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HELLOWEEN - Pink Bubbles Go Ape (1991)
Par POSSOPO le 1er Avril 2007          Consultée 20161 fois

Froidement accueilli à sa sortie, "Pink Bubbles Go Ape" a depuis trouvé quelques gens pour le défendre et pester contre l'incompréhension connue en 1991. Moi, je veux bien mais si on tente de rester dans les clous d'une objectivité ne serait-ce que partielle, les arguments luttant contre le rejet quasi-général du disque sont bien minces. Posons la double équation.
"Pink Bubbles Go Ape", c'est HELLOWEEN moins Kai Hansen.
"Pink Bubbles Go Ape", c'est HELLOWEEN moins la fantasy.

Inutile d'entrer dans des querelles de chapelles infécondes, qu'on le veuille ou non, Kai Hansen représentait l'élan créatif de HELLOWEEN. Certainement pas le seul mais sa position faisait de lui un leader (contesté puisque des histoires d'ego le feront quitter la troupe). Et quand on répertorie les formations qui ont survécu au départ volontaire d'un de ses éléments-clés, on se rend immédiatement compte que bien rares sont celles qui n'ont pas vécu au mieux un trou d'air passager, au pire, un effondrement artistique et/ou commercial. Kai Hansen aurait décédé, cela se serait mieux passé. AC/DC et METALLICA n'ont jamais été aussi gros qu'après la mort de Bon Scott et Cliff Burton. Ironie du sort ou simple logique, le guitariste a connu, suite à ses engueulades incessantes avec Michael Weikath et son départ tumultueux, une période de vitalité rare. Son nouveau projet ne mettra que quelques années avant de faire la nique à son ancien bébé. Et bientôt HELLOWEEN souffrira grandement de l'existence de GAMMA RAY.
Pour combler le vide, la citrouille embauche Roland Grapow, alors sorti de nulle part, et qui s'attellera à la tâche avec la plus grande application. Il ira jusqu'à participer à la composition de plusieurs titres de cet album.

"Keeper Of The Seven Keys" approchait l'invincible. Et l'édification d'un tel monument a forcément engendré une dépression post-créative lourde et profonde. Ajoutez les conflits internes, la somme de malheurs devient colossale. Et si HELLOWEEN avait pris l'habitude de sortir des disques à un rythme rapide, trois ans passeront entre le deuxième volet de la saga des sept clés et cet opus au titre étrange (deux pleines années entre le live et cette galette). Trois ans d'un probable atermoiement, une longue analyse et une conclusion intelligente. HELLOWEEN n'allait pas tenter de reproduire un ouvrage indépassable, il irait chercher ailleurs son inspiration. Mais beaucoup se sont posés la question de la nouvelle image imposée par le groupe à ses fans. Leur artiste chéri était réputé pour son humour décalé, il effectue un grand pas et tombe dans les abîmes de la folie. Exit l'heroic fantasy, adieu les concepts pompiers. Et on remplace tout ça par quoi ? Par une pochette qui rend un hommage bien involontaire à Isabelle Adjani et Luc Besson (qui se souvient de Pull Marine ?) et un titre plus abscons tu meurs. Pourquoi pas tant que musicalement, cela tienne la route.

Et les avis continuent, dans leur majorité, de parler à l'unisson. Le quintette hambourgeois n'a jamais fait preuve d'une totale consistance dans son écriture. De ci de là, sur chaque disque, un ou deux morceaux venaient écorcher l'écoute, rendre le plaisir moins absolu. En 1991, la balance, qui penchait toujours du bon côté, commence à amorcer un mouvement inquiétant et on serait tenté, par souci d'économie, de lister les titres les plus forts plutôt que les plus faibles car ils sont simplement moins nombreux. Et les premiers pâtissent du voisinage des seconds. "Mankind" nous fait planer haut, "I'm Doing Fine Crazy Man" nous étale comme une crêpe.

Les points de vue ne se mettent à diverger sérieusement que maintenant, lorsqu'il s'agit de faire tomber la note. Alors que tout le monde s'accorde à peu près à dire que "Pink Bubbles Go Ape", loin de tomber dans le risible, tourne cahin-caha et peine à soutenir la comparaison avec la discographie passée du groupe, le disque bénéficie 15 ans plus tard de l'indulgence parfaitement compréhensible des nostalgiques et des âmes charitables qui se souviennent du sort un peu injuste qui lui fut réservé en 1991, année du déboulonnage final des idoles metalliques estampillées eighties. Je ne m'appelle ni Pierre ni Thérésa et je me moque un peu de ce qu'il a pu se dire au siècle dernier. En 2006, "Pink Bubbles Go Ape", disque honnête si on le jauge au regard de tout ce que l'orchestre a pu composer après, opus tout juste passable si on ne regarde qu'en arrière, ne mérite pas qu'on le comble d'étoiles.

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   (6 chroniques)



- Michael Kiske (chant)
- Roland Grapow (guitare)
- Michael Weikath (guitare)
- Markus Grosskopf (basse)
- Ingo Schwichtenberg (batterie)


1. Pink Bubbles Go Ape
2. Kids Of The Century
3. Back On The Streets
4. Number One
5. Heavy Metal Hamsters
6. Goin' Home
7. Someone's Crying
8. Mankind
9. I'm Doin' Fine Crazy Man
10. The Chance
11. Your Turn



             



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