Alors que les Allemands de RAMMSTEIN se font désirer, ULTRA VOMIT sort enfin de sa réserve, six dossiers d'intermittent plus tard. Il s'est offert une production encore plus béton que la fois précédente, et démontre qu'il a toujours ce (bon) goût si sûr pour la subtilité.
Sur l'autoroute, jamais kaput !!!

Vroum Vroum

Arjen Lucassen avait prévu d'écrire un album de STAR ONE. Et ce sont des titres comme "Star Of Sirrah", à la concentration de talents inouïe, qui ont fait la différence. Voilà le meilleur d'AYREON version moderne, avec un duo implacable Floor Jansen / Hansi Kürsch desquels le talent ruisselle.

L'album de la réussite commerciale... et artistique. Sur ce duo avec l'inénarrable Ninet Tayeb, Steven écrit interprétation en lettres capitales. La musique est d'apparence très simple (on est loin d'un "Arriving Somewhere But Not Here"), et sa sensibilité me touche à chaque fois, l'évocation même des fêlures du chant de Ninet me donne des frissons.

Les Suédois tiennent la dragée haute aux Américains, et ce "Black Rain" est le gros classique Hard Rock de cette année, aux côtés du "Walk The Earth" de ses compatriotes d'EUROPE. Un refrain en deux temps magistral, avec un petit côté HAREM SCAREM bien engageant.

Tous les cinq ans, le KREATOR fait son retour. Il est sans surprise cette fois-ci, mais suffisamment agacé et doué sur ses pièces-titres pour nous asséner un nouveau classique de son répertoire. Il était difficile de se hisser au niveau de "Phantom Antichrist", nous voilà rassemblés sous le drapeau de la haine.

La consécration pour ORDEN OGAN. Ce titre brille par ses riffs, son accélération formidable sur le solo, ses harmonies mélancoliques et ce texte à la profondeur qu'on ne soupçonne pas au départ. Un thème et un refrain qui touchent au cœur.

Le tube de l'été une mélodie imparable, parfaitement interprétée, des musiciens qui laissent exploser leur créativité au sein d'un canevas finement étudié. Du très grand art.