Recherche avancée       Liste groupes



      
POWER METAL  |  LIVE

Commentaires (8)
Lexique power metal
L' auteur
Acheter Cet Album
 


 

- Style : Edguy, Armory, Arida Vortex, Ape, Iron Savior, Primal Fear, Heavens Gate, Manigance, Hibria, Soulhealer, Shockmachine, Lovebites, Darker Half, Chroming Rose, Zonata, Montany, Steel Attack, Scanner, The Storyteller , Metalium, Insania, Heavenly
- Membre : Rawhead Rexx, Pink Cream 69, Holy Moses, Herman Frank, The German Panzer , Michael Kiske , Beautiful Sin, Andi Deris , Unisonic, Masterplan, Roland Grapow, Place Vendome
- Style + Membre : Gamma Ray, Symfonia, Serious Black
 

 Site Officiel D'helloween (2713)
 Myspace (1285)
 Chaîne Youtube (1364)

HELLOWEEN - High Live (1996)
Par POSSOPO le 30 Septembre 2009          Consultée 8044 fois

Après le demi, le double. "Live In The UK" était trop court et c'était bien son seul défaut. Pas un défaut majeur, la carrière des citrouilles était encore courte (un EP et trois longue durée) et ne méritait pas forcément une gravure de concert d'une durée excessive. Un très beau résumé live d'un groupe dirigé de main de maître par l'icône du Speed Mélo, M. Kai Hansen.

En 1997, HELLOWEEN n'est plus le même. Sa discographie s'est étoffée, il a connu le départ de la fameuse icône et celui de son chanteur. Il s'est relevé de ces épreuves et peut parfaitement se permettre de reconduire l'expérience du plastique de concert. Le temps est d'ailleurs parfaitement trouvé, les quatre Germains ont retrouvé quelques couleurs en retrouvant leur heroïc fantasy, Andi Deris assure l'office depuis déjà deux albums, le groupe peut compter sur moult hits. Alors un double CD, 16 titres, c'est bien.

C'est bien mais pas plus. Les quatre Germains ont retrouvé quelques couleurs, elles ne sont plus aussi vives qu'auparavant. Car à moins d'être sourd ou d'une terrible mauvaise foi, il paraît impossible de soutenir "Master Of The Rings" ou "The Time Of The Oath" face à "Walls Of Jericho" ou à la doublette des clés. Normal, me direz-vous, HELLOWEEN n'est pas un groupe fait pour la maturité. Et après 12 ans d'existence, mature on l'est forcément (ou alors on court voir le psychiatre). Alors il y a comme un petit quelque chose qui ne colle pas. Le Happy Metal, cette musique pour gamins attardés, passée la trentaine on peut encore en écouter même si ça fait rire l'entourage. Mais en jouer, c'est une autre affaire. Alors, HELLOWEEN a beau reprendre certaines des formules qui l'ont rendu célèbre, formules qu'il avait préféré lâcher le temps d'un disque pour se faire "Chameleon" en pensant s'inventer une vie d'adulte (il aura signé au passage le plantage de l'année 1993), l'impulsion n'est plus la même, la fougue sans laquelle le Happy Metal n'est rien nous apparaît un brin artificiel.

Ce paragraphe sentirait bon le hors sujet si les citrouilles avaient décidé de nous livrer un aperçu exhaustif de leur carrière. Manque de bol, du temps divin où Michael Kiske tenait le micro, il ne reste que quatre titres à l'interprétation douteuse (un régime light lié à un conflit minable de droits d'auteur). Quant au môme le plus malin de sa génération, on ne retiendra rien de ses performances de chanteur, "HELLOWEEN" et "Walls Of Jericho" ayant été définitivement oubliés par la troupe.
Quatre titres sur lesquels Andi Deris peine parfois à reproduire les envolées de Michael Kiske. Le volatile d'"Eagle Fly Free" vole bien trop bas et se prend des poteaux électriques plein la gueule. Comique et tragique lorsqu'on connaît l'importance de ce morceau et son efficacité sur scène.
Autre problème d'envergure, cette production manquant singulièrement de clarté, nouvel écart pour un artiste que l'on aime entendre clair.

Sur l'autre plateau de la balance, la montée qui précède "Future World", les hits du moment (parmi lesquels l'inattaquable "Power"), la bonne humeur d'un public content d'y être, la volonté des cinq de Hambourg (jamais pris à défaut sur ce plan) de faire écho à leur réputation de foufous énergiques et un élan de sincérité rassurant pour des musiciens de ce calibre.

Cependant et exception faite de "Power" et ses amis, ces atouts, on les retrouve également sur un "Live In The UK" finalement bien supérieur et qui assomme un "High Live" pour lequel on aurait fait preuve de plus d'indulgence si de comparaison possible il n'y avait pas. Manque de bol, quand on connaît les capacités scéniques de HELLOWEEN, on a plus encore tendance à la déception. Et lorsqu'on se répète une dernière fois qu'HELLOWEEN, c'était de toute façon mieux avant… Comment ça, j'ai dit un mot de trop ?

A lire aussi en POWER METAL par POSSOPO :


ANGRA
Angels Cry (1993)
Power metal

(+ 4 kros-express)



HELLOWEEN
Keeper Of The Seven Keys Part 2 (1988)
Speed mÉlodique

(+ 4 kros-express)

Marquez et partagez




 
   POSSOPO

 
   DARK BEAGLE
   GEGERS
   HAWKMOON

 
   (4 chroniques)



- Andi Deris (chant)
- Roland Grapow (guitare)
- Michael Weikath (guitare)
- Markus Grosskopf (basse)
- Uli Kusch (batterie)


- Disc 1
1. We Burn
2. Wake Up The Mountain
3. Sole Survivor
4. The Chance
5. Why?
6. Eagle Fly Free
7. The Time Of The Oath
8. Future World
9. Dr. Stein

- Disc 2
1. Before The War
2. Mr. Ego (take Me Down)
3. Power
4. Where The Rain Grows
5. In The Middle Of A Heartbeat
6. Perfect Gentleman
7. Steel Tormentor



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod