Évidemment, ils ont (quasi) tout fait...
Forcément, ils allaient venir s'essayer à cet "exercice"...
Logiquement, ils allaient diviser...

METALLICA est devenu une institution. Le groupe fait du fan service, remplit les stades (et cela devient impossible de se procurer des places avec un business infernal de revente) et se lance dans des tournées mondiales gargantuesques, en veux tu en voilà, à partir d'un prétexte studio...

Bref, les petits jeunes et leurs potes avaient fait de l'unplugged, alors pourquoi pas eux ?

Sauf que nos lascars sont des malins. Lars et James savent qu'il faut prendre un peu tout le monde quand même à contre-pied.
Avec leur discographie, ils savent que la setlist va sembler une évidence. Ils ont donc fait le choix de "surprendre"...

En partie du moins : on a le droit à des covers type "Garage Days"/"Garage Inc." avec un DEEP PURPLE réussi, un BOC ambiancé et un NAZARETH surprenant, autant de titres qui se prêtent tous à l'exercice. Un choix intelligent globalement.

Les influences bluesy/country/southern transpirent dans les réorchestrations des Four Horsemen. Indéniablement. Il ne faudra donc pas hurler au scandale si on n'est pas familiarisé avec ces genres : la tranche d'âge des "vieux" dans laquelle se trouvent les membres du groupe (ceux qui ont le pouvoir bien entendu) permet d'assumer le départ de l'énergie et de l'électrique ici !

A titre personnel, je suis ravi de la présence de "Turn The Page" (pourtant bien abîmé par un James en difficulté vocale clairement ici notamment), "Bleeding Me" (malheureusement amputé), "Nothing Else Matters" et les classiques.
"Enter Sandman" se révèle dans cette orchestration quand on se demande ce qu'un "Disposable Heroes" fait dans cette galère tout comme "Hardwired" voire "The Four Horsemen".

Au final, c'est une déception de voir ce produit au goût de baclé.
Pas forcément attendu dans ce registre, le groupe n'est pas à la hauteur des espérances placées dans ce projet et oblige cette galette à retourner rapidement dans des étagères numériques qu'elle aura du mal à quitter dans le futur.

Amateurisme vexant...

Note réelle : 1,5/5.