La batterie et on aura tout dit :
dantesque et totalement rafistolée au montage.

Ce DVD n'est pas le témoignage d'une prestation scénique mais une super production de science-fiction avec effets spéciaux en veux-tu en voilà. Je suis duraille ? Non car bordel qu'est-ce que ça fonctionne !

Le générique de début 100% cinématographique, le coucher de soleil made in perfection, le bleu chrome des yeux de Jaymz, METALLICA n'aura peut-être jamais été aussi ultime que sur cette galette plastique. Plus cossu et plus ultime encore que le "Live Shit", moins authentique et habilement trafiqué, apprécions l'objet pour ce qu'il est. À ce que je sache, personne n'a jamais attendu un film d'auteur du dernier Roland Emmerich (la comparaison s'avère douteuse car ce crétinoïde de Emmerich est bien incapable de me faire passer la moindre seconde de plaisir même archi facile et bas de plafond mais bon, je n'ai rien d'autre en tiroir pour le moment).

Des tas de gimmicks placés au millimètre et de savants détails musicaux qui font supra méga mouche, la plupart étant exécutés par un Hetfield gigaboss de la soirée, bête de scène encore plus époustouflante qu'à ses 30 ans (intro de "Sad But True", lalala suivant sa ligne de gratte pendant le solo de "Fade To Black", l'effondrement final sur "Nothing Else Matters"...) font de ce DVD une réussite indiscutable. La suite est connue, Trujillo joue le même rôle de boisson énergisante que Newsted à son époque, Kirk se plante un brin, Lars est un fake.

METALLICA toujours aussi insignifiant en studio, toujours aussi surpuissant en live canapé (cela fait mille ans que je n'ai pas assisté à un concert de feu mon groupe préféré et suis donc incapable de juger de l'état des troupes en vrai direct -la rumeur se voulant qui plus est assez contrastée).
Putain que ce DVD est bien foutu sera ma conclusion !