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HEAVY METAL  |  LIVE

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1976 Sad Wings Of Destiny
1977 Sin After Sin
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2008 Nostradamus
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- Style : Heavens Gate, Burning Witches, Thobbe Englund, Diviner, Darker Half, Absolva, The Lightbringer Of Sweden, Durbin, Existance, Damien, Cage, Satan Jokers, Sortilège, Biomechanical, Primal Fear, Sinner
- Membre : Trapeze, Elegant Weapons, Two, Animetal Usa, The Three Tremors, Ripper, Toto, Deeds / Dirty Deeds, Fight, Beyond Fear, Charred Walls Of The Damned, Iced Earth, Yngwie Malmsteen, Tipton, Entwistle & Powell, Michael Schenker, Racer X, A New Revenge
- Style + Membre : Kk's Priest, Halford, Glenn Tipton
 

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JUDAS PRIEST - Epitaph World Tour (2013)
Par CANARD WC le 24 Septembre 2013          Consultée 7004 fois

Faut voir un groupe sur scène pour bien percevoir son âme. Vous avez beau écouter tous les albums du monde, apprendre les paroles par cœur et savoir ce qu’il y a à savoir ; tant que vous n’aurez pas vu votre groupe chouchou hibou genou en concert il vous manquera une bille pour pouvoir pleinement le mesurer, le comprendre et l’appréhender dans toute sa complétude. Sur scène, transpirant, c’est au pied des fans qu’on voit le groupe tel qu’il est.

À ce titre, IRON MAIDEN est selon moi conforme en live à l’image qu’on peut en avoir : du Heavy grandiloquent, qui a la pêche, joue avec ses fans. Dickinson bouge dans tous les sens et fait de grands gestes, Eddie se radine et Janick Gers lance sa guitare en l’air. Tout le monde fait « who ho ho » au bon moment, puis rentre chez soi avec le sourire aux lèvres. IRON MAIDEN en concert, c’est bien. JUDAS PRIEST la joue autrement. Dans cette différence de posture, on peut percevoir le fossé qui sépare ces deux mastodontes. JUDAS n’est pas « sympa », non. JUDAS riffe jusqu’au bout de la nuit, sans s’arrêter. Presque compulsivement, ignorant basse et batterie. Laissant, juste de temps à autre, le Grand Rob reprendre les rênes, vu que c’est quand même lui le patron.

JUDAS PRIEST est intrinsèquement Heavy Metal. Sans concession, sans fard. Froid et mécanique comme un moteur infaillible. Les titres s’enchaînent, riffs et soli pleuvent. Halford tente bien de « Maideniser » un peu le truc de temps à autre : il fait joujou avec un refrain, un petit couplet en chœur avec le public (un exemple sur ce Live : "You've Got Another Thing Comin'") mais il y a une différence. Une différence qui fait qu’une personne lambda peut passer un bon moment au concert de MAIDEN, alors qu’il étouffera avec le PRIEST. Point question ici d’ériger une statue à la gloire de JUDAS au détriment de ce brave IRON MAIDEN (d’autant que sur la question du Live IRON MAIDEN est juste irréprochable la plupart du temps). Ce sont juste deux approches du Heavy Metal joué en live différentes et qui en disent long sur les groupes en question, leur philosophie et leur vision des choses. Si vous avez un peu capté mon propos, vous comprendrez pourquoi je préfère le PRIEST en Live quand bien même IRON MAIDEN lui est « supérieur » sur ce point. Si vous comprenez pas pourquoi, c’est pas grave, on s’en fout de ce que je pense dans le fond. Place au Live en question !

Il est pas mal. J’ai mis 3/5 mais j’aurais pu lui allumer une étoile « nimienne » supplémentaire sans que ce soit abusé. "Epitaph World Tour" est long (2h20) et bon (23 titres ravageurs). C’est bien exécuté, la production est tip top (Downing ah ah) et on a même droit à quelques morceaux de bravoure (comme cette belle version de "Victim Of Changes" et surtout de "Diamonds And Rust") et des choix pas évidents du tout (citons "Starbreaker" ou "Never Satisfied"). Sans parler des tas de passages où Robinou fait le couillon de service avec le public. Y a tout qui va bien, diront certains. Il a tout ce qu’il faut là où il faut, diront d’autres. Comme vous préférez.

Sauf qu’évidemment on peut faire sa tête de cochon et bouder Faulkner (qui remplace l’irremplaçable Downing). On pourrait aller sur le terrain de la vénalité dont se nimbe forcément ce genre de produit et qui n’est pas sans rappeler certains produits « bout de course » à la KISS etc. Sur le fond, il y a bien quelques petites choses qui m’ont gênées comme ce "Breaking The Law" intégralement interprété par le public (moi je m’en fous des fans qui beuglent, je veux Rob merde). Et puisque je parle d’interprétation – vous noterez cette transition incroyable – disons sobrement qu’on a déjà entendu de meilleures versions de "The Sentinel" ou de "Blood Red Skies". Si je vous dis qu’en plus, JUDAS avait fait le choix de faire enchaîner l’un sur l’autre ces deux merveilleux morceaux, sur le papier il y avait de quoi se masturber à s’en faire saigner le prépuce (quelle belle image, je garde) pour un résultat bande mou comme un téléfilm érotique de deuxième partie de soirée. Vu que je suis dans les reproches « crottes de nez », j’en profite pour dire que 25 minutes pour nous exécuter "You’ve Got Another Thing Comin'" et "Living After Midnight", c’est un peu long, surtout quand on est chez soi devant ses enceintes seul comme un con. Preuve s’il en est que ce genre d’expérience se vit « en vrai » (en live quoi) et non par support interposé.

Si tout n’est donc pas rose au pays des guitares cloutés, "Epitaph" n’en reste pas moins un bon Live qui ne s’adresse forcément qu’aux fans, c’est-à-dire à ceux qui peuvent aimer JUDAS PRIEST 2h20 d’affilée. 3/5 donc, mais une partie de moi-même a bien eu envie de lui coller un 6/5 en hurlant. Ouais.

JUDAS rises.

Note : 3/5.

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   CANARD WC

 
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- Rob Halford (dieu vivant)
- Glenn Tipton (fidèle guitariste)
- Richie Faulkner (remplacant)
- Ian Hill (qui ça?)
- Scott Travis (quoi ça?)


1. Battle Hymn
2. Rapid Fire
3. Metal Gods
4. Heading Out To The Highway
5. Judas Rising
6. Starbreaker
7. Victim Of Changes
8. Never Satisfied
9. Diamonds And Rust
10. Prophecy
11. Night Crawler
12. Turbo Lover
13. Beyond The Realms Of Death
14. The Sentinel
15. Blood Red Skies
16. The Green Manalishi (with The Two-pronged Crown)
17. Breaking The Law
18. Painkiller
19. The Hellion/electric Eye
20. Hell Bent For Leather
21. You've Got Another Thing Comin'
22. Living After Midnight



             



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