa le buzz, raviva la flamme, l’espérance ! Oui, l’espérance pointait à nouveau son nez taquin : Mc Brain se remettrait à « jouer » - et non plus à assurer le minimum syndical -, le groupe oublierait les pesants travers de « Virtual XI », ne compromettrait plus son pouvoir d’attraction en nous assommant de plus d’une heure de musique (« X Factor ») pas toujours du meilleur goût… même si l’inspiration refusait d’abandonner la bête, se risquant plus sporadiquement à glisser sa patte lumineuse sur des compos maintenant le zombie terrifiant à la surface, envers et contre tout.

C’était pour moi une nouvelle désillusion, encore amplifiée par l’euphorie combinée du groupe – pressé de tutoyer à nouveau l’Everest – et des fans comme des journalistes – trop heureux de succomber à l’hypothèse que le retour des deux enfants prodigues dans les entrailles de la bête suffirait à renouer avec le succès. Comme si les plaies n’étaient que superficielles, et que les médications apportées par nos deux revenants ressusciteraient le prestige d’antan.

A défaut d’être génial, « Brave New World » dénotait d’un mieux, mais… comment se cacher derrière le cache misère que furent les allégations mentionnant une « nouvelle orientation, plus progressive », la nécessité de « jouer un Metal plus intelligent et subtil » ? Comment ne pas s’apercevoir que sous le vernis craquelant du coup médiatique (réussi), rien n’avait profondément changé ? Un peu de punch était certes de retour, la faim également, mais les problèmes demeuraient : trop longues, trop répétitives dans leurs structures, abusant de refrains à une phrase répétées inlassablement, manquant de charme, IRON MAIDEN perdait de sa hauteur ! Et les fans d’oublier, trop occupés à s’agenouiller pour saluer le retour du grand line-up de MAIDEN, qu’à trop s’approcher du sol on s’éloigne du ciel, et donc que l’on ne distingue pas forcément le plongeon du bel oiseau.

S’ensuivit un Live dispensable, un Best Of misérable… voilà qui sentait le formol… Et puis se profila une tournée démente, caressant vicieusement le nerf sensible de la nostalgie exaltée… et avec elle la promesse d’un nouvel album ! Et le cirque de recommencer, et l’esprit de chevaucher l’étalon fougueux de l’espérance.. pour mieux de nouveau chuter !

Oui, grande est ma déception, car IRON MAIDEN n’a que trop peu changé avec ce « Dance Of Death ». D’accord, un esprit plus Rock (assez perceptible sur le sympathique « Wildest Dreams » ou sur « Gates Of Tomorrow » et ses riffs à la VAN HALEN), une coloration nouvelle apportée par des arrangements encore plus soignés et les discrètes mais valorisantes interventions d’un orchestre (« Dance Of Death », « Journeyman », « Paschendale »), tout ça contribue indéniablement à réveiller l’intérêt, et l’on se plaît à repérer ici et là un titre vraiment bon : ainsi le court et prenant « Rainmaker », le classique mais réussi « No More Lies » (dans la grande tradition des « Afraid To Shoot Strangers » et « Fortunes Of War »), le morceau titre et son ambiance celtique (qui lui nous rappelle « The Clansman » et « Blood Brothers » dans l’esprit), le plutôt surprenant « Age Of Innocence » avec ses quelques sursauts quasi Prog dans la structure, et son beau refrain très mélodique…

Et puis il demeure tout de même quelques moments de bravoure (l’original « Paschendale » est un grand cru certifié MAIDEN bien épique, avec son riff de guitare central à la « Prowler »… snif)… Mais où est passée la richesse alambiquée d’autrefois, le sentiment d’invulnérabilité, la vélocité… le génie, pour tout dire ? Bien peu présents, amochés par ce déballage de morceaux exagérément longs, saoulants à force de s’enkyster dans un dynamique plate, que même les quelques breaks les parsemant ne parviennent pas à briser.

