-" Oh... Oh... OOOHHH... PUTAIN FENRYL....

- Hein... Quoi... kisséka les oreilles dans le plâtre ?

- Tu fais quoi là ? Tu n'es pas censé rédiger ta kro express de "Nostradamus" de JUDAS PRIEST ? Depuis le temps que tu l'écoutes ! Tu vas s'en doute l'encenser... Vu que tu vénères le "Painkiller" de ce groupe, je ne me fais pas de bile !

- Ba, justement... Tu as bien tort. J'arrive pas. Je n'y arrive pas. Rien à faire. Ce disque, comment le dire simplement, c'est du vent... Ma déception est à la hauteur de ma passion pour le groupe. C'est long, beaucoup trop long, avec un sentiment pénible de toujours avoir la même ligne de composition, entrecoupée d'interludes aussi pénibles que chiants. C'est mièvre, sans intérêt et hautement décevant. Le pire, c'est que c'est plutôt bien produit mais largement trop ambitieux pour JUDAS PRIEST (terrible à dire... sic...). L'idée de faire une sorte de heavy épique et symphonique tombe à plat lorsqu'au final vous n'êtes en mesure que de conserver que quelques morceaux. Jugez plutôt: sur les 23 composant la galette, je n'ai retenu, après de multiples écoutes, que "Prophecy", "Revelations", "Pestilence and Plague" (pour son solo), "Conquest", "Persecution (pour son solo qui envoie sévère), et "Alone (un des meilleurs titres au final), "Nostradamus" (qui remue l'ensemble)... Soit 7 morceaux (sic)... Le reste n'est que vent et ennui. Pour cette année 2008, JUDAS PRIEST occupe le haut du classement de mes flops... Le monde est trop injuste..."