Et le groupe de retomber dans cet excès de générosité à double tranchant : onze titres pour près d’une heure dix de musique. Bon sang, mais quelle pesanteur, quel pavé indigeste… S’enfiler tout l’album n’est vraiment pas facile, tant les éclaircies géniales sont sapées par des refrains pénibles (celui de « Montségur » ou de « Journeyman » parmi d’autres), des riffs déjà entendus (les intros de « Montségur » et de « Dance Of Death » sont carrément pompées sur celles de « Fallen Angel » et « Look For The Truth »). Seules les cavalcades enthousiasmantes de Steve Harris et les solos reconnaissables entre tous nous fournissent des prises à peu près solide auxquelles se raccrocher.

Alors c’est vrai, « Dance Of Death » n’est pas un mauvais album. Il est juste … moyen. Trop moyen pour honorer le standing de la vierge de fer. Peut-être qu’avec le temps ? Mais je n’y crois guère, même si le disque réclame un temps d'apprivoisement plus important que son prédécesseur. « Brave New World » m’avait laissé une première bonne impression, avant que ne surgissent à nouveau les sanies de ce qui m’apparaît être des facilités de compositions. Et ce « Dance Of Death » ne me semble pas en mesure d'échapper à ce schéma. Même si plusieurs riffs, solos, breaks et lignes vocales tempèrent ma déception et ne me font pas regretter mon achat, je ne vibre que trop peu à l’écoute de ce « Dance Of Death ». Trop de maladresses pour moi, trop de bons moments avortés - je ne supporte pas, par exemple, le refrain ultra banal et laborieux qui tue le potentiel énorme d’un titre assez inattendu comme « Gates Of Tomorrow ».

Enfin, je souhaite évoquer un élément du disque qui me vaudra certainement quelques réactions de révolte, à savoir le chant de Bruce Dickinson. Comment accepter que ce très grand monsieur du Metal se laisse de plus en plus aller (déjà sur son album solo « The Chemical Wedding ») à autant d’outrance dans sa prestation : tout au long du disque, il n’a de cesse de s’époumoner, d’aller chercher des notes qu’il ne semble pas réellement en mesure d’atteindre, écorchant d’une impression bancale des morceaux qui n’avaient pas besoin de ça : les refrains de « Montségur » ou le pont de « Face In The Sand » me sont carrément insupportable tant les limites de Dickinson sautent au oreilles ! Et la ballade « Journeyman » qui referme l’album de se transformer en chemin de croix douloureux, alors que la musique en elle-même me plaît vraiment. Bref, autant Air Raid Siren peut se montrer impeccable à certains instants (par exemple sur « Age Of Innocence »), autant son chant s’avère pour moi handicapant et peu assuré à d’autres moments, ôtant à la musique une certaine ampleur, pourtant habilement suggérée (le morceau titre perd ainsi pour moi un peu de sa splendeur, en dépit du travail de l’orchestre).

Ce soir, en rédigeant cette chronique, je suis donc plutôt mitigé. « Dance Of Death » n’est certes pas une catastrophe, et contient suffisamment de bonnes choses pour mériter un tant soit peu de considération. Mais le grand IRON MAIDEN me manque. Et quand un « Paschendale » vient à résonner dans ma tête, c’est à la tristesse qu’il fait écho. Car IRON MAIDEN possède encore les moyens de me surprendre, de m’arracher un sourire, de me laisser pantois.

Je serai donc quitte pour une nouvelle espérance. Alors, dans l’attente de vous revoir à nouveaux, les gars, soyez assurés de ma fidélité de fan… mais vraiment, ce serait sympa de nous concocter un album vraiment ultime, un disque fort et original, qui ne dure pas une plombe… un vrai grand disque de IRON MAIDEN… Et j’y croirai encore, et encore, et encore ! Jusqu’à la mort. Enfin… j’essaierai !

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- Bruce Dickinson (chant)
- Steve Harris (basse)
- Dave Murray (guitare)
- Adrian Smith (guitare)
- Jannick Gers (guitare)
- Nicko Mcbrain (batterie)


1. Wildest Dreams
2. Rainmaker
3. No More Lies
4. Montsegur
5. Dance Of Death
6. Gates Of Tomorrow
7. New Frontier
8. Paschendale
9. Face In The Sand
10. Age Of Innocence
11. Journeyman



             



